Situation des ateliers dans Toulouse
Retrouvez sous la carte la liste des ateliers (les numéros sur la carte sont générés automatiquement par google et ne correspondent pas au numéros d’ateliers).
Avec mes dessins et mes céramiques j’expérimente le trait comme une matière malléable et imaginaire . Mes céramiques , travaillées comme des contenants, sont plus une mise en relief prolongeant l’abstraction de mes dessins , fait de lignes et de larges surfaces à l’encre de chine ou au crayon. Je réalise une cartographie de l’intime aussi bien à plat qu’en volume. Ma peinture est empreinte d’êtres humains et de voyages qui ont fait de moi un globe À travers mon écriture picturale se tisse un fil conducteur, celui de mes pensées. Le courant du ressenti l’alimente. Ce fil se forme et se déforme alors selon des impulsions, des chocs mémoriels. Il est un indicateur, un baromètre cérébral. Du cœur aussi. Oscillant, il vous dit sur l’écran (la toile) ce qui se passe. Il est une jonction (telle une agrafe) entre mon face à l’humain, mon face à la vie et, tout ce qui m’entoure, le monde extérieur, mais dans lequel je suis néanmoins inclus. Il s’inscrit dans mon témoignage du monde, c’est-à-dire, ma peinture. Il est ce que je peins. Il est écriture, couleur, forme, matière. Fil de suture, connexion et liaison amalgamée entre mon intériorité et le monde qui nous entoure. Monde raccommodé, rafistolé où on nous colle, où on nous greffe, un tiède bonheur pour masquer, pour nous faire oublier, ce qu’il a de (trop) gris, de(trop) noir, de (trop) blanc. Le fil comme représentation des plaies mal refermées d’un monde «nôtre» devenu «autre» pour finir mien. Ces mondes sont tenus et soutenus par leurs coutures, leurs entrebâillements, leurs fermetures mutuelles. En somme, chaque peinture est une trace, celle d’un passage, où la vie s’est laissée. C’est une tentative de dire ce que le corps ressent dans sa peau et dans ses os! dire les sensations qui le traversent: marcher, endurer, crier, vibrer etc De l’humour de la poésie Je crochète des objets pour établir une relation sensuelle à la forme, dans ses plis et ses courbes, son organicité, une relation de durée à laquelle correspond tel volume et tel poids de corde. Ce qui retient en premier le regard dans les œuvres de Vanaja Braibant, ce sont l’extrême légèreté, la transparence, une apparente fragilité, une luminosité qui intriguent et qui fascinent en même temps.Le fil de fer qu’elle utilise, est devenu dentelle sous ses doigts de fée.Fil de fer galvanisé de différents calibres selon ses projets, qu’elle tortille en tous sens, qu’elle tisse, qu’elle entrelace, qu’elle contorsionne, qu’elle enroule, qu’elle noue, qu’elle plie avec sa pince à bec rond coudé, qu’elle finit par dompter littéralement pour le transformer en personnages, insectes, œuvres abstraites, lettres… Création autour du discours amoureux et du désir féminin. En regardant, redessinant ces formes, un dialogue commença à s’installer entre moi et cette femme dentellière que j’imaginais entrelacer ses fils, ses aiguilles, préparant ainsi ses habits pour l’Amour. Avant de commencer un dessin, je me mettais en situation d’abandon, telle une Amoureuse. Mes dessins sont comme des petites pelotes de laine, que l‘on déroule doucement dévoilant une part intime de nous. » © Sandrine Ginisty Passionnée par les impressionnistes et les peintres de la Renaissance, j’aiguise mon oeil en étudiant les grands maîtres dans les musées. C’est l’observation de la nature, perçue comme une vérité immuable, qui est la source majeure de mon inspiration. Après avoir abandonné l’huile au profit de l’acrylique, je multiplie les expériences autour des superpositions de glacis et vélatures. Diane Garcès de Marcilla Annette Cunnac, puise autour d’elle les sujets de ses œuvres et se concentre sur deux thématiques, les paysages et les scènes de vie. En voyage ainsi que dans son environnement proche elle cherche inlassablement à capter des instants de vie ainsi que la magie de la lumière et des couleurs. «Sublimer la vérité du sujet avec une palette de couleurs poussée et avec de forts contrastes pour exprimer l’essentiel et atteindre une intensité émotionnelle dans l’oeuvre, telle est la finalité de ma pratique artistique». La couleur est une manifestation de la vie; elle m’inspire pour créer des oeuvres abstraites, comme un compositeur avec la musique, les couleurs vibrent entre elles, la recherche de mon travail en peinture va dans ce sens, je me laisse guider, parfois je fais des choix selon l’inspiration du moment, choix de couleurs, de formes inspirées parfois d’un paysage, d’objets, parfois le trait es nécessaire, j’essaie d’exprimer l’unité nécessaire entre l’extérieur et mon intériorité. Les Matériaux composant les sculptures de Cathy LARROQUE SOUSSAN trahissent le dérisoire de l’Existence. « Le vide, le creux est aussi important que le plein. Du dedans au dehors, je cherche un chemin, une résonance. De l’organique, du végétal, du minéral, une histoire universelle se forme. J’aime la lenteur, l’idée de maturation. C’est sans doute une façon de répondre à l’accélération folle du monde. L’inattendu surgit. Sensibilité et pensées dialoguent, il y a toujours un va et vient entre les deux. L’œuvre est le résultat de ce flux d’énergie. Amanda Peters est née à Londres. Elle est diplômée des Beaux-Arts en sculpture à Ravensbourne College of Art en 1986. Depuis, elle n’a cessé d’exposer. Elle ne fait jamais de dessin préalable, elle obéit à la loi de la matière. « L’art picaresque de Kiki Lacarrière, au trait d’encre vive Des NOMBRES qui dansent, font la course, se percutent, vont de suites en successions, de thèmes imposés en sujets qui s’imposent. Chaque artiste à sa démarche propre mais ils peuvent se rejoindrent sur des expo collectives; EX: NBR et autres sépias Je dépose ma tête; En danseuse dans les côtes, à fond dans les descentes. D’abord des ballades en plein air puis une peinture instinctive, synthétique, une peinture où le regard cherche à saisir l’ambiance, la lumière d’un moment, une intensité, une profondeur. CES IMAGES CONTIENNENT DU DÉSIR Je suis arrivée à la Terre tardivement, toutefois elle existait dans ma vie depuis bien longtemps… Enfin, c’est aussi une très longue histoire de racines, à (re)trouver… Je ne tourne pas mes pièces. Le traitement par diverses formes d’enfumage conjugue à mes yeux le toucher-terre, la liberté et l’imprévisible. En amont de ces techniques, je privilégie la recherche de la Forme. Sans elle, le travail autour du Raku et des enfumages plus élaborés ne se réduirait peut-être qu’à de simples techniques visant à favoriser des effets intéressants. C’est ainsi que j’espère conjuguer tout ce que m’inspire la Terre, et ce qui me lie à elle. Travail d’artisane, outils rudimentaires : la toile est traitée nue dans le frais de sa détrempe. Calame de bambou, craies, pastels, plumes et fusain mouillé, le chemin se trace « sous le pinceau ». Ma peinture décline des formes simples et privilégie la matière et la couleur. Elle exprime d’une part, les structures de toutes natures qui orientent ou déterminent nos comportements par le biais, le plus souvent, des bandes colorées organisées verticalement et d’autre part, l’action et la liberté humaines qui tendent à subvertir – voire à transformer – ces structures, à travers des formes et des matières qui en brouillent et en transgressent parfois les frontières. Ce sont d’un côté, la traduction plastique de ces frontières [strictes ou floues, fermées ou ouvertes] et de l’autre, le rythme même des structures colorées [obscures ou claires, vibrantes ou froides] qui caractérisent principalement ma recherche.Le principe qui sous-tend cette dernière est ainsi celui de la dualité, voire de la contradiction. Il vise à introduire de la dynamique dans mes œuvres et s’est traduit plastiquement par les rapports multiformes entre bandes verticales et/ou par des mouvements de matière à l’intérieur même de celles-ci. Ces dernières années, l’expression picturale de ce principe a évolué vers l’introduction de perturbations, généralement horizontales , qui viennent mettre en question l’ordonnancement des structures verticales. Cette mise en question passe notamment par une différenciation des textures des structures colorées: striées ou lisses, opaques ou transparentes, brillantes ou mates,…Au fond, ma peinture renvoie à une vision du monde caractérisée par la tension : entre l’ancien et le nouveau , le conscient et l’inconscient, l’individuel et le collectif… qui peuvent soit interagir, soit rester figés. L’œuvre peinte, bien sûr, n’est jamais la simple projection de cette conception sur la toile : elle est une construction matérielle qui a sa propre logique plastique. C’est cette dernière, proposée au regard du spectateur qui peut toucher sa sensibilité et, au-delà, l’inciter à s’ouvrir sur une autre manière de voir le monde et, peut-être, de s’interroger sur son devenir. Nelly Bonnefis a profité d’une sensibilité artistique pour s’autoriser un parcours artistique et aller vers une véritable création personnelle. La peinture ou la création d’estampes qui était au départ pour elle un événement inattendu est devenue une nécessité intérieure. En lui permettant de refonder une réalité, son travail de recherche et de création la confronte à une autre temporalité , intime notamment. Ce travail la ramène aux limites de sa fragilité et de sa propre existence. Chaque étape de sa création l’oblige à déconstruire ses représentations, à chercher dans les sphères les plus opaques un signe , un sens afin que quelque chose d’inattendu advienne. Il existe dans son travail un jeu permanent de relance dans lequel la peintures ou les encres qu’elle utilise se nourrissent aussi bien des éléments de visibilité que ce qui va se perdre en cours de réalisation. Il en résulte un travail pictural dont la toile est le témoin. Je crée des vitraux qui jouent de la lumière et de ses projections. Associant le travail traditionnel du verre et une approche contemporaine des formes, mes pièces oscillent entre transparence et opacité, accordent des nuances de matières, de couleurs et de lignes pour faire de la lumière une matière vivante, vibrante. En rassemblant des petits morceaux – les tesselles – le mosaïste créé l’unité. Il réunit des bribes éparpillées pour donner du sens et de l’harmonie à l’ensemble. C’est l’enjeu de toute une vie : réunir les parts dispersées de nous-mêmes pour atteindre une cohérence. Un travail de reconstruction. Parce que nous vivons des expériences multiples, nous vivons des états d’âme variés. Nous sommes des êtres de mosaïque et les créations de Nathalie Chaulaic expriment notre complexité d’être humain, spirituel, en questionnement, à travers un travail de matières, de textures et de couleurs. Nathalie travaille à partir de son histoire, du parcours pour devenir femme, mère,… Se réaliser en endossant plusieurs « rôles » tout en étant soi-même. Entre le noir et le blanc, le plein, le vide, la fragilité du fusain et la plasticité de la matière, chercher un équilibre. Oser un point de stabilité et d’ancrage dans un espace vide, sans limite et hors temps. De ces fortes oppositions créer un univers éthéré, transparent et lumineux. Du commun, de la banalité de l’être visible, recensé et classé, se détourner furtivement pour découvrir sous un angle différent ce que l’on croyait pourtant familier. La Main Gauche est une association loi 1901 née en avril 2006 du désir de faire exister un lieu collectif et dynamique adapté aux exigences d’un travail artistique, professionnel et contemporain de gravure. Elle compte parmi ses adhérents des artistes, des amateurs en formation, et, plus largement, des spectateurs et amateurs d’art. Je suis sculpteur depuis une vingtaine d’années ; J’aime rendre visible plastiquement les correspondances physiques, anatomiques entre l’homme et la nature et ainsi faire ressortir le lien qui nous unit. « L’homme est nature, morceau de nature dans la nature. » Paul Klee. La création « in situ » est une dimension importante dans ma démarche ; Au travers de ma création, il m’importe, de nous questionner sur nos origines et notre accomplissement, de témoigner de notre capacité à habiter notre quotidien. Etude autour de la méditerranée – Béton – Aux visages peints ont succédé les visages sculptés… Actuellement, je travaille sur « la série des désastres ». Cette série s’inscrit dans une filiation avec la peinture romantique. C’est en regardant les peintures de Friedrich, de Turner ou de Géricaut que j’ai initié ce travail. Pourtant, si les paysages romantiques sont à penser dans une dimension mystique – celle de l’homme qui, devant la puissance, la grandeur de la nature, n’a pas d’autre solution que la méditation pour tenter d’atteindre l’Infini, et par là, Dieu – le monde que j’ai à contempler aujourd’hui a été déserté par Dieu. Et c’est par l’écran ou par la presse que je contemple non plus une nature sublime, mais le réel d’une humanité en crise, les désastres et les civilisation qui chutent. Pour «Syria», j’ai dessiné à partir des images qui nous parviennent actuellement de Syrie. Kobané, Alep, Homs. Ces noms de ville dont nous parviennent les images traumatisées. Des ruines, de la fumée, des corps, des regards. Je me suis forcée à suspendre mon émotion pour engager un travail de conscience, convaincue que mon rôle d’artiste est d’être le témoin résistant et solitaire des horreurs qui se jouent dans le monde contemporain … Avant ça, j’ai travaillé pendant un temps sur la « série des natures mortes ». L’émotion qui est à l’origine de cette série est mieux formulée par Deleuze que par moi : « La viande est la zone commune de l’homme et de la bête, leur zone d’indiscernabilité, elle est ce «fait», cet état même où le peintre s’identifie aux objets de son horreur ou de sa compassion » (Gilles Deleuze Francis Bacon, logique de la sensation). Ma fascination pour ces charognes relèverais de l’émotion décrite par Baudelaire dans son poème du même nom : ces restes en putréfactions, trouvés sur le bord de la route, participent de l’immonde, du répugnant, de la maladie. Ils nous parlent de l’animal mais aussi de nous, de notre mortalité. Il y a, en filigrane, un grand respect pour la bête, peut être une tentative de lui rendre sa sacralité, d’y prêter attention, une fascination d’enfant pour son « animation » (animal en grecque, c’est ce qui est animé, ce qui possède une âme). Lui rendre hommage, loin de la viande sous cellophane, loin de l’industrie alimentaire qui la traite comme un matériau et non un être. Il y a une vraie zone non-pensée dans notre système, qui refuse à l’animal son altérité. Ce n’est pas la viande que je représente, mais la chair, qui a souffert, expiré le souffle vital, je fais l’autopsie du principe vital… Le fil conducteur de mon travail ces dernières années serait donc cette opposition entre le sujet, qui participerait du drame, de l’immonde, du désastre, et la facture, qui, elle, relève de l’orfèvrerie, du délicat. Avec cette opposition, j’essaye de toucher au sublime : ce qui est beau et effrayant tout à la fois. Archipel est une association « loi 1901 » à vocation artistique, culturelle et sociale, qui existe depuis 1974. Notre objet est de promouvoir la pratique et la connaissance de l’art et de l’expression sous toutes ses formes. En perpétuel questionnement sur ce qui fait création, ce qui fait art, Archipel propose de : Considérer la lumière comme matière découpée selon une harmonie qui lui donne rythme et mouvements : rendre la lumière palpable. J’ai commencé par une pratique académique du dessin,(étude de la nature morte, modèle vivant au fusain et mine de plomb)pour aboutir à une expression personnelle et plus ou moins abstraite, avec actuellement une recherche de matière et d’épaisseur ainsi que l’introduction d’éléments extérieurs. peinture figurative Décloisonner le vitrail : un chemin paradoxal de transparence et d’opacité, d’ombre et de lumière, de rigidité et de souplesse, d’indocilité et de fragilité, d’espace et de forme… Ils sont un couple à la ville comme dans leur atelier des Arcs St-Cyprien. Jean-Louis Engels, peintre La démarche de Patricia PONS est une recherche permanente, tant sur les formes que sur les matières. Je travaille à l’acrylique fluide, dans des couleurs terres, les blancs, les noirs, les bruns et les gris chromatiques sur papier ou sur toile. Le jeu purement plastique entre couleur, forme et texture s’opère par retraits, superpositions, recouvrements, transparences jusqu’à un impact simple et direct de l’ensemble. J’utilise peu de couleurs, du moins peu de couleurs qui se côtoient. Amy Fischer appartient à cette génération de jeunes créateurs qui tentent d’amorcer en sculpture ou en installation une dimension poétique. Celle-ci se construit en ensembles complexes qui se jouent de la perception tout en la mettant en crise. Je mène un questionnement autour de l’ambiguïté et la complexité des apparences. Le déroulement de son parcours s’est développé à partir du dessin académique, aquarelle, pastel sec, gouache et enfin l’acrylique qui demeure sa technique préférée.Le travail est structuré,la matière est travaillée par superposition ou grattage pour créer densité ou transparence.Il s’épure et se simplifie. L’expression se condense,s’affirme et se révèle dans toute sa force et son énergie. Ce sont les voyages et les rencontres du bout du monde qui animent la Toulousaine Stéphanie Ledoux. Mes recherches photographiques me font osciller entre figuration et abstraction. Je suis particulièrement sensible aux reflets, aux textures, au rapport de la lumière avec la matière. Je prends mes photos le plus souvent au hasard de mes balades, lorsque mon regard est attiré par un « je ne sais quoi », avec l’espoir de revenir avec une ou plusieurs images qui me feront voyager et qui vous toucheront. Présentation de l’atelier ABC Sculpture Ces dessins constituent une lente approche de mes mondes intérieurs, une recherche de passage, d’ouverture. Pourquoi je peins ? Mes tableaux racontent des histoires. Ces histoires sont issues de mon univers et développées en thèmes et séries. On y est spectateur, on s’y promène, on songe, on sourit. Il y a Toulouse, et les lieux familiers, des personnages récurrents, des visages connus et inconnus , la tauromachie, les mises en abîme, mon regard sur les oeuvres d’Art, plus généralement, ma réflexion sur l’Art, sur la vie, la mort, sur une certaine distance, une ironie qui permet de poursuivre. Sur la toile, je dépose mes tripes, mon coeur, mon âme, je me sens vivante. Comme l’a dit Léonard de Vinci « La peinture est de la poésie que se voit » j’essaie donc de créer cette poésie méditative par ma peinture abstraite et ceci depuis plus de 25 ans. Enfin dépasser la ligne, Longtemps l’appareil photo a été mon moyen d’expression. Il m’a permis de découvrir, d’observer, de rencontrer. La photographie exige et permet à la fois de faire un choix dans tout ce que nos yeux peuvent percevoir de la réalité, pour construire une image, avec un sujet, une émotion, une composition, des lignes, une lumière. Malgré cette liberté, au fil du temps la photographie m’a semblé un peu froide, trop nette, d’une surface trop lisse. Je représente des femmes et des hommes vus comme de simples éléments du règne animal, des animaux qui ont des choses à dire, je peins les désordres du monde, ou bien un univers de rêve et de fantaisie… Comme l’a dit Pierre Desproges : « Un jour j’irai vivre en Théorie, car en Théorie tout se passe bien ». Martine Relyveld : gravure sur métal et monotype La technique utilisée est celle de l’impression sur papier à partir d’une matrice en métal gravée. Les tirages sont réalisés sur une presse à taille douce. Les estampes sont généralement en couleur, avec parfois des marouflages de papiers déchirés, découpés. Les empreintes de végétaux se mêlent aux dessins d’animaux. Dans le bestiaire, les animaux sont gravés à l’eau forte, et les végétaux à l’aquatinte ou vernis mous. Le travail de la matière est très présent grâce aux techniques propres à la gravure, il y a aussi des rajouts d’empreintes en couleur réalisés lors d’un second passage sous presse. Le monde végétal et animal va prendre une dimension onirique, grâce à un jeu sur l’échelle et sur les plans (gros plan sur des détails, ou vue d’ensemble, ou transparence des différents plans…). Les petites bestioles sont alors vues dans leur milieu d’origine (et non dans un catalogue) mais aussi d’une manière très subjective et peu réaliste ! «…Mon travail porte sur l’humain, jusqu’aux traces de son absence. De mon univers intime, matériau et terreau de mon travail, je tâche d’extraire ce qui de l’individuel, du singulier touche à l’universel. LE TEMPS prend de plus en plus de place dans mon travail, tant dans la tentative de sa représentation que dans l’exécution. Afin de traduire cette idée de temps, j’emploie un procédé formel qui utilise un motif (grain de riz, crâne humain) comme outil visuel et lui applique le langage du dépouillement, du hasard et de l’accumulation jusqu’à la saturation. J’utilise la peinture, le dessin, la gravure, la collecte photographique, le moulage et la broderie pour nourrir ma réflexion sur ma perception de notre temps contemporain…» Marie Carnévalé Je ne peins pas la lumière mais l’ombre qui la révèle. Le blanc du support ne devient lumière qu’éventuellement, lorsque la toile est marquée au noir, ne fut-ce que par un trait ou un point. Une blancheur syncopée de quelques sombres interventions, lignes tendues,parfois croisées, petites surfaces à peine plus charnues. Tête en l’air, lumière en face. Avec la peinture, la lithographie et la gravure sont les moyens d’expressions qui me permettent de donner forme à ce que ce monde me donne à voir, à penser, à aimer et de poursuivre ce que je me plais à nommer l’ « aventure ». Je travaille le papier pour donner corps aux personnages.D’abord volumes, ces personnages rejoignent progressivement la toile, un autre médium venant refléter cet univers ou se mêlent scènes de vie et rêves. Profondément curieuse et aimant expérimenter, Gail Tidey, artiste franco-anglaise, s’est formée à diverses techniques picturales qui l’ont amenée à créer des œuvres diamétralement opposées. Après des séries de portraits sur papier, et de paysages très colorés ou monochromes à l’encre de Chine, elle a éprouvé la nécessité d’explorer la toile grand format pour libérer le geste et travailler dans l’urgence, à l’opposé d’une démarche très précise qui jusque-là animait son travail. Qu’elles soient à base de pastel sec ou gras, d’acrylique, d’encre de chine, de fusain ou de techniques mélangées, ses œuvres révèlent son intérêt pour le monde qui l’entoure. D’origine Roumaine, j’ai commencé ma carrière d’artiste peintre professionnelle après ma sortie de l’Ecole Superieure Nationale des Beaux Arts de Bucarest. Depuis je poursuis mon chemin artistique ponctué par de nombreuses expositions en Europe, aux USA etc…J’essaye par le biais des techniques mixtes d’expérimenter l’association de matériaux usuels et d’autres plus insolites. Mes thèmes abordent les souvenirs, la nostalgie, de même ils suggèrent l’altération des sentiments humain, le passage du temps, l’éphémère du rêve. Mon travail repose sur des techniques primitives qui engagent les instincts visuel et tactile. Je valorise la couleur et la texture de la terre, du grès ou de la porcelaine qui possèdent des qualités intrinsèques proches de l’épure et de la sobriété formelle que je recherche. J’en conserve la beauté essentielle qui est laissée nue dans nombre de mes pièces. De fait, j’utilise le colombin : simple à monter, il me permet de réaliser des pièces abouties, pleines d’arrondis et de sinuosités, par ailleurs infaisables au tour ou à la plaque. Cette rondeur, la finesse de la paroi, l’asymétrie des formes épurées, visent à l’évidence de la fonction : le bon contenu, la légèreté, la préhension par la main, la saisie de l’anse, le flot d’un bec. Au-delà du visuel, c’est la facilité d’usage qui révèlera toute la beauté des pièces. L’engobe ou l’émail les recouvrent partiellement : deux matières, deux touchers, deux rendus visuels qui s’unissent sans se contredire, enrichissant le plus petit des objets. Une longue recherche sur la porcelaine et les sources lumineuses aboutit de même à des luminaires simples, esthétiques et fonctionnels. La relation entre la photographie et la peinture est, actuellement, mon principal axe de travail. L’eau s’abandonne, accueille le reflet d’un monde végétal offrant sa saison. Dans celui de la nuit se glisse la nudité de l’univers.Urbain à grands traits sonores une maison se penche, l’eau remue, le ciel aussi, les images bégaient,se disloquent, puis soudain ramenées à la raison, s’y surprennent…Qui suis-je? Peintre toulousaine. Initiée au dessin et à la peinture dans le Tarn, puis à Toulouse, par des professeurs d’horizons,de techniques et de démarches artistiques très divers. Depuis 20 ans fréquente différents ateliers d’artistes toulousains. Cette rouille que les aléas du temps ont façonné impose des paysages dans lesquels éclate la vie par les couleurs. Je suis issu des Beaux Arts de Versailles Les personnages que je peins sont partiellement issus de la littérature. Ils n’illustrent ni ne représentent, mais viennent prolonger une atmosphère de lecture. Souvent immobiles, ces portraits témoignent d’une quête, de l’inaccompli de l’existence. Silencieux, ils évoquent les traces du temps.Je cherche à exprimer l’indicible porosité, l’inquiétante étrangeté féminine. Je guette l’instant où la matière dans ma peinture évoquera le trouble de l’émotion. Après une période professionnelle où la passion de la biologie ne laissait pas de place à la passion de l’art, enfin la disponibilité est arrivée. Cinq ans aux Beaux Arts de Toulouse, quelques séjours auprès de peintres et de sculpteurs en Chine. L’envie de s’exprimer est là sous forme de dessins et de peintures à l’encre ou à l’acrylique, sur supports toiles et papiers. Les images et les couleurs ont ressurgi des étapes de la vie passée à Madagascar et du retour aux origines à Canton. Ces influences diverses s’expriment dans les tableaux . La motivation est surtout de donner l’envie de voir, d’aimer et de pratiquer l’art. ET L’IMAGE DEVIENT EXTIME (1) Nous sommes loin du sujet et des effets de manche ou de pinceau. Karine Sancerry projette notre regard, comme on lance un galet qui fait des ricochets dans la lumière du tableau. Ses pixels sont des coups de brosse et de gouge (xylogravure) qui nous proposent le mystère plutôt que l’évidence. Hors des codes et tout en s’inscrivant dans le questionnement de l’image par la peinture et la gravure, Karine Sancerry nous fait traverser avec jouissance le monde des apparences. A propos de Francis Bacon dans ” Logique de la sensation”, Gilles Deleuze nous parle du corps qui se dissipe :“il reste encore contracté par les forces qui le happent pour le rendre à l’entour”. Cette dissipation du corps, nous la retrouvons chez Karine Sancerry, encore et encore. (1) Selon Michel Tournier, si le journal intime représente « un repliement pleurnichard sur ″nos petits tas de misérables secrets″ », rejoignant ainsi un espace centré sur l’aveu et la confession, le journal extime est un « mouvement centrifuge de découverte et de conquêtes » qui donnerait naissance à une « écriture du dehors » poussant l’auteur à se laisser saisir par le monde alentour, puis à la retranscrire. ( wikipedia) Artiste peintre muraliste de métier, je développe depuis quelques années un travail plus personnel que les fresques de commande auxquelles je suis habituées. Je reprend sur toiles, les techniques du trompe l’œil, utilisant huile et acrylique ; Mais dérive aussi vers la gouache, le feutre, la mine de plomb ou tout autre médium pouvant servir mon propos. J’utilise une écriture expressive allant jusqu’à l’abstraction pour traiter de sujets parfois intimistes et poétiques, souvent absurdes ou revendicatifs. Sujets et techniques concourant vers un même objectif : la recherche.
Les Ateliers
BIAU Marie-Pierre
RIEU Gilles
painter visitant les capitales :Jérusalem, New York ,Ho Chi Minh Ville, Hiroshima,
Cotonou , Montréal, San Francisco.. .
Ce chemin est celui que je trace comme une formulation possible de mon désir,
quand vivre et peindre sont devenus l’unique et impérieuse manière d’être.
La littérature est présente dans mon oeuvre car j’ai toujours pensé qu’une phrase
pouvait nous sauver.
D’une tâche sur la toile un univers de possible surgit, et de là une histoire qui
m’échappe se construit de manière éclatée.Des visages dessinent des paysages
allusifs, des phrases jetées en pâture sur la toile donnent une trame…un monde
apparaît devant moi … il ne me reste plus qu’à saisir ce qui s’offre à moi, le regardeur
finira le tableau.
René Char disait : « Un poète ne devrait laisser que des traces de son passage, et non
des preuves, seules les traces font rêver. »
SEFF Guillaume
D’où le thème central de mon travail : «La suture du monde».
Dans ce monde suturé, recousu, s’entrecroisent des réflexions (sur la condition humaine, la vie, l’équation amoureuse entre autre thèmes) et des éléments picturaux (la croix, les pointillés par exemple) issus de, symbolisant et venant soutenir le thème de la «suture du monde».
Marque temporelle, elle contient le ressenti, la charge émotionnelle de ce qu’il reste.
SAILLARD Yvon
les moyens c’est de traduire cet espace du corps dans un espace plastique ou la déformation, les ruptures,l’ acceptation des hasards, des mutations, de l’improvisation traduisent le combat dont la toile est l’arène.
Et c’est comme cela que je traite le corps humain : j’essaie d’oublier qu’il nous est particulier à nous hommes. L’entreprise de dépaysement consiste à tenter de voir dans les corps que je peins non pas seulement un humain, non pas seulement un animal, mais une substance qui remonte à l’origine.
BOSSARD Thomas
ANGELETTI Hélène
Mes peintures poursuivent cet acte répétitif, dans la propagation des motifs, floraux ou autres, qui envahissent les formes organiques.
BRAIBANT Vanaja
Vanaja est une artiste sensible et inspirée qui crée au fur et à mesure de son inspiration, sans dessin préalable, seulement une idée directrice voire une intention inconsciente qui guide ses doigts jusqu’à la réalisation finale, l’œuvre aboutie.Cela s’appelle le talent. Et quel talent… !
Article de NIC DU pour« La vi(ll)e en Rose »
GINISTY Sandrine
Elle raconte l’intimité de la femme à travers les motifs librement inspirés des dentelles.
Cette dentelle symbolise le « tricotage » intérieur, d’un cœur amoureux.
Ce sont des fils, des fines tentacules, qui s’enroulent, se déroulent et qui envahissent la feuille
« J’ai débuté ce travail de dessin il y a plus de 4 ans après avoir découvert dans le grenier familial, une petite valise contenant au milieu d’images pieuses et de souvenirs écornés, des bouts de dentelle jaunis par le temps et faits à la main.
Ma main partait d’un point au hasard de la feuille.
Nourris de ce sentiment amoureux, des phrases, des mots, ou des maux m’ont envahi, guidant mon trait.
Ce fut un acte généreux, paisible et suspendu dans le temps.
GARCÈS DE MARCILLA Diane
De nombreux voyages, et en particulier les séjours en Italie, me permettent de nourrir ma sensibilité.
Figurative et comtemplative, mes recherches me mènent sur la voie d’un impressionnisme personnel.
Ancrée dans le réel du dessin, le language des couleurs, des transparences échappe au projet initial pour exprimer la nécessité de l’instant.
Je ne pose pas la lumière, je la laisse prendre place, en nourrissant la toile, longuement, je creuse pour la faire naître.
D’une matière fluide, je joue avec les tensions, provoquant des accidents, retranchant beaucoup pour garder l’essentiel, l’harmonie.
CUNNAC Annette
COLOMBIER Joelle
LARROQUE SOUSSAN Cathy
Dérisoire ou moins pesamment dissonance , venant mettre à mal toute prétention au sérieux , toute emphase , contre valeurs absolues de l’Artiste.
Autant de couacs dans l’ordre des choses , d’ironies essentielles
PETERS Amanda
Je donne vie à la terre et chaque forme en appellera une autre.
L’art et la manière d’être anglaise ».
KIKI LACARRIÈRE
Sur fond de clair-obscur, excelle à témoigner
Pour les « Gens de peu » d’hier et de toujours…
Ici croquant sur le vif telle posture allurée
Là saisissant telle trogne invétérée près
D’une frimousse enfantine… toutes figures solidaires
Venant à recréer, au fil de l’œuvre, une émouvante
Comédie humaine aussi grave qu’amusée. »
DESCHAMPS Marie
Il s’agit de tourner autour de la SERIE, de la manipuler, de l’explorer, de s’acharner en mode gourmand sur sa « substantifique moelle », et puis hop ! Passer à la suivante en toute logique ou en rupture, en réponse ou en lubie, la victoire étant de réussir à atteindre sans lassitude aucune des limites posées au départ comme un JEU…
Les thèmes comme un prétexte, les nombres comme un cadre, le dessin comme une évidente jubilation…
Atelier 51
Anne Camy pratique La terre. Chaussures et animaux sont ses principaux sujets.
Viviane Niss , à la peinture, continue d’explorer » ses arbres et traces végétales ».
Marc Le Dizet , peinture et collages divers , travaille sur les villes 3D et les horizons…
SANCHEZ Anne-Marie
les bras pleins d’émotions,j’entre à tâtons dans l’ample silence de la peinture et l’espace indicible de l’intime.
L’érosion du geste pictural m’aide à libérer,ouvrir des passages,ajuster,donner forme à l’image.
Je la laisse s’élaborer à son rythme,avec ses heurts,ses vibrations propres,ses soupirs.
J’accompagne l’image en train de se faire;
elle dirige,j’exécute.
Cet impératif sans apparente nécessité est pour moi un formidable espace de liberté.
Quand,enfin,l’image advient et me regarde,j’accueille dans l’étonnement l’évènement pictural et espère le faire partager…
MOIROUD Jacques
ZANESI Élisabeth
Des évocations de paysages, un rythme d’un tableau à l’autre, une quête d’équilibre, d’harmonie, de correspondance…
Je pose, je superpose, la vibration des couleurs s’installe parfois, j’hésite, je doute, je compose …
CHAMBRIN Valentina
NIRMAN Mireille
Enfant, je l’ai beaucoup caressée.
Plus tard je l’ai cultivée avec passion dans mon jardin, à ce jour je n’ai pas cessé d’ailleurs,
….avant de la prendre vraiment dans mes mains.
Il me semble que j’ai toujours plongé mes doigts en terre.
En les façonnant entièrement de mes mains, j’ai le sentiment d’être plus encore avec la Terre. L’illusion de la perfection n’étant pas à mes yeux une priorité, je m’essaie seulement à rendre vivant l’objet que j’ai rêvé, et que je fais évoluer dans mes mains.
J’aime sentir la matière vivre, évoluer et décider de son chemin.
Car la Terre n’est pas un matériau inerte, elle vit sous les doigts qui tentent de la diriger et de lui donner un mouvement ; plus tard le feu la remodèle, la métamorphose et lui prête sa parole.
D’une simplicité illusoire à première vue, ce travail transmet aux mains et au regard la perpétuelle et difficile recherche de l’équilibre, et qui rappelle celle du funambule. Il donne à comprendre l’âme de la Terre, et laisse s’exprimer le potentiel créatif et la liberté de qui veut bien s’y livrer tout entier-mais il requiert aussi de la constance et un engagement vrai.
Imaginer, créer, élaborer une forme harmonieuse est le début de tout.
J’aime créer des contenants ou encore des formes souvent imaginaires dont je ne me lasse pas de décliner les contours, les inclinaisons, les lignes ou encore les courbes.
LOMBARD Elisabeth
Pas de scénario en amont ; l’inspiration puise du côté des contes et récits de vies. Les thèmes sont récurrents : hommes et bêtes s’interfèrent et se côtoient dans un univers allusif, onirique ou menaçant, sur lits de « papiers peints », de faux tissus et de trames fragmentées, trouées d’amnésie qui fabriquent des vides qui respirent et relient.
Les fonds – qui enfantent les formes – sont mouillés, blanchis ou nourris de lavis, marouflés de papiers chinois imprimés au tampon. L’inspiration rend visite à Vuillard et Klimt dans la constante admiration de leur jeu de « cache—cache » pictural, aux étoffes d’Afrique et d’Asie, aux tapisseries coptes et s’en détourne pour visiter l’art pariétal et puiser aux sources de l’art qui désapprends et s’engage dans une maladresse volontaire ; d’équilibres en déséquilibres, de séduction en « mal peindre», de confusions du sens et des formes en présence.
La trame rendue visible – architecture oblige – comme autant de coutures et de menues frontières, se veut la métaphore d’un monde patchwork, voyageur et dérouté . L’image peinte puise dans un exotisme contradictoire séduisant et revêche dont sont extraits des essentiels comme la jubilation ou la peur qui inventent le vocabulaire de griffes et de cornes d’un bestiaire peu conforme.
Le face à face avec la toile qui se veut rapproché dans l’extrême en garantie l’immersion. Ce faisant pendant son élaboration je me défais des exigences de la composition, neutralise le petit censeur et me laisse traverser. Ce que je vois du monde : jeux, rituels et tentatives de rapprochements.
GILLY Jean-Pierre
BONNEFIS Nelly
Léocadie
CHAULAIC Nathalie
ALBASIO Isabelle
Corne, écorce, poils, plumes, peau, bois et autres textures viennent habiter un espace blanc, calme, simple étendu/e. Cette épuration radicale donne à l’espace sa spécificité et sa puissance comme structure, autre sujet principal du tableau.
Atelier La main gauche
L’Atelier de la Main Gauche existe quant à lui depuis septembre 2007.
Depuis 2010, il est occupé et géré par un collectif d’artistes qui en assurent le fonctionnement et l’identité.
Il permet à ce collectif de travailler quotidiennement la gravure et accueille des artistes extérieurs pour une utilisation ponctuelle ou régulière de l’atelier. Il propose également des ateliers et stages de gravure à un public amateur et professionnel ainsi que des expositions.
MATTEUDI Véronique
Les volumes que je crée sont graphiques, vides à l’intérieur, l’espace environnant inter –pénètre la forme, offrant ainsi une vision du dehors /dedans.
La sculpture révèle alors cette frontière, ce passage subtil entre le monde extérieur et le monde intérieur.
Je crée en quelque sorte des trames- membranes qui cernent le vide, le révèlent.
Notre regard passe au travers de la forme, il n’est pas arrêté à la surface.
Je m’intéresse à ce va et vient, à la résonance qui émane de ce vide.
elle répond à un désir et une réflexion sur les liens qui se tissent entre soi même et un environnement singulier.
Cette approche de la sculpture permet une immersion dans la réalité physique du paysage, elle est mise en scène à l’intérieur de ce cadre, en interaction avec celui ci.
Chacune de mes recherches me conduit à être dans la nature, à déambuler et observer, à nourrir une méditation.
TINE CHASSAGNE Line
Peau sensible de la Terre à caresser, à aimer. Retrouver ses lignes de force, sa matière brut, d’avant la brutalité.
Poussées, glissements, élans, il est surtout question ici d’attitudes, de positionnement.
Les éléments de béton et de bois qui allient des formes primitives à une matière plus élaborée forment un ensemble qui recherche un équilibre spatial, musical, une note tenue.
PALLARO Fanny
Mon travail se développe à partir d’une fascination pour le mystère du visage, et plus largement, pour le mystère du vivant.
Je poursuis et approfondis aujourd’hui le travail entrepris : continuer à interroger les visiteurs grâce aux regards de mes êtres de terre…
Je prends des photographies, je réalise des déclinaisons plastiques à partir de mes sculptures, ceci pour renforcer ce que je cherche à exprimer avec la terre.
Nous avons tous été enfants. Un jour (si tout va bien), nous serons vieux. Tout change tout le temps, et le temps passe sans qu’on puisse rien y faire. L’artiste, avec son art, tente d’arrêter le temps. J’aime penser que si c’est réussi, le visiteur s’arrêtera devant l’oeuvre lui accordant un peu de son attention au milieu de notre monde agité où il est certainement très sollicité. Cette attention du visiteur le ramènera-t-elle vers ce qu’il y a de plus précieux : l’instant présent ?
MASON Emmanuelle
A partir de ces dessins j’ai ensuite travaillé en sérigraphie, médium qui m’a permis de composer, mêler, varier la composition de ces ruine. Parfois le dessin disparait, parfois il est hyperréaliste. Le blanc du papier devient le silence de mon jugement, le terrain où erre le regard en quête de sens.
Pour cette série, je tente de dire la ruine de notre monde, d’une civilisation, à travers la ruine de l’image. La ruine de l’homme à travers la ruine de son territoire. Je me force à être le témoin actif d’un drame qui se joue si proche, auquel j’assiste, comme tous, impuissante, les bras ballants, l’âme à vif. Aussi, j’avance à pas prudents pour construire une œuvre qui soit engagée, mais aussi pudique, silencieuse, respectueuse.
Ce travail plastique est mené de front avec un engagement humanitaire, puisque je suis engagée auprès des réfugiés Syriens de Toulouse depuis 1 an et travaille chaque jour à ce que la France accueille de façon décente ces hommes, femmes et enfants.
A l’atelier, je travaille parallèlement à une série sur les réfugiés, et à une série sur les désastres climatiques, qui s’inscriront dans la série des Désastres prochainement.
Lorsque j’ai emménagé à la campagne en 2010, j’ai commencé à me retrouver quotidiennement en présence de charogne (sur les bords des routes, ou que mes chats me ramenaient, ou lors de promenades) et à les dessiner. En 2011, je contactais l’école nationale de vétérinaire de Toulouse, et j’assistais aux séances de dissection et autopsie. Techniquement, c’est un mélange de photographie, de retouche numérique, puis de dessin (ou de gravure). Mon travail graphique, presque topographique, donne de près un entrelacs abstrait, gestuel et nerveux, comme des capillarités graphiques, des paysages… De loin, le dessin est hyperréaliste, le «jus » numérique unifiant le tout. Il y a une notion de tissage, de fil, de patience, les plus grands formats peuvent me prendre jusqu’à 80h de dessin…
Atelier Archipel
FAIRE, c’est-à-dire pratiquer, au sens d’incarner, de concrétiser, de passer de l’idée au palpable, de l’enfoui au sensible, ne pas chercher à faire du « beau » en marge des techniques académiques.
PENSER, ou formuler son expérience/expérimentation artistique en mots ou en concepts, se situer dans un contexte, dans une culture, passer du sensible à l’intelligible.
ECHANGER, s’ouvrir au monde, se nourrir de différents arts, d’autres expériences, ne pas s’enfermer sur soi dans la création, interpréter.
MONTRER, c’est rendre visible et accessible nos réflexions, nos actions et notre expérience dans le domaine de l’art plastique et la transmission de savoir.
MARTINAL Francis
Le gris n’étant là que pour suggérer le relief, la profondeur et, par la-même, renforcer la cadence acquise grâce au graphisme; un peu comme l’on fait des estampes à la mine de plomb.
La couleur n’intervenant que parfois, et de toute façon qu’après coup, non pas par soucis de respect de la réalité des choses, mais bien plus pour retrouver l’état profond des choses.
FABRE Annie
« je considère mon travail comme une perpétuelle exploration des éléments et de la matière, une sorte de langage »
Je prends beaucoup de plaisir et de curiosité à utiliser différents matériaux que je récupère au gré d’une ballade dans la nature.
En utilisant le papier journal, par exemple,comme support, je retrouve un mode d’écriture en reprenant les traits, les caractères, la calligraphie,en jouant avec les blancs et les noirs, j’ajoute aux traits déjà existants mes propres traces.
ESCAFRE Jean-Philippe
DU MESNILDOT SAINT-MICHEL Mathilde
Atelier Bizart
Elle, est sculpteur-céramiste et lui est peintre. Ils donnent des cours aux ateliers «Biz’Art» qu’ils ont créés il y a près de 25 ans.
Ils ont choisi de montrer leur travail personnel dans cet atelier d’artiste typique au fond d’une cour.
Il y a d’autres nécessités en peinture que de mettre de belles couleurs ou de faire un “joli”tableau. En particulier, chercher ce moment rare où l’étonnement, le mien et peut-être celui du spectateur, peut surgir.
Au travers des “portraits-nus” , c’est le corps, et sa chair, avec ses 20 siècles de représentations qui m’interroge…Le corps est prêt à dévoiler encore et toujours ce qu’il cache; l’éphémère, l’angoisse, le désir, le sublime….
Formes organiques et minérales, ses réalisations révèlent des traces, des écritures, des asymétries et des accidents. Elles évoquent des matières naturelles, bois, pierre, végétaux, peaux qui combinent la sensualité des couleurs et des textures et appellent le toucher.
Patricia pratique la technique du raku et de l’enfumage à vue, qui permet de jouer sur le contraste des matières, brutes, sombres, enfumées et émaillées, lumineuses, douces…
Elle apprécie également la finition mate et satinée des émaux de grès à haute température associés à l’aspect brut de la terre naturelle ou colorée.
GUIRAUD Catherine
Parfois mes peintures sont composées de grands pans architecturés, de grandes surfaces assez contrastées. Ces clairs obscurs, conjugués à des couleurs terres, peuvent parfois créer un « rapport de familiarité » avec des perceptions de la réalité, ce qui nuance un peu le qualificatif de peinture abstraite.
Catherine Guiraud
FISCHER Amy
Si son installation est titrée « Vertiges du quotidien », c’est que ses paysages intimes, en suspens, convoquent
la mémoire des déséquilibres quotidiens.
Loin de nous procurer un sentiment de malaise, il s’en dégage une mélancolie positive et une errance méditative. Dans des séries telles que « origins indeed» l’éclairage met en lumière une réalité invisible où les ombres deviennent un point de repère dans une errance existentielle.
Amy Fischer tente de donner de la « présence [à] l’absence » (Roland Barthes).
Extrêmement fragile, son oeuvre est un moment suspendu, une trace, une vision fugitive ramenée de l’oubli par la force de l’esprit et de la mémoire.
Amy Fischer s’intéresse à la dualité, au caché et au visible, jouant entre une éventuelle stabilité ancrée dans le sol et cette aspiration vers l’élévation. Le motif du végétal devient récurrent dans son travail souvent fragile à la limite de la rupture ou bien quasi-tentaculaire.
Elle représente le vivant, ce qui nous constitue, dans un va et vient entre la figure humaine et
le végétal, entre la branche et la racine. Ses arbres-personnes et ses racines-jambes sortent tous de la Nature.
ROTELLINI Sorane
A travers ma production (dessins, peintures, installations, vidéos, performances) je donne à voir les intériorités et les invisibilités des phénomènes afin de mettre en tension les forces contraires inhérentes à la condition humaine : vie/mort, douceur/violence, force/fragilité, apparence/intimité, masculin/féminin, naturel/artificiel, brisure/réparation, immanence/renouvellement, corps/esprit.
J’élabore ou mets en lumière des hybrides mi-animal, mi-humain, mi-végétal proches d’objets fétiches ou totémiques.
Face à une société de plus en plus consumériste, une attention toute particulière est portée sur les choix des matériaux qu’ils soient pauvres, récupérés ou recyclés (fils,
laine, cire, terre, plumes, graines…). J’interviens a minima, répétant certains gestes minutieux, souvent jusqu’à l’usure (grattage, perforation, accumulation de motifs, broderie) mettant en avant un long processus qui invite à la méditation.
Mon travail cherche à travers différents médiums la complexité du vivant pour toucher l’Homme « poïesis » qui est en chacun de nous, c’est à dire un individu libre de ses émotions, de son genre, de ses apparences, de sa sexualité et de sa relation éthique aux êtres et à la nature.
BECCO Annie
Il va vers l’essentiel dans une quête permanente de recherche picturale.
LEDOUX Stephanie
En vadrouille plusieurs mois par an dans des contrées lointaines, elle croque sur le vif les personnages rencontrés, ce qui suscite immanquablement leur curiosité… Elle utilise le croquis comme prétexte pour rencontrer les gens… Les pages de ses carnets se remplissent ainsi sous le regard amusé ou étonné des habitants.
Dès le retour en France, les esquisses de terrain reprennent vie et couleurs sur des supports en plus grands formats, nourris par le souvenir des rencontres et des instants partagés.
A 33 ans, elle a accumulé depuis ses 13 ans une centaine de carnets de voyage riches en matières, croquis, collages et anecdotes.
Bibliographie :
– « Portraits de voyage » – 2012 – Editions Elytis.
– « Enfant d’éléphants » – 2014 – Editions Elytis.
VIAUD Jean-Marie
ABC Sculpture
Inscrit à la Chambre des Métiers de Toulouse en tant qu’ARTISAN D’ART et adhérant aux ATELIERS D’ART DE FRANCE.
ABC Sculpture est né en janvier 2005 de la rencontre de deux artistes sculpteurs sur bois : Marie Ange POL et Jean Paul MESTRES.Tous deux ont plusieurs années de pratique, ils sont reconnus à titre individuel pour leur univers artistique singulier et ont reçu de nombreuses récompenses
Marie Ange POL, revisite avec une certaine tendresse le thème de l’enfance. Ses personnages, aux traits épurés ne sont pas dénués d’expression, espiègles, boudeurs ou câlins, ils mettent en scène le quotidien de cette période où tout leur est permis. Ils sont en bronze ou en bois et souvent associés à la couleur rouge pour souligner l’éclat de cet âge privilégié.
Jean Paul MESTRES, propose des univers traités de façon réaliste, en bois sculpté. Après s’être intéressé aux ethnies et peuplades anciennes, il porte un regard artistique sur leur mode de vie, leurs constructions et leurs habitats. Ses sujets, transposés dans un contexte naturel, participent à la résurgence d’un passé oublié et invitent au rêve.
En complément de leurs créations personnelles, ces deux artistes organisent des cours hebdomadaires et des stages de sculpture sur bois.
DÉMEREAU Geneviève
L’équilibre fragile se fabrique au bout du crayon de pierre noire sur le blanc de la feuille.
L’absence de connaissance de ce que fabrique notre cerveau m’attire.
A chacun son regard, sa perception, car à chacun son histoire, ses marques et ses croyances.
Et pour chacun de nous, plusieurs vies dans le temps, plusieurs regards différents sur le monde.
DHOMPS Catherine
Peindre, c’est aller à l’essentiel, créer !
Pour les Arts en Balade, j’exposerai des toiles issues de ma série « Mon petit monde » et des toiles sur Toulouse.
DROUT Jean-Jacques
CARCANAGUE Marie-Hélène
déborder du contour, abandonner sa main.
Marcher dans les flaques,
laisser des empreintes, recouvrir,
créer des fissures, des imperfections.
Griffer la peinture dans l’épaisseur des couches, errer sur la surface,
faire des taches, tracer, puis effacer,
accepter de se perdre,
chercher « son endroit », tel un chat.
Par la peinture et par les gestes qu’elle impose, une écriture plus personnelle a émergé, inspirée par les traces et marques du temps sur les rochers, l’écorce des arbres ou par la rouille. Sur les vieux murs aussi, décrépits et maintes fois repeints, où apparaissent parfois des mappemondes, ou des silhouettes anthropomorphes…
RELYVELD Martine
CARNÉVALÉ Marie
LAB Florence
L’atmosphère de ce petit monde peut paraître austère à certains. Je recherche dans ces épures un vide salutaire, un espace de liberté qui permettrait une échappée, un éblouissement.
LAULHÉ Isabelle
L’aventure avec les couleurs, les encres, les parts de hasard à accepter, les accidents , une aventure où tout peut devenir richesse et chance à saisir dans cette incroyable expérience du multiple.
Ces techniques de l’estampe sont pour moi, encore aujourd’hui et plus que jamais, d’extraordinaires moyens d’expression et de création graphique. Au delà de la simple impression et reproduction, je les aborde avec mon expérience de peintre et non pas en tant qu’imprimeur. Je ne m’interdis pas les les mélanges entre les différentes techniques, quitte à donner à mes estampes un caractère hybride. Et, c’est souvent, l’unique que je recherche à travers le multiple, dans la volonté de faire surgir la surprise du « différent ».
MAUBERT Evelyne
La thématique de l’humain me plait, l’ambiguïté, la fragilité, la différence sont des thèmes qui m’inspirent et que je traite également en gravure.
TIDEY Gail
CERISIER Doina
KRIEG Anne
Lunat
L’enfance et les vieilles photographies de famille me fascinent dans ce qu’elles ont toutes deux de singulier, de personnel et, dans le même temps, d’universel. Scènes d’anniversaire ou de vacances en famille, photos de classe…autant de matière à s’approprier puis transformer, réinventer, entre mémoire et imaginaire…
DE MESSEY Linda
CHAPELAIN Isabelle
« Avec la série de peintures H²O j’aborde la question de la transmission, thème qui m’est très cher. Transmission familiale bien sur mais aussi transmission au sens plus large : qu’avons-nous reçu, que semons-nous, que laisserons-nous aux générations suivantes? Le cercle en est ici le symbole. Il est le maillon de la chaîne, le lien entre le passé et le futur, l’éternel recommencement. »
PATURET Danielle
Les contrastes jouent pour proposer sous une fausse approche primitive un monde onirique et rêveur qui laisse place à l’imagination et au voyage .
RENCK Hugues
Pour moi, la couleur, la lumière, la nuance, sont le formol dans lequel le
peintre plonge ses émotions pour les conserver et les rendre immuables.
La peinture, plus qu’une simple pratique artistique est donc un mode d’expression qui me permet de fixer une émotion et de la retranscrire à travers le prisme de ma sensibilité. Ma peinture est figurative, elle évolue en même temps que j’évolue moi-même, à travers le temps, à travers les expériences personnelles et les découvertes artistiques, iconographiques et littéraires, je la définirais comme une errance.
Ces émotions sont diverses, elles peuvent être visuelles (paysages, paysages urbains, nus), affectives (portraits de personnes que j’aime), poétiques (les « hommes fleurs », les arbres) ou encore intellectuelles (tableaux inspirés par mes lectures, réinterprétation d’œuvres d’histoire de l’Art).
J’expose régulièrement mes tableaux dans des galeries, des lieux institutionnels ou associatifs.
Ces tableaux sont exécutés à l’huile sur fond acrylique.
CHAMAGNE BUAILLON Laurence
LEUNG-TACK Jeanne
SANCERRY Karine
Serge Goldwicht
CHIAMPO Géraldine