Archivé: GAIO Catherine

Brume- monotype  60x60cm

Peintre autodidacte, je suis née à Toulouse où j’ai travaillé en tant qu’infirmière art-thérapeute au CHU de Toulouse jusqu’en 2016.
Je travaille parallèlement dans différents ateliers avec Claudette Ferrié à Croix Baragnon et Gerard Jan au centre culturel Airbus.
Mon travail pictural est essentiellement basé sur la trace, l’empreinte et le signe.
J’exploite soit la technique mixte ainsi que les différentes techniques de gravure.
L’œuvre se crée sans idée préconçue, pour moi il est important que l’œuvre entre en contact avec une sensibilité plus ou moins collective. En partant de l’imprécision la plus absolue, on peut toucher plus de gens qu’avec trop de définition.

Archivé: LA GRANDE ROUE

DUNES JACQUELINE DELPY

Les artistes du collectif de La Grande Roue travaillent dans le champ des Arts Plastiques et Visuels. Leur univers – imaginaire, décalé, poétique – entre en résonance avec les préoccupations environnementales et existentielles contemporaines.
Leur démarche intègre le réemploi de matériaux usagés, rebuts organiques ou industriels.
Ces matériaux régulièrement collectés alimentent une matériauthèque au sein de l’atelier.
Accueilli par la ville de Fenouillet en résidence depuis 2016, le collectif La Grande Roue propose au public tout au long de l'année, des ateliers et manifestations.
OUVERTURE DES ATELIERS PENDANT LES AEB / samedi de 11h à 19h et dimanche de 11H à 18h

Archivé: BOUTHIER Anaëlle

bouthier

Anaëlle Bouthier crée des œuvres lumineuses en bois ajouré qui ont la particularité de se mouvoir dans l’œil du spectateur au cours de son déplacement. Les spectres de la lumière se transforment au grès du mouvement. Plus que de voir, il est question de sentir et d’éprouver. Le corps, en habitant l’espace, active l’œuvre et fait corps avec elle.
Dans le processus créatif, elle se laisse surprendre par les lignes qui apparaissent au fur et à mesure de la construction des tableaux, elles ne sont ni préméditées ni esquissées en amont. Il apparait alors des mouvements plus ou moins significatifs, suffisamment libres d’interprétation pour que chacun puisse y apporter sa propre lecture et tisser un lien avec l’infiniment petit et l’infiniment grand. Comme l’énonçait Bergson, « L’œuvre d’art nous fait voir ce que nous ne percevons pas naturellement. L’œuvre d’art nous fait sentir ce que nous ne sentons pas naturellement ».
En 2016, elle a conçu une oeuvre monumentale, un espace de 65 m², au CHU de Toulouse. Ce lieu, l’Espace de ressourcement, tout en bois, invite à un voyage au cœur d’un arbre. Les myriades de percées qui constellent les murs proposent une expérience totale et englobante à 360 degrés.

Archivé: Sophie Balas

Des passages pietons contemporains Saint-Félix-Lauragais

Depuis de nombreuses années, je partage mon temps entre des recherches artistiques pures et une activité de plasticienne dans l’espace public.
Ma démarche artistique est avant tout basée sur de la gravure contemporaine avec un travail centré autour de la ligne ( voir plus bas). Je fais également de la céramique.
En tant que plasticienne, je travaille en étroite collaboration avec l’agence de paysage et d’aménagements urbains ” d’une ville à l’autre…” . Mes interventions sont très différentes selon les projets ( design de mobilier urbain, empreintes dans le sol, sculptures, graphisme … etc)
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Travail de la ligne et de la répétition, de la superposition- de la vibration et de la couleur.

La ligne comme un élément vital.
La ligne comme un fil tendu, un élément incisif qui viens strier l’espace, précis, incisif, sans concession.

Le trait pur : une trajectoire qui strie l’espace, traverse la plaque, la feuille de papier.

Je travaille avec plusieurs plaque (cuivre ou zinc) elles mêmes composées de multitudes de traits qui évoquent peut être des fils (résurgence de mon passage dans le textile à Duperré ?), des trames.

Recherche de profondeur, chaque plaque, chaque tirage est un plan qui se superpose à un autre ou sur une même estampe.
La superposition à la recherche de l’équilibre, équilibre fragile à la limite de la rupture.

Un trait de trop ou une plaque de trop et l’équilibre est rompu.

Chaque épreuve est unique ( épreuve d’artiste) et la gravure seulement un moyen de travailler la répétition en étant à chaque fois proche mais différent.
Travail en série.

Exigence de ce média, comment dire l’essentiel avec une économie de moyens. Dire avec peu.

Travail méditatif exécuté dans la concentration et la tension (le trait juste, la couleur juste).
L’acte de graver en lui même est une “performance”.

Archivé: PAYROS Emilie

Ma peinture évolue beaucoup en ce moment;
je vous propose cette année de venir découvrir les dessins, peintures sur papier et toile qui jalonnent mes nouvelles recherches.

Archivé: LOMBARD Elisabeth

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L'ATELIER DE BELFORT EST OUVERT JUSQU'A 20 HEURE CE DIMANCHE 1er OCTOBRE !!! … Au Plaisir …

Alors que s’impose à tous l’importance d’un nouvel exotisme de proximité, Elisabeth LOMBARD est un peintre sans racine tisseuse d’univers oniriques et protéiformes.
Ainsi réinventé, ce Voyage créatif oscille entre maniérisme et tribalité, mené par un répertoire de figures imprimées sur papier calligraphie ; animal aux yeux d’humains, humains indifférenciés au menton-galoche.
Sur la toile rendue plus narrative à force de traits, pas de croquis préparatoires; le peintre travaille sans filet. L’esquisse sous les effets de motifs récurrents est indissociable des effets qu’elle entraîne : encres bues sur marouflages, fusain mouillé, estompes de craies sèches, indigo cru.

Archivé: Brigitte Giorgiadis

Depuis 20 ans un parcours d’estampes : des monotypes aux eaux fortes, du dessin à la pointe, laisser s’exprimer les émotions sous la presse.

Archivé: BARRUOL Isabelle

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La peinture, objet premier de mes recherches, s’est progressivement enrichie d’autres pratiques artistiques entre atelier et nature, notamment grâce aux créations in situ.
Mon travail hybride se nourrit de différents savoirs et savoir-faire en perpétuelle évolution. J’expérimente la mise en espace dans diverses installations, les touchers dans la série Empreintes, l’écriture végétale avec les Entrelacs.
Mes recherches sur la trace et la mémoire trouvent de nouveaux développements avec les Cyanotypes, empreintes de lumière, et les estampes, monotypes et gravures.

Archivé: LAULHÉ Isabelle

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Créer ? le silence de l’atelier, le grain d’une toile, le toucher d’une feuille Velin, de Chine… Tout peut commencer ou se poursuivre.
J’essaie d’explorer ce que ce monde me donne à penser et encore à aimer : paysages désertiques, des architectures enfouies au creux des mémoires, l’élégance et le mystère des écritures , l’humble univers des enchanteurs et sentinelles.

L’estampe et la peinture sont mes moyens d’expressions.

Archivé: HAVARD Fabienne

Mes œuvres s’organisent autour d’une recherche graphique qui s’est développée depuis quelques années sur une recherche en alchimie. La symbolique alliée au travail du trait organise désormais et architecture mes expositions dont un rouleau de plus de trente mètres au total est la colonne vertébrale. Il décline les expressions des règnes, ainsi que les quatre éléments. Basé sur un travail d’introspection, une quête philosophique exigeante, basée sur les lectures de Bachelard, Bergson et les philosophes antiques, mes toiles font partie de cette geste qui se construit au fur et à mesure de l’élaboration des tableaux peints uniquement en noir, blanc et rouge, les trois couleurs des trois œuvres alchimiques. Une recherche persévérante et joyeuse de la quintessence.

Archivé: GUIRAUD Catherine

75 x 63 cm acryl sur toile non tendue

Au terme de « démarche artistique »,  je préfère celui « d’expérience », qui laisse plus d’espace à la curiosité et à la découverte qu’à l’intention.

Je présente un ensemble de travaux en majorité sur papier. Ce sont des peintures abstraites, des acryliques fluides et des encres. J’utilise peu de couleurs, du moins peu de couleurs qui se côtoient, et suis soucieuse d’une certaine qualité de texture.

Ces compositions s’organisent en architectures, en clairs obscurs qui, conjugués à des couleurs terre et une préoccupation récurrente de la lumière, peuvent parfois créer une impression de familiarité et nuancer le qualificatif de “peinture abstraite.”

Archivé: METTRA-VIDEAU Jeanne

Peintre, dessinatrice et sculptrice, je crée en autodidacte depuis ma jeunesse des reliefs, des collages, des dessins et des peintures à l’huile ou à l’acrylique. Pour mes œuvres figuratives ou abstraites, je trouve mon inspiration dans l’exploration du réel et sa transposition dans le monde du conte et des rêves. Je m’attache autant à la finesse du trait qu’au dynamisme des couleurs. Mes derniers thèmes sont : les Deltas en tant que lieux d’union entre l’eau, la terre et le ciel, réalisés à la peinture à l’huile, et les Oiseaux, pour lesquels je joue sur la diversité des techniques et des styles.

Archivé: Cisart

L’Aérochrome est un lieu d’exposition dédié au street art. Il accueille également 8 ateliers d’artistes.

L’Aérochrome, néologisme combinant aéronautique, aérosol et chromatisme, est à l’initiative de l’association CISART et de la Mairie de Blagnac.

Ce centre d’art urbain graffiti a trouvé ses quartiers depuis 2020 dans une ancienne usine de pièces mécaniques réhabilitée.

Situé au coeur de la ville de Blagnac à 20 min de la place du Capitole et 5 min de l’aéroport, venez découvrir des expositions muralistes et sur toiles, sans oublier la programmation culturelle.

400 m2 d’atelier de production artistique, un studio d’enregistrement, un atelier de sérigraphie, 300 m2 d’espace show room et d’exposition.

Découvrez un espace unique au travers de stages, de concepts afterwork, de visites scolaires et privées où les pratiques artistiques du graffiti et du street art se mêlent dans une ambiance Hip Hop.

Archivé: BOUCHER Élodie

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Curieuse des expressions humaines, j'aime observer les états d'âme de chacun, les moments d'innocence et d'introspection, les différentes manières dont l'autre m'apparaît.
Je privilégie le corps et en particulier le visage pour révéler un aspect de l’être et une atmosphère, mais je me détache du simple visible en couvrant directement la toile de couleurs vives sans me soucier de la ressemblance physique avec mes sujets. Je m’éloigne alors du portrait mais m’affirme dans la représentation de la figure.
Petit à petit, des détails apparaissent sur les visages, sur les fonds. Je vois mes modèles se fondre dans un espace, mes toiles s’ouvrent vers un extérieur. Le corps, auparavant plaqué au premier plan, est en mouvement. Je prends en compte le cadre.

Archivé: EKIN

Suite II

Formée au dessin à l’Académie Royale des Beaux-arts de Bruxelles, je m’initie à la gravure à l’Académie d’Ixelles.
Je rejoins en 2010 l’atelier de gravure La Main Gauche à Toulouse dont j’intègre le Collectif et y enseigne la gravure jusqu’en août 2016.
Je suis aujourd’hui installée à Sainte-Croix Volvestre, en Ariège, où je dispose d’un atelier de gravure. J’y initie des projets collectifs, des rencontres avec d’autres artistes et artisans des métiers de l’art et du livre et y propose des ateliers et des stages pour adultes et enfants.
D’autre part, une petite presse et un matériel transportable me permettent de me déplacer dans différents lieux afin d’y proposer des interventions, démonstrations, atelier et stages dans des lieux institutionnels, associatifs, publics ou privés (milieux scolaire, hospitalier, bibliothèque, librairie, etc.).
J’ai commencé à travailler la gravure pour aller explorer, creuser, découvrir mes intériorités.
Dans le geste de la gravure, la matière est enlevée, extraite, elle me connecte à ce qui est au plus profond de moi.

Parce que la gravure est un corps à corps avec la matrice, une fouille dans ses entrailles, elle révèle couche après couche sa mémoire et sa matière et les fait remonter à la surface par le biais de multiples interventions chimiques et alchimiques.
La taille devient trace et s’inscrit dans la mémoire du temps.

L’application de la couleur par ajout s’est faite à posteriori.
Rehausser mes gravures et faire se rencontrer ces différentes dimensions en créant des interstices, des transparences, des espaces qui donnent à voir entre les lignes et invitent à passer à travers l’épaisseur du temps.
Peu à peu, mon travail est devenu plus léger, comme si les couches inférieures une fois creusées et traitées, s’étaient guéries, cicatrisées.
Le geste moins profond, les formes s’adoucissent, s’arrondissent.
Depuis peu, je commence à coudre le papier, à venir lier, comme pour réparer, suturer la plaie qui a été ouverte.
A présent, je compose mon propre papier en fibres végétales, intégrant ainsi à ma démarche la création du support, du corps qui accueillera la trace.
Des profondeurs de mes entrailles à la surface du papier.
Telle une peau dont la porosité lie le visible à l’invisible.

Archivé: DEDIONIGI Federico

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Né à Buenos Aires, Argentine. Baccalauréat en Arts Visuels de l’Université du Musée social (UMSA), 2011. Il a ensuite complété le master en Art-Thérapie à l’Université National des Arts (UNA), 2018.
Il a vécu à Paris et dans le sud de la France entre 2016 et 2017, ayant l’opportunité de rencontrer des pays, des villes, des musées et des galeries qui ont influencé son travail et sa formation comme l’Angleterre, l’Espagne, l’Italie, Berlin, Bruxelles, l’Islande entre autres.
Étudiant aussi des enseignants artistiques de la taille de Brickles, Tapia Vera, Marina Rothberg, Andres Besatard Maggio et Bernardo Kehoe.
En tant que professeur assistant d’enseignement en Peinture 1 à l’UMSA, dans différentes écoles publiques et privées de la banlieue de Buenos Aires, il a travaillé dans le programme éducatif du Centre Culturel Borges dans la section visites guidées en 2009.
En tant qu’Art Thérapeute, il a travaillé à l’hôpital interzonal Dr.J. Esteves (Temperley) et il a fait son stage à l’association civile Antilco, maison de soutien familial (Dock Sud, Avellaneda) en 2014. Il a également travaillé dans le domaine du handicap dans divers Centres de la banlieue de Buenos Aires.
Il a réalisé des missions scénographiques pour des groupes musicaux, “Experimentores” sur le centre de loisirs et technologie de Buenos Aires Tecnopolis et a été responsable de l’Atelier de Scénographie à la Compagnie de Théâtre “Verte Volar”, pour le programme d’ateliers de Culture Inclusive d’Almirante Brown. Il a travaillé également en tant que technicien lumière pour “A Thousand Words productions”. Illumination de huit courts métrages pour le ministère du développement social. Fabriqué en novembre 2015 dans différentes régions de la province de Buenos Aires.
Il a fait une premère résidence artistique en Argentine à CIMA Recidency, Open Space Intervention, fabriqué à Portezuelo, province de Catamarca en septembre 2018 par Josemiel Platz et Romina Estecher. Et une autre résidence d’art en Islande à Gilfelag Association, à Akureyri, un travail sur la série “Etats d’être”.
Il a continué à développer son travail à Berlin et maintenant après un stage de formation d’artiste au BBB, centre culturel contemporain, il habite et produit à Toulouse depuis 2020.

Archivé: LANGLOYS Sébastien

Fusain, terre et bronze, je m’inspire des corps et des visages pour en révéler toutes leurs expressions.
Parmi mes principales créations, la sculpture monumentale Regards d’Enfants, les statues taille réelle de Jean de La Fontaine, Frédéric Mistral à Eyragues, René Goscinny à Paris, Claude Nougaro dans le Jardin du Capitole à Toulouse, Le Pêcheur et la Ramendeuse sur le port de Martigues ainsi que les bustes de Jean Jaurès, Aimé Césaire, Nelson Mandela, Jean Paul II, Jean Cocteau, Pierre Baudis,…
J’ai également réalisé la Médaille d’identité du Sénat.

Archivé: TONCÉ

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Après une vingtaine d’années de Graffiti, le travail de Toncé s’oriente maintenant vers des compositions graphiques sur toiles donnant la part belle à la couleur. Couleurs mélangées, enchaînées, liées…
Douceur des courbes, tranchant des lignes, subtile alternance rythmée par de fines traces noires.

L’impact… maître mot de la recherche graphique de Toncé nous rappelle que l’Art n’est qu’impulsion et réalité …

Archivé: CelineGelisArt

Créative depuis toujours, c'est réellement en 2018 que j'ai commencé à dessiner à temps plein.
J'ai commencé par les portraits hyperréalistes aux crayons graphite et fusains, mais courant 2022, j'ai voulu essayer de changer un peu de registre et de supports.
Mon choix s'est dont tourné vers l'architecture, que je veux toujours un maximum réaliste au premier abord mais dévoilant un tout autre monde lorsqu'on s'en approche un peu.
Je m'amuse avec cette fois ci mes stylos à insérer des éléments magiques, métaphysiques, alchimiques, mythologiques, astrologiques, dans les anciennes architectures de Toulouse.
Pour nous plonger au cœur d'un univers entre réalité et onirisme.

Archivé: GIULIOLI Charles

Giulioli

Après 30 ans de peinture, je crée maintenant des œuvres numériques génératives. L’outil informatique est un prolongement de ma peinture. Ce qui m’intéresse particulièrement est la possibilité de faire surgir des événements de façon imprévue. La vie est pleine de ces événements qui se produisent sans aucune raison et rendent notre quotidien toujours nouveau. Je cherche dans mes œuvres à rendre palpable cette intrication des choses programmées et des événements contingents. La fonction informatique «random» permet de générer des événements aléatoires qui viennent habiter mes compositions. Je recherche la surprise, la coïncidence. Et il se trouve que parmi toutes les images générées par mes programmes, certaines éveillent quelque chose en moi et me « parlent ». Ce sont ces images que j’imprime et présente au public.

Archivé: DUFRAISSE Jenny Aimée

Mélodie ondulante

Ouverture vendredi, samedi et dimanche 🙂
Entrée de l'immeuble à l'angle de la rue Bialar, je viens vous ouvrir appelez-moi 🙂

Je suis peintre, illustratrice, graphiste. Accessoirement, photographe technicienne.
Addicte des couleurs, fascinée par l’émotionnel,  je cherche à raconter, à traduire l’être, le cheminement de l’être, un état affectif, son évolution dans une quête holistique, d’unité avec le Tout, par la mise en situation d’un personnage, de motifs narratifs internes et externes à celui-ci.
L'acrylique est prédominant dans mes derniers travaux, et depuis peu je couds et colle des lainages, des fils de coton et papiers artisanaux sur mes toiles.
Dans un univers graphique composé de toiles et papiers, les jeux de matières, encres, feutres, craies, crayons, stylos, huile, peintures sur photos, peuvent s’inviter en fonction de ce que je souhaite exprimer.
Je suis en perpétuelle recherche d’harmonies, des formes, des couleurs, de l’accord entre chaque technique que j’ai envie d’utiliser en fonction des sujets. Dans une volonté d’amener chacun à sa libre interprétation, l’adapter à sa réalité, développer l’imaginaire.
Les formes imbriquées les unes aux autres, les noirs et blancs, les couleurs vives et contrastes, sont les éléments caractéristiques de l’ensemble de mes travaux.

Je décline tous mes travaux en articles de papeterie faits à la main, reliures d'art, cartes postales, marque-page, magnets, tirages sur papiers d'art 🙂

Archivé: DEVILLOCE

Devilloce (Océane Devillers) peint, dessine, découpe, recompose, évoque, imagine, agence, scénographie, photographie, écrit depuis… toujours. Ses travaux personnels ont fait l’objet de plusieurs expositions. Elle crée aussi des objets joyeux et poétiques : lampes, jouets, boîtes… et anime également des ateliers d’expression artistique où l’on suscite l’effervescence créatrice à partir de petits riens, carton, ficelle, bois flottés, hommages au landart et au recycl’art.

Archivé: Hocine A

Ma pratique artistique prend des formes diverses entre sculptures, dans lesquelles j’assemble différents matériaux de récupération, et travail de peinture. Mes dernières créations m’ont amené à réaliser une série de dessins sur la représentation du corps. Ils questionnent les choix de cadrage et l’occupation de l’espace. Les drapés aux tissus imprimés de motifs, par leurs mouvements, s’inscrivent dans ce jeu sur l’espace où parfois fond et forme s’entremêlent.

Archivé: Claire Ponselle

gravurePVC _magnolia

Dans mon travail, en gravure, en création textile ou en céramique, je travaille sur des motifs issus du paysage.

Archivé: SYLVESTRE-TRIAIRE Adeline

Au-delà de ma licence en arts plastiques et de mes formations d'illustratrice et de graphiste, la pratique a toujours été présente, tel un fil rouge, dans ma vie. Cette citation d'André Gide définit parfaitement ce que je ressens : "L'art nait par surcroît, par pression de surabondance. Il commence là où vivre ne suffit plus à expliquer la vie."
Je choisis de ne vous présenter qu'une partie de mon travail : le dessin.
Au fil du temps, le format s'agrandit et les traits s'affinent. Je réalise aussi bien des portraits que des "sans visages", ces tableaux où beaucoup de personnes peuvent s'y projeter car ils invitent à l'intimité, aux émotions et à la solitude.
Pour le reste de ma pratique, je vous invite à venir à ma rencontre via les réseaux sociaux ou directement au Grand Bazar !

Archivé: COLMAN & PIERROT

Lune_Bleue

Marine
Je suis presque née avec un crayon dans les mains. A trois ans j’ai commencé à gribouiller sur le papier et cela jusqu’à aujourd’hui. Après un passage par les Beaux-Arts de Paris pour côtoyer les plus grands, retour à Toulouse avec l’évidence du dessin pour expression. Lorsque je prends une feuille de papier je suis comme le sculpteur face à un bloc de pierre, je cherche à faire émerger la forme. Cette forme et cette idée préexistent dans ma tête et dans mon corps. C’est souvent une impulsion viscérale de vouloir comprendre quelque chose en le déposant sur le papier. Il s’ensuit une série d’actions : faire trace, recouvrir, gommer, faire réapparaître, puis disparaître, strier, poncer, révéler; autant de strates de matières pour laisser le dessin venir affleurer à la surface. Ici je vous propose une série de dessins avec comme fil conducteur la notion d’être au monde. Chaque dessin est une recherche, et je les nomme ainsi, répondant à mon questionnement sur l’existence. Il y est question du commencement, de ce qu’il y avait avant, de ce qui est là, de ce qui est vivant -animé/inanimé, de soi, de l’altérité, et de ce qui nous rassemble : le monde d’hier, d’aujourd’hui et de demain. Mes dessins fonctionnent souvent par deux : deux interprétations, deux facettes d’un même élément, deux dessins qui dialoguent et qui s’interrogent, vous interrogent… peut-être?

Vincent
Autodidacte, j’ai d’abord abordé la photographie avant de redécouvrir le dessin auprès de Marine. Je suis attentif aux couleurs, formes et textures, avec le but de redécouvrir le monde qui m’entoure. Le dessin permet de m’évader de mon travail quotidien plus cartésien en m’apportant un caractère méditatif. Mon travail se base principalement sur des inspirations photographiques et des interprétations de grands classiques.

Nous deux
Nous avons mis en commun nos univers. Complémentaires, nous nous émulons, échangeons des techniques, idées, aspirations, regards. Chacun nourrit le travail de l’autre et ensemble nous parlons du monde d’hier, d’aujourd’hui et de demain.

Archivé: ESSA Serge ALLAIN

« Je lutte pour un art libre et métissé, à la pensée multiple. J’explore un univers dans l’improvisation et la prise de risque. Mes démarches graphiques, calligraphiques ou numériques résultent du dessin instinctif. Il s’agit de rendre sensible par l’image divers instants attachés à des moments et lieux prioritaires. Comme une respiration, gestes et contemplation se succèdent ou se superposent. »

Artiste peintre et sculpteur, Serge Allain dit ESSA, fait de la peinture engagée et mise sur les rapports humains. Son travail d’observateur le mène de Paris à l’Algérie, des Antilles à la Réunion puis aux Comores et se poursuit à Toulouse. La photo fixe la mémoire et constitue la matière première de ses travaux.

Archivé: SOREN VANA

LE LIEVRE-SOREN VANA

Une recherche permanente de nouveaux sujets (Amazonie, musée, combats sumo) et de nouvelles techniques ( transfert, peinture à l’encaustique)

Archivé: PALLARO Fanny

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En quête des origines pour aujourd’hui : Fanny Pallaro réalise des déclinaisons plastiques à partir de ses sculptures (mises en scène dans la nature, installations, photographies, gravure et estampes numériques…) afin d’approfondir l’univers qui se déploie sous ses doigts étonnés.

Archivé: AO – Atelier Ouvert

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Atelier partagé d’Art plastique et artisanat d’art. Parmi les 8 résidents de l’atelier, nous comptons avec deux plasticiennes et une céramiste. Leur périmètre d’expression englobe différents médium : mosaïque, peinture, illustrations, collages, travail et recherche sur le volume et céramique contemporaine.
Mise à part la pratique individuelle de chacune d’entre nous, l’atelier ouvre de multiples possibilités aux échanges, aux partages de projets et à la mise en commun de savoir-faire, tout en préservant la sensibilité de chacun.

Archivé: BARRACHINA Anais

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Anais Barrachina, artiste toulousaine touche-à-tout, concentre dans sa production son savoir acquis à travers diverses formations autour des Arts Appliqués, de l’Illustration et de la Reliure. Elle s’intéresse à toutes techniques d’estampe (sérigraphie, linogravure, monotype,…). Sa production se finalise souvent sous la forme de livres en série limitée faits à la main. Elle est installée dans l’atelier de la Muse en Goguette (Toulouse Nord/Launaguet) et propose des cours, des événements et des expositions.

Archivé: QUEREJETA ROCA Carla

Heidegger disait que « Créer l’espace c’est faire librement un don d´endroits. Nous devons apprendre à reconnaître que les choses ne font pas seulement partie d’un endroit mais qu’elles sont elles-mêmes des endroits ».

Je crée l’espace. Œuvre qui est un espace en soi même. C´est l´intervention dans la matière, et en même temps la représentation de celle-ci. C´est une dualité qui semble se nier et s´affirmer mutuellement. La matière, située dans l'espace, se transforme en une représentation de celui-ci, sans perdre pourtant sa propre entité.

Mon approche de la matière se nourrit des sources spatialistes : Lucio Fontana affirma que « ce n´est plus la figure comme tableau, mais le tableau comme figure qui se détruit, se perce… », c´est l´objet artistique. Puisque toute œuvre est création-destruction, et elles n´existent qu´ensemble, dans ma recherche je commençai à couper, rompre et déchirer, pour rapiécer et reconstruire à partir des dépouilles. Représentant des espaces, mais créant un espace nouveau pour eux, en leur donnant une nouvelle entité.

J’applique à la peinture des principes déconstructivistes: La rupture, la fragmentation de l’espace, un chaos contrôlé comme méthode de travail et recherche, derrière une nouvelle structuration-déstructuration de la réalité. L’espace créé pour l’espace hébergé. Les architectes déconstructivistes sont partis des structures classiques pour, après un processus de re-formation structurale, de destruction-création, un processus profondément vital, créer des espaces-réalités nouveaux. Je cherche ces principes dans la peinture. Des espaces hébergés dans une nouvelle réalité qui se fond avec eux en leur donnant une nouvelle entité. Un être en soi. Ce chaos contrôlé, un provoquer et laisser se passer, arrêter et détruire, reconstruire. Une dynamique sensitive et sensorielle. De nouveaux espaces offerts au spectateur, qui sera la personne qui les habitera, qui va les parcourir. Des espaces d’humanité absente, comme un symbole de la déshumanisation provoquée par nous-mêmes dans notre propre monde. Espaces dans lesquels se ‘ré-former’ intérieurement. Espaces desquels se ‘ré-approprier’ et dans lesquels ré-exister, se ‘ré-créer’. Ainsi j’explore la construction de l’identité dans l’espace au long du temps.

Archivé: LA POUDRIERE

Atelier La Poudrière

Nous sommes un atelier collectif qui cherche à favoriser l’émulation créatrice de ses adhérents et à permettre la mise en œuvre, la réalisation et la diffusion de projets artistiques, culturels et sociaux-culturels.

Archivé: MAUBERT Evelyne

Le Nid-0de5daeb

Travailler le papier, la terre ou le trait pour donner corps aux personnages.
Mon travail part de la figure, de l’image de l’homme. Il met en forme ses combats intérieurs, sous les traits d’une humanité onirique. L’œuvre est parfois troublante, paraissant surgie de quelques songes.

Archivé: VIAL Valérie

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Artiste plasticienne, colombienne. Je vis et travaille en France depuis 15 ans.
J’explore la pluridisciplinarité de l’art sans m’attarder sur une technique spécifique. Le dessin, la peinture, les installations, me permettent de donner vie à mes idées en travaillant sur plusieurs sujets en parallèle.

Tout ce qui m’entoure m’inspire. Je suis fascinée par la mémoire, la construction des identités, nos vécus, nos constructions individuelles et collectives. Ce sont des sujets auxquels je réfléchis constament et qui guident mes lectures et ma création.
Je porte un intérêt particulier à la déconstruction de ce qui nous avons appris, ce qui nous a été imposé. À travers l'art, je cherche à désapprendre des techniques, à me les approprier et à créer de manière presque marginale. Dans mes installations, différentes pièces dialoguent entre elles : matières végétales, fils, tissus, structures tissées et moulées, végétaux suspendus, cousus…

Depuis quelque temps, je réincarne des gestes hérités des femmes avec qui j'ai grandi : coudre, tisser, filer, réparer, broder. Je le fais à ma façon, sans technique précise ni apprise. Par fois, dans ces gestes exploratoires j’ai aussi recours à la méthode pour aller encore plus loin.

Mon dernier projet artistique s'intitule « Nous étions des graines », un hommage aux métiers généralement réalisées par les femmes, d'une grande importance pour la société, mais invisibilisés, dévalorisés. Je continue actuellement ce travail de recherche, j’explore la capacité de résilience, d'apprentissage, de transformation et d'adaptation des femmes au monde qui nous entoure, à nos différents environnements, souvent hostiles.

Archivé: ABEILLE Catherine / Abeilleprint

Ils sont partis, Nageurs verticaux (3), 2022

La gravure est parmi d’autres mon medium favori.
Je travaille par séries, toutes plus ou moins “in progress”, plus ou moins infinies et en devenir.

Quelques-unes de ces séries : “Arbres et végétaux”, “Ecocide”, “Architectures”, “Autobiographie”, “Eaux”, “Fenêtres”, “Océans mers”, “Ils sont partis…”.

La richesse et la fragilité du vivant m’intéressent et m’émeuvent tout particulièrement, ce que j’essaie de rendre dans mes gravures, notamment par des monotypes (impressions uniques).

La série “Autobiographie” n’est pas constituée d’images qui racontent ma vie, mais plutôt de petits moments ou de lieux rencontrés au fil du temps, et qui, retranscrits dans mes gravures, peuvent parler à tout un chacun, il me semble.

Mes autres mediums sont le dessin, la peinture et l’écriture.

Archivé: RICHARD-DAUPHINOT Christelle

d'Histoires

Je suis métisse des arts, plasticienne de formation et photographe d’adoption. Agrégée d’arts plastiques, je suis davantage repérée à Toulouse pour ma démarche et mes expositions de photographie. Je suis lauréate du festival MAP photo en 2018 : les tirages photos sont redécoupés, repeints à l’encre, repris graphiquement. Et du texte manuscrit.
Je navigue dans le champ transversal de la pratique contemporaine, jusqu’aux installations et performances.
En sous-terrain, je peins, teins, déchire, froisse, ponce, maroufle les papiers (Arts en balade 2022, galerie la Palette des Possibles).
J’adapte et choisis le médium en fonction du propos et de la « nécessité intérieure » qui m'anime.
In situ.
2023, les visiteurs des Arts en balade pénètrent dans mon appartement et se dirigent vers le White Cube, une pièce carrée et blanche ; j'ai vidé ma chambre ! Y sont installés des petits volumes emboîtés, une curieuse joaillerie emberlificotée.
Je suis la conteuse de leur signification.

Archivé: VOG Veronica

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Veronica Vog est une peintre de l’instant, d’une mise en lumière de l’inconscient. Elle écoute le bruit des fêlures, celui des traces laissées par la mémoire dans notre histoire.
La présence au monde est le fil conducteur de ses recherches. Sa peinture se fait intuitive, nourrie de lectures et de poèmes, de l’attention que l’on porte aux rencontres, à l’autre, à l’Etre.
Amoureuse des petits formats et de la vibration des mots, l’artiste revient aux sources en 2023 avec l’illustration sans toutefois oublier la peinture. Elle développe un nouveau rapport à la couleur, laisse les mots et les symboles s’inviter dans ses oeuvres.

"L'Homme descend du songe .." Antoine Blondin

Archivé: CUNNAC Annette

Toulouse-Lumiere d'hiver sur le Pont Neuf 2 pastel sec sur papier pastelmat - 50x35cm

Annette Cunnac puise dans son environnement proche et au cours de ses lointains voyages, la source de ses peintures qui sont le fruit d’une observation directe et sensible du monde qui l’entoure. Elle peint la réalité en mettant en lumière sa poésie et ses couleurs. Elle révèle toute la richesse d’un univers sublimé. Ses thèmes de prédilection sont les paysages et les scènes de vie.

Elle travaille en extérieur, en prise directe avec le motif pour saisir la lumière et les couleurs. « Lorsque je peins en plein air, je suis en état de réceptivité totale afin que rien ne vienne distraire l’œil de ce qui importe ». Guidée par les formes et les couleurs, elle réalise des croquis, des dessins plus poussés ainsi que des clichés qui vont constituer une base qu’elle utilisera pour son travail en atelier. Là commence le temps de la réflexion et du choix des sujets avant de passer à l’acte de peindre. Elle recherche sans cesse le ton juste, la délicatesse des couleurs et un équilibre entre graphisme et formes colorées. Transmettre l’émotion ressentie lors de la première perception et révéler le caractère profond du sujet est le fil conducteur de son travail qui va ouvrir à une émotion esthétique immédiate et à un dialogue avec le spectateur.

« Sublimer la vérité du sujet, exprimer l’essentiel et atteindre une intensité émotionnelle dans l’œuvre. »

Archivé: CARCANAGUE Marie-Hélène

Carcanague 1

Les traces, les signes et les marques du temps interrogent et inspirent Marie-Hélène Carcanague. Celles des rochers, des vieux murs décrépits et maintes fois repeints, où apparaissent parfois mappemondes ou silhouettes, l'écorce des arbres, la surface oxydée des métaux, les graffitis…
« Après des années de photographie professionnelle, la peinture m’a amenée à une écriture moins « parfaite », plus personnelle. J’aime la gestuelle et la tactilité qu’elle suppose. Jouer avec des superpositions de couches, en transparence ou en épaisseur, auxquelles j’ajoute parfois collages, empreintes ou écritures mystérieuses.
Entre abstrait et figuratif, je représente des êtres humains, espèce d’animaux mal élevés, ou bien des bêtes imaginaires qui ont des choses à dire. Je peins les désordres du monde, ou pour me consoler, un univers de rêve et de fantaisie… »

Archivé: TUJAGUE Christel

Les harmonies de couleurs, les motifs, les matières, les mises en scènes travaillées, sont au cœur de ma pratique artistique. Je suis également très sensible à la notion d’esthétisme et la créativité m’a toujours accompagnée.
Mon cheminement artistique m’amène aujourd’hui à réaliser des collages analogiques, qui combinent mon goût pour la mise en scène, les couleurs et les arts visuels.

Mes inspirations viennent de la nature, de la ville, des voyages… mais également du théâtre, de la danse, du cinéma, de la photographie… ainsi que de la représentation de la femme dans les années 50-60. Je détourne avec malice l’image uniformisée et corsetée des femmes de cette époque pour permettre à toutes les femmes, dans mes collages, d’affirmer leur singularité et de goûter à la liberté. Liberté de s’évader, de penser, d’imaginer, d’être soi… Art et liberté…

Chacun de mes collages raconte une histoire. La femme y joue le premier rôle, avec humour et légèreté. Les animaux, la nature, les voyages s’invitent également dans mes œuvres avec, en filigrane, toujours, la liberté.

Archivé: DE MESSEY Linda

rivières célestes

L’eau me permet de représenter des espaces dynamiques pour évoquer ce qui ne reste pas, ce qui disparait, la fluidité.

Archivé: VIGNAT Félicie

Oeuvre sur papier 70x50

Présentation de ma recherche picturale :

Mes mots sont des signes, mes sons des couleurs, ma danse des rythmes… alors se glissent sur la toile ou la fragilité du papier, des formes aux contours simples et aux lignes subtiles.
C’est la peinture qui me guide ; à chaque œuvre s’invente une nouvelle forme, une histoire différente, un geste en appelle un autre, une couleur se lie à une autre. D’une apparente simplicité, les formes apparaissent dans un jeu de transparences et d’opacités réalisées lors des passages intuitifs de la brosse, et se crée alors un environnement qui s’impose avec vigueur et fermeté.
Usant de toutes les composantes que constitue la peinture (composition couleur geste matière lumière…), l’acte essentiel de peindre se matérialise alors sur la page blanche en un tout cohérent et qui mène à l’évidence.
Et comme une araignée qui tisse sa toile, celle du peintre naît de toutes ces contradictions et complexités qui, une fois ordonnées, permettent d’offrir une œuvre construite, instinctive, et porteuse de sa propre lumière.

Archivé: CHAMPIERRE Elisabeth

1)Acrylique sur toile 100x100cm

“La peinture d’Elisabeth Champierre explore la structure de notre existence. Par sa maîtrise de la couleur, son sens de l’équilibre des formes et sa compréhension des limites qu’impose le support, l’artiste révèle la profondeur et l’étendue de l’expérience humaine. Sur un fond construit essentiellement de blocs rectilignes, elle réussit le défi, qui échappe à tant de créateurs, d’introduire le mouvement, de concilier le constant et le variable, de représenter ce moment de grâce à la charnière de la continuité et du changement. Peindre devient ainsi une inépuisable source d’énergie, un moyen privilégié d’expression, un engagement vital.”

Extrait d’un texte écrit par Thomas Michael Gunther

Archivé: LAFOLLET Bertrand

Mon travail oscille entre lyrisme et art brut.
Il est le prolongement de mes rêves mais puise en grande partie son inspiration dans la nature.
La lumière jaillissant de la toile et la frénésie de mouvements chaotiques sont les thèmes récurrents de mes œuvres, où les reliefs débordent des cadres et les matériaux s’amassent pour former des sculptures.
Les plastiques sont réutilisés pour se substituer aux formes naturelles comme une empreinte indélébile et mes créations servent bien souvent de pochoirs pour de nouveaux tableaux
Les cartes et images vues du ciel ne sont plus que le mirage et le souvenir du monde de mon imaginaire.
Au fil du temps, j’ai commencé à superposer toujours plus de matière pour créer des structures abstraites, puis à les décomposer pour enfin revenir à une expression plus minimaliste.
Ma démarche est axée sur la recherche permanente de l’utilisation totale des éléments ainsi que l’étude de la variation infinie de nouveaux matériaux et volumes.
Mon regard sur la nature et la métamorphose de toute chose conduit à une réflexion profonde sur la place de l’homme dans le monde virtuel, la consommation de masse, le gaspillage et le pillage des ressources.
Dans ce contexte, je cherche à mettre en avant l’importance de la réutilisation de la matière, ainsi que la recherche de la beauté étrange dans l’abstrait, l’imperfection et l’inutile.

Archivé: VALETTE Claudine

La nature est pour moi source de beauté, apaisement, mystère. Elle est aussi puissance et fragilité, vitalité et résilience, indissociable de l' être.
J'ai exprimé ces sensations dans la peinture, le dessin, en résonance la plupart du temps avec des poèmes, dans des petits ouvrages, pour restituer une mémoire, sorte d'hommage, et inviter au voyage onirique.
La technique de l'estampe japonaise, bois gravé, m'a permis le contact direct avec cette matière, et s' accordant avec ses contraintes, la patience et l' humilité. Se relier également à un savoir-faire ancestral par-delà les continents, les siècles, n'en a que plus de valeur dans mon attachement pour cette technique.
Sa particularité (un bloc de bois gravé par couleur) m'a conduite à la simplicité dans le choix des couleurs, lignes, surfaces, l'expressivité, et la recherche d'équilibre et d'harmonie.
Ainsi, lors de l' impression, émergent des paysages étranges, primitifs.
Ils résonnent avec les mots, textes poétiques, dans mes livres-objets, formats intimes, qui se transforment pour se déployer et être partagés, exposés.

Archivé: SENTOU

Exploration du Vivant au sens large : Minéral, Végétal, Animal, Stellaire….par des techniques mixtes : huile, acrylique, encres, aquarelle, pastel

Archivé: VOISIN Antoine

en toute innocence

Je m’intéresse depuis plusieurs années à la notion d’ «abstraction narrative », une façon subjective d’aborder le réel par la couleur et la forme. Inspiré par l’énergie de l’expressionnisme abstrait, que je tente de pousser vers un récit ouvert à l’expérience de l’observateur… La figuration n’est jamais très loin. Chacun pourra trouver, dans l’harmonie des couleurs et l’énergie des graphismes, matière à histoire…

Par ailleurs, je mène plusieurs séries à la frontière de la figuration (« flores », « paredes »,…), des fresques murales, des peintures éphémères en concert, et j’ai publié deux livres d’artiste avec le poète Claude Barrère.
Mon atelier est situé à Toulouse.

Archivé: Association Toulouse Gravure

L’ atelier Toulouse Gravure s’inscrit dans la continuité de l’atelier de gravure du centre culturel Croix-Baragnon fondé en 1984 par Claudette Ferrié.
Il dispose de 3 presses professionnelles ( une Ledeuil et deux Vincent Moreau) qui sont utilisées pour la taille douce et le monotype ainsi qu’une petite presse pour la taille d’épargne (linogravure et gravure sur bois).
Pendant près de quarante ans, de nombreux amateurs et professionnels se sont formés dans cet atelier qui dispose d’un fond important de gravures.
L’atelier participe aux manifestations permettant de promouvoir et de diffuser l’art de la taille-douce et dans l’avenir des stages et des formations spécifiques y seront organisés.

Archivé: RELYVELD Martine

arbre et racine

Travail à partir de gravures sur métal, la taille douce.
Chaque tirage est unique, les couleurs les supports les formats changent….
A partir de plusieurs matrices, il est possible de les faire se rencontrer, dialoguer ou s’affronter.
Différents thèmes vont surgirent : la métamorphose, la migration, la communication.
Les gravures s’entremêlent.
Les différentes techniques vont aussi s’entremêler :  l’aquatinte, les eaux fortes, l’aquatinte au sucre, les vernis mous, les monotypes…

Pour communiquer, s’exprimer par un média autre que la parole, il y a l’art bien sûr.
Mais il y a aussi les communications que nous sommes en train de découvrir : comment un arbre communique avec un autre arbre, avec d’autres végétaux, comment le monde aérien d’en haut va se mettre en lien avec le monde souterrain d’en bas, comment tout est en lien et en changement sous notre regard aveugle !
Toutes ces « conversations » végétales, ces cris d’alarmes non audibles, ces échanges arborescents seront au cœur de gravures réalisées en 2022-2023.

Archivé: BERTHEAS Corinne

Le printemps du moulin 20x20 acrylique et tissu

Le travail de Corinne Berthéas démarre toujours par une histoire à raconter.
Puis vient le choix des matières et des couleurs. Textile, fil, dentelles, passementeries…. Mais aussi teinture végétale, acrylique, pastel, fusain. Son atelier regorge de trésors prêts à être utilisés dans la réalisation d’une œuvre. La récupération et le sur-cyclage sont de rigueur.
Ensuite peut démarrer le travail de l’œuvre, l’histoire prend vie. Pinceaux et aiguilles sont ses outils de prédilection, mais aussi couteaux et machine à coudre. Couture ou peinture ? La frontière est de plus en plus étroite… L’artiste est libre dans son propos et sa démarche.

Archivé: TINE-CHASSAGNE Line

ConcretW

Formation Beaux Arts de Toulouse. J’ai commencé par faire des installations et des sculptures , béton, plomb, bois, tissus, etc.

J’avais gardé le dessin  pour la dernière partie de ma vie ; m’y voici donc !
Je cherche par le dessin à voir ce qui relie les formes, à éprouver les lignes de forces qui viennent de l’intérieur et celles qui viennent de l’extérieur, comment la forme se définit sous leurs poussées respectives. C’est ce que  je recherche avec le dessin.

Parfois cette poussée vient dans ma main directement…

Archivé: GINISTY Sandrine

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Peintre, dessinatrice et «poseuse d’images», je mêle et entremêle ces différents modes d’expressions, créant un univers intimiste. Mon approche créatrice est bercée par des thèmes récurrents, comme la mémoire, le monde de l’enfance, l’intimité de la femme, le discours amoureux. Depuis plusieurs années je développe un travail autour de l’encre, du crayon. Le dessin est pour moi un acte d’abandon, une respiration. Mes dessins sont comme des petites pelotes de laine, que l‘on déroule doucement dévoilant une part intime de nous.
En 30 ans d’expérimentations, de rencontres, j’ai développé et enrichi mon travail en y intégrant de nouveaux médiums, comme le textile, la couture, le travail de la terre et de la porcelaine.

© Sandrine Ginisty

Archivé: GIULIOLI Charles

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Après 30 ans de peinture, je crée maintenant des œuvres numériques génératives. L'outil informatique est un prolongement de ma peinture. Ce qui m'intéresse particulièrement est la possibilité de faire surgir des événements de façon imprévue. La vie est pleine de ces événements qui se produisent sans aucune raison et rendent notre quotidien toujours nouveau. Je cherche dans mes œuvres à rendre palpable cette intrication des choses programmées et des événements contingents. La fonction informatique « random » permet de générer des événements aléatoires qui viennent habiter mes compositions. Je recherche la surprise, la coïncidence. Et il se trouve que parmi toutes les images générées par mes programmes, certaines éveillent quelque chose en moi et me « parlent ». Ce sont ces images que j'imprime et présente au public.

Archivé: LAULHÉ Isabelle

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Créer ? l’aventure commence dans le silence de l’atelier avec le grain d'une toile, le toucher d'une feuille de papier pour estampe.
Sur ces supports, j’ai exploré ce que ce monde me donne à penser et à aimer : des paysages désertiques, des architectures enfouies au plus profond de la mémoire, l'élégance et le mystère des écritures, l’humble univers des bestiaires.

L'estampe et la peinture sont mes moyens d'expressions

Archivé: Cisart

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L'Aérochrome est un lieu d'exposition dédié au street art. Il accueille également 8 ateliers d'artiste.

Archivé: LOMBARD Elisabeth

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Alors que s’impose à tous l’importance d’un nouvel exotisme de proximité, Elisabeth LOMBARD est un peintre sans racine tisseuse d’univers oniriques et protéiformes.
Ainsi réinventé, ce Voyage créatif oscille entre maniérisme et tribalité, mené par un répertoire de figures imprimées sur papier calligraphie ; animal aux yeux d’humains, humains indifférenciés au menton-galoche.
Sur la toile rendue plus narrative à force de traits, pas de croquis préparatoires ; le peintre travaille sans filet. L’esquisse sous les effets de motifs récurrents est indissociable des effets qu’elle entraîne : encres bues sur marouflages, fusain mouillé, estompes de craies sèches, indigo cru.

Archivé: TONCÉ

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Après une vingtaine d'années de Graffiti, le travail de Toncé s'oriente maintenant vers des compositions graphiques sur toiles donnant la part belle à la couleur. Couleurs mélangées, enchaînées, liées…
Douceur des courbes, tranchant des lignes, subtile alternance rythmée par de fines traces noires.

L'impact… maître mot de la recherche graphique de Toncé nous rappelle que l'Art n'est qu'impulsion et réalité …

Archivé: BARRACHINA Anais

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Anais Barrachina, artiste toulousaine touche-à-tout, concentre dans sa production son savoir acquis à travers diverses formations autour des Arts Appliqués, de l'Illustration et de la Reliure. Elle s'intéresse à toutes techniques d'estampe (sérigraphie, linogravure, monotype,…). Sa production se finalise souvent sous la forme de livres en série limitée faits à la main. Elle est installée dans l'atelier de la Muse en Goguette (Toulouse Nord/Launaguet) et propose des cours, des événements et des expositions.

Archivé: PRIGENT Marilina

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Mon travail s’appuie sur la collecte d’archives, lettres, photographies, témoignages oraux que j’intègre à des vidéos et des installations.

Mon travail questionne la construction des récits. Je m’intéresse à la micro-histoire, aux récits de vie et évènements liés à des personnages oubliés, ceux qui échappent à la grande Histoire.

Travailler sur les archives me permet de manipuler un réservoir de significations stratifiées, multiples. Permettant par la déconstruction et la réécriture de dévoiler les narrations implicites. Je crée ainsi des espaces pour glisser la fiction.

Ma réflexion se porte sur les liens entre documents et histoire passée, dans leur dimension poétique afin d’explorer la notion du temps dans ce que l’on qualifie de mémoire collective.

Mes projets vidéo donnent à voir une réalité fragmentaire non-linéaire et polyphonique par la quelle, j’invite le public à une relecture sensible du monde, par une mise en résonance des histoires intimes et historiques.

Archivé: TUJAGUE Christel

Oh my god !

Les harmonies de couleurs, les motifs, les matières, les mises en scènes travaillées, sont au cœur de ma pratique artistique. Je suis également très sensible à la notion d’esthétisme et la créativité m’a toujours accompagnée.
Mon cheminement artistique m’amène aujourd’hui à réaliser des collages analogiques, qui combinent mon goût pour la mise en scène, les couleurs et les arts visuels.
Mes inspirations viennent de la nature, de la ville, des voyages… mais également du théâtre, de la danse, du cinéma, de la photographie… ainsi que de la représentation de la femme dans les années 50-60. Je détourne avec malice l’image uniformisée et corsetée des femmes de cette époque pour permettre à toutes les femmes, dans mes collages, d’affirmer leur singularité et de goûter à la liberté. Liberté de s’évader, de penser, d’imaginer, d’être soi… Art et liberté…
La pratique artistique pour se connecter à ses émotions, son intuition, ses sens, son ressenti… se rencontrer soi, pour mieux rencontrer les autres…
Chacun de mes collages raconte une histoire. La femme y joue le premier rôle, avec humour et légèreté. Les animaux, la nature, les voyages, s’invitent également dans mes œuvres, avec en filigrane, toujours, la liberté.

Archivé: PERROS Marika

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Faire peindre la matière elle-même

” L’univers se peint lui-même, c’est la goutte qui gicle, pas moi.
C’est pour cela que je laisse peindre la matière, elle est vivante … ”

Peindre, c’est jouer ! Jouer avec la matière, être l’alchimiste d’un monde qui se crée. Depuis plus d’une trentaine d’années, j’explore la figuration suggérée, avec des périodes diverses ayant toujours un lien entre elles. C’est un maillage étroit entre pensée, matière, physique, entre figuration et abstraction. Depuis 10 ans, mon thème de prédilection, NATURE, un seul mot, celui qui manque tant à l’homme !

Et quoi de plus naturel, alors, de faire « peindre la matière elle-même ». Je suis une artificière qui lance le feu d’artifice. Je joue telle une chimiste à reproduire une rivière qui court, une fleur qui respire, un nuage qui se pose.
Cette série est une des nombreuses que je dédie à notre mère nature souffrante et à tous ses habitants de l’amibe à l’humain, eux aussi en danger. Puissions-nous un jour la respecter, nous respecter, inventer un autre monde basé sur la  paix, la tolérance, le partage.

Je veux peindre la beauté de ce monde qui souffre, comme pour conjurer le sort, pour mettre ma goutte au service de la vie, et c’est un choix que j’ai pris très tôt.

Mon sujet, c’est l’équilibre, la paix, la vie, la joie, parfois le silence contemplateur, parfois la force bouillonnante des éléments.

J’estime avoir la fonction en tant qu’artiste puisque j’ai la chance d’occuper ma vie à jouer avec des couleurs, de devoir aider ce monde à aller mieux en  faisant du bien aux spectateurs, leur faire du bien avec mes images, les faire oser rêver d’un monde meilleur.

D’autres dénoncent en montrant les horreurs du monde, c’est très bien, c’est leur fonction, ils sont faits pour cela et leur existence est une bonne chose, mais ce n’est pas la mienne. Je ne veux pas vomir le monde ou le mal-être, je ne veux pas de ces peurs sur mes toiles, ce mal-être qui imprègne ce monde par ses faux objectifs et contribuer à diffuser du malheur et des peurs.

Je veux contrer par mon travail, tel un colibri, la violence qui est faite constamment à tout ce qui est sur terre en diffusant du calme, de la tendresse, de la douceur, de la vigueur, du souffle, que ceux qui regardent s’extirpent du temps qui court pour contempler, sentir la lenteur du regard, la force de l’espoir.

Mon but est d’offrir à travers mes images, de la paix, de la force, de la vigueur, de la tendresse, de l’amour.
S’échapper un instant, des nouvelles encore plus accablantes de jour en jour et oui, ça urge !
Mais pour changer il faut des forces et c’est cette force de vie que je veux donner à voir pour donner du courage.

Je me définis simplement comme une «  passeuse » d’image, je veux humblement déposer mes images doucement ou fortement, je veux laisser le hasard jouer avec moi, je veux laisser transparaître, apparaître tout ce qui doit.

L’univers  se peint lui même, c’est la goutte qui gicle, pas moi.
C’est pour cela que je laisse peindre la matière, elle est vivante …

Marika Perros

Archivé: MESNILDOT Mathilde du

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"Explorer les relations, les emboitements, les agencements. Donner à voir, s’ancrer dans le réel, pour faire sentir, toucher le vivant.
Par la matière.
Polyphonie.
Matière-lumière explorer la capacité des vitraux et du verre à cristalliser la lumière et le temps, en inscrivant une forme fixe dans la matière en même temps que fluide et variant au gré des jours par la lumière. Au-delà du plan en deux dimensions, la déployer dans des structures en volume, privilégiant l’interaction avec l’espace dans lequel s’inscrivent ces formes.
Matières picturales,
Fragilité, évanescence poudreuse des fusains,
Texture, effets des huiles, des médiums, des couches superposées, chercher à re-susciter cette sensation profonde et bouleversante du toucher, de la présence…
A l’intention, née d’une envie, d’une sensation, d’une réflexion, s’associe un choix (médium, fonds, matière, geste).
De cette combinaison, naissent des possibles, je les laisse venir, les écoute, choisis encore… »

Archivé: SOREN VANA

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Soren Vana est en recherche permanente de nouveaux sujets ( Amazonie, musée , combats sumo) mais aussi de nouvelles techniques (transfert, peinture à l’encaustique).
En liberté totale de création.

Le travail en Raku ( cuisson ancestrale japonaise) de la céramiste Sandrine Sueres est inspiré par les cultures et les arts d’Asie et d’Afrique.
Elle conçoit ses créations de A à Z, du modelage de la terre jusqu’à la cuisson, ainsi que la fabrication de ses émaux.
Elle intègre dans ses créations des effets naturels à partir de plantes, coquillages, algues.

Archivé: ABEILLE Catherine / Abeilleprint

Naples, La Vespa rouge, lino en deux plaques, 2021

La gravure est parmi d’autres mon medium favori.
Je travaille par séries, toutes plus ou moins “in progress”, plus ou moins infinies et en devenir.

Quelques-unes de ces séries : “Arbres et végétaux”, “Ecocide”, “Architectures”, “Autobiographie”, “Eaux”, “Fenêtres”, “Océans mers”, “Ils sont partis…”.

La richesse et la fragilité du vivant m’intéressent et m’émeuvent tout particulièrement, ce que j’essaie de rendre dans mes gravures, notamment par des monotypes, (impressions uniques).

La série “Autobiographie” n’est pas constituée d’images qui racontent ma vie, mais plutôt de petits moments ou de lieux rencontrés au fil du temps, et qui, retranscrits dans mes gravures, peuvent parler à tout un chacun, il me semble.

Mes autres mediums sont le dessin, la peinture et l’écriture.

Son medium favori parmi les techniques qu'elle pratique au quotidien est la gravure sous toutes ses formes, de celles qu'on peut réaliser sans matériel ou presque à celles qui mixent plusieurs techniques entre elles et nécessitent l'emploi d'une presse professionnelle.
La lumière et les clairs-obscurs, les petits détails sur lesquels elle s'attarde, davantage que les vues d'ensemble, sont très présents dans son travail.
Les oeuvres qu'elle produit peuvent parler à tout un chacun de son vécu, des émotions et sentiments ressentis, en tout cas c'est ainsi qu'elle les pense et les réalise.

Archivé: JAMMES Julien

Un bosquet

Évoquer la nature en mouvement, dans ses moindres détails.
Des univers naturels qui semblent d'un autre temps, d'un ailleurs, vastes, intouchés et vibrants.

Archivé: VOG Veronica

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Veronica Vog est une peintre de l’instant, de l’exploration, d’une mise en lumière de l’inconscient. Elle écoute le bruit des fêlures, celui des traces laissées par la mémoire dans notre histoire.
La présence au monde est le fil conducteur de ses recherches. Sa peinture se fait intuitive, nourrie de lectures et de poèmes, de l’attention que l’on porte aux rencontres, à l’autre, à l’Etre.
« La poésie dans une œuvre, c’est ce qui fait apparaître l’invisible » Nathalie Sarraute.

Archivé: HAVARD Fabienne

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Mes œuvres s’organisent autour d’une recherche graphique qui s’est développée depuis quelques années sur une recherche en alchimie. La symbolique alliée au travail du trait organise désormais et architecture mes expositions dont un rouleau de plus de trente mètres au total est la colonne vertébrale. Il décline les expressions des règnes, ainsi que les quatre éléments. Basé sur un travail d’introspection, une quête philosophique exigeante, basée sur les lectures de Bachelard, Bergson et les philosophes antiques, mes toiles font partie de cette geste qui se construit au fur et à mesure de l’élaboration des tableaux peints uniquement en noir, blanc et rouge, les trois couleurs des trois œuvres alchimiques. Une recherche persévérante et joyeuse de la quintessence.

Archivé: CelineGelisArt

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Créative depuis toujours, c'est réellement en 2018 que j'ai commencé à dessiner mes portraits.
Totalement autodidacte, mes portraits étaient au début hyperréalistes, mais à ce réalisme se sont vite greffés des éléments fantasmagoriques. Le réel ne suffisait plus pour refléter la complexité et la beauté de la condition humaine. Plus que seulement reproduire ce que mes yeux voyaient, il fallait que j'essaie d'y ajouter et de transcrire ce que mon corps ressentait, ce que mes émotions me disaient.
Pour moi le monde ne nous est pas totalement accessible avec seulement nos yeux ; j'apprends à être à l'écoute de mes ressentis. Je veux mêler le visible et l'invisible sur mes dessins, partager cette émotion si présente et importante pour moi avec le spectateur. Cette émotion que je ne peux définir avec des mots, c'est une affaire de sensations.

Archivé: METTRA-VIDEAU Jeanne

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Peintre, dessinatrice et sculptrice, je crée en autodidacte depuis ma jeunesse des reliefs, des collages, des dessins et des peintures à l’huile ou à l’acrylique. Pour mes œuvres figuratives ou abstraites, je trouve mon inspiration dans l’exploration du réel et sa transposition dans le monde du conte et des rêves. Je m’attache autant à la finesse du trait qu’au dynamisme des couleurs sans me limiter à une technique. Mon dernier thème, travaillé à la peinture à l’huile, est celui des Deltas en tant que lieux d’union entre l’eau, la terre et le ciel.

Archivé: RICHARD-DAUPHINOT Christelle

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Je suis métisse des arts, plasticienne de formation et photographe d’adoption. Agrégée d’arts plastiques, je suis davantage repérée à Toulouse pour ma démarche et mes expositions de photographie. Je suis lauréate du festival MAP photo en 2018. : les tirages photos sont redécoupés, repeints à l’encre, repris graphiquement. Et du texte manuscrit.
Je navigue dans le champ transversal de la pratique contemporaine, jusqu’aux installations et performances. En sous-terrain, je peins, teins, déchire, froisse, ponce, maroufle les papiers.

J’adapte et choisis le médium en fonction du propos et de la « nécessité intérieure » qui m’anime.
In situ.

Archivé: TINE-CHASSAGNE Line

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Formation Beaux Arts de Toulouse. J'ai commencé par faire des installations et des sculptures , béton, plomb, bois, tissus, etc.

J'avais gardé le dessin  pour la dernière partie de ma vie ; m'y voici donc !
Je cherche par le dessin à voir ce qui relie les formes, à éprouver les lignes de forces qui viennent de l'intérieur et celles qui viennent de l'extérieur, comment la forme se définit sous leurs poussées respectives. C'est ce que  je recherche avec le dessin.

Parfois cette poussée vient dans ma main directement…

Archivé: GRENON Annie

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Je voudrais peindre ce qui ne se voit pas, comme le souffle de la vie, l’instant éphémère d’un faisceau de lumière qui transcende l’espace, l’insondable, le souffle du vent, le murmure d’un ruisseau, l’en-deçà du visible, le chaos, le silence de l’espace.

Entre vision et contemplation.
La forme devient vie, l’éclosion des couleurs, leur fusion comme atome et molécules .

Mon travail de volume procède de la création de mondes, grâce à de multiples matériaux récupérés, modifiés, telle la pierre dans laquelle je voyage et lui donne la lumière ; elle devient sujet de rêverie, tout en racontant sa propre histoire.
Le Voyage est réalisé à partir de plexiglas chauffé, peint, de colle chaude, bois, épis de blé, pierre sculptée : un univers onirique .
Donner une autre vie aux matériaux afin de leur donner un nouveau sens, un autre langage.

Archivé: RELYVELD Martine

Travail à partir de gravures sur métal, la taille douce.
Chaque tirage est unique, les couleurs les supports les formats changent….
A partir de plusieurs matrices il est possible de les faire se rencontrer, dialoguer ou s’affronter.
Le thème de la métamorphose et de la migration va surgir.
Les gravures s’entremêlent.
La métamorphose s’opère lors que l’on se met en mouvement.
Dans quel sens vont les uns, dans quel sens vont les autres ?
A la fin du voyage serons nous les mêmes ?
La rencontre avec l’autre, avec l’ailleurs se fera avec plus ou moins de bonheur, mais nous serons un peu plus cet autre au bout du compte….
Les animaux migrent, se métamorphosent, pour survivre….
Pour s’adapter, les oiseaux nagent, les poissons volent, mais les hommes ?
Dans cette nouvelle problématique de la survie, les gravures interrogent notre capacité à l’adaptation !
Jusqu’où seront nous capable d’aller ?

Archivé: GAIO Catherine

Brume- monotype  60x60cm

Peintre autodidacte, je suis née à Toulouse où j’ai travaillé en tant qu’infirmière art-thérapeute au CHU de Toulouse jusqu’en 2016.
Je travaille parallèlement dans différents ateliers avec Claudette Ferrié à Croix Baragnon et Gerard Jan au centre culturel Airbus.
Mon travail pictural est essentiellement basé sur la trace, l’empreinte et le signe.
J’exploite soit la technique mixte ainsi que les différentes techniques de gravure.
L’œuvre se crée sans idée préconçue, pour moi il est important que l’œuvre entre en contact avec une sensibilité plus ou moins collective. En partant de l’imprécision la plus absolue, on peut toucher plus de gens qu’avec trop de définition.

Archivé: MAUBERT Evelyne

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Travailler le papier, la terre ou le trait pour donner corps aux personnages.
Mon travail part de la figure, de l’image de l’homme . Il met en forme ses combats intérieurs, sous les traits d’une humanité onirique. L’œuvre est parfois troublante, paraissant surgie de quelques songes.

Archivé: EKIN

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Ekin Kirimkan est une artiste graveur vivant et travaillant à Sainte-Croix Volvestre, en Ariège, dans le Piémont Pyrénéen.
Après avoir été formée au dessin à l’Académie Royale des Beaux-Arts de Bruxelles, elle s’initie à la gravure à l’Académie d’Ixelles, toujours en Belgique. Elle rejoint l’Atelier et le collectif de la Main Gauche à Toulouse en 2010, où elle pratique et enseigne la gravure jusqu’en 2016. Elle installera son atelier en Ariège en 2017 afin d’y initier des projets collectifs, des rencontres avec d’autres acteurs du métier de l’imprimerie d’art et du papier et y proposera des ateliers et des stages pour adultes et enfants.

Son geste qu’elle qualifie d’intuitif l’entraîne dans un corps à corps avec le support, la matrice. Apparaissent alors des tracés, des empreintes, des accidents graphiques qu’elle sait observer, interroger et transformer. Comme des strates géologiques, minérales ou végétales, la matrice gravée lui révèle la mémoire et l’épaisseur du temps.

A présent, elle compose son propre papier en fibres végétales, intégrant ainsi à sa démarche la création du support, du corps qui accueillera l'âme de son travail.
Telle une peau dont la porosité lie le visible à l’invisible.

« Parce que la gravure est un corps à corps avec la matrice, une fouille dans ses entrailles, elle révèle couche après couche sa mémoire, la fait remonter à la surface par le biais de multiples interventions chimiques et alchimiques.
La taille devient trace et s’inscrit dans la mémoire du temps. »

Archivé: VOISIN Antoine

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Je m'intéresse depuis plusieurs années à la notion d' «abstraction narrative », une façon subjective d'aborder le réel par la couleur et la forme. Inspiré par l'énergie de l'expressionnisme abstrait, que je tente de pousser vers un récit ouvert à l'expérience de l'observateur… La figuration n'est jamais très loin. Chacun pourra trouver, dans l'harmonie des couleurs et l'énergie des graphismes, matière à histoire…

Par ailleurs, je mène plusieurs séries à la frontière de la figuration (« flores », « paredes »,…), des fresques murales, des peintures éphémères en concert, et j'ai publié deux livres d'artiste avec le poète Claude Barrère.
Mon atelier est situé à Toulouse.

Archivé: CARNÉVALÉ Marie

Crâne de papier Carnévalé

Le temps, le reste, l’héritage, voilà ce qui me met en route.
De fait, l’humain m’intéresse jusqu’aux traces de son absence et je me suis naturellement emparée du crâne.
Impudique et fascinant, il est une représentation de l’humain, autoportrait universel et objet d’art en soi.
« Memento Mori » !
En m’appuyant sur le vocabulaire de la Vanité, j’emploie un procédé formel utilisant un motif comme outil visuel (crâne humain, grains de riz, mouches, racines) et lui applique le langage du hasard, du dépouillement et de l’accumulation jusqu’à la saturation et ainsi exprime une mesure du temps.
Je vais à mon pas pour aborder le rivage d’une phase méditative dans le silence et la lenteur.

Archivé: LUNAT

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plasticienne, peinture, dessin, vidéo.

Un travail où l’émotion et l’imaginaire ont la part belle, Lunat donne des éléments graphiques et/ou narratifs, pour que le spectateur se crée sa propre histoire…

Archivé: COLMAN & PIERROT

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Marine
Je suis presque née avec un crayon dans les mains. A trois ans j'ai commencé à gribouiller sur le papier et cela jusqu'à aujourd'hui. Après un passage par les Beaux Arts de Paris pour côtoyer les plus grands, retour à Toulouse avec l'évidence du dessin pour expression. Lorsque je prends une feuille de papier je suis comme le sculpteur face à un bloc de pierre, je cherche à faire émerger la forme. Cette forme et cette idée préexistent dans ma tête et dans mon corps. C'est souvent une impulsion viscérale de vouloir comprendre quelque chose en le déposant sur le papier. Il s'ensuit une série d'actions: faire trace, recouvrir, gommer, faire réapparaitre, puis disparaitre, strier, poncer, révéler; autant de strates de matières pour laisser le dessin venir affleurer à la surface. Ici je vous propose une série de dessins avec comme fil conducteur la notion d'être au monde. Chaque dessin est une recherche, et je les nomme ainsi, répondant à mon questionnement sur l'existence. Il y est question du commencement, de ce qu'il y avait avant, de ce qui est là, de ce qui est vivant -animé/inanimé, de soi, de l'altérité, et de ce qui nous rassemble: le monde d'hier, d'aujourd'hui et de demain. Mes dessins fonctionnent souvent par deux: deux interprétations, deux facettes d'un même élément, deux dessins qui dialoguent et qui s'interrogent, vous interrogent…peut-être?

Vincent
Autodidacte, j'ai d'abord abordé la photographie avant de redécouvrir le dessin auprès de Marine. Je suis attentif aux couleurs, formes et textures, avec le but de redécouvrir le monde qui m'entoure. Le dessin permet de m'évader de mon travail quotidien plus cartésien en m'apportant un caractère méditatif. Mon travail se base principalement sur des inspirations photographiques et des interprétations de grands classiques.

Nous deux
Nous avons mis en commun nos univers. Complémentaires, nous nous émulons, échangeons des techniques, idées, aspirations, regards. Chacun nourrit le travail de l'autre et ensemble nous parlons du monde d'hier, d'aujourd'hui et de demain.

Archivé: AO – Atelier Ouvert

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Atelier partagé d’Art plastique et artisanat d’art. Parmi les 8 résidents de l’atelier nous comptons avec deux plasticiennes et une céramiste. Leur périmètre d’expression englobe différents médium : mosaïque, peinture, illustrations, collages, travail et recherche sur le volume et céramique contemporaine.
Mise à part la pratique individuelle de chacune d’entre nous, l’atelier ouvre de multiples possibilités aux échanges, aux partages de projets et à la mise en commun de savoir-faire, tout en préservant la sensibilité de chacun.

Archivé: CUNNAC Annette

Toulouse - Coucher de soleil sur la Garonne en hiver  Pastel

Annette Cunnac puise dans son environnement proche et au cours de ses lointains voyages, la source de ses peintures qui sont le fruit d’une observation directe et sensible du monde qui l’entoure. Elle peint la réalité en mettant en lumière sa poésie et ses couleurs. Elle révèle toute la richesse d’un univers sublimé. Ses thèmes de prédilection sont les paysages et les scènes de vie.

Elle travaille en extérieur, en prise directe avec le motif pour saisir la lumière et les couleurs. « Lorsque je peins en plein air, Je suis en état de réceptivité totale afin que rien ne vienne distraire l’œil de ce qui importe ». Guidée par les formes et les couleurs, elle réalise des croquis, des dessins plus poussés ainsi que des clichés qui vont constituer une base qu’elle utilisera pour son travail en atelier. Là commence le temps de la réflexion et du choix des sujets avant de passer à l’acte de peindre. Elle recherche sans cesse le ton juste, la délicatesse des couleurs et un équilibre entre graphisme et formes colorées. Transmettre l’émotion ressentie lors de la première perception et révéler le caractère profond du sujet est le fil conducteur de son travail qui va ouvrir à une émotion esthétique immédiate et à un dialogue avec le spectateur.

« Sublimer la vérité du sujet, exprimer l’essentiel et atteindre une intensité émotionnelle dans l’œuvre. »

Archivé: VALETTE Claudine

La clairière

La nature est pour moi source de beauté, apaisement, mystère. Elle est aussi puissance et fragilité, vitalité et résilience, indissociable de l' être.
J'ai exprimé ces sensations dans la peinture, le dessin, ensuite mis en relation avec des poèmes, dans des livres d'artiste, pour restituer une mémoire, des traces, comme un hommage, et inviter au voyage onirique.
La technique de l' estampe japonaise, bois gravé, m'a permis le contact direct avec la matière, et s' accordant avec ses contraintes, la patience et l' humilité. Se relier également à un savoir-faire ancestral par-delà les continents, les siècles, n'est pas anodin dans mon attachement pour cette technique.
Sa particularité (un bloc de bois gravé par couleur) m'a conduite à la simplicité dans le choix des couleurs, lignes, surfaces, l' expressivité, et la recherche d' équilibre et d'harmonie.
Ainsi, lors de l' impression, émergent des paysages étranges, primitifs.
Ils résonnent avec les mots, textes poétiques, dans mes livres-objets, formats intimes, qui se transforment pour se déployer et être partagés, exposés.

Archivé: SYLVESTRE-TRIAIRE Adeline

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Au delà de ma licence en arts plastiques et de mes cours particuliers, la pratique a toujours été présente tel un fil rouge dans ma vie. Cette citation d'André Gide définit parfaitement ce que je ressens : "L'art nait par surcroit, par pression de surrabondance. Il commence là où vivre ne suffit plus à expliquer la vie."
Au fil du temps, le format s'agrandit et les traits s'affinent. Dans le dessin, je réalise aussi bien des portraits que des "sans visages", ces tableaux où beaucoup de personnes peuvent s'y projeter car ils invitent à l'intimité, aux émotions et à la solitude.

Archivé: BARRUOL Isabelle

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La peinture, objet premier de mes recherches, s’est progressivement enrichie d’autres pratiques artistiques entre atelier et nature, notamment grâce aux créations in situ.
Mon travail hybride se nourrit de différents savoirs et savoir-faire en perpétuelle évolution. J'expérimente la mise en espace dans diverses installations, les touchers dans la série Empreintes, l’écriture végétale avec les Entrelacs.
Mes recherches sur la trace et la mémoire trouvent de nouveaux développements avec les Cyanotypes, empreintes de lumière, et les estampes, monotypes et gravures.

Archivé: DEDIONIGI Federico

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Né à Buenos Aires, Argentine. Baccalauréat en Arts Visuels de l'Université du Musée social (UMSA), 2011. Il a ensuite complété le master en Art-Thérapie à l'Université National des Arts (UNA), 2018.
Il a vécu à Paris et dans le sud de la France entre 2016 et 2017, ayant l'opportunité de rencontrer des pays, des villes, des musées et des galeries qui ont influencé son travail et sa formation comme l'Angleterre, l'Espagne, l'Italie, Berlin, Bruxelles, l'Islande entre autres.
Étudiant aussi des enseignants artistiques de la taille de Brickles, Tapia Vera, Marina Rothberg, Andres Besatard Maggio et Bernardo Kehoe.
En tant que professeur assistant d'enseignement en Peinture 1 à l'UMSA, dans différentes écoles publiques et privées de la banlieue de Buenos Aires, il a travaillé dans le programme éducatif du Centre Culturel Borges dans la section visites guidées en 2009.
En tant qu'Art Thérapeute, il a travaillé à l'hôpital interzonal Dr.J. Esteves (Temperley) et il a fait son stage à l'association civile Antilco, maison de soutien familial (Dock Sud, Avellaneda) en 2014. Il a également travaillé dans le domaine du handicap dans divers Centres de la banlieue de Buenos Aires.
Il a réalisé des missions scénographiques pour des groupes musicaux, "Experimentores" sur le centre de loisirs et technologie de Buenos Aires Tecnopolis et a été responsable de l'Atelier de Scénographie à la Compagnie de Théâtre "Verte Volar", pour le programme d'ateliers de Culture Inclusive d'Almirante Brown. Il a travaillé également en tant que technicien Lumière pour "A Thousand Words productions". Illumination de huit courts métrages pour le ministère du développement social. Fabriqué en novembre 2015 dans différentes régions de la province de Buenos Aires.
Il a fait une premère résidence artistique en Argentine à CIMA Recidency, Open Space Intervention, fabriqué à Portezuelo, province de Catamarca en Septembre 2018 par Josemiel Platz et Romina Estecher. Et une autre résidence d'art dans l'Islande à Gilfelag Association, à Akureyri, un travail sur la série "Etats d'être".
Il a continué à développer son travail à Berlin et maintenant après un stage de formation d'artiste au BBB Centre culturel Contemporaine il habite et produit à Toulouse depuis 2020.

Les ArtsenBalade horaires d'ouvertures:

23 Septembre: 17 rue Chevreul (Atelier 17) 14hs-15-30hs et 1845hs – 20hs 

24 septembre: 17 rue Chevreul (Atelier 17) 11-20hs

25 septembre: Atelier à La Pubdriere (Atelier 42) 11-20hs

Archivé: CARCANAGUE Marie-Hélène

Robe

Peindre,
faire des taches, rebelles, forcément,
patauger, s’enliser, déraper dans les virages,
essayer l’inutile,
libérer la main gauche,
échapper à la vigilance des adultes,
chercher l’invisible, sans en avoir l’air,
rêver de couleurs impossibles,
tromper les apparences,
peindre le temps qui passe,
voyager sans billet, en solitaire,
se passer des mots,
perdre conscience,
descendre avant l’arrêt complet,
chercher ce que je cherche.

Archivé: BERTHEAS

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Le travail de Corinne Berthéas démarre toujours par une histoire à raconter.
Puis vient le choix des matières et des couleurs. Textile, fil, dentelles, passementeries…. Mais aussi teinture végétale, acrylique, pastel, fusain. Son atelier regorge de trésors prêts à être utilisés dans la réalisation d’une œuvre. La récupération et le sur-cyclage sont de rigueur.
Ensuite peut démarrer le travail de l’œuvre, l’histoire prend vie. Pinceaux et aiguilles sont ses outils de prédilection, mais aussi couteaux et machine à coudre. Couture ou peinture ? La frontière est de plus en plus étroite… L’artiste est libre dans son propos et sa démarche.

Archivé: L'Imagerie

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L'imagerie est un lieu artistique de 560 m2 regroupant : une école d'art, une galerie d'art et un atelier d'artiste. Il est dédié à la création artistique en général mais plus particulièrement au dessin et à la peinture.
La démarche artistique est principalement liée au corps et à ses représentations : nus, portraits, scènes…

Archivé: DE MESSEY Linda

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L’eau me permet de représenter des espaces dynamiques pour évoquer ce qui ne reste pas, ce qui disparait, la fluidité. Semblable à une onde interne parcourant l’univers, la mémoire de l’eau nous transmet l’écho lointain des étoiles.

Archivé: ATELIERS ROUGET-FOURNIE

Ce sont des rencontres qui ont nourri mon travail, déjà au collège avec Bernard Ryon puis avec le peintre entomologiste et orientaliste Jeanne Agache-Pointet. J’ai aimé travailler dans l’atelier de Daniel Schintone et dans celui de gravure de René Izaure à l’école des beaux-arts de Toulouse. Les années passées dans l’ancien atelier du peintre Henri Martin à Labastide-du-Vert dans le Lot ont apporté à mes peintures réalisées sur le motif : sincérité et sérénité. J’aborde par la peinture, l’air de rien, les crises sociales et écologiques qui secouent notre terre, mais toujours avec douceur et bienveillance. J’aime isoler un détail qui donne la liberté au spectateur d’imaginer l’hors-champ. Ma peinture est une proposition à voir peut-être autre chose que ce qu’elle veut bien montrer. J’aime les notations rapides que permettent le crayon, l’encre ou l’aquarelle, où dans ces moments fugaces, tout est possible, rien n’est interdit, c’est juste le bonheur de peindre.

Archivé: VIGNAT Félicie

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Présentation de ma recherche picturale :

Mes mots sont des signes, mes sons des couleurs, ma danse des rythmes… alors se glissent sur la toile ou la fragilité du papier, des formes aux contours simples et aux lignes subtiles.
C’est la peinture qui me guide ; à chaque œuvre s’invente une nouvelle forme, une histoire différente, un geste en appelle un autre, une couleur se lie à une autre. D’une apparente simplicité, les formes apparaissent dans un jeu de transparences et d’opacités réalisées lors des passages intuitifs de la brosse, et se crée alors un environnement qui s’impose avec vigueur et fermeté.
Usant de toutes les composantes que constitue la peinture (composition couleur geste matière lumière…), l’acte essentiel de peindre se matérialise alors sur la page blanche en un tout cohérent et qui mène à l’évidence.
Et comme une araignée qui tisse sa toile, celle du peintre naît de toutes ces contradictions et complexités qui, une fois ordonnées, permettent d’offrir une œuvre construite, instinctive, et porteuse de sa propre lumière.

Félicie VIGNAT

Archivé: CHAMPIERRE Elisabeth

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"La peinture d’Elisabeth Champierre explore la structure de notre existence. Par sa maîtrise de la couleur, son sens de l’équilibre des formes et sa compréhension des limites qu’impose le support, l’artiste révèle la profondeur et l’étendue de l’expérience humaine. Sur un fond construit essentiellement de blocs rectilignes, elle réussit le défi, qui échappe à tant de créateurs, d’introduire le mouvement, de concilier le constant et le variable, de représenter ce moment de grâce à la charnière de la continuité et du changement. Peindre devient ainsi une inépuisable source d’énergie, un moyen privilégié d’expression, un engagement vital."

Extrait d'un texte écrit par Thomas Michael Gunther

Archivé: PALLARO Fanny

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En quête des origines pour aujourd’hui : Fanny Pallaro réalise des déclinaisons plastiques à partir de ses sculptures (mises en scène dans la nature, installations, photographies, gravure et estampes numériques…) afin d’approfondir l’univers qui se déploie sous ses doigts étonnés.

Archivé: SENTOU

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Exploration du Vivant au sens large: Minéral, Végétal, Animal, Stellaire….par des techniques mixtes : huile, acrylique, encres, aquarelle, pastel

Archivé: Association Toulouse Gravure

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L’ atelier Toulouse Gravure s’inscrit dans la continuité de l’atelier de gravure du centre culturel Croix-Baragnon fondé en 1984 par Claudette Ferrié.
Il dispose de 3 presses professionnelles ( une Ledeuil et deux Vincent Moreau) qui sont utilisées pour la taille douce et le monotype ainsi qu’une petite presse pour la taille d’épargne (linogravure et gravure sur bois).
Pendant prés de quarante ans de nombreux amateurs et professionnels se sont formés dans cet atelier qui dispose d’un fond important de gravures.
L’atelier participe aux manifestations permettant de promouvoir et de diffuser l’art de la taille-douce et dans l’avenir des stages et des formations spécifiques y seront organisés.

En lien avec les ARTS en Balade, les artistes de l’atelier exposent également au Réservoir Guileméry 7 rue Garrigou du 20/09 au 02/10 de 15h à 19h et pour le week-end des Arts en Balade (23-25/09) de 10h à 20h.
Vernissage le 23/09 à 18h.

Archivé: MASON Emmanuelle

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Le regard de l’artiste se pose avant tout sur le monde du vivant et de l’Autre. Ses recherches – sur l’animal, l’érotisme, le corps, la mort, le désastre – ont pour point commun de montrer une extrême délicatesse, une « belle manière » qui piège le regard, alors que les sujets traités sont parfois irregardables ou même immondes. Elle rejoue la question d’un sublime, beau et effrayant à la fois, transposé au monde contemporain et aux apories éthiques, philosophiques, sociales et écologiques qu’il porte. Même lorsque son travail se fait tendre, on trouve une coupure, une brulure, qui tente de prendre en charge la tonalité́ plus ambiguë du sujet, et en laisser percevoir toute l’étrangeté.

« J’ai cette intuition, même si je peine à poser des mots dessus, que lorsque je me rends à l’atelier pour inciser du métal ou tracer des lignes de dessin, j’accomplis un acte essentiel, un acte de résistance. Cet acte me met en lien avec la fonction somptuaire de l’œuvre d’art, celle dont nous parle Bataille à propos de Lascaux, celle de l’esthétique, c’est-à-dire de la quête de sens. »

Archivé: LA GRANDE ROUE

Dessin J.Delpy

Les artistes du collectif de La Grande Roue travaillent dans le champ des Arts Plastiques et Visuels. Leur univers – imaginaire, décalé, poétique – entre en résonance avec les préoccupations environnementales et existentielles contemporaines.
Leur démarche intègre le réemploi de matériaux usagés, rebuts organiques ou industriels.
Ces matériaux régulièrement collectés alimentent une matériauthèque au sein de l’atelier.
Accueilli par la ville de Fenouillet en résidence depuis 2016, le collectif La Grande Roue propose au public tout au long de l'année, des ateliers et manifestations.

Archivé: DUFRAISSE Jenny Aimée

Tammi Terrell (1945-1970)

Ouverture vendredi, samedi et dimanche 🙂

Je suis peintre, illustratrice, graphiste. Accessoirement, photographe technicienne.
Addicte des couleurs, fascinée par l’émotionnel, je cherche à raconter, à traduire l’être, le cheminement de l’être, un état affectif, son évolution dans une quête holistique, d’unité avec le Tout, par la mise en situation d’un personnage, de motifs narratifs internes et externes à celui-ci.
L'acrylique est prédominant dans mes derniers travaux, et depuis peu je couds et colle des lainages, des fils de coton et papiers artisanaux sur mes toiles.
Dans un univers graphique composé de toiles et papiers, les outils d’art numérique, des jeux de matières, encres, feutres, craies, crayons, stylos, huile, peintures sur photos, peuvent s’inviter en fonction de ce que je souhaite exprimer.
Je suis en perpétuelle recherche d’harmonies, des formes, des couleurs, de l’accord entre chaque technique que j’ai envie d’utiliser en fonction des sujets. Dans une volonté d’amener chacun à sa libre interprétation, l’adapter à sa réalité, développer l’imaginaire, les formes imbriquées les unes aux autres, les noirs et blancs, les couleurs vives et contrastes, sont les éléments caractéristiques de l’ensemble de mes travaux.

Jé décline tous mes travaux en articles de papeterie faits à la main, reliures d'art, cartes postales, marque-page, magnets, tirages sur papiers d'art 🙂

Archivé: LAFOLLET Bertrand

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Mon travail est basé sur le rêve et l’imagination mais trouve bien souvent son inspiration dans la nature .
– Il y a avant tout la lumière , source jaillissante qui traverse la toile.
– Le mouvement, frénésie incessante et maître du chaos.
– Et le relief, débordant de mes peintures et devenu sculpture et amoncellement de matériaux
en hommage à cette nature tant dégradée.
Les plastiques sont réutilisés pour se substituer aux formes naturelles dont le négatif photo semble marqué comme une empreinte indélébile.
Les cartes et tracés vus du ciels , fictifs ou bien réels, ne sont plus que le mirage et le souvenir d’un monde à la dérive.

Archivé: GARRIGUE Alain

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Alain GARRIGUE se définit lui-même comme un « imagier » : il est peintre, auteur de bande dessinée, écrivain et professeur aux Beaux-Arts de Carcassonne. Sa peinture affirme l’alliance de la figuration et de l’abstraction, du signe et de la couleur, de la lecture et de la vision.

Archivé: GUINET Julien

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Depuis 2016, je mène des recherches pour peindre de manière plus responsable, ce qui m’a permis de découvrir la peinture à l’oeuf, de créer mes propres fusains… Ces investigations m’ont mené à m’intéresser aux pigments naturels et notamment le Bleu de Pastel.

Archivé: NOLYBOS

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Artistiquement, je suis sensible à l’estampe médiévale, source première,
elle est une inspiration majeure dans mes réalisations picturales.

Le Beatus de Saint-Sever est un manuscrit enluminé figurant parmi les grands trésors de l’art Médiéval. Datant du XI ème siècle, après 1000 d’histoire de l’art, j’ai été saisi par la modernité de ces peintures.

Mon projet est double :

En tant que street-artiste, je travaille à jaillir le Beatus « Hors les murs », en installant des affiches grand format peintes à la main, sur papier journal.
Ensuite les peintures sont collées dans les rues, les forêts et les champs.
En fonction de la pertinence du lieu.

En tant que plasticien : je travaille sur une série de peintures actualisées du Béatus, œuvre qui est un véritable maillon entre l’Histoire de l’art occidental et oriental.

Voilà le grand sujet, sur lequel je vais travailler en profondeur pour contribuer à le faire découvrir au public.

Archivé: IWA

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5 ans études supérieure Académie des Beaux-Arts à Varsovie

 

Archivé: LILAJOY

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D’un geste délicat, Anaëlle Bouthier alias Lilajoy donne forme à des dentelles, à travers lesquelles une lumière diffuse se faufile avec pudeur. Elle perfore le bois et joue avec les densités des percées pour créer des oeuvres lumino-cinétiques qui ont pour caractéristiques de se mouvoir dans l’œil du spectateur au cours de son déplacement. Il y a quelque chose d’apaisant dans ses tableaux lumineux, un équilibre où plein et vide ne font qu’un et nous transportent, nous rapprochent de nous-mêmes. Murmures d’un rêve, mouvements suspendus, les œuvres de Lilajoy portent en elles une intimité précieuse et pénétrante. Avec ce principe de bois ajouré, elle a d’ailleurs enchanté l’hôpital de Purpan du CHU de Toulouse avec un lieu inédit ” l’Espace de Ressourcement ” qu’elle a conçu en 2015 dans le cadre de sa thèse en Art.

Archivé: QUEREJETA ROCA Carla

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Heidegger disait que « Créer l’espace c’est faire librement un don d´endroits. Nous devons apprendre à reconnaître que les choses ne font pas seulement partie d’un endroit mais qu’elles sont elles mêmes des endroits ».

Je crée l’espace. Œuvre qui est un espace en soi même. C´est l´intervention dans la matière, et en même temps la représentation de celle-ci. C´est une dualité qui semble se nier et s´affirmer mutuellement. La matière, située dans l´espace, se transforme en une représentation de celui-ci, sans perdre pourtant sa propre entité.

Mon approche de la matière se nourrit des sources spatialistes : Lucio Fontana affirma que « ce n´est plus la figure comme tableau, mais le tableau comme figure qui se détruit, se perce… », c´est l´objet artistique. Puisque toute œuvre est création-destruction, et elles n´existent qu´ensemble, dans ma recherche je commençai à couper, rompre et déchirer, pour rapiécer et reconstruire à partir des dépouilles. Représentant des espaces, mais créant un espace nouveau pour eux, en leur donnant une nouvelle entité.

J’applique à la peinture des principes déconstructivistes: La rupture, la fragmentation de l’espace, un chaos contrôlé comme méthode de travail et recherche, derrière une nouvelle structuration-déstructuration de la réalité. L’espace créé pour l’espace hébergé. Les architectes déconstructivistes sont partis des structures classiques pour, après un processus de re-formation structurale, de destruction-création, un processus profondément vital, créer des espaces-réalités nouveaux. Je cherche ces principes dans la peinture. Des espaces hébergés dans une nouvelle réalité qui se fond avec eux en leur donnant une nouvelle entité. Un être en soi. Ce chaos contrôlé, un provoquer et laisser se passer, arrêter et détruire, reconstruire. Une dynamique sensitive et sensorielle. De nouveaux espaces offerts au spectateur, qui sera la personne qui les habitera, qui va les parcourir. Des espaces d’humanité absente, comme un symbole de la déshumanisation provoquée par nous-mêmes dans notre propre monde. Espaces dans lesquels se ‘ré-former’ intérieurement. Espaces desquels se ‘ré-approprier’ et dans lesquels ré-exister, se ‘ré-créer’. Ainsi j’explore la construction de l’idéntité dans l’espace au long du temps.

Archivé: ATELIER DE LA MAIN GAUCHE

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Depuis 2007, La Main Gauche propose un lieu de pratique professionnelle de la gravure, une programmation d’expositions de graveurs et artistes de l’estampe contemporaine ainsi que des formations en gravure.
L'Atelier de la Main Gauche est aussi et surtout l'outil de travail d'un collectif d'artistes. Cette saison, nous sommes 14 artistes à partager quotidiennement cet espace de création : Nathalie Tousnakhoff, Bilitis Farreny, Agnès Dorval, Muriel Bo, Camille Laforcenée, Noémie Mangin, Évelyne Maubert, Christelle Gratigny, Christine Cabirol, Sarah Ho, Aurore Nevers, Aude Aussilloux, Anne-Frédérique Maurer et Fanny Cavin. Toutes artistes pluridisciplainres par ailleurs, nous avons choisi cette année de présenter à l'atelier notre travail de gravure.

Archivé: LA POUDRIERE

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Nous sommes un atelier collectif qui cherche à favoriser l’émulation créatrice de ses adhérents et à permettre la mise en œuvre, la réalisation et la diffusion de projets artistiques, culturels et sociaux-culturels.

Archivé: VIAL Valérie

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J’explore la pluridisciplinarité de l’art sans m’attarder sur une technique spécifique. Le dessin, la peinture, les installations, me permettent de donner vie à mes idées en travaillant sur plusieurs sujets en parallèle.

Tout ce qui m’entoure m’inspire. Je suis fascinée par la mémoire, la construction des identités, nos vécus, nos constructions individuelles et collectives. Ce sont des sujets auxquels je réfléchis constament et qui guident mes lectures et ma création.
D’autre part, dû à mes origines, il y a aussi la Colombie, qui reste l’influence de tout ce que j’entreprends, et cela se reflète dans mon travail artistique.

Les lieux, comme part importante dans la construction de la mémoire, m’intéressent depuis un certain moment. Je travaille actuellement sur une série de dessins et de collages que j’intitule « (re)construction of y.our story ». J’explore ainsi, à travers le pastel gras, différentes architectures. La présence / absence des personnes dans ces espaces, les objets et les détails qui les composent.

Simultanément, je dessine à l’aquarelle sur différents supports. Un travail en cours qui a commencé avec mon propre besoin de ralentir, de me poser, de requestionner le « moi ». Au travers de ces corps de femme que je végétalise, j’interroge ma place en tant que femme dans le monde. Où sont mes racines, mes ancrages.

Archivé: ESSA Serge ALLAIN

« Je lutte pour un art libre et métissé, à la pensée multiple. J’explore un univers dans l’improvisation et la prise de risque. Mes démarches graphiques, calligraphiques ou numériques résultent du dessin instinctif. Il s’agit de rendre sensible par l’image divers instants attachés à des moments et lieux prioritaires. Comme une respiration, gestes et contemplation se succèdent ou se superposent. »

Artiste peintre et sculpteur, Serge Allain dit ESSA, fait de la peinture engagée et mise sur les rapports humains. Son travail d’observateur le mène de Paris à l’Algérie, des Antilles à la Réunion puis aux Comores et se poursuit à Toulouse. La photo fixe la mémoire et constitue la matière première de ses travaux.

Archivé: De La Roncière

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Née en 1983, originaire de Bretagne, elle ne cesse de s’imprégner au fil des
années des villes, des régions qui ont influencé son parcours artistique: Paris,
Bruxelles, Barcelone, Londres ou encore Rio de Janeiro, São Paulo sont autant
d’étapes importantes dans l’évolution de ses créations.
Artiste plasticienne, Fanny de la Roncière est étonnante car elle surprend
par l’originalité de ses techniques et des médiums utilisés: sachets de thé,
sous-bocks de bière, enjoliveurs, bois…
Minutie et richesse sont omniprésentes dans son travail et renvoient un excès
de profondeur et de générosité. Superposition de matières immortalisées par
le vernis c’est avec délectation qu’on aborde son univers linéaire et structuré.

Archivé: DUFRAISSE Jenny Aimée

Tammi Terrell (1945-1970)

Je suis peintre, illustratrice, graphiste. Accessoirement, photographe technicienne.

Addicte des couleurs, fascinée par l’émotionnel, je cherche à raconter, à traduire l’être, le cheminement de l’être, un état affectif, son évolution dans une quête holistique, d’unité avec le Tout, par la mise en situation d’un personnage, de motifs narratifs internes et externes à celui-ci.
L’acrylique est prédominant dans mes derniers travaux, et depuis peu je couds et colle des lainages, des fils de coton et papiers artisanaux sur mes toiles.
Dans un univers graphique composé de toiles et papiers, les outils d’art numérique, des jeux de matières, encres, feutres, craies, crayons, stylos, huile, peintures sur photos, peuvent s’inviter en fonction de ce que je souhaite exprimer.
Je suis en perpétuelle recherche d’harmonies, des formes, des couleurs, de l’accord entre chaque technique que j’ai envie d’utiliser en fonction des sujets. Dans une volonté d’amener chacun à sa libre interprétation, l’adapter à sa réalité, développer l’imaginaire, les formes imbriquées les unes aux autres, les noirs et blancs, les couleurs vives et contrastes, sont les éléments caractéristiques de l’ensemble de mes travaux.

Archivé: KOU-BOU

Neptune

Duo d’artistes peintres russes : Ivan Koulapine et Konstantin Boulavskiy

Tous deux sont diplômés de l’école d’art et membres du Fonds artistique international. Ils ont pris part à différentes expositions en Russie et en Europe.

«Le monde lumineux et la diversité des formes, la surprise des combinaisons de couleurs créent une atmosphère vraiment particulière», écrit un critique d’art russe.

Archivé: AKLIJEANNE Béatrice

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Peut être s'agit t il d'arpenter, de traverser et se laisser traverser, d'errer un peu là où s'accroche, s'associe, se confronte la matière insaisissable de notre environnement, de notre humanité.

Archivé: LUNAT

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plasticienne, peinture/monotypes. Un travail où l’émotion et l’imaginaire ont la part belle, sortes de chimères, de personnages comme sorties de rêves , des vides, une coulure, une tension…. Lunat donne des éléments narratifs et graphiques pour que le spectateur se crée sa propre histoire…

Archivé: ESCAFRE Jean-Philippe – atelier L’imagerie

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L’imagerie est un lieu artistique de 560 m2 regroupant : une école d’art, une galerie d’art et un atelier d’artiste. Il est dédié à la création artistique en général mais plus particulièrement au dessin et à la peinture.
La démarche artistique est principalement liée au corps et à ses représentations : nus, portraits, scènes…

Archivé: LAULHÉ Isabelle

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Créer ? l’aventure commence dans le silence de l’atelier avec le grain d'une toile, le toucher d'une feuille de papier pour estampe.
Sur ces supports, j’ai exploré ce que ce monde me donne à penser et à aimer : des paysages désertiques, des architectures enfouies au plus profond de la mémoire, l'élégance et le mystère des écritures, l’humble univers des bestiaires.

L'estampe et la peinture sont mes moyens d'expressions

Archivé: GRATIGNY Christelle

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La javel pour faire de l’homme une apparition, la couture rouge des plantes comme une blessure, une cicatrice.
La gravure pour creuser, explorer ce lien entre l’homme et le règne végétal.

Archivé: FOURRIER Erick

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Erick FOURRIER est né le 31 mars 1977 dans l’Oise.
En 1994, c’est par l’art floral qu’il fait ses premiers pas dans l’univers de la création artistique.
Ne se réalisant pas complètement dans l’art floral, il s’inscrit aux Ateliers Beaux-Arts de la ville de Paris où il suit, de 2009 à 2012, les cours de Françoise COUTANT, Sun XUE, Antonio ROS-BLASCO et Valérie BEON.
En 2013, il s’installe à Toulouse et dédie désormais tout son temps à la création artistique en se consacrant principalement à la sculpture sur palettes.
Le choix de la palette s’est fait naturellement, parce que c’est un objet public et populaire, reconnaissable de et par tous. Ce choix est également dicté par une conviction plus sociétale : transformer la palette sans la rendre complètement opaque mais juste un peu embrumée, comme une poésie urbaine. pour qu’elle nous parle en toute discrétion de son impact sur le monde. Eco-sensible, elle nous dit le déboisement planétaire, la mondialisation des modes de transport de marchandises dont découle une uniformisation culturelle occidentalisée, la décentralisation de la production qui se répercute sur l’emploi d’une part et induit de nouvelles pollutions atmosphériques d’autre part.

Dès ses premières pièces, Erick instaure ce dialogue paradoxal entre leur apparence présente (en tant qu’œuvre d’art) et leur passé. Les premières palettes sculptées par l’artiste sont figuratives (« Brève » – « Dos » – « Seule ») mais il va s’orienter ensuite vers la réalisation de sculptures abstraites, construites comme de petites architectures (« Comble » – « Mis à jour » – « Réseau » – « Arêtes »). Le sculpteur, comme l’architecte, travaille sur l’érection et la stabilité, le retrait et l’apport ; il étudie la destruction comme une construction.

Avant qu’Erick ne les transforme par son travail d’artiste, les palettes ne sont pas encore des sculptures mais elle sont déjà puissamment architecturées : plusieurs planches forment un plateau cloué à plus ou moins six pieds, eux-mêmes cloués à au minimum deux planches. Chaque palette a ainsi une forme initiale, reconnaissable et quasi immuable.
L’artiste tient à respecter cette construction qui apporte la rigueur de l’objet. « Mon paradoxe consiste à garder la structure de la palette de livraison tout en cherchant à la rendre la moins lisible et apparente possible ».

Transformer et simuler la disparition pour une nouvelle naissance ! Un nouveau regard de l’homme sur la matière.

Archivé: BRAIBANT Vanaja

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« Vanaja Braibant a quitté l’Inde à l’âge de 4 ans pour vivre en Belgique puis en France.
Elle fait les Beaux-Arts et des études d’Architecte Paysagiste, découvre la couture, le crochet, le canevas, le tissage… et la magie du fil de fer.
Très rapidement, elle remplace son crayon par le fil de fer qui lui offre cette liberté de « dessiner » en 3 dimensions.
Depuis plus de 20 ans, avec ses doigts de fée et son fil, elle sculpte le vide qui nous entoure et donne vie à des sculptures aériennes de toute beauté. Imprégnée de culture occidentale et indienne, elle mêle poésie, mythologies grecque et indienne ; Les mots dansent autour de ses personnages, relient les Hommes à la Nature.
Laissez-vous porter par cette légèreté et la beauté d’âme de cette artiste. »

Archivé: Julien Jammes

Rivière et neige

Julien Jammes dessine des paysages d'une nature vaste et intouchée, on y voit la vie fourmiller dans ses moindres détails. Ses dessins sont réalisés à la plume, en écriture asémique (gribouillis) et pointillisme.

Archivé: HAVARD Fabienne

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Mes œuvres s’organisent autour d’une recherche graphique qui s’est développée depuis quelques années sur une recherche en alchimie. La symbolique alliée au travail du trait organise désormais et architecture mes expositions dont un rouleau de plus de trente mètres au total est la colonne vertébrale. Il décline les expressions des règnes, ainsi que les quatre éléments. Basé sur un travail d’introspection, une quête philosophique exigeante, basée sur les lectures de Bachelard, Bergson et les philosophes antiques, mes toiles font partie de cette geste qui se construit au fur et à mesure de l’élaboration des tableaux peints uniquement en noir, blanc et rouge, les trois couleurs des trois œuvres alchimiques. Une recherche persévérante et joyeuse de la quintessence.

Archivé: Lilajoy

D’un geste délicat, Lilajoy donne forme à des dentelles, à travers lesquelles une lumière diffuse se faufile avec pudeur. Elle perfore le bois et joue avec les densités des percées pour créer des oeuvres lumino-cinétiques qui ont pour caractéristiques de se mouvoir dans l ‘œil du spectateur au cours de son déplacement. Il y a quelque chose d’apaisant dans ses tableaux lumineux, un équilibre où plein et vide ne font qu’un et nous transportent, nous rapprochent de nous-mêmes. Murmures d’un rêve, mouvements suspendus, les œuvres de Lilajoy portent en elles une intimité précieuse et pénétrante.

Archivé: CHAMPIERRE Elisabeth

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La peinture d’Elisabeth Champierre explore la structure de notre existence. Par sa maîtrise de la couleur, son sens de l’équilibre des formes et sa compréhension des limites qu’impose le support, l’artiste révèle la profondeur et l’étendue de l’expérience humaine. Sur un fond construit essentiellement de blocs rectilignes, elle réussit le défi, qui échappe à tant de créateurs, d’introduire le mouvement, de concilier le constant et le variable, de représenter ce moment de grâce à la charnière de la continuité et du changement. Peindre devient ainsi une inépuisable source d’énergie, un moyen privilégié d’expression, un engagement vital.

Extrait d’un texte écrit par
Thomas Michael Gunther

Archivé: VIGNAT Félicie

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Présentation de ma recherche picturale :

Mes mots sont des signes, mes sons des couleurs, ma danse des rythmes…alors se glissent sur la toile ou la fragilité du papier, des formes aux contours simples et aux lignes subtiles.
C’est la peinture qui me guide, à chaque œuvre s’inventent une nouvelle forme, une histoire différente, un geste en appelle un autre, une couleur se lie à une autre. D’une apparente simplicité, les formes apparaissent dans un jeu de transparences et d’opacités réalisées lors des passages intuitifs de la brosse, et se crée alors un environnement qui s’impose avec vigueur et fermeté.
Usant de toutes les composantes que constitue la peinture (composition couleur geste matière lumière…), l’acte essentiel de peindre se matérialise alors sur la page blanche en un tout cohérent et qui mène à l’évidence.
Et comme une araignée qui tisse sa toile, celle du peintre naît de toutes ces contradictions et complexités qui, une fois ordonnées, permettent d’offrir une œuvre construite, instinctive, et porteuse de sa propre lumière.

Félicie VIGNAT

Archivé: LA POUDRIERE 1

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L’atelier de La Poudrière regroupe une quinzaine d’artistes – peintres, dessinateurs, designer, graffeur et comédiennes – depuis 2018, au cœur du quartier Bourrassol, entre la Garonne et la Cartoucherie. La Poudrière c’est un collectif uni & des univers variés.

Archivé: LA POUDRIERE 2

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L'atelier de La Poudrière regroupe une quinzaine d'artistes – peintres, dessinateurs, designer, graffeur et comédiennes – depuis 2018, au cœur du quartier Bourrassol, entre la Garonne et la Cartoucherie. La Poudrière c'est un collectif uni & des univers variés.

Archivé: DEDIONIGI Federico

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Né à Buenos Aires, Argentine. Baccalauréat en Arts Visuels de l'Université du Musée social (UMSA), 2011. Il a ensuite complété le master en Art-Thérapie à l'Université National des Arts (UNA), 2018.
Il a vécu à Paris et dans le sud de la France entre 2016 et 2017, ayant l'opportunité de rencontrer des pays, des villes, des musées et des galeries qui ont influencé son travail et sa formation comme l'Angleterre, l'Espagne, l'Italie, Berlin, Bruxelles, l'Islande entre autres.
Étudiant aussi des enseignants artistiques de la taille de Brickles, Tapia Vera, Marina Rothberg, Andres Besatard Maggio et Bernardo Kehoe.
En tant que professeur assistant d'enseignement en Peinture 1 à l'UMSA, dans différentes écoles publiques et privées de la banlieue de Buenos Aires, il a travaillé dans le programme éducatif du Centre Culturel Borges dans la section visites guidées en 2009.
En tant qu'Art Thérapeute, il a travaillé à l'hôpital interzonal Dr.J. Esteves (Temperley) et il a fait son stage à l'association civile Antilco, maison de soutien familial (Dock Sud, Avellaneda) en 2014. Il a également travaillé dans le domaine du handicap dans divers Centres de la banlieue de Buenos Aires.
Il a réalisé des missions scénographiques pour des groupes musicaux, "Experimentores" sur le centre de loisirs et technologie de Buenos Aires Tecnopolis et a été responsable de l'Atelier de Scénographie à la Compagnie de Théâtre "Verte Volar", pour le programme d'ateliers de Culture Inclusive d'Almirante Brown. Il a travaillé également en tant que technicien Lumière pour "A Thousand Words productions". Illumination de huit courts métrages pour le ministère du développement social. Fabriqué en novembre 2015 dans différentes régions de la province de Buenos Aires.
Il a fait une premère résidence artistique en Argentine à CIMA Recidency, Open Space Intervention, fabriqué à Portezuelo, province de Catamarca en Septembre 2018 par Josemiel Platz et Romina Estecher. Et une autre résidence d'art dans l'Islande à Gilfelag Association, à Akureyri, un travail sur la série "Etats d'être".
Il a continué à développer son travail à Berlin et maintenant il habite et produit à Toulouse depuis janvier 2020.

Archivé: TONCÉ

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Après une vingtaine d’années de Graffiti, le travail de Toncé s’oriente maintenant vers des compositions graphiques sur toiles donnant la part belle à la couleur. Couleurs mélangées, enchaînées, liées…
Douceur des courbes, tranchant des lignes, subtile alternance rythmée par de fines traces noires.

L’impact… maître mot de la recherche graphique de Toncé nous rappelle que l’Art n’est qu’impulsion et réalité …

Archivé: MOUMNI – ESSA

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MOUMNI : Pendant quelques années, je me suis amusé à asperger mes toiles à même le sol avec une peinture liquide puis à l’aide d’accessoires, tisser les taches de peinture à l’horizontale et à la verticale, jusqu’à obtenir l’effet vibratoire des couleurs qui me fascinaient jadis…

Aujourd’hui, bien que la peinture soit toujours présente dans mes toiles, je me tourne vers la matière que je travaille en aplat ou sous forme de monticules, tantôt coulantes tantôt en  poudre… Je m’inspire de mes souvenirs visuels d’enfant, des étalages d’épices, des jeux d’enfant ayant comme seuls matériaux ce que la nature nous offrait de plus brut, le végétal et le minéral.

L’art est un jeu d’adulte qui se laisse guider par l’enfant qui habite en lui.

La démarche de l’artiste est le produit d’un voyage dans le temps qui ne cesse d’interroger sa mémoire visuelle, olfactive et affective, de s’en servir afin de pérenniser le jeu et cristalliser ses repères, les plus forts. Peinture, matière et monticules…des techniques de représentations éphémères ou durables ou les deux à la fois. – moumnimidar@gmail.com

 

ESSA : « Je lutte pour un art libre et métissé, à la pensée multiple. J’explore un univers dans l’improvisation et la prise de risque. Mes démarches graphiques, calligraphiques ou numériques résultent du dessin instinctif. Il s’agit de rendre sensible par l’image divers instants attachés à des moments et lieux prioritaires. Comme une respiration, gestes et contemplation se succèdent ou se superposent. »

Artiste peintre et sculpteur, Serge Allain dit ESSA, fait de la peinture engagée et mise sur les rapports humains. Son travail d’observateur le mène de Paris à l’Algérie, des Antilles à la Réunion puis aux Comores et se poursuit à Toulouse. La photo fixe la mémoire et constitue la matière première de ses travaux. serge.allain36@orange.fr

 

Archivé: ESSA Serge ALLAIN

« Je lutte pour un art libre et métissé, à la pensée multiple. J’explore un univers dans l’improvisation et la prise de risque. Mes démarches graphiques, calligraphiques ou numériques résultent du dessin instinctif. Il s’agit de rendre sensible par l’image divers instants attachés à des moments et lieux prioritaires. Comme une respiration, gestes et contemplation se succèdent ou se superposent. »

Artiste peintre et sculpteur, Serge Allain dit ESSA, fait de la peinture engagée et mise sur les rapports humains. Son travail d’observateur le mène de Paris à l’Algérie, des Antilles à la Réunion puis aux Comores et se poursuit à Toulouse. La photo fixe la mémoire et constitue la matière première de ses travaux. serge.allain36@orange.fr

Archivé: LA GRANDE ROUE

MATERIAUTHEQUE

Les artistes du collectif de La Grande Roue travaillent dans le champ des Arts Plastiques et Visuels. Leurs univers, imaginaire, décalé, poétique entrent en résonance avec les préoccupations environnementales et existentielles contemporaines.
Leur démarche intègre le remploi de matériaux usagés, rebuts organiques ou industriels.
Ces matériaux régulièrement collectés alimentent une matériauthèque au sein de l’atelier
Accueilli par la ville de Fenouillet en résidence depuis 2016, le collectif La Grande Roue propose au public tout au long de l'année, des ateliers et manifestations.

Archivé: Jacqueline Delpy

Cavaliers / Migrations 2 / Végétaux séchés

Jacqueline Delpy, artiste autodidacte aux pratiques protéiformes, travaille depuis toujours et consacre la majeure partie de sa vie à l'art. Après ses débuts de peintre muraliste en espaces publics ou privés, son parcours met en évidence une expérience marionnettique importante de plus de dix ans, avec un goût pour l'articulation des éléments et leur potentielle capacité de mobilité. Depuis les années 2000, son travail a évolué vers le volume et les installations.
Elle met en scène tout un monde de figures en mouvement, des ensembles qui se déplacent poussés par une nécessité collective. Un univers singulier à forte dimension poétique qui nous parle de la condition humaine mais aussi des enjeux environnementaux et géopolitiques contemporains.
L’oeuvre Migrations commencée en 2018, comporte plusieurs séquences / installations organisées chacune dans l’espace sur un mode linéaire: trajectoire, cheminement, défilé.
J.Delpy récolte des matériaux / déchets, industriels et organiques, qu’elle classe dans une matèriauthèque, véritable base de matière première. Par un travail précis et minutieux qui valorise la notion de fabrique, elle transcende le matériau faussement ordinaire des emballages; cette part factice et artificielle de notre ère industrielle, à qui l’artiste donne du sens.
Son atelier est accueilli en résidence à l’année depuis 2015, en partenariat avec la ville de Fenouillet, commune de Toulouse Métropôle. Avec l’association La Grande Roue, elle développe sa recherche artistique, propose des ateliers de pratiques pour tous ainsi que des évènements sur la commune.

Archivé: GINISTY Sandrine

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Peintre, dessinatrice et «poseuse d’images», je mêle et entremêle ces différents modes d’expressions, créant un univers intimiste. Mon approche créatrice est bercée par des thèmes récurrents, comme la mémoire, le monde de l’enfance, l’intimité de la femme, le discours amoureux. Depuis plusieurs années je développe un travail autour de l’encre, du crayon. Le dessin est pour moi un acte d’abandon, une respiration autour de formes librement inspirées de la dentelle. Mes dessins sont comme des petites pelotes de laine, que l‘on déroule doucement dévoilant une part intime de nous.
En 20 ans d’expérimentations, de rencontres, j’ai développé et enrichi mon travail en y intégrant de nouveaux médiums, comme le textile et le son.

© Sandrine Ginisty

Archivé: BOUCHER Émilie

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Curieuse des expressions humaines, j'aime observer les états d'âme de chacun, les moments d'innocence et d'introspection, les différentes manières dont l'autre m'apparait.
Je privilégie le corps et en particulier le visage pour révéler un aspect de l’être et une atmosphère mais je me détache du simple visible en couvrant directement la toile de couleurs vives sans me soucier de la ressemblance physique avec mes sujets. Je m’éloigne alors du portrait mais m’affirme dans la représentation de la figure.

Archivé: PALLARO Fanny

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Quête des origines…
D’où venons-nous ? Où allons-nous ? Qui sommes-nous ? Sommes-nous si différents de la Nature ?
Sculpture, gravure, cyanotypes, estampes…

Archivé: MAUBERT Evelyne

Visuel manège humain

Travailler le papier pour donner corps aux personnages.
Progressivement volumes, ils se retrouvent sur la toile.
Ces personnages avec leurs états d’âme racontent des histoires, peut être nos histoires…

Archivé: CARCANAGUE Marie-Hélène

Peindre…
Prétexte à :
faire des taches, rebelles, forcément,
patauger, s’enliser, déraper dans les virages,
essayer l’inutile,
libérer la main gauche,
échapper à la vigilance des adultes,
chercher l’invisible, sans en avoir l’air,
rêver de couleurs impossibles,
tromper les apparences,
peindre le temps qui passe,
voyager sans billet, en solitaire,
se passer des mots,
perdre conscience,
descendre avant l’arrêt complet,
chercher ce que je cherche.

Archivé: LEDOUX Stéphanie

Stéphanie Ledoux, artiste peintre née à Toulouse en 1983, a passé ces vingt dernières années à parcourir le monde. Stéphanie Ledoux a aussi bien posé son regard sur l’architecture séculaire yéménite qu’elle a vibré devant une spectaculaire éruption volcanique au Vanuatu. A 35 ans, elle a trouvé l’inspiration dans de nombreux pays et placé naturellement l’humain au cœur de son travail. Ce n’est pas moins de 80 carnets qu’elle a remplis avec passion depuis ses premiers voyages. Véritables livres-objets patinés par les trajets, ces carnets regorgent d’anecdotes, d’aquarelles et de trésors glanés sur la route.

Ses dessins se nourrissent inévitablement de rencontres fortuites. Sa peinture retranscrit l’émotion suscitée par des moments d’échange, en passant de croquis pris sur le vif dans des conditions précaires à des toiles gigantesques crées dans la chaleur de son atelier.

Après 3 livres publiés et une trentaine d’expositions sur ce thème, une nouvelle expérience s’offre à Stéphanie Ledoux lorsqu’elle croise en 2017 la route d’une expédition scientifique qui l’emmène observer la biodiversité de l’archipel indonésien afin de constater la menace écologique qui plane sur notre fragile planète.

Au travers du témoignage sincère et minutieux qu’elle s’applique à réaliser depuis des années, l’ensemble de l’œuvre de l’artiste s’inscrit dans une démarche contemporaine tout en utilisant des codes picturaux millénaires et des méthodes graphiques traditionnelles.

Archivé: FRESCH Stefano

Vision n.1

Mon activité artistique a commencé en 2017, elle est le résultat d'un besoin expressif né après plusieurs années de voyage autour du monde. Après avoir voyagé et vécu en Inde, au Brésil, au Pérou, en Argentine puis en Espagne, j’ai commencé à dessiner, peindre et m’initier au graphisme. En France, j'ai commencé à étudier différentes techniques en tant qu'artiste autodidacte. J’ai par ailleurs participé à des cours à l'atelier Biz Art où je me suis formé à l’aquarelle, l’huile, l’acrylique et le dessin. Mon travail explore les thèmes du rêve, de la spiritualité et de l'au-delà à travers un style à la fois psychédélique et géométrique, parfois ponctué d’une touche surréaliste et pop. Sans crainte d'expérimenter et de mélanger différentes techniques, je suis dans une phase artistique en développement, expérimentale et indépendante. Dans mon atelier sous les toits, rue Pargaminières, les visiteurs pourront découvrir mon travail artistique regroupant plusieurs séries d’oeuvres. Ils pourront également trouver mes photos de voyage et entendre les histoires qui ont donné naissance à mes œuvres. Ce serait un réel plaisir pour moi de pouvoir échanger autour de mon travail et accueillir les visiteurs dans mon lieu de création.

Archivé: CUNNAC Annette

Annette Cunnac -Toulouse - Le Pont Neuf - Lumiere d'hiver - pastel - 70 x 50 cm - 2021

Annette Cunnac puise autour d’elle les sujets de ses œuvres et se concentre sur deux thématiques, les paysages et les scènes de vie. En voyage ainsi que dans son environnement proche elle cherche inlassablement à capter des instants de vie ainsi que la magie de la lumière et des couleurs. «Sublimer la vérité du sujet avec une palette de couleurs poussée et avec de forts contrastes pour exprimer l’essentiel et atteindre une intensité émotionnelle dans l’oeuvre, telle est la finalité de ma pratique artistique».

Archivé: RELYVELD Martine

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Travail à partir de gravures sur métal, la taille douce.
Chaque tirage est unique, les couleurs les supports les formats changent….
A partir de plusieurs matrices il est possible de les faire se rencontrer, dialoguer ou s’affronter.
Le thème de la métamorphose et de la migration va surgir.
Les gravures s’entremêlent.
La métamorphose s’opère lors que l’on se met en mouvement.
Dans quel sens vont les uns, dans quel sens vont les autres ?
A la fin du voyage serons nous les mêmes ?
La rencontre avec l’autre, avec l’ailleurs se fera avec plus ou moins de bonheur, mais nous serons un peu plus cet autre au bout du compte….

Les animaux migrent, se métamorphosent, pour survivre….
C’est notre tour ?

Archivé: CARNÉVALÉ Marie

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L'exploration de la forme accumulative d'un même motif (crâne, grains de riz, mouches) et la tentative de la représentation du temps sont au cœur de mes recherches.

Archivé: VOISIN Antoine

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Je m’intéresse depuis plusieurs années à la notion d’ »abstraction narrative », une façon subjective d’aborder le réel par la couleur et la forme. Inspiré par l’énergie de l’expressionnisme abstrait, que je tente de pousser vers un récit ouvert à l’expérience de l’observateur…La figuration n’est jamais très loin.
Je réalise également des « peintures de concert » avec d’autres artistes, œuvres éphémères de très grand format réalisées en présence d’un orchestre de jazz ou de musiques du monde.

J’ai travaillé sur plusieurs séries à la frontière entre figuration et abstraction: « flores », « paredes », « toros », « KCCBO », « viento »…
Parallèlement, je mène une recherche sur « le travail »: je capte les postures et tente d’exprimer les enjeux du travail dans la société d’aujourd’hui.

Archivé: LOMBARD Elisabeth

Madonne II, 100 x 80 cm, Toile de coton cru, 2021.

Alors que s’impose à nous l’importance d’un
nouvel exotisme de proximité,
Elisabeth LOMBARD est un peintre sans racine, tisseuse d’univers oniriques.
Ainsi réinventé, ce Voyage créatif oscille entre
maniérisme et tribalité, mené par un jeu de motifs
imprimés sur papier calligraphie.
Sur la toile, rendue plus narrative à force de
traits, pas de croquis préparatoires ; le peintre travaille
sans filet. L’esquisse, sous les motifs récurrents, est
indissociable des effets qu’elle entraîne : encres,
marouflages, estompes de pastels, indigo cru.

Archivé: SOREN VANA

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Une recherche permanente de nouveaux sujets ( Amazonie, musée , combats sumo) et de nouvelles techniques ( transfert, peinture à l'encaustique)

Archivé: BARRACHINA Anais

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Anais Barrachina, artiste toulousaine touche-à-tout, concentre dans sa production son savoir acquis à travers diverses formations autour des Arts Appliqués, de l’Illustration et de la Reliure. Elle s’intéresse à toutes techniques d’estampe (sérigraphie, linogravure, monotype,…). Sa production se finalise souvent sous la forme de livres en série limitée faits à la main. Elle est installée dans l’atelier de la Muse en Goguette (Toulouse Nord/Launaguet) et propose des cours, des événements et des expositions.

Archivé: TINE-CHASSAGNE Line

Formation Beaux Arts de Toulouse. J’ai commencé par faire des installations et des sculptures , béton, plomb, bois, tissus, etc.

J’avais gardé le dessin  pour la dernière partie de ma vie; m’y voici donc !
Je cherche par le dessin à voir ce qui relie les formes, à éprouver les lignes de forces qui viennent de l’intérieur et celles qui viennent de l’extérieur, comment la forme se définie sous leur poussées respectives. C’est ce que  je recherche avec le dessin.

Parfois cette poussée vient dans ma main directement…

Archivé: PROUST Julie

Just be a queen

Le dessin, d’un même personnage, m’accompagne depuis ma plus tendre enfance ; je ne l’ai juste jamais lâché et il m’aura accompagnée tout du long de mes études d’histoire puis de sociologie politique, habillant modestement mais avec constance mes prises de note.
Par la suite, je vais malaxer avec délectation la terre. Mon « petit bonhomme » comme je l’appelle, prendra alors forme, relief, profondeur… Succès garanti quand je transmets à des enfants ou « grands enfants » les techniques que j’ai apprises sur le tas, d’argile.
Viendra ensuite une période photo. C’est le début du numérique et toute mon éducation BD se projette alors à loisir dans des portraits composés avec soin. Les impressions sur bâche sont au début de leur propagation et je réalise alors des fresques photos de grande ampleur (16m par 4 et 8m par 6 pour les plus monumentales) affichées sur des immeubles dans des quartiers d’habitats sociaux où le professionnel m’a menée. En effet, parallèlement, à l’artistique je travaille dans l’urbanisme, à moins que ce ne soit l’inverse.

Un personnage dessiné, modelé, des portraits, l’humain et rien que l’humain alors que l’urbanisme me pousse de plus en plus vers les paysages. Mais je butte sur une limite ou un blocage (mon père est artiste peintre), celle de la représentation des espaces. Et puis un jour, c’est le déclic.
Il se produit au détour d’un voyage, au Maroc. J’y ai glané des cartes de visites, des tickets de train, rendus fabuleux par la calligraphie arabe qui les habille. A peine revenue, je me mets à les découper, à les disposer pour recomposer les paysages visités ou plutôt suggérer ce qu’ils m’ont évoqué. Pas besoin d’une représentation exacte, réaliste pour retranscrire, je peux schématiser! C’est la libération ! Enfin libérée de La représentation je me mets à explorer avec ferveur la schématisation et avec elle les lignes, les traits et les retraits, les ombres et leur lumière, aller vers ce que l’œil perçoit et non ce qu’il voit. S’ouvre alors tout un champ de possibles que la rencontre avec les matériaux récupérés ici et là renforce, alimente, nourrit.

Ma technique comme précédemment avec le modelage de la terre, va se constituer et s’affiner avec le temps. Le principe est toujours le même : réaliser une composition avec des éléments trouvés dans la nature, dans la rue, dans les boîtes à livre, partout où la matière s’offre et s’échange. La démarche est lancée et les dons nombreux de tissus, journaux, brindilles, cailloux affluent.
La matière, la densité, la couleur, les reflets tout cela s’impose et impose des paysages, scénettes, qui naissent à l’aurore (je travaille très tôt le matin) et qu’il faut ensuite fixer, de manière discrète ou apparente..

Quelques années après, je me pose régulièrement la question : qu’est-ce que je faisais avant ?

Archivé: MOUMNIR – ESSA

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MOUMNIR : Pendant quelques années, je me suis amusé à asperger mes toiles à même le sol avec une peinture liquide puis à l’aide d’accessoires, tisser les taches de peinture à l’horizontale et à la verticale, jusqu’à obtenir l’effet vibratoire des couleurs qui me fascinaient jadis…

Aujourd’hui, bien que la peinture soit toujours présente dans mes toiles, je me tourne vers la matière que je travaille en aplat ou sous forme de monticules, tantôt coulantes tantôt en  poudre… Je m’inspire de mes souvenirs visuels d’enfant, des étalages d’épices, des jeux d’enfant ayant comme seuls matériaux ce que la nature nous offrait de plus brut, le végétal et le minéral.

L’art est un jeu d’adulte qui se laisse guider par l’enfant qui habite en lui.

La démarche de l’artiste est le produit d’un voyage dans le temps qui ne cesse d’interroger sa mémoire visuelle, olfactive et affective, de s’en servir afin de pérenniser le jeu et cristalliser ses repères, les plus forts. Peinture, matière et monticules…des techniques de représentations éphémères ou durables ou les deux à la fois. – moumnimidar@gmail.com

 

ESSA : « Je lutte pour un art libre et métissé, à la pensée multiple. J’explore un univers dans l’improvisation et la prise de risque. Mes démarches graphiques, calligraphiques ou numériques résultent du dessin instinctif. Il s’agit de rendre sensible par l’image divers instants attachés à des moments et lieux prioritaires. Comme une respiration, gestes et contemplation se succèdent ou se superposent. »

Artiste peintre et sculpteur, Serge Allain dit ESSA, fait de la peinture engagée et mise sur les rapports humains. Son travail d’observateur le mène de Paris à l’Algérie, des Antilles à la Réunion puis aux Comores et se poursuit à Toulouse. La photo fixe la mémoire et constitue la matière première de ses travaux. serge.allain36@orange.fr

 

Archivé: FOURRIER Erick

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Erick FOURRIER est né le 31 mars 1977 dans l’Oise.
En 1994, c’est par l’art floral qu’il fait ses premiers pas dans l’univers de la création artistique.
Ne se réalisant pas complètement dans l’art floral, il s’inscrit aux Ateliers Beaux-Arts de la ville de Paris où il suit, de 2009 à 2012, les cours de Françoise COUTANT, Sun XUE, Antonio ROS-BLASCO et Valérie BEON.
En 2013, il s’installe à Toulouse et dédie désormais tout son temps à la création artistique en se consacrant principalement à la sculpture sur palettes.
Le choix de la palette s’est fait naturellement, parce que c’est un objet public et populaire, reconnaissable de et par tous. Ce choix est également dicté par une conviction plus sociétale : transformer la palette sans la rendre complètement opaque mais juste un peu embrumée, comme une poésie urbaine. pour qu’elle nous parle en toute discrétion de son impact sur le monde. Eco-sensible, elle nous dit le déboisement planétaire, la mondialisation des modes de transport de marchandises dont découle une uniformisation culturelle occidentalisée, la décentralisation de la production qui se répercute sur l’emploi d’une part et induit de nouvelles pollutions atmosphériques d’autre part.

Dès ses premières pièces, Erick instaure ce dialogue paradoxal entre leur apparence présente (en tant qu’œuvre d’art) et leur passé. Les premières palettes sculptées par l’artiste sont figuratives (« Brève » – « Dos » – « Seule ») mais il va s’orienter ensuite vers la réalisation de sculptures abstraites, construites comme de petites architectures (« Comble » – « Mis à jour » – « Réseau » – « Arêtes »). Le sculpteur, comme l’architecte, travaille sur l’érection et la stabilité, le retrait et l’apport ; il étudie la destruction comme une construction.

Avant qu’Erick ne les transforme par son travail d’artiste, les palettes ne sont pas encore des sculptures mais elle sont déjà puissamment architecturées : plusieurs planches forment un plateau cloué à plus ou moins six pieds, eux-mêmes cloués à au minimum deux planches. Chaque palette a ainsi une forme initiale, reconnaissable et quasi immuable.
L’artiste tient à respecter cette construction qui apporte la rigueur de l’objet. « Mon paradoxe consiste à garder la structure de la palette de livraison tout en cherchant à la rendre la moins lisible et apparente possible ».

Transformer et simuler la disparition pour une nouvelle naissance ! Un nouveau regard de l’homme sur la matière.

Archivé: JEAN Didier

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Figuration classique et conceptuelle. L’exposition s’accompagnera d’une lecture musicale mettant en scène certains dessins, le dimanche 27 à 15h.

Archivé: ESCAFRE Jean-Philippe – atelier L’imagerie

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L’imagerie est un lieu artistique de 560 m2 regroupant : une école d’art, une galerie d’art et un atelier d’artiste. Il est dédié à la création artistique en général mais plus particulièrement au dessin et à la peinture.
La démarche artistique est principalement liée au corps et à ses représentations : nus, portraits, scènes…

Archivé: DEDIONIGI Federico

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Né à Buenos Aires, Argentine. Baccalauréat en Arts Visuels de l’Université du Musée social (UMSA), 2011. Il a ensuite complété le master en Art-Thérapie à l’Université National des Arts (UNA), 2018.
Il a vécu à Paris et dans le sud de la France entre 2016 et 2017, ayant l’opportunité de rencontrer des pays, des villes, des musées et des galeries qui ont influencé son travail et sa formation comme l’Angleterre, l’Espagne, l’Italie, Berlin, Bruxelles, l’Islande entre autres.
Étudiant aussi des enseignants artistiques de la taille de Brickles, Tapia Vera, Marina Rothberg, Andres Besatard Maggio et Bernardo Kehoe.
En tant que professeur assistant d’enseignement en Peinture 1 à l’UMSA, dans différentes écoles publiques et privées de la banlieue de Buenos Aires, il a travaillé dans le programme éducatif du Centre Culturel Borges dans la section visites guidées en 2009.
En tant qu’Art Thérapeute, il a travaillé à l’hôpital interzonal Dr.J. Esteves (Temperley) et il a fait son stage à l’association civile Antilco, maison de soutien familial (Dock Sud, Avellaneda) en 2014. Il a également travaillé dans le domaine du handicap dans divers Centres de la banlieue de Buenos Aires.
Il a réalisé des missions scénographiques pour des groupes musicaux, “Experimentores” sur le centre de loisirs et technologie de Buenos Aires Tecnopolis et a été responsable de l’Atelier de Scénographie à la Compagnie de Théâtre “Verte Volar”, pour le programme d’ateliers de Culture Inclusive d’Almirante Brown. Il a travaillé également en tant que technicien Lumière pour “A Thousand Words productions”. Illumination de huit courts métrages pour le ministère du développement social. Fabriqué en novembre 2015 dans différentes régions de la province de Buenos Aires.
Il a fait une premère résidence artistique en Argentine à CIMA Recidency, Open Space Intervention, fabriqué à Portezuelo, province de Catamarca en Septembre 2018 par Josemiel Platz et Romina Estecher. Et une autre résidence d’art dans l’Islande à Gilfelag Association, à Akureyri, un travail sur la série “Etats d’être”.
Il a continué à développer son travail à Berlin et maintenant il habite et produit à Toulouse depuis janvier 2020.

Archivé: CARCANAGUE Marie-Hélène

Peindre est un prétexte à :
faire des taches, rebelles forcément,
improviser sur la peinture humide,
patauger, s’enliser, se perdre,
libérer la main gauche,
déraper dangereusement,
oublier le blanc, chercher l’invisible, sans en avoir l’air,
rêver de couleurs qui n’existent pas,
tromper les apparences,
peindre le temps qui passe,
voyager sans billet, en solitaire,
se passer des mots,
perdre conscience,
descendre avant l’arrêt complet,
essayer l’inutile,
chercher ce que je cherche.

Archivé: HAVARD Fabienne

L'oeuvre au rouge (3) Compressée web2

Mes œuvres s’organisent autour d’une recherche graphique qui s’est développée depuis quelques années sur une recherche en alchimie. La symbolique alliée au travail du trait organise désormais et architecture mes expositions dont un rouleau de plus de trente mètres au total est la colonne vertébrale. Il décline les expressions des règnes, ainsi que les quatre éléments. Basé sur un travail d’introspection, une quête philosophique exigeante, basée sur les lectures de Bachelard, Bergson et les philosophes antiques, mes toiles font partie de cette geste qui se construit au fur et à mesure de l’élaboration des tableaux peint uniquement en noir, blanc et rouge, les trois couleurs des trois œuvres alchimique. Une recherche persévérante et joyeuse de la quintessence.

Archivé: LUNAT

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plasticienne, peinture/monotypes. Un travail où l’émotion et l’imaginaire ont la part belle, sortes de chimères, de personnages comme sorties de rêves , des vides, une coulure, une tension….Lunat donne des éléments narratifs et graphiques pour que le spectateur se crée sa propre histoire…

Archivé: KOU-BOU

 

Duo d’artistes peintres russes : Ivan Koulapine et Konstantin Boulavskiy

Tous deux sont diplômés de l’école d’art et membres du Fonds artistique international. Ils ont pris part à différentes expositions en Russie mais aussi à Téhéran, puis Paris et Toulouse.

«Le monde lumineux et la diversité des formes, la surprise des combinaisons de couleurs créent une atmosphère vraiment particulière», écrit un critique d’art russe.

 

Archivé: PALLARO Fanny

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Quête des origines…
D’où venons-nous ? Où allons-nous ? Qui sommes-nous ? Sommes-nous si différents de la Nature ?
Sculpture, gravure, cyanotypes, estampes…

Archivé: DUFRAISSE Jenny Aimée

Tammi Terrell (1945-1970)

Je suis peintre, illustratrice, graphiste. Accessoirement, photographe technicienne.

Addicte des couleurs, fascinée par l’émotionnel, je cherche à raconter, à traduire l’être, le cheminement de l’être, un état affectif, son évolution dans une quête holistique, d’unité avec le Tout, par la mise en situation d’un personnage, de motifs narratifs internes et externes à celui-ci.
L’acrylique est prédominant dans mes derniers travaux, et depuis peu je couds et colle des lainages, des fils de coton et papiers artisanaux sur mes toiles.
Dans un univers graphique composé de toiles et papiers, les outils d’art numérique, des jeux de matières, encres, feutres, craies, crayons, stylos, huile, peintures sur photos, peuvent s’inviter en fonction de ce que je souhaite exprimer.
Je suis en perpétuelle recherche d’harmonies, des formes, des couleurs, de l’accord entre chaque technique que j’ai envie d’utiliser en fonction des sujets. Dans une volonté d’amener chacun à sa libre interprétation, l’adapter à sa réalité, développer l’imaginaire, les formes imbriquées les unes aux autres, les noirs et blancs, les couleurs vives et contrastes, sont les éléments caractéristiques de l’ensemble de mes travaux.

Archivé: LAULHÉ Isabelle

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Créer ? l’aventure commence dans le silence de l’atelier avec le grain d’une toile, le toucher d’une feuille de papier pour estampe.
Sur ces supports, j’ai exploré ce que ce monde me donne à penser et à aimer : des paysages désertiques, des architectures enfouies au plus profond de la mémoire, l’élégance et le mystère des écritures, l’humble univers des bestiaires.

L’estampe et la peinture sont mes moyens d’expressions

Archivé: GINISTY Sandrine

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Peintre, dessinatrice et «poseuse d’images», je mêle et entremêle ces différents modes d’expressions, créant un univers intimiste. Mon approche créatrice est bercée par des thèmes récurrents, comme la mémoire, le monde de l’enfance, l’intimité de la femme, le discours amoureux. Depuis plusieurs années je développe un travail autour de l’encre, du crayon. Le dessin est pour moi un acte d’abandon, une respiration autour de formes librement inspirées de la dentelle. Mes dessins sont comme des petites pelotes de laine, que l‘on déroule doucement dévoilant une part intime de nous.
En 20 ans d’expérimentations, de rencontres, j’ai développé et enrichi mon travail en y intégrant de nouveaux médiums, comme le textile et le son.

© Sandrine Ginisty

Archivé: LAMEIRAS ANMARI

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Issue d’une formation artistique universitaire, je poursuis ma quête d’identité à travers une pratique picturale menée en direct et le plus souvent dans le cadre d’improvisations pluridisciplinaires.
Ce dispositif me permet de transcender mes peurs et mes doutes, en exposant au public le processus de création d’une œuvre tout comme la mise à nu de l’élan créateur même.
La performance, de la toile blanche à l’œuvre aboutie, se révèle ainsi être une expérience esthétique à vivre.
Les émotions vibrent à travers ce qu’il y a à voir et à entendre…Autant de coups de pinceaux, de tapotement, de crépissement et de silences que de mouvements dansés et joués au diapason de la musique et de la danse.
Ce dialogue instauré entre les artistes et le public dessine dans l’espace un dispositif qui évolue dans le temps et dont la toile en révèle la trace matérielle. Si le déroulement de l’œuvre est éphémère, le résultat lui, perdure même si parfois, il m’arrive de les retoucher en atelier ou encore de les recadrer pour qu’elles racontent une autre histoire.
Cela fait quelques années que j’associe l’acrylique, sur de grandes toiles libres ou sur papier, à d’autres techniques pour obtenir des effets de matières et aboutir à une certaine abstraction.

Archivé: LOMBARD Elisabeth

Alors que s’impose à nous l’importance d’un
nouvel et respectueux exotisme de proximité,
je est un peintre sans racine, tisseuse d’univers
oniriques.

Ainsi réinventé, ce Voyage créatif oscille entre
maniérisme et tribalité, mené par un jeu de motifs
imprimés sur papier calligraphie ; comme autant
de scènes intemporelles qui piochent dans
un répertoire de personnages fantasques
accompagnés de leur double animal témoin d’un
paradis perdu, véhicule de l’au-delà du miroir.

Sur la toile, rendue plus narrative à force de
traits, pas de croquis préparatoires ; le peintre travaille
sans filet. L’esquisse, sous les motifs récurrents, est
indissociable des effets qu’elle entraîne : encres,
marouflages, estompes de pastels.

Archivé: A9heures – Collectif

A9heures est un collectif formé de deux plasticiennes, valérie Ascos, anne-frédérique Maurer, une céramiste pascale Laplanche et d’artistes invité-es, aude Aussilloux. Nous utilisons librement différents médiums et développons en écho ou en complicité un travail de dessin, gravure, photographie, céramique, écriture, art textile, installations.

Archivé: RELYVELD Martine

la migration

Travail à partir de gravures sur métal, la taille douce.
Chaque tirage est unique, les couleurs les supports les formats changent….
A partir de plusieurs matrices il est possible de les faire se rencontrer, dialoguer ou s’affronter.
Le thème de la métamorphose et de la migration va surgir.
Les gravures s’entremêlent.
La métamorphose s’opère lors que l’on se met en mouvement.
Dans quel sens vont les uns, dans quel sens vont les autres ?
A la fin du voyage serons nous les mêmes ?
La rencontre avec l’autre, avec l’ailleurs se fera avec plus ou moins de bonheur, mais nous serons un peu plus cet autre au bout du compte….

Les animaux migrent, se métamorphosent, pour survivre….
C’est notre tour ?

Archivé: CUNNAC Annette

Annette Cunnac puise autour d’elle les sujets de ses œuvres et se concentre sur deux thématiques, les paysages et les scènes de vie. En voyage ainsi que dans son environnement proche elle cherche inlassablement à capter des instants de vie ainsi que la magie de la lumière et des couleurs. «Sublimer la vérité du sujet avec une palette de couleurs poussée et avec de forts contrastes pour exprimer l’essentiel et atteindre une intensité émotionnelle dans l’oeuvre, telle est la finalité de ma pratique artistique».

Archivé: TINE-CHASSAGNE Line

Formation Beaux Arts de Toulouse. J’ai commencé par faire des installations et des sculptures , béton, plomb, bois, tissus, etc.

J’avais gardé le dessin  pour la dernière partie de ma vie; m’y voici donc !
Je cherche par le dessin à voir ce qui relie les formes, à éprouver les lignes de forces qui viennent de l’intérieur et celles qui viennent de l’extérieur, comment la forme se définie sous leur poussées respectives. C’est ce que  je recherche avec le dessin.

Parfois cette poussée vient dans ma main directement…

Archivé: MAUBERT Evelyne

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Travailler le papier pour donner corps aux personnages.
Progressivement volumes, ils se retrouvent sur la toile.
Ces personnages avec leurs états d’âme racontent des histoires, peut être nos histoires…

Archivé: ATELIER DE LA MAIN GAUCHE

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Depuis 2007, La Main Gauche propose un lieu de pratique professionnelle de la gravure, une programmation d’expositions de graveurs et artistes de l’estampe contemporaine ainsi que des formations en gravure.
L’Atelier de la Main Gauche est aussi et surtout l’outil de travail d’un collectif d’artistes. Cette saison, nous sommes quatre artistes à partager quotidiennement cet espace de création, Nathalie Tousnakhoff et Bilitis Farreny, en tant que membres permanents, Valentine De Chabaneix et Agnès Dorval, en tant qu’artistes en résidence.

Archivé: LA POUDRIERE 2

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L’atelier de La Poudrière regroupe une quinzaine d’artistes – peintres, dessinateurs, designer, graffeur et comédiennes – depuis 2018, au cœur du quartier Bourrassol, entre la Garonne et la Cartoucherie. La Poudrière c’est un collectif uni & des univers variés.

Archivé: BRAIBANT Vanaja

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« Vanaja Braibant a quitté l’Inde à l’âge de 4 ans pour vivre en Belgique puis en France.
Elle fait les Beaux-Arts et des études d’Architecte Paysagiste, découvre la couture, le crochet, le canevas, le tissage… et la magie du fil de fer.
Très rapidement, elle remplace son crayon par le fil de fer qui lui offre cette liberté de « dessiner » en 3 dimensions.
Depuis plus de 20 ans, avec ses doigts de fée et son fil, elle sculpte le vide qui nous entoure et donne vie à des sculptures aériennes de toute beauté. Imprégnée de culture occidentale et indienne, elle mêle poésie, mythologies grecque et indienne ; Les mots dansent autour de ses personnages, relient les Hommes à la Nature.
Laissez-vous porter par cette légèreté et la beauté d’âme de cette artiste. »

Archivé: MASON Emmanuelle

Le regard de l’artiste se pose avant tout sur le monde du vivant et de l’Autre. Ses recherches – sur l’animal, l’érotisme, le corps, la mort, le désastre – ont pour point commun de montrer une extrême délicatesse, une « belle manière » qui piège le regard, alors que les sujets traités sont parfois irregardables ou même immondes. Elle rejoue la question d’un sublime, beau et effrayant à la fois, transposé au monde contemporain et aux apories éthiques, philosophiques, sociales et écologiques qu’il porte. Même lorsque son travail se fait tendre, on trouve une coupure, une brulure, qui tente de prendre en charge la tonalité́ plus ambiguë du sujet, et en laisser percevoir toute l’étrangeté.

« J’ai cette intuition, même si je peine à poser des mots dessus, que lorsque je me rends à l’atelier pour inciser du métal ou tracer des lignes de dessin, j’accomplis un acte essentiel, un acte de résistance. Cet acte me met en lien avec la fonction somptuaire de l’œuvre d’art, celle dont nous parle Bataille à propos de Lascaux, celle de l’esthétique, c’est-à-dire de la quête de sens. »

Archivé: LEDOUX Stéphanie

Stéphanie Ledoux, artiste peintre née à Toulouse en 1983, a passé ces vingt dernières années à parcourir le monde. Stéphanie Ledoux a aussi bien posé son regard sur l’architecture séculaire yéménite qu’elle a vibré devant une spectaculaire éruption volcanique au Vanuatu. A 35 ans, elle a trouvé l’inspiration dans de nombreux pays et placé naturellement l’humain au cœur de son travail. Ce n’est pas moins de 80 carnets qu’elle a remplis avec passion depuis ses premiers voyages. Véritables livres-objets patinés par les trajets, ces carnets regorgent d’anecdotes, d’aquarelles et de trésors glanés sur la route.

Ses dessins se nourrissent inévitablement de rencontres fortuites. Sa peinture retranscrit l’émotion suscitée par des moments d’échange, en passant de croquis pris sur le vif dans des conditions précaires à des toiles gigantesques crées dans la chaleur de son atelier.

Après 3 livres publiés et une trentaine d’expositions sur ce thème, une nouvelle expérience s’offre à Stéphanie Ledoux lorsqu’elle croise en 2017 la route d’une expédition scientifique qui l’emmène observer la biodiversité de l’archipel indonésien afin de constater la menace écologique qui plane sur notre fragile planète.

Au travers du témoignage sincère et minutieux qu’elle s’applique à réaliser depuis des années, l’ensemble de l’œuvre de l’artiste s’inscrit dans une démarche contemporaine tout en utilisant des codes picturaux millénaires et des méthodes graphiques traditionnelles.

Archivé: BOUCHER Émilie

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Curieuse des expressions humaines, j’aime observer les états d’âme de chacun, les moments d’innocence et d’introspection, les différentes manières dont l’autre m’apparait.
Je privilégie le corps et en particulier le visage pour révéler un aspect de l’être et une atmosphère mais je me détache du simple visible en couvrant directement la toile de couleurs vives sans me soucier de la ressemblance physique avec mes sujets. Je m’éloigne alors du portrait mais m’affirme dans la représentation de la figure.

Archivé: CARNÉVALÉ Marie

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L’exploration de la forme accumulative d’un même motif (crâne, grains de riz, mouches) et la tentative de la représentation du temps sont au cœur de mes recherches.

Archivé: BARRACHINA Anais

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Anais Barrachina, artiste toulousaine touche-à-tout, concentre dans sa production son savoir acquis à travers diverses formations autour des Arts Appliqués, de l’Illustration et de la Reliure. Elle s’intéresse à toutes techniques d’estampe (sérigraphie, linogravure, monotype,…). Sa production se finalise souvent sous la forme de livres en série limitée faits à la main. Elle est installée dans l’atelier de la Muse en Goguette (Toulouse Nord/Launaguet) et propose des cours, des événements et des expositions.

Archivé: CHAMPIERRE Elisabeth

La peinture d’Elisabeth Champierre explore la structure de notre existence. Par sa maîtrise de la couleur, son sens de l’équilibre des formes et sa compréhension des limites qu’impose le support, l’artiste révèle la profondeur et l’étendue de l’expérience humaine. Sur un fond construit essentiellement de blocs rectilignes, elle réussit le défi, qui échappe à tant de créateurs, d’introduire le mouvement, de concilier le constant et le variable, de représenter ce moment de grâce à la charnière de la continuité et du changement. Peindre devient ainsi une inépuisable source d’énergie, un moyen privilégié d’expression, un engagement vital.

Extrait d’un texte écrit par
Thomas Michael Gunther

Archivé: VIGNAT Félicie

Présentation de ma recherche picturale :

Mes mots sont des signes, mes sons des couleurs, ma danse des rythmes…alors se glissent sur la toile ou la fragilité du papier, des formes aux contours simples et aux lignes subtiles.
C’est la peinture qui me guide, à chaque œuvre s’inventent une nouvelle forme, une histoire différente, un geste en appelle un autre, une couleur se lie à une autre. D’une apparente simplicité, les formes apparaissent dans un jeu de transparences et d’opacités réalisées lors des passages intuitifs de la brosse, et se crée alors un environnement qui s’impose avec vigueur et fermeté.
Usant de toutes les composantes que constitue la peinture (composition couleur geste matière lumière…), l’acte essentiel de peindre se matérialise alors sur la page blanche en un tout cohérent et qui mène à l’évidence.
Et comme une araignée qui tisse sa toile, celle du peintre naît de toutes ces contradictions et complexités qui, une fois ordonnées, permettent d’offrir une œuvre construite, instinctive, et porteuse de sa propre lumière.

Félicie VIGNAT

Archivé: LEUNG-TACK Jeanne

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Après une période professionnelle où la passion de la biologie ne laissait pas de place à la passion de l’art, enfin la disponibilité est arrivée. Cinq ans aux Beaux Arts de Toulouse, quelques séjours auprès de peintres et de sculpteurs en Chine. L’envie de s’exprimer est là sous forme de dessins et de peintures à l’encre ou à l’acrylique, sur supports toiles et papiers. Les images et les couleurs ont ressurgi des étapes de la vie passée à Madagascar et du retour aux origines à Canton. Ces influences diverses s’expriment dans les tableaux . La motivation est surtout de donner l’envie de voir, d’aimer et de pratiquer l’art.

Archivé: VOISIN Antoine

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Je m’intéresse depuis plusieurs années à la notion d’ »abstraction narrative », une façon subjective d’aborder le réel par la couleur et la forme. Inspiré par l’énergie de l’expressionnisme abstrait, que je tente de pousser vers un récit ouvert à l’expérience de l’observateur…La figuration n’est jamais très loin.
Je réalise également des « peintures de concert » avec d’autres artistes, œuvres éphémères de très grand format réalisées en présence d’un orchestre de jazz ou de musiques du monde.

J’ai travaillé sur plusieurs séries à la frontière entre figuration et abstraction: « flores », « paredes », « toros », « KCCBO », « viento »…
Parallèlement, je mène une recherche sur « le travail »: je capte les postures et tente d’exprimer les enjeux du travail dans la société d’aujourd’hui.

Archivé: FRESCH Stefano

Vision n.1

Mon activité artistique a commencé en 2017, elle est le résultat d’un besoin expressif né après plusieurs années de voyage autour du monde. Après avoir voyagé et vécu en Inde, au Brésil, au Pérou, en Argentine puis en Espagne, j’ai commencé à dessiner, peindre et m’initier au graphisme. En France, j’ai commencé à étudier différentes techniques en tant qu’artiste autodidacte. J’ai par ailleurs participé à des cours à l’atelier Biz Art où je me suis formé à l’aquarelle, l’huile, l’acrylique et le dessin. Mon travail explore les thèmes du rêve, de la spiritualité et de l’au-delà à travers un style à la fois psychédélique et géométrique, parfois ponctué d’une touche surréaliste et pop. Sans crainte d’expérimenter et de mélanger différentes techniques, je suis dans une phase artistique en développement, expérimentale et indépendante. Dans mon atelier sous les toits, rue Pargaminières, les visiteurs pourront découvrir mon travail artistique regroupant plusieurs séries d’oeuvres. Ils pourront également trouver mes photos de voyage et entendre les histoires qui ont donné naissance à mes œuvres. Ce serait un réel plaisir pour moi de pouvoir échanger autour de mon travail et accueillir les visiteurs dans mon lieu de création.

Archivé: GRATIGNY Christelle

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La javel pour faire de l’homme une apparition, la couture rouge des plantes comme une blessure, une cicatrice.
La gravure pour creuser, explorer ce lien entre l’homme et le règne végétal.

Archivé: OLIVIE Bernard

Recherche d’une stylisation de formes figuratives végétales par un dessin graissé à la gestuelle contrôlée, et, dans un autre registre, recherche d’entrelacements d’éléments organiques dans un dessin à la gestuelle spontanée.

Archivé: TONCÉ

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Après une vingtaine d’années de Graffiti, le travail de Toncé s’oriente maintenant vers des compositions graphiques sur toiles donnant la part belle à la couleur. Couleurs mélangées, enchaînées, liées…
Douceur des courbes, tranchant des lignes, subtile alternance rythmée par de fines traces noires.

L’impact… maître mot de la recherche graphique de Toncé nous rappelle que l’Art n’est qu’impulsion et réalité …

Archivé: LA POUDRIERE 1

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L’atelier de La Poudrière regroupe une quinzaine d’artistes – peintres, dessinateurs, designer, graffeur et comédiennes – depuis 2018, au cœur du quartier Bourrassol, entre la Garonne et la Cartoucherie. La Poudrière c’est un collectif uni & des univers variés.

Archivé: Marie-Hélène Carcanague

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Dépasser la ligne, déborder du contour, abandonner sa main.
Marcher dans les flaques, laisser des empreintes, recouvrir, créer des fissures, des imperfections.
Griffer la peinture dans l’épaisseur des couches, errer sur la surface, faire des taches, tracer, puis effacer, accepter de se perdre,
provoquer le hasard.

Archivé: ROUX Fabienne

Ma recherche principale repose sur le portrait anthropologique. Ces êtres retravaillés en peintures, collages et gravures sont issus de parfaits anonymes tombés dans l’oubli. Les photographies utilisées ont été glanées au fil du temps et des années face à l’amas informationnel qui nous entoure au quotidien : les affiches publicitaires, les blogs, les photographies publiées via les réseaux sociaux…
A contre-pied, je récupère, recycle, reproduit des photographies de famille abandonnées, orphelines et redonne vie à des portraits passés où le cliché est plutôt flou, indécis. De nos jours, les nouvelles technologies ont démocratisé à outrance la pratique du portrait et le stockage ne se fait plus dans de magnifiques albums reliés mais dans des disques tellement durs qu’ils ne nous laissent plus cette liberté de regard et se dissimulent dans l’oubli très rapidement. Ce phénomène qui brasse beaucoup d’éléments disparates, à la fois témoignage et mémoire, intrigue et amène à une réflexion toute particulière sur notre temps et son manque de repères.

Archivé: MASON Emmanuelle

Cut#1 - dessin et découpe au scalpel sur papier Arches 320g. 20x30 cm. 2017 WEB

Je travaille depuis 1 an sur une série de dessins érotiques à partir d’un répertoire graphique de coupures et de brûlures.

Dans ces « cuts » et « burns », le papier devient la peau même, les opérations plastiques les caresses ou les griffures. Toujours obsédée par le dessin, j’expérimente ce qui se passe lorsque l’outil passe sous le plan du papier, le dessin relevant presque alors de la micro-sculpture.

Ces expériences me permettent d’aborder des questions qui me sont chères, comme la pleine conscience sexuelle, le genre, le couple, hétéro-normativité et le queer.

Précédemment je travaillais sur “la série des désastres”. Cette série s’inscrit dans une filiation avec la peinture romantique. C’est en regardant les peintures de Friedrich, de Turner ou de Géricaut que j’ai initié ce travail. Pourtant, si les paysages romantiques sont à penser dans une dimension mystique – celle de l’homme qui, devant la puissance, la grandeur de la nature, n’a pas d’autre solution que la méditation pour tenter d’atteindre l’Infini, et par là, Dieu – le monde que j’ai à contempler aujourd’hui a été déserté par Dieu. Et c’est par l’écran ou par la presse que je contemple non plus une nature sublime, mais le réel d’une humanité en crise, les désastres et les civilisation qui chutent.

Pour «Syria», j’ai dessiné à partir des images qui nous parviennent actuellement de Syrie. Kobané, Alep, Homs. Ces noms de ville dont nous parviennent les images traumatisées. Des ruines, de la fumée, des corps, des regards. Je me suis forcée à suspendre mon émotion pour engager un travail de conscience, convaincue que mon rôle d’artiste est d’être le témoin résistant et solitaire des horreurs qui se jouent dans le monde contemporain …
A partir de ces dessins j’ai ensuite travaillé en sérigraphie, médium qui m’a permis de composer, mêler, varier la composition de ces ruine. Parfois le dessin disparait, parfois il est hyperréaliste. Le blanc du papier devient le silence de mon jugement, le terrain où erre le regard en quête de sens.
Pour cette série, je tente de dire la ruine de notre monde, d’une civilisation, à travers la ruine de l’image. La ruine de l’homme à travers la ruine de son territoire. Je me force à être le témoin actif d’un drame qui se joue si proche, auquel j’assiste, comme tous, impuissante, les bras ballants, l’âme à vif. Aussi, j’avance à pas prudents pour construire une œuvre qui soit engagée, mais aussi pudique, silencieuse, respectueuse.
Ce travail plastique est mené de front avec un engagement humanitaire, puisque je suis engagée auprès des réfugiés Syriens de Toulouse depuis 1 an et travaille chaque jour à ce que la France accueille de façon décente ces hommes, femmes et enfants.
A l’atelier, je travaille parallèlement à une série sur les réfugiés, et à une série sur les désastres climatiques, qui s’inscriront dans la série des Désastres prochainement.

Avant ça, j’ai travaillé pendant un temps sur la “série des natures mortes”. L’émotion qui est à l’origine de cette série est mieux formulée par Deleuze que par moi : « La viande est la zone commune de l’homme et de la bête, leur zone d’indiscernabilité, elle est ce «fait», cet état même où le peintre s’identifie aux objets de son horreur ou de sa compassion » (Gilles Deleuze Francis Bacon, logique de la sensation).
Lorsque j’ai emménagé à la campagne en 2010, j’ai commencé à me retrouver quotidiennement en présence de charogne (sur les bords des routes, ou que mes chats me ramenaient, ou lors de promenades) et à les dessiner. En 2011, je contactais l’école nationale de vétérinaire de Toulouse, et j’assistais aux séances de dissection et autopsie. Techniquement, c’est un mélange de photographie, de retouche numérique, puis de dessin (ou de gravure). Mon travail graphique, presque topographique, donne de près un entrelacs abstrait, gestuel et nerveux, comme des capillarités graphiques, des paysages… De loin, le dessin est hyperréaliste, le «jus » numérique unifiant le tout. Il y a une notion de tissage, de fil, de patience, les plus grands formats peuvent me prendre jusqu’à 80h de dessin…

Ma fascination pour ces charognes relèverais de l’émotion décrite par Baudelaire dans son poème du même nom : ces restes en putréfactions, trouvés sur le bord de la route, participent de l’immonde, du répugnant, de la maladie. Ils nous parlent de l’animal mais aussi de nous, de notre mortalité.

Il y a, en filigrane, un grand respect pour la bête, peut être une tentative de lui rendre sa sacralité, d’y prêter attention, une fascination d’enfant pour son « animation » (animal en grecque, c’est ce qui est animé, ce qui possède une âme). Lui rendre hommage, loin de la viande sous cellophane, loin de l’industrie alimentaire qui la traite comme un matériau et non un être. Il y a une vraie zone non-pensée dans notre système, qui refuse à l’animal son altérité. Ce n’est pas la viande que je représente, mais la chair, qui a souffert, expiré le souffle vital, je fais l’autopsie du principe vital…

Le fil conducteur de mon travail ces dernières années serait donc cette opposition entre le sujet, qui participerait du drame, de l’immonde, du désastre, et la facture, qui, elle, relève de l’orfèvrerie, du délicat. Avec cette opposition, j’essaye de toucher au sublime : ce qui est beau et effrayant tout à la fois.

Archivé: KRIEG Anne

Montage théière Anne Krieg (3)

Mon travail repose sur des techniques primitives qui engagent les instincts visuel et tactile. Je valorise la couleur et la texture de la terre, du grès ou de la porcelaine qui possèdent des qualités intrinsèques proches de l’épure et de la sobriété formelle que je recherche. J’en conserve la beauté essentielle qui est laissée nue dans nombre de mes pièces. De fait, j’utilise le colombin : simple à monter, il me permet de réaliser des pièces abouties, pleines d’arrondis et de sinuosités, par ailleurs infaisables au tour ou à la plaque. Cette rondeur, la finesse de la paroi, l’asymétrie des formes épurées, visent à l’évidence de la fonction : le bon contenu, la légèreté, la préhension par la main, la saisie de l’anse, le flot d’un bec. Au-delà du visuel, c’est la facilité d’usage qui révèlera toute la beauté des pièces. L’engobe ou l’émail les recouvrent partiellement : deux matières, deux touchers, deux rendus visuels qui s’unissent sans se contredire, enrichissant le plus petit des objets. Une longue recherche sur la porcelaine et les sources lumineuses aboutit de même à des luminaires simples, esthétiques et fonctionnels.

Archivé: LAULHÉ Isabelle

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La peinture, la lithographie, la gravure me permettent de donner forme à ce que ce monde me donne à voir, à penser, à aimer. Grâce à ces moyens d’expressions je poursuis une belle “aventure”.
Une aventure avec les couleurs, les encres, les parts de hasard à accepter, les accidents, une aventure où tout peut devenir richesse et chance à saisir dans cette incroyable expérience du multiple.
Ces techniques de l’estampe sont pour moi, encore aujourd’hui et plus que jamais, d’extraordinaires moyens d’expression et de création graphique. Au delà de la simple impression et reproduction, je les aborde avec mon expérience de peintre et non pas en tant qu’imprimeur. Je ne m’interdis pas les les mélanges entre les différentes techniques, quitte à donner à mes estampes un caractère hybride. Et, c’est souvent, l’unique que je recherche à travers le multiple, dans la volonté de faire surgir la surprise du « différent ».

Archivé: Tiné-Chassagne

Arbre

J’ai choisi de m’intéresser à la sortie de terre d’un arbre, l’endroit où se fait la poussée, que dit-il, qu’elle est son attitude, comment fait-il son entrée dans le monde de la surface.
Je veux montrer comme une dramaturgie, les rapports entre l’espace des arbres, les ombres et la lumière.

Archivé: CUNNAC Annette

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Annette Cunnac, puise autour d’elle les sujets de ses œuvres et se concentre sur deux thématiques, les paysages et les scènes de vie. En voyage ainsi que dans son environnement proche elle cherche inlassablement à capter des instants de vie ainsi que la magie de la lumière et des couleurs. «Sublimer la vérité du sujet avec une palette de couleurs poussée et avec de forts contrastes pour exprimer l’essentiel et atteindre une intensité émotionnelle dans l’oeuvre, telle est la finalité de ma pratique artistique».

Archivé: CARCANAGUE Marie-Hélène

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Enfin dépasser la ligne,
déborder du contour, abandonner sa main.
Marcher dans les flaques,
laisser des empreintes, recouvrir,
créer des fissures, des imperfections.
Griffer la peinture dans l’épaisseur des couches, errer sur la surface,
faire des taches, tracer, puis effacer,
accepter de se perdre,
chercher “son endroit”, tel un chat.

Longtemps l’appareil photo a été mon moyen d’expression. Il m’a permis de découvrir, d’observer, de rencontrer. La photographie exige et permet à la fois de faire un choix dans tout ce que nos yeux peuvent percevoir de la réalité, pour construire une image, avec un sujet, une émotion, une composition, des lignes, une lumière.

Malgré cette liberté, au fil du temps la photographie m’a semblé un peu froide, trop nette, d’une surface trop lisse.
Par la peinture et par les gestes qu’elle impose, une écriture plus personnelle a émergé, inspirée par les traces et marques du temps sur les rochers, l’écorce des arbres ou par la rouille. Sur les vieux murs aussi, décrépits et maintes fois repeints, où apparaissent parfois des mappemondes, ou des silhouettes anthropomorphes…

Je représente des femmes et des hommes vus comme de simples éléments du règne animal, des animaux qui ont des choses à dire, je peins les désordres du monde, ou bien un univers de rêve et de fantaisie… Comme l’a dit Pierre Desproges : “Un jour j’irai vivre en Théorie, car en Théorie tout se passe bien”.

Archivé: CARNÉVALÉ Marie

CRANES PAPIER DE SOIE VIP

«…Mon travail porte sur l’humain, jusqu’aux traces de son absence. De mon univers intime, matériau et terreau de mon travail, je tâche d’extraire ce qui de l’individuel, du singulier touche à l’universel. LE TEMPS prend de plus en plus de place dans mon travail, tant dans la tentative de sa représentation que dans l’exécution. Afin de traduire cette idée de temps, j’emploie un procédé formel qui utilise un motif (grain de riz, crâne humain) comme outil visuel et lui applique le langage du dépouillement, du hasard et de l’accumulation jusqu’à la saturation. J’utilise la peinture, le dessin, la gravure, la collecte photographique, le moulage et la broderie pour nourrir ma réflexion sur ma perception de notre temps contemporain…» Marie Carnévalé

Archivé: marie THOMAS

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Quand l’eau rencontre l’encre dans la lenteur le mouvement révèle des formes aléatoires.
Quelques graphismes ensuite vont donner corps aux images pour une interprétation symbolique. Quelque soit le support, ma peinture part du geste rapide sans intention, ensuite la couleur se pose et l’œuvre s’organise grâce à ce qui a surgit.

Archivé: Léa Valmain

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Fascinée par le papier depuis l’enfance, je n’ai eu de cesse de l’explorer sous toutes ses facettes.
Aujourd’hui, je dessine avec un scalpel chirurgical qui me permet de faire apparaître mes motifs dans l’épaisseur de la feuille Patiemment, j’expire lentement en enfonçant la lame dans le papier. Entaille après entaille, les lignes font surgir un dessin créé à main levée sans esquisse préparatoire.
Dessiner pour méditer et vous offrir mes Murmurations comme support à vos moments de détente.
Cette œuvre intimiste se regarde de près et vous invite à jouer avec la lumière ambiante. En effet, c’est vous, en vous déplaçant autour d’elle, qui allez faire apparaître différentes lignes de lecture. Selon l’angle de vision, l’éclairage naturel ou rasant, différentes œuvres sont données à lire !
Inspirée par le ballet changeant des étourneaux dans le ciel, appelé Murmuration en anglais, j’ai donné ce nom à mes œuvres tout aussi changeantes…

Archivé: SAINT-MARTIN Stéphanie

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Ayant fait Arts-Appliqués à Périgueux et les Beaux-Arts à Tarbes, Stéphanie Saint-Martin est toujours en phase de recherche. Elle travaille, le plus souvent, sur plusieurs projets avec des sujets de prédilection : l’humain et l’animal.
Son travail est le reflet de ses impressions à travers un environnement d’images, d’ambiances, de personnages et de bestioles qui passent à travers elle, les formes se mélangeant spontanément.
Elle aime décliner des séries ou, en changeant de support, varier les volumes, exploiter la profondeur… Elle est en recherche de modes de représentations de ses impressions, de son empreinte, de son monde imaginaire à travers un langage plastique qui lui est propre. Laissant ses émotions s’exprimer librement elle raconte des histoires qui s’inventent elles-mêmes.

Archivé: Geneviève Démereau

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Scruter la nature au noir et blanc, du dessin, rien que du dessin à la pierre noire !
La présence à l’instant, l’improvisation du geste, le refus d’une construction mentale préalable,
me permettent d’effleurer l’inconscient, de capter les traces mnésiques qui donnent les aspects les plus variés à la réalité.

La série d’images abordées récemment met en scène une petite fille souriante flirtant avec des figures archaïques, puissantes à n’en pas douter, dangereuses si l’on s’en approche de trop.

Archivé: Erick FOURRIER

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Erick FOURRIER est né le 31 mars 1977 dans l’Oise.
En 1994, c’est par l’art floral qu’il fait ses premiers pas dans l’univers de la création artistique.
Ne se réalisant pas complètement dans l’art floral, il s’inscrit aux Ateliers Beaux-Arts de la ville de Paris où il suit, de 2009 à 2012, les cours de Françoise COUTANT, Sun XUE, Antonio ROS-BLASCO et Valérie BEON.
En 2013, il s’installe à Toulouse et dédie désormais tout son temps à la création artistique en se consacrant principalement à la sculpture sur palettes.
Le choix de la palette s’est fait naturellement, parce que c’est un objet public et populaire, reconnaissable de et par tous. Ce choix est également dicté par une conviction plus sociétale : transformer la palette sans la rendre complètement opaque mais juste un peu embrumée, comme une poésie urbaine. pour qu’elle nous parle en toute discrétion de son impact sur le monde. Eco-sensible, elle nous dit le déboisement planétaire, la mondialisation des modes de transport de marchandises dont découle une uniformisation culturelle occidentalisée, la décentralisation de la production qui se répercute sur l’emploi d’une part et induit de nouvelles pollutions atmosphériques d’autre part.

Dès ses premières pièces, Erick instaure ce dialogue paradoxal entre leur apparence présente (en tant qu’œuvre d’art) et leur passé. Les premières palettes sculptées par l’artiste sont figuratives (« Brève » – « Dos » – « Seule ») mais il va s’orienter ensuite vers la réalisation de sculptures abstraites, construites comme de petites architectures (« Comble » – « Mis à jour » – « Réseau » – « Arêtes »). Le sculpteur, comme l’architecte, travaille sur l’érection et la stabilité, le retrait et l’apport ; il étudie la destruction comme une construction.

Avant qu’Erick ne les transforme par son travail d’artiste, les palettes ne sont pas encore des sculptures mais elle sont déjà puissamment architecturées : plusieurs planches forment un plateau cloué à plus ou moins six pieds, eux-mêmes cloués à au minimum deux planches. Chaque palette a ainsi une forme initiale, reconnaissable et quasi immuable.
L’artiste tient à respecter cette construction qui apporte la rigueur de l’objet. « Mon paradoxe consiste à garder la structure de la palette de livraison tout en cherchant à la rendre la moins lisible et apparente possible ».

Transformer et simuler la disparition pour une nouvelle naissance ! Un nouveau regard de l’homme sur la matière.

Archivé: valentina chambrin

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«Attention» pourrait-elle nous dire, «ces images contiennent du désir».

Il paraîtrait bien, en effet, que de ces bords, de ces traits qui découpent et délimitent l’impossible frontière entre l’intérieur et l’extérieur, entre l’intime et le monde, entre le dedans des corps et l’immensité de l’ailleurs, sourdent en secret l’inquiétude de nos manques.

On s’arrête, le doigt posé sur la limite vibrante des ciselures, en suspens, tel un voyageur hésitant qui déplie lentement le parchemin du monde. Alors les corps tendus, comme en attente des traversées, se projettent en avant sur la surface, et c’est cette peau de rêve – comme si c’était aussi la notre – cette peau de rêve tendue comme un tambour que l’on retrouve sur la toile.

L’artiste nous la montre, et la répétition de son geste imprime sans relâche l’ample battement des allez retour, et nous souffle qu’aussi loin que nous allions, qu’aussi vif soit notre élan, c’est «du désir» qui nous trame, et que nos plus beaux voyages, au fond, seraient peut-être ceux du dedans.

Isabelle Floc’h

Archivé: PALLARO Fanny

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Quête des origines…
Exploration du visage et du vivant sous ses différents aspects : matières, lignes de force, failles.
Dans le visage d’un être humain il y a quelque chose d’absolument unique mais aussi tous les autres êtres humains. D’où venons-nous ? Où allons-nous ? Qui sommes-nous ? Sommes-nous si différents de la Nature ?
Sculpture et autres mediums.

Archivé: Evelyne Maubert

Le Gardien

Travailler le papier pour donner corps aux personnages.
Progressivement volumes, ils se retrouvent sur la toile.
Ces personnages avec leurs états d’âme racontent des histoires, peut être nos histoires…

Archivé: Stephanie Ledoux

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Artiste voyageuse et “carnettiste”
Passionnée de voyages et de dessin, je croque le monde pour montrer la beauté des ses habitants.

Archivé: Mason Emmanuelle

Cut#1 - dessin et découpe au scalpel sur papier Arches 320g. 20x30 cm. 2017

«J’ai renoué avec le dessin il y a une dizaine d’années, et depuis je ne cesse de questionner ce médium, cherchant à le revisiter dans une écriture et une conscience contemporaine. Pour la série des « natures mortes », puis « Syria », je cherchais une opposition entre le sujet, qui participerait du drame, de l’immonde, du désastre, et le dessin, la manière, qui relèverait de l’orfèvrerie, du délicat. Avec cette opposition, j’essayais de toucher au sublime : ce qui est beau et effrayant tout à la fois. Avec les séries érotiques « cut » et « burn », le papier devient la peau même, les opérations plastiques les caresses ou les griffures. Mon travail cherche aussi à engager un travail de conscience, convaincue que mon rôle d’artiste est d’être le témoin résistant et solitaire de ce qui se joue dans le monde contemporain …”

Archivé: Didier JEAN

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Figuration classique au travers des paysages et du corps. L’exposition présentera également une installation conceptuelle, évoquant les œuvres qui ont marqué ma (première) jeunesse : livres, magazines, bandes dessinées, films…

Archivé: Anais Barrachina

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Anais Barrachina, artiste toulousaine touche-à-tout, concentre dans sa production son savoir acquis à travers diverses formations autour des Arts Appliqués, de l’Illustration et de la Reliure. Elle s’intéresse à toutes techniques d’estampe (sérigraphie, linogravure, monotype,…). Sa production se finalise souvent sous la forme de livres en série limitée faits à la main. Elle est installée dans l’atelier de la Muse en Goguette (Toulouse Nord/Launaguet) et propose des cours, des événements et des expositions. Elle y invite Nabarus pour l’occasion.

L’inspiration de Nabarus vient de ce qu’elle est. Baignée dans l’art qu’il soit contemporain ou plus ancien, sa démarche s’inscrit dans une recherche personnelle qui a une résonance en chacun de nous. Sa peinture est riche et reflète son talent, parfois esquissée, légère comme un souffle, empâtée à d’autres endroits de la toile, colorée fermement ou presque aquarellée, elle peut être grattée, ou presque écrite, discrète ou forte, c’est une peinture en force et en sensibilité.

Archivé: Atelier 13

ateleir 13

Atelier d’Estampes contemporaines.
Nous abordons différentes les techniques de gravures ainsi que ,la peinture,la photographie, les installations…

Archivé: Martine RELYVELD

Migration, details. 2018

Travail à partir de gravures sur métal, la taille douce.
Chaque tirage est unique, les couleurs les supports les formats changent….
A partir de plusieurs matrices il y possible de les faire se rencontrer, dialoguer ou s’affronter.
Le thème de la métamorphose et de la migration va surgir.
Les gravures s’entremêlent.
La métamorphose s’opère lors que l’on se met en mouvement.
Dans quel sens vont les uns dans quel sens vont les autres ?
A la fin du voyage seront nous les mêmes ?
La rencontre avec l’autre, avec l’ailleurs se fera avec plus ou moins de bonheur, mais nous seront un peu plus cet autre au bout du compte….

Les animaux migrent, se métamorphisent, pour survivre….
C’est notre tour ?

Archivé: 6col

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J’aime extraire une photo de son contexte pour la placer dans une situation décalée, créer de nouvelles histoires à partir de photos soigneusement sélectionnées dans des encyclopédies, des livres, des fascicules chinés. Replacer un regard pour être regardé autrement, déchirer un paysage pour être dépaysé, placer et déplacer des multitudes de photos jusqu’à l’illumination.

Archivé: Alain Garrigue

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Alain GARRIGUE se définit lui-même comme un « imagier » : il est peintre, auteur de bande dessinée, écrivain et professeur aux Beaux-Arts de Carcassonne. Sa peinture affirme l’alliance de la figuration et de l’abstraction, du signe et de la couleur, de la lecture et de la vision.

Archivé: LEUNG-TACK Jeanne

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Après une période professionnelle où la passion de la biologie ne laissait pas de place à la passion de l’art, enfin la disponibilité est arrivée. Cinq ans aux Beaux Arts de Toulouse, quelques séjours auprès de peintres et de sculpteurs en Chine. L’envie de s’exprimer est là sous forme de dessins et de peintures à l’encre ou à l’acrylique, sur supports toiles et papiers. Les images et les couleurs ont ressurgi des étapes de la vie passée à Madagascar et du retour aux origines à Canton. Ces influences diverses s’expriment dans les tableaux . La motivation est surtout de donner l’envie de voir, d’aimer et de pratiquer l’art.

Archivé: Sandrine Ginisty

My beautiful red sunshine

Peintre, dessinatrice et «poseuse d’images»je mêle et entremêle ces différents modes d’expressions, créant un univers intimiste. Mon approche créatrice est bercée par des thèmes récurrents, comme la mémoire, le monde de l’enfance, l’intimité de la femme, le discours amoureux Depuis plusieurs années je développe une travail autour de l’encre, du crayon. Le dessin est pour moi un acte d’abandon, une respiration autour de formes librement inspirées de la dentelle. Mes dessins sont comme des petites pelotes de laine, que l‘on déroule doucement dévoilant une part intime de nous.
En 20 ans d’expérimentations, de rencontres , j’ai développé et enrichi mon travail en y intégrant de nouveaux médiums, comme le textile et le son.

Archivé: LUNAT

I heard strange things when the moon...50x70

plasticienne, peinture/monotypes. Un travail où l’émotion et l’imaginaire ont la part belle, où la composition minutieuse prend tout son sens, un visage, personnage, des vides, une coulure, une tension….Lunat donne des éléments narratifs et graphiques pour que le spectateur se crée sa propre histoire…

Archivé: Marie Carnévalé

CRANES PAPIER DE SOIE VIP

L’exploration de la forme accumulative d’un même motif (crâne, grains de riz,mouches) et la tentative de la représentation du temps sont au cœur de mes recherches.

Archivé: De MESSEY Linda

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Les ronds d’eau
quelques gouttes de pluie, le ricochet d’une pierre, la feuille d’un arbre qui se détache sur une eau tranquille, et se déploient, fugaces, rapides, joyeux, les cercles concentriques à ce point de contact…
Ils s’étendent, croisent le reflet d’une ville, d’une étoile, d’une saison, meurent et renaissent jusqu’à leur prochain point, exprimant la promesse d’un nouvel univers.

Archivé: Vanaja BRAIBANT

Originaire de Pondichéry (Inde), j’ai grandis dans une famille adoptive belge et étudié à Liège et à Gembloux. A la fin de mes études d’Architecte Paysagiste (1993), je poursuis mes recherches sur « l’art et la nature » grâce à un D.E.A à Paris. Ce n’est qu’en 2000 que le projet « Jardin d’artiste » proposé par le Parc Naturel de Lorraine me permet d’expérimenter en partie mes aspirations artistiques face à la nature. Auparavant, c’est-à-dire dès 1996, je découvre les immenses possibilités plastiques du fil de fer par une commande particulière pour un aménagement privé.
Ma formation d’Architecte Paysagiste laisse transparaître l’univers végétal, c’est même de lui que sort le fil : d’une plante volubile, en imite les contorsions pour se structurer ou se disperser. C’est ainsi que, grâce à cette plasticité étonnante, je n’ai eu de cesse d’exprimer les méandres de la vie.
De ce matériau étonnant : je le plie, le déforme, le déplace, le coupe, le noue, l’entrelace, le contorsionne, le tisse… Le fil de fer est donc travaillé pour lui-même. Il joue avec la lumière, ou se joue d’elle, jeux d’ombre et légèreté aérienne, le fil métallique donne des effets de transparences, de calligraphie sombre ou incandescente. Ainsi déformé par le mouvement des mains, il dessine, écrit, raconte, évoque pour nous laisser appréhender cette présence infinie vivant dans l’espace creux entre deux fils.

Archivé: 6col

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Collagiste depuis toujours, je recherche, découpe au scalpel, colle et redispose une nouvelle réalité. J’aime extraire une photo de son contexte pour la placer dans une situation décalée, créer de nouvelles histoires à partir de photos soigneusement sélectionnées dans des encyclopédies, des livres, des fascicules chinés. Replacer un regard pour être regardé autrement, déchirer un paysage pour être dépaysé, placer et déplacer des multitudes de photos jusqu’à l’illumination.

Archivé: Cunnac Annette

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Annette Cunnac, puise autour d’elle les sujets de ses œuvres et se concentre sur deux thématiques, les paysages et les scènes de vie. En voyage ainsi que dans son environnement proche elle cherche inlassablement à capter des instants de vie ainsi que la magie de la lumière et des couleurs. «Sublimer la vérité du sujet avec une palette de couleurs poussée et avec de forts contrastes pour exprimer l’essentiel et atteindre une intensité émotionnelle dans l’oeuvre, telle est la finalité de ma pratique artistique».

Archivé: Atelier de la Main Gauche

Devanture rouge recadré

Depuis 2007, La Main Gauche propose un lieu de pratique professionnelle de la gravure,
une programmation d’expositions de graveurs et artistes de l’estampe contemporaine
ainsi que des formations théoriques et pratiques en gravure.
L’Atelier de la Main Gauche est aussi et surtout l’outil de travail quotidien de deux artistes graveures, Nathalie Tousnakhoff et Bilitis Farreny. Travaillant côte à côte depuis presque 10 ans et utilisant principalement les mêmes techniques de gravure, leurs deux univers graphiques sont très différents.

Archivé: Escafre, atelier L’imagerie

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L’imagerie est lieu artistique de 560 m2 regroupant: une école d’art, une galerie d’art et un atelier d’artiste. Il est dédié à la création artistique en général mais plus particulièrement au dessin et à la peinture.
La démarche artistique est principalement liée au corps et à ses représentations: nus, portraits, scènes…

Archivé: Wauthier Danielle

Anecdote 001

Je trouve dans l’Abstraction la possibilité d’une grande liberté de composition et d’organisation de l’espace pictural.
La couleur y devient Sujet.
Elle s’installe par traces, touches, coulures, collages de médiums divers, acrylique, pigments, encres et parfois se tricote, se tisse par l’intermédiaire de matériaux détournés qui refont sens dans la structure.
De vibration, elle redevient alors matière, reprend corps et l’œuvre se voit comme « un Tout Organique ».

Archivé: voisin antoine

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J’essaye de mettre en mouvement l’inanimé (« KCCBO ») , de parvenir à des couleurs douces et puissantes (« flores »), de marier frontalité et sérénité (« paredes »). Je tente de voir à l’intérieur des figures, de combiner une certaine force et une certaine naïveté(« toros »). Je vise le beau, en réservant une part à la maladresse, au sale ou au non-fini. Je comprends mieux les ressorts de l’abstraction, concentration du geste, ne pas en dire trop. (« viento », « cendres et lucioles »)

Archivé: LAULHÉ Isabelle

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Créer, c’est s’engager dans une aventure. Pour moi, elle commence avec le grain d’une toile ou celui d’une feuille de papier blanc pour estampe. Sur ces supports, après avoir exploré des paysages désertiques, des architectures enfouies au plus profond de la mémoire, c’est surtout avec l’élégance des écritures que je travaille depuis quelques années.
L’estampe, en particulier la lithographie et la peinture sont mes moyens d’expressions. Ils sont l’occasion d’explorations multiples où j’ essaie de donner forme à ce que ce monde me donne à voir, à penser, à aimer, sans me soucier des frontières.

Archivé: ANGELETTI Hélène

Sans titre 1

Je crochète des objets pour établir une relation sensuelle à la forme, dans ses plis et ses courbes, son organicité, une relation de durée à laquelle correspond tel volume et tel poids de corde.
Mes peintures poursuivent cet acte répétitif, dans la propagation des motifs, floraux ou autres, qui envahissent les formes organiques.

Archivé: ROTELLINI Sorane

Aiguillon n11 envoi

Je mène un questionnement autour de l’ambiguïté et la complexité des apparences.
A travers ma production (dessins, peintures, installations, vidéos, performances) je donne à voir les intériorités et les invisibilités des phénomènes afin de mettre en tension les forces contraires inhérentes à la condition humaine : vie/mort, douceur/violence, force/fragilité, apparence/intimité, masculin/féminin, naturel/artificiel, brisure/réparation, immanence/renouvellement, corps/esprit.
J’élabore ou mets en lumière des hybrides mi-animal, mi-humain, mi-végétal proches d’objets fétiches ou totémiques.
Face à une société de plus en plus consumériste, une attention toute particulière est portée sur les choix des matériaux qu’ils soient pauvres, récupérés ou recyclés (fils,
laine, cire, terre, plumes, graines…). J’interviens a minima, répétant certains gestes minutieux, souvent jusqu’à l’usure (grattage, perforation, accumulation de motifs, broderie) mettant en avant un long processus qui invite à la méditation.
Mon travail cherche à travers différents médiums la complexité du vivant pour toucher l’Homme « poïesis » qui est en chacun de nous, c’est à dire un individu libre de ses émotions, de son genre, de ses apparences, de sa sexualité et de sa relation éthique aux êtres et à la nature.

Archivé: ALBASIO Isabelle

L ´argonaute

Entre le noir et le blanc, le plein, le vide, la fragilité du fusain et la plasticité de la matière, chercher un équilibre. Oser un point de stabilité et d’ancrage dans un espace vide, sans limite et hors temps. De ces fortes oppositions créer un univers éthéré, transparent et lumineux. Du commun, de la banalité de l’être visible, recensé et classé, se détourner furtivement pour découvrir sous un angle différent ce que l’on croyait pourtant familier.
Corne, écorce, poils, plumes, peau, bois et autres textures viennent habiter un espace blanc, calme, simple étendu/e. Cette épuration radicale donne à l’espace sa spécificité et sa puissance comme structure, autre sujet principal du tableau.

Archivé: GINISTY Sandrine

sentiment n°7

Création autour du discours amoureux et du désir féminin.
Elle raconte l’intimité de la femme à travers les motifs librement inspirés des dentelles.
Cette dentelle symbolise le « tricotage » intérieur, d’un cœur amoureux.
Ce sont des fils, des fines tentacules, qui s’enroulent, se déroulent et qui envahissent la feuille
« J’ai débuté ce travail de dessin il y a plus de 4 ans après avoir découvert dans le grenier familial, une petite valise contenant au milieu d’images pieuses et de souvenirs écornés, des bouts de dentelle jaunis par le temps et faits à la main.

En regardant, redessinant ces formes, un dialogue commença à s’installer entre moi et cette femme dentellière que j’imaginais entrelacer ses fils, ses aiguilles, préparant ainsi ses habits pour l’Amour.

Avant de commencer un dessin, je me mettais en situation d’abandon, telle une Amoureuse.
Ma main partait d’un point au hasard de la feuille.
Nourris de ce sentiment amoureux, des phrases, des mots, ou des maux m’ont envahi, guidant mon trait.
Ce fut un acte généreux, paisible et suspendu dans le temps.

Mes dessins sont comme des petites pelotes de laine, que l‘on déroule doucement dévoilant une part intime de nous. »

© Sandrine Ginisty

Archivé: LEDOUX Stephanie

voile bleu bleu-1

Ce sont les voyages et les rencontres du bout du monde qui animent la Toulousaine Stéphanie Ledoux.
En vadrouille plusieurs mois par an dans des contrées lointaines, elle croque sur le vif les personnages rencontrés, ce qui suscite immanquablement leur curiosité… Elle utilise le croquis comme prétexte pour rencontrer les gens… Les pages de ses carnets se remplissent ainsi sous le regard amusé ou étonné des habitants.
Dès le retour en France, les esquisses de terrain reprennent vie et couleurs sur des supports en plus grands formats, nourris par le souvenir des rencontres et des instants partagés.
A 33 ans, elle a accumulé depuis ses 13 ans une centaine de carnets de voyage riches en matières, croquis, collages et anecdotes.
Bibliographie :
– “Portraits de voyage” – 2012 – Editions Elytis.
– “Enfant d’éléphants” – 2014 – Editions Elytis.

Archivé: FISCHER Amy

Chemins-de-vie-2

Amy Fischer appartient à cette génération de jeunes créateurs qui tentent d’amorcer en sculpture ou en installation une dimension poétique. Celle-ci se construit en ensembles complexes qui se jouent de la perception tout en la mettant en crise.
Si son installation est titrée « Vertiges du quotidien », c’est que ses paysages intimes, en suspens, convoquent
la mémoire des déséquilibres quotidiens.
Loin de nous procurer un sentiment de malaise, il s’en dégage une mélancolie positive et une errance méditative. Dans des séries telles que « origins indeed» l’éclairage met en lumière une réalité invisible où les ombres deviennent un point de repère dans une errance existentielle.
Amy Fischer tente de donner de la « présence [à] l’absence » (Roland Barthes).
Extrêmement fragile, son oeuvre est un moment suspendu, une trace, une vision fugitive ramenée de l’oubli par la force de l’esprit et de la mémoire.
Amy Fischer s’intéresse à la dualité, au caché et au visible, jouant entre une éventuelle stabilité ancrée dans le sol et cette aspiration vers l’élévation. Le motif du végétal devient récurrent dans son travail souvent fragile à la limite de la rupture ou bien quasi-tentaculaire.
Elle représente le vivant, ce qui nous constitue, dans un va et vient entre la figure humaine et
le végétal, entre la branche et la racine. Ses arbres-personnes et ses racines-jambes sortent tous de la Nature.

Archivé: Lunat

RED CORNER 100x100

La relation entre la photographie et la peinture est, actuellement, mon principal axe de travail.
L’enfance et les vieilles photographies de famille me fascinent dans ce qu’elles ont toutes deux de singulier, de personnel et, dans le même temps, d’universel. Scènes d’anniversaire ou de vacances en famille, photos de classe…autant de matière à s’approprier puis transformer, réinventer, entre mémoire et imaginaire…

Archivé: RIEU Gilles

revu et corrigé 120 cm X 150 cm

Ma peinture est empreinte d’êtres humains et de voyages qui ont fait de moi un globe
painter visitant les capitales :Jérusalem, New York ,Ho Chi Minh Ville, Hiroshima,
Cotonou , Montréal, San Francisco.. .
Ce chemin est celui que je trace comme une formulation possible de mon désir,
quand vivre et peindre sont devenus l’unique et impérieuse manière d’être.
La littérature est présente dans mon oeuvre car j’ai toujours pensé qu’une phrase
pouvait nous sauver.
D’une tâche sur la toile un univers de possible surgit, et de là une histoire qui
m’échappe se construit de manière éclatée.Des visages dessinent des paysages
allusifs, des phrases jetées en pâture sur la toile donnent une trame…un monde
apparaît devant moi … il ne me reste plus qu’à saisir ce qui s’offre à moi, le regardeur
finira le tableau.
René Char disait : « Un poète ne devrait laisser que des traces de son passage, et non
des preuves, seules les traces font rêver. »

Archivé: SANCERRY Karine

cheval_carre

ET L’IMAGE DEVIENT EXTIME (1)

Nous sommes loin du sujet et des effets de manche ou de pinceau. Karine Sancerry projette notre regard, comme on lance un galet qui fait des ricochets dans la lumière du tableau. Ses pixels sont des coups de brosse et de gouge (xylogravure) qui nous proposent le mystère plutôt que l’évidence. Hors des codes et tout en s’inscrivant dans le questionnement de l’image par la peinture et la gravure, Karine Sancerry nous fait traverser avec jouissance le monde des apparences. A propos de Francis Bacon dans ” Logique de la sensation”, Gilles Deleuze nous parle du corps qui se dissipe :“il reste encore contracté par les forces qui le happent pour le rendre à l’entour”. Cette dissipation du corps, nous la retrouvons chez Karine Sancerry, encore et encore.
Serge Goldwicht

(1) Selon Michel Tournier, si le journal intime représente « un repliement pleurnichard sur ″nos petits tas de misérables secrets″ », rejoignant ainsi un espace centré sur l’aveu et la confession, le journal extime est un « mouvement centrifuge de découverte et de conquêtes » qui donnerait naissance à une « écriture du dehors » poussant l’auteur à se laisser saisir par le monde alentour, puis à la retranscrire. ( wikipedia)

Archivé: DE MESSEY Linda

des ronds dans l'eau

L’eau s’abandonne, accueille le reflet d’un monde végétal offrant sa saison. Dans celui de la nuit se glisse la nudité de l’univers.Urbain à grands traits sonores une maison se penche, l’eau remue, le ciel aussi, les images bégaient,se disloquent, puis soudain ramenées à la raison, s’y surprennent…Qui suis-je?

Archivé: BIAU Marie-Pierre

dessin mpb

Avec mes dessins et mes céramiques j’expérimente le trait comme une matière malléable et imaginaire . Mes céramiques , travaillées comme des contenants, sont plus une mise en relief prolongeant l’abstraction de mes dessins , fait de lignes et de larges surfaces à l’encre de chine ou au crayon. Je réalise une cartographie de l’intime aussi bien à plat qu’en volume.

Archivé: LAB Florence

IMG_0165

Je ne peins pas la lumière mais l’ombre qui la révèle. Le blanc du support ne devient lumière qu’éventuellement, lorsque la toile est marquée au noir, ne fut-ce que par un trait ou un point. Une blancheur syncopée de quelques sombres interventions, lignes tendues,parfois croisées, petites surfaces à peine plus charnues.
L’atmosphère de ce petit monde peut paraître austère à certains. Je recherche dans ces épures un vide salutaire, un espace de liberté qui permettrait une échappée, un éblouissement.

Tête en l’air, lumière en face.

Archivé: NIKKO k.k.o

NIKKO K.K.O

Ses dessins et peintures illustrent un monde coloré, peuplé de personnages étranges exilés ou sédentaires à bords de camions volants ou de campings cars désossés dans un paysage désertique, industriel ou urbain.
Ses influences et références : l’art urbain contemporain, le pop art, les cartoons, les jouets, la musique, l’art primitif, les véhicules en tout genre, les casses de voitures. Acrylique, posca, encre de chine, spray sur toiles, papiers et objets

Archivé: TINE CHASSAGNE Line

La Peau de la Terre - Caucase

Etude autour de la méditerranée –
Peau sensible de la Terre à caresser, à aimer. Retrouver ses lignes de force, sa matière brut, d’avant la brutalité.

Béton –
Poussées, glissements, élans, il est surtout question ici d’attitudes, de positionnement.
Les éléments de béton et de bois qui allient des formes primitives à une matière plus élaborée forment un ensemble qui recherche un équilibre spatial, musical, une note tenue.

Archivé: DU MESNILDOT SAINT-MICHEL Mathilde

Décloisonner le vitrail : un chemin paradoxal de transparence et d’opacité, d’ombre et de lumière, de rigidité et de souplesse, d’indocilité et de fragilité, d’espace et de forme…

Archivé: MAUBERT Evelyne

Attachement 1

Je travaille le papier pour donner corps aux personnages.D’abord volumes, ces personnages rejoignent progressivement la toile, un autre médium venant refléter cet univers ou se mêlent scènes de vie et rêves.
La thématique de l’humain me plait, l’ambiguïté, la fragilité, la différence sont des thèmes qui m’inspirent et que je traite également en gravure.

Archivé: MATTEUDI Véronique

Manteau-carre

Je suis sculpteur depuis une vingtaine d’années ;
Les volumes que je crée sont graphiques, vides à l’intérieur, l’espace environnant inter –pénètre la forme, offrant ainsi une vision du dehors /dedans.
La sculpture révèle alors cette frontière, ce passage subtil entre le monde extérieur et le monde intérieur.
Je crée en quelque sorte des trames- membranes qui cernent le vide, le révèlent.
Notre regard passe au travers de la forme, il n’est pas arrêté à la surface.
Je m’intéresse à ce va et vient, à la résonance qui émane de ce vide.

J’aime rendre visible plastiquement les correspondances physiques, anatomiques entre l’homme et la nature et ainsi faire ressortir le lien qui nous unit.

« L’homme est nature, morceau de nature dans la nature. » Paul Klee.

La création « in situ » est une dimension importante dans ma démarche ;
elle répond à un désir et une réflexion sur les liens qui se tissent entre soi même et un environnement singulier.
Cette approche de la sculpture permet une immersion dans la réalité physique du paysage, elle est mise en scène à l’intérieur de ce cadre, en interaction avec celui ci.
Chacune de mes recherches me conduit à être dans la nature, à déambuler et observer, à nourrir une méditation.

Au travers de ma création, il m’importe, de nous questionner sur nos origines et notre accomplissement, de témoigner de notre capacité à habiter notre quotidien.

Archivé: RELYVELD Martine

la serre, dedans-dehors, 2014

Martine Relyveld : gravure sur métal et monotype

La technique utilisée est celle de l’impression sur papier à partir d’une matrice en métal gravée. Les tirages sont réalisés sur une presse à taille douce.

Les estampes sont généralement en couleur, avec parfois des marouflages de papiers déchirés, découpés.

Les empreintes de végétaux se mêlent aux dessins d’animaux. Dans le bestiaire, les animaux sont gravés à l’eau forte, et les végétaux à l’aquatinte ou vernis mous.

Le travail de la matière est très présent grâce aux techniques propres à la gravure, il y a aussi des rajouts d’empreintes en couleur réalisés lors d’un second passage sous presse.

Le monde végétal et animal va prendre une dimension onirique, grâce à un jeu sur l’échelle et sur les plans (gros plan sur des détails, ou vue d’ensemble, ou transparence des différents plans…). Les petites bestioles sont alors vues dans leur milieu d’origine (et non dans un catalogue) mais aussi d’une manière très subjective et peu réaliste !

Archivé: Atelier La main gauche

La Main Gauche est une association loi 1901 née en avril 2006 du désir de faire exister un lieu collectif et dynamique adapté aux exigences d’un travail artistique, professionnel et contemporain de gravure. Elle compte parmi ses adhérents des artistes, des amateurs en formation, et, plus largement, des spectateurs et amateurs d’art.
L’Atelier de la Main Gauche existe quant à lui depuis septembre 2007.
Depuis 2010, il est occupé et géré par un collectif d’artistes qui en assurent le fonctionnement et l’identité.
Il permet à ce collectif de travailler quotidiennement la gravure et accueille des artistes extérieurs pour une utilisation ponctuelle ou régulière de l’atelier. Il propose également des ateliers et stages de gravure à un public amateur et professionnel ainsi que des expositions.

Archivé: BRAIBANT Vanaja

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Ce qui retient en premier le regard dans les œuvres de Vanaja Braibant, ce sont l’extrême légèreté, la transparence, une apparente fragilité, une luminosité qui intriguent et qui fascinent en même temps.Le fil de fer qu’elle utilise, est devenu dentelle sous ses doigts de fée.Fil de fer galvanisé de différents calibres selon ses projets, qu’elle tortille en tous sens, qu’elle tisse, qu’elle entrelace, qu’elle contorsionne, qu’elle enroule, qu’elle noue, qu’elle plie avec sa pince à bec rond coudé, qu’elle finit par dompter littéralement pour le transformer en personnages, insectes, œuvres abstraites, lettres…
Vanaja est une artiste sensible et inspirée qui crée au fur et à mesure de son inspiration, sans dessin préalable, seulement une idée directrice voire une intention inconsciente qui guide ses doigts jusqu’à la réalisation finale, l’œuvre aboutie.Cela s’appelle le talent. Et quel talent… !
Article de NIC DU pour« La vi(ll)e en Rose »

Archivé: DESCHAMPS Marie

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Des NOMBRES qui dansent, font la course, se percutent, vont de suites en successions, de thèmes imposés en sujets qui s’imposent.
Il s’agit de tourner autour de la SERIE, de la manipuler, de l’explorer, de s’acharner en mode gourmand sur sa « substantifique moelle », et puis hop ! Passer à la suivante en toute logique ou en rupture, en réponse ou en lubie, la victoire étant de réussir à atteindre sans lassitude aucune des limites posées au départ comme un JEU…
Les thèmes comme un prétexte, les nombres comme un cadre, le dessin comme une évidente jubilation…

Archivé: DÉMEREAU Geneviève

uneARTenBALAD

Ces dessins constituent une lente approche de mes mondes intérieurs, une recherche de passage, d’ouverture.
L’équilibre fragile se fabrique au bout du crayon de pierre noire sur le blanc de la feuille.
L’absence de connaissance de ce que fabrique notre cerveau m’attire.
A chacun son regard, sa perception, car à chacun son histoire, ses marques et ses croyances.
Et pour chacun de nous, plusieurs vies dans le temps, plusieurs regards différents sur le monde.

Archivé: Atelier Archipel

logo

Archipel est une association « loi 1901 » à vocation artistique, culturelle et sociale, qui existe depuis 1974. Notre objet est de promouvoir la pratique et la connaissance de l’art et de l’expression sous toutes ses formes. En perpétuel questionnement sur ce qui fait création, ce qui fait art, Archipel propose de :
FAIRE, c’est-à-dire pratiquer, au sens d’incarner, de concrétiser, de passer de l’idée au palpable, de l’enfoui au sensible, ne pas chercher à faire du « beau » en marge des techniques académiques.
PENSER, ou formuler son expérience/expérimentation artistique en mots ou en concepts, se situer dans un contexte, dans une culture, passer du sensible à l’intelligible.
ECHANGER, s’ouvrir au monde, se nourrir de différents arts, d’autres expériences, ne pas s’enfermer sur soi dans la création, interpréter.
MONTRER, c’est rendre visible et accessible nos réflexions, nos actions et notre expérience dans le domaine de l’art plastique et la transmission de savoir.

Archivé: KIKI LACARRIÈRE

KIKI LCARRIERE

« L’art picaresque de Kiki Lacarrière, au trait d’encre vive
Sur fond de clair-obscur, excelle à témoigner
Pour les « Gens de peu » d’hier et de toujours…
Ici croquant sur le vif telle posture allurée
Là saisissant telle trogne invétérée près
D’une frimousse enfantine… toutes figures solidaires
Venant à recréer, au fil de l’œuvre, une émouvante
Comédie humaine aussi grave qu’amusée. »

Archivé: GUIRAUD Catherine

C.GUIRAUD 50x55cm

Je travaille à l’acrylique fluide, dans des couleurs terres, les blancs, les noirs, les bruns et les gris chromatiques sur papier ou sur toile. Le jeu purement plastique entre couleur, forme et texture s’opère par retraits, superpositions, recouvrements, transparences jusqu’à un impact simple et direct de l’ensemble. J’utilise peu de couleurs, du moins peu de couleurs qui se côtoient.
Parfois mes peintures sont composées de grands pans architecturés, de grandes surfaces assez contrastées. Ces clairs obscurs, conjugués à des couleurs terres, peuvent parfois créer un « rapport de familiarité » avec des perceptions de la réalité, ce qui nuance un peu le qualificatif de peinture abstraite.
Catherine Guiraud

Archivé: Atelier Bizart

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Ils sont un couple à la ville comme dans leur atelier des Arcs St-Cyprien.
Elle, est sculpteur-céramiste et lui est peintre. Ils donnent des cours aux ateliers «Biz’Art» qu’ils ont créés il y a près de 25 ans.
Ils ont choisi de montrer leur travail personnel dans cet atelier d’artiste typique au fond d’une cour.

Jean-Louis Engels, peintre
Il y a d’autres nécessités en peinture que de mettre de belles couleurs ou de faire un “joli”tableau. En particulier, chercher ce moment rare où l’étonnement, le mien et peut-être celui du spectateur, peut surgir.
Au travers des “portraits-nus” , c’est le corps, et sa chair, avec ses 20 siècles de représentations qui m’interroge…Le corps est prêt à dévoiler encore et toujours ce qu’il cache; l’éphémère, l’angoisse, le désir, le sublime….

La démarche de Patricia PONS est une recherche permanente, tant sur les formes que sur les matières.
Formes organiques et minérales, ses réalisations révèlent des traces, des écritures, des asymétries et des accidents. Elles évoquent des matières naturelles, bois, pierre, végétaux, peaux qui combinent la sensualité des couleurs et des textures et appellent le toucher.
Patricia pratique la technique du raku et de l’enfumage à vue, qui permet de jouer sur le contraste des matières, brutes, sombres, enfumées et émaillées, lumineuses, douces…
Elle apprécie également la finition mate et satinée des émaux de grès à haute température associés à l’aspect brut de la terre naturelle ou colorée.