Archivé: Moumni

Pendant quelques années, je me suis amusé à asperger mes toiles à même le sol avec une peinture liquide puis à l’aide d’accessoires, tisser les taches de peinture à l’horizontale et à la verticale, jusqu’à obtenir l’effet vibratoire des couleurs qui me fascinaient jadis…

Aujourd’hui, bien que la peinture soit toujours présente dans mes toiles, je me tourne vers la matière que je travaille en aplat ou sous forme de monticules, tantôt coulantes tantôt en  poudre… Je m’inspire de mes souvenirs visuels d’enfant, des étalages d’épices, des jeux d’enfant ayant comme seuls matériaux ce que la nature nous offrait de plus brut, le végétal et le minéral.

L’art est un jeu d’adulte qui se laisse guider par l’enfant qui habite en lui.

La démarche de l’artiste est le produit d’un voyage dans le temps qui ne cesse d’interroger sa mémoire visuelle, olfactive et affective, de s’en servir afin de pérenniser le jeu et cristalliser ses repères, les plus forts. Peinture, matière et monticules…des techniques de représentations éphémères ou durables ou les deux à la fois. – moumnimidar@gmail.com

Archivé: GAUZIN Didier

2015 SO SAD

Actuellement,  je sculpte essentiellement la pierre et j’aime que l’on retrouve la forme originelle de la pièce. En fait c’est la matière même qui guide mon outil et m’impose la forme à donner à mon idée de départ ; le plus dur c’est d’accepter de se laisser guider et d’établir un dialogue muet avec la pierre.»

Archivé: ESSA Serge ALLAIN

« Je lutte pour un art libre et métissé, à la pensée multiple. J’explore un univers dans l’improvisation et la prise de risque. Mes démarches graphiques, calligraphiques ou numériques résultent du dessin instinctif. Il s’agit de rendre sensible par l’image divers instants attachés à des moments et lieux prioritaires. Comme une respiration, gestes et contemplation se succèdent ou se superposent. »

Artiste peintre et sculpteur, Serge Allain dit ESSA, fait de la peinture engagée et mise sur les rapports humains. Son travail d’observateur le mène de Paris à l’Algérie, des Antilles à la Réunion puis aux Comores et se poursuit à Toulouse. La photo fixe la mémoire et constitue la matière première de ses travaux. serge.allain36@orange.fr

Archivé: GODENZI Patrice

RIO_01

Chaque élément de cet univers possède une fréquence vibratoire. Nous-mêmes vibrons à une certaine fréquence. Nous la percevons, par nos sens et par notre intuition. Or, cette perception reste intime et subjective, elle a des contours mal définis, capter son image ne peut se faire figurativement mais en fixant l’aura ondulatoire des sujets. Dans la lignée du Pictorialisme, au travers de ses diverses expérimentations passant par des mouvements imposés a son reflex numérique et de déplacements vers le sujet photographié, Patrice Godenzi capte dans un instant de vie les émanations énergétiques de ses sujets. Son approche du temps est plus verticale que linéaire; comme un paradigme, l’instant se décline, se fragmente, se déploie, dévoile ses vibrations, ses sonorités et nous montre « ce qui est là mais que nous ne voyons pas forcément. »

Archivé: RELYVELD Martine

la migration

Travail à partir de gravures sur métal, la taille douce.
Chaque tirage est unique, les couleurs les supports les formats changent….
A partir de plusieurs matrices il est possible de les faire se rencontrer, dialoguer ou s’affronter.
Le thème de la métamorphose et de la migration va surgir.
Les gravures s’entremêlent.
La métamorphose s’opère lors que l’on se met en mouvement.
Dans quel sens vont les uns, dans quel sens vont les autres ?
A la fin du voyage serons nous les mêmes ?
La rencontre avec l’autre, avec l’ailleurs se fera avec plus ou moins de bonheur, mais nous serons un peu plus cet autre au bout du compte….

Les animaux migrent, se métamorphosent, pour survivre….
C’est notre tour ?

Archivé: GODENZI Patrice

RIO_01

Chaque élément de cet univers possède une fréquence vibratoire. Nous-mêmes vibrons à une certaine fréquence. Nous la percevons, par nos sens et par notre intuition. Or, cette perception reste intime et subjective, elle a des contours mal définis, capter son image ne peut se faire figurativement mais en fixant l’aura ondulatoire des sujets. Dans la lignée du Pictorialisme, au travers de ses diverses expérimentations passant par des mouvements imposés a son reflex numérique et de déplacements vers le sujet photographié, Patrice Godenzi capte dans un instant de vie les émanations énergétiques de ses sujets. Son approche du temps est plus verticale que linéaire; comme un paradigme, l’instant se décline, se fragmente, se déploie, dévoile ses vibrations, ses sonorités et nous montre « ce qui est là mais que nous ne voyons pas forcément. »

Archivé: RELYVELD Martine

la migration

Travail à partir de gravures sur métal, la taille douce.
Chaque tirage est unique, les couleurs les supports les formats changent….
A partir de plusieurs matrices il est possible de les faire se rencontrer, dialoguer ou s’affronter.
Le thème de la métamorphose et de la migration va surgir.
Les gravures s’entremêlent.
La métamorphose s’opère lors que l’on se met en mouvement.
Dans quel sens vont les uns, dans quel sens vont les autres ?
A la fin du voyage serons nous les mêmes ?
La rencontre avec l’autre, avec l’ailleurs se fera avec plus ou moins de bonheur, mais nous serons un peu plus cet autre au bout du compte….

Les animaux migrent, se métamorphosent, pour survivre….
C’est notre tour ?

Archivé: CHAMPIERRE Elisabeth

La peinture d’Elisabeth Champierre explore la structure de notre existence. Par sa maîtrise de la couleur, son sens de l’équilibre des formes et sa compréhension des limites qu’impose le support, l’artiste révèle la profondeur et l’étendue de l’expérience humaine. Sur un fond construit essentiellement de blocs rectilignes, elle réussit le défi, qui échappe à tant de créateurs, d’introduire le mouvement, de concilier le constant et le variable, de représenter ce moment de grâce à la charnière de la continuité et du changement. Peindre devient ainsi une inépuisable source d’énergie, un moyen privilégié d’expression, un engagement vital.

Extrait d’un texte écrit par
Thomas Michael Gunther

Archivé: VIGNAT Félicie

Présentation de ma recherche picturale :

Mes mots sont des signes, mes sons des couleurs, ma danse des rythmes…alors se glissent sur la toile ou la fragilité du papier, des formes aux contours simples et aux lignes subtiles.
C’est la peinture qui me guide, à chaque œuvre s’inventent une nouvelle forme, une histoire différente, un geste en appelle un autre, une couleur se lie à une autre. D’une apparente simplicité, les formes apparaissent dans un jeu de transparences et d’opacités réalisées lors des passages intuitifs de la brosse, et se crée alors un environnement qui s’impose avec vigueur et fermeté.
Usant de toutes les composantes que constitue la peinture (composition couleur geste matière lumière…), l’acte essentiel de peindre se matérialise alors sur la page blanche en un tout cohérent et qui mène à l’évidence.
Et comme une araignée qui tisse sa toile, celle du peintre naît de toutes ces contradictions et complexités qui, une fois ordonnées, permettent d’offrir une œuvre construite, instinctive, et porteuse de sa propre lumière.

Félicie VIGNAT

Archivé: PRADE Henri et GAILLAUD Vincent

Nous sommes au milieu des choses, des objets ordinaires du quotidien. Il ne s’agit pas de montrer ces objets dans leur apparence habituelle. Pas plus que de les exhiber fêlés, abîmés – même si c’est ainsi que tout finit.
Les photographies donnent à voir des reconstructions dues au hasard, au-delà de l’usage normal.
Ces assemblages – ni reliques, ni vanités d’un nouveau type – mènent du même au différent. Tels des corps fragmentés, dispersés, reconstitués pour un possible renouveau, ces objets réanimés de manière inattendue révèlent quelque chose d’eux-mêmes.
Au-delà de leur banalité première, ils acquièrent une nouvelle dimension, et peut être témoignent-ils d’une douleur surmontée.
D’abord résultat d’un travail plastique, ces objets revendiquent de nouveaux regards, que fixe la photographie. Il s’agit d’un travail de réinvention de l’objet, qui exprime un nouveau parti pris des choses. L’objet, ainsi mis en image, mis en scène, nous assujettit, nous interroge.

Archivé: FLEURY Anne

IMG_2752

Mon travail navigue entre le ciel et la terre, et je ne m’attache pas à un outil mais à tous. Mon atelier est un laboratoire où je tente de nouvelles expériences. La toile et le papier me servent d’espace, de ciel et j’y passe comme on passe. Mon geste puise dans la résine translucide une “éternelle” lumière. Le sujet fait parfois une apparition sur le support, le mot « apparition » étant le mot que je choisis sciemment, dans ma volonté d’essayer de voir. Je peins et j’écris, j’écris et je peins. Cela est écrit dans “L’Adescendance” sorti en 2018 chez 5 sens Éditions.