PINEL Xavier – XP

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Xavier Pinel est un artiste plasticien qui vit et travaille à Toulouse. Dans sa pratique, il questionne la perception du réel à travers la fiction et inversement. Comme ses pairs, il fait dialoguer les techniques anciennes et nouvelles. Images fixes et images en mouvement apparaissent aussi bien en peinture,
photographie, vidéo et installation. La même image peut subir d’infinies traductions. Ces réversibilités sont au cœur de la réflexion de l’artiste. A force de démultiplier les dimensions et les sens, est-il possible de mieux mesurer notre perception ? Pouvons-nous atteindre une forme de vérité, d’absolu… ?
Cet « enjeu perceptif » questionne aussi « un enjeu artistique ». Quel est le statut de l’objet produit par l’artiste ? Et lorsqu’il délègue son geste créatif à une machine, à une intelligence artificielle, quel est cet objet ? Est-ce une œuvre… ?

PANNIER Émilie

la jf et la baigneuse

Emilie Pannier alias Mia est peintre depuis plus de 20 ans.
Sa peinture est avant tout figurative, elle s'inscrit dans la filiation des "Scènes de Genre », elle explore les thèmes liés à la vie urbaine, à la rue, à son anonymat et à la vie quotidienne.
Mia procède par séries et construit ainsi un répertoire d'images témoins de notre temps, à la recherche d'une sublimation de l'anecdotique et de l’instant.

C'est par un travail précis de la couleur et de la mise en lumière que le pictural entre en scène.
Elle aime conjuguer les temps en citant des œuvres historiques en les mêlant à sa scénographie contemporaine, une manière pour elle de rappeler que l’Histoire construit.
La place des Femmes est un sujet essentiel dans sa peinture, elles y sont libres, indépendantes et circulent dans un espace universel.

"Cette artiste embarque son spectateur dans des tranches de vie colorées, proches de l’humain, où respirent le respect, l’authenticité et le talent de ses coups de pinceau. » Riseart galerie

MAUCOURT Catherine

couple - 120 cm

Le Métal, la part de création née de l’inattendu, promouvoir par le geste artistique les matériaux humbles, conserver l’empreinte d’un monde impermanent.
La Terre, une lente élaboration de la matière, extraire ce qui se donne de soi.

ATELIER OUVERT – AO

Atelier partagé d’Art plastique et artisanat d’art. Parmi les 8 résidents de l’atelier, nous comptons deux plasticiennes et une céramiste. Leur périmètre d’expression englobe différents médiums : mosaïque, peinture, illustrations, collages, travail et recherche sur le volume et céramique contemporaine.
Mise à part la pratique individuelle de chacune d’entre nous, l’atelier ouvre de multiples possibilités aux échanges, aux partages de projets et à la mise en commun de savoir-faire, tout en préservant la sensibilité de chacun.

PACAUD Arielle

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Peindre c’est ressentir le besoin de transférer une énergie sur la toile, moins une chose vue qu’une chose sue. Charriant un vécu poétique, des émotions intenses, des voyages intérieurs, l’oeuvre se construit sur la toile; l’oeil bataillant avec la main réfute, choisit et finalement révèle un résidu alchimique, à la fois intime et étranger, ce qui me semble être la nature même de la création »

DION Patrice

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Artiste indépendant formé aux Beaux-Arts, et initié très jeune à la photographie, Patrice Dion développe un univers onirique qui résonne avec son enfant intérieur.
En harmonisant le fond et la forme, l’artiste tente d’éveiller sa conscience, d’interroger les qualités et les travers de notre monde, de la condition humaine à travers le corps et le paysage. Dans son travail artistique à la démarche expérimentale, l’auteur cherche à placer le végétal au cœur de l’unité fondamentale du vivant. Comme une mise en abyme, il interroge la valeur du regard que l’on pose sur les choses dignes d’estime. Avec un procédé de tirage sur le végétal qu’il a nommé l’Hélio-Chlorophylle-Type, l’artiste jardinier à réinventer une technique de révélation sans chimie qui questionne notre empreinte écologique.
Aventurier du sensible, l’être parcourt notre écorce.

JOHANNA-LISA

Johanna-Lisa Carnaval 80x80

A travers la notion d’entrechamps, mon travail propose de créer un lieu de communication entre nature, onirisme et réel. Mon but n’est pas tant la maitrise du paysage que l’escapade picturale qu’il suscite. Matière et lumière permettent d’éprouver le pouvoir de la couleur et ses enchainements narratifs. Les zones de non-figuration, ainsi qu’une quasi-permanence de l’élément floral, génèrent une tension qui donnent son cadre à la toile. Mais l’escapade reste hors-champ. Jalonnée de micro-événements plastiques, elle est mystérieuse et permet d’interroger notre rapport au monde.

VALETTE Claudine

Leporello "A la source"

La nature est pour moi source de beauté, apaisement, mystère. Elle est aussi puissance et fragilité, vitalité et résilience, indissociable de l' être.
J'ai exprimé ces sensations dans la peinture, le dessin, autres techniques, en résonance la plupart du temps avec des poèmes, dans des petits ouvrages, pour restituer une mémoire, sorte d'hommage, et inviter au voyage onirique.
La technique de l'estampe japonaise, bois gravé, m'a permis le contact direct avec cette matière, et s' accordant avec ses contraintes, la patience et l' humilité. Se relier également à un savoir-faire ancestral par-delà les continents, les siècles, n'en a que plus de valeur dans mon attachement pour cette technique.
Sa particularité (un bloc de bois gravé par couleur) m'a conduite à la simplicité dans le choix des couleurs, lignes, surfaces, l'expressivité, et la recherche d'équilibre et d'harmonie.
Ainsi, lors de l' impression, émergent des paysages étranges, primitifs.
Ils résonnent avec les mots, textes poétiques, dans mes livres-objets, formats intimes, qui se transforment pour se déployer et être partagés, exposés.
La poésie s' exprime également dans une série de panneaux en tissu léger(sortes de "kakemonos") avec estampes cousues sur le thème des arbres et de l'eau.

RIBES Marie-France

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Autodidacte, j'ai commencé à peindre à l'âge de 16 ans. Pour moi la peinture est le fil conducteur de l'expression de mes sentiments les plus profonds depuis plus de 40 ans.
J'utilise différents médiums (huile, acrylique, encre, techniques mixtes) pour créer mes paysages intérieurs .
Mes peintures sont une anamnèse de visions, perceptions et d'émotions… Dans le hasard d'un geste, trouver la forme qui contiendra l'émotion .

COFFINIERES Bénédicte

N°2 2025

Il y a trente ans, en posant mes valises dans les Corbières, j’ai ressenti une évidence: ce paysage était le mien. Une appartenance immédiate, presque viscérale, comme un écho à ma première émotion artistique – "La Moisson" de Van Gogh –, découverte à l’âge de huit ans et jamais oubliée.
Mes études d’Histoire de l’Art ont été un premier éveil, une immersion dans la richesse artistique. Bien plus tard, ma rencontre avec Marie Thomas marque un tournant : cinq années d’apprentissage dans son atelier, à explorer la forme, la matière, le langage pictural, jusqu’à acquérir cette autonomie essentielle, celle qui permet d’oser.
Puis, dans les Corbières, la figure de Piet Moget s’impose. Son invitation à peindre "ce qui est derrière la ligne de la jetée, face à la mer, et qui ne se voit pas" transforme mon regard. L’horizon devient mon point d’ancrage, et naît une série de toiles entre ciel et mer.
De cette interaction avec le paysage jaillit une peinture intense, presque obsessionnelle. Mon travail se nourrit de mes explorations : mosaïques antiques, enluminures médiévales, photographie, pratique du collage. Chacune vient enrichir ma manière d’aborder la composition, où la juxtaposition d’aplats de couleur recrée l’énergie et la vibration du paysage.
La force d’un territoire, sa vitalité exubérante, la joie qu’il procure, tout cela s’équilibre dans la contemplation et l’habitation du lieu. On me dit que ma peinture apaise.

PÉDRO

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Mes matières premières sont principalement les rebuts de notre société de consommation. Longtemps, j'ai travaillé avec l'acier, rouillé de préférence. Depuis cinq ans, je fabrique des masques, aux moins un par semaine, montrés dans une série photographique intitulée : des masques et Vous ? Il en existera plus de trois cent quatre-vingt, au moment des Portes Ouvertes. Parallèlement, j'assemble des objets trouvés, comme des vases de fleurs et assiettes. Le papier commence à être de plus en plus présent dans ma production, avec une série de collages-épinglés, à base de Que Sais-Je ? et de vielles gravures. Les visiteurs traversent une maison-musée et découvrent l'atelier, au fond du jardin. Cette année, j'invite à nouveau le photographe Patrice DION à poser son camion sténopé devant la maison. Les visiteurs pourront découvrir ses techniques anciennes de développement photographique.

SCHROEDER Virginie

MATIN BLANC 80X80 ACRYL

Les couleurs comme éléments structurels façonnent mes peintures.
Inspirée par les courants graphiques du XXe et XXIe siècle et l’art du dessin abrégé du grand maître Keisai, j’axe mes peintures sur les formes et les valeurs, le contraste et le mouvement, les impressions, l’émotion.
Je peins tour à tour à l’aquarelle à l’huile ou à l’acrylique avec le plaisir de capturer l’instant présent, les paysages urbains, les tranches de vie.
J’affectionne particulièrement le croquis et le « pris sur le vif »,
une façon de ressentir le présent et l’émotion qui s’en dégage.