Archivé: Henri PRADE & Vincent GAILLAUD

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Nous sommes au milieu des choses, des objets ordinaires du quotidien. Il ne s’agit pas de montrer ces objets dans leur apparence habituelle. Pas plus que de les exhiber fêlés, abîmés – même si c’est ainsi que tout finit.
Les photographies donnent à voir des reconstructions dues au hasard, au-delà de l’usage normal.
Ces assemblages – ni reliques, ni vanités d’un nouveau type – mènent du même au différent. Tels des corps fragmentés, dispersés, reconstitués pour un possible renouveau, ces objets réanimés de manière inattendue révèlent quelque chose d’eux-mêmes.
Au-delà de leur banalité première, ils acquièrent une nouvelle dimension, et peut être témoignent-ils d’une douleur surmontée.
D’abord résultat d’un travail plastique, ces objets revendiquent de nouveaux regards, que fixe la photographie. Il s’agit d’un travail de réinvention de l’objet, qui exprime un nouveau parti pris des choses. L’objet, ainsi mis en image, mis en scène, nous assujettit, nous interroge.

Archivé: LAULHÉ Isabelle

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Créer ? le silence de l’atelier, le grain d’une toile, le toucher d’une feuille Velin, de Chine… Tout peut commencer ou se poursuivre.
J’essaie d’explorer ce que ce monde me donne à penser et encore à aimer : paysages désertiques, des architectures enfouies au creux des mémoires, l’élégance et le mystère des écritures , l’humble univers des enchanteurs et sentinelles.

L’estampe et la peinture sont mes moyens d’expressions.

Archivé: MIGNE Anne-Sophie

Artiste autodidacte mais expérimentée, j’ai à coeur de rendre vivant, par et avec la terre, ce qui m’émeut et m’interroge. Au fil du temps je parviens à mieux cerner mes obsessions qui prennent la forme d’un regard, d’un habitat, d’une chaise, d’un paysage, etc. Chaque fois, il s’agit pour moi d’être déroutée afin de poursuivre le chemin en souhaitant qu’il en soit de même pour le “regardeur” !

Archivé: CLEVENOT Dominique

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Ma pratique photographique relève en grande partie de la cueillette. J’aime saisir ce qui, au détour du hasard, arrête mon regard dans la réalité environnante. Ça peut être un objet abandonné, un détail architectural, une lumière particulière, une ombre ou un simple jeu de formes, des éléments ordinaires que la saisie photographique permet, notamment par les choix plastiques ou les effets du cadrage, d’extraire du banal.
Une question qui traverse la plupart de mes photos est celle de l’absence : peu de personnages, de mouvement ou d’action, mais des d’espaces généralement vides, des objets silencieux et, souvent, une absence de tout contenu explicite.
Dans un second temps, ces images constituent pour moi un matériel dans lequel je puise pour produire des possibilités de lectures diverses : des micro-récits, des ellipses poétiques ou encore des sortes d’énigmes offertes à l’interprétation de chacun.
Je m’intéresse en effet à la façon dont les images peuvent communiquer entre elles : comment deux photographies peuvent dialoguer, du point de vue de la forme comme du contenu, ou comment une photographie peut prendre une signification particulière dans son voisinage avec d’autres.
Ces questions se posent notamment lorsqu’il s’agit de savoir ce que l’on fait des photographies (scénographie d’exposition, installation sérielle, mise en page, édition, etc.). Les images accumulées peuvent ainsi constituer le matériau d’un propos qui n’a pas toujours existé au moment de la prise de vue. Mais cette relecture des photographies engrangées ne peut-elle pas, aussi, révéler des significations qui étaient déjà présentes dans les images, bien que non intentionnelles ?

Archivé: EKIN

Suite II

Formée au dessin à l’Académie Royale des Beaux-arts de Bruxelles, je m’initie à la gravure à l’Académie d’Ixelles.
Je rejoins en 2010 l’atelier de gravure La Main Gauche à Toulouse dont j’intègre le Collectif et y enseigne la gravure jusqu’en août 2016.
Je suis aujourd’hui installée à Sainte-Croix Volvestre, en Ariège, où je dispose d’un atelier de gravure. J’y initie des projets collectifs, des rencontres avec d’autres artistes et artisans des métiers de l’art et du livre et y propose des ateliers et des stages pour adultes et enfants.
D’autre part, une petite presse et un matériel transportable me permettent de me déplacer dans différents lieux afin d’y proposer des interventions, démonstrations, atelier et stages dans des lieux institutionnels, associatifs, publics ou privés (milieux scolaire, hospitalier, bibliothèque, librairie, etc.).
J’ai commencé à travailler la gravure pour aller explorer, creuser, découvrir mes intériorités.
Dans le geste de la gravure, la matière est enlevée, extraite, elle me connecte à ce qui est au plus profond de moi.

Parce que la gravure est un corps à corps avec la matrice, une fouille dans ses entrailles, elle révèle couche après couche sa mémoire et sa matière et les fait remonter à la surface par le biais de multiples interventions chimiques et alchimiques.
La taille devient trace et s’inscrit dans la mémoire du temps.

L’application de la couleur par ajout s’est faite à posteriori.
Rehausser mes gravures et faire se rencontrer ces différentes dimensions en créant des interstices, des transparences, des espaces qui donnent à voir entre les lignes et invitent à passer à travers l’épaisseur du temps.
Peu à peu, mon travail est devenu plus léger, comme si les couches inférieures une fois creusées et traitées, s’étaient guéries, cicatrisées.
Le geste moins profond, les formes s’adoucissent, s’arrondissent.
Depuis peu, je commence à coudre le papier, à venir lier, comme pour réparer, suturer la plaie qui a été ouverte.
A présent, je compose mon propre papier en fibres végétales, intégrant ainsi à ma démarche la création du support, du corps qui accueillera la trace.
Des profondeurs de mes entrailles à la surface du papier.
Telle une peau dont la porosité lie le visible à l’invisible.

Archivé: DUFRAISSE Jenny Aimée

Mélodie ondulante

Ouverture vendredi, samedi et dimanche 🙂
Entrée de l'immeuble à l'angle de la rue Bialar, je viens vous ouvrir appelez-moi 🙂

Je suis peintre, illustratrice, graphiste. Accessoirement, photographe technicienne.
Addicte des couleurs, fascinée par l’émotionnel,  je cherche à raconter, à traduire l’être, le cheminement de l’être, un état affectif, son évolution dans une quête holistique, d’unité avec le Tout, par la mise en situation d’un personnage, de motifs narratifs internes et externes à celui-ci.
L'acrylique est prédominant dans mes derniers travaux, et depuis peu je couds et colle des lainages, des fils de coton et papiers artisanaux sur mes toiles.
Dans un univers graphique composé de toiles et papiers, les jeux de matières, encres, feutres, craies, crayons, stylos, huile, peintures sur photos, peuvent s’inviter en fonction de ce que je souhaite exprimer.
Je suis en perpétuelle recherche d’harmonies, des formes, des couleurs, de l’accord entre chaque technique que j’ai envie d’utiliser en fonction des sujets. Dans une volonté d’amener chacun à sa libre interprétation, l’adapter à sa réalité, développer l’imaginaire.
Les formes imbriquées les unes aux autres, les noirs et blancs, les couleurs vives et contrastes, sont les éléments caractéristiques de l’ensemble de mes travaux.

Je décline tous mes travaux en articles de papeterie faits à la main, reliures d'art, cartes postales, marque-page, magnets, tirages sur papiers d'art 🙂

Archivé: GAYRAUD Patrick

Patrick Gayraud utilise les matériaux qu’il découvre. Il construit, il agence avec des matériaux détournés : compressions d’appareils photo “jetables” devenant sculptures colorées, feuilles de rodhoïd devenant pellicules irisées aux images fantasmatiques, papier devenant relief de paysages incertains, un univers de couleurs, de contrastes, qui nous conduit quelque part du côté du rêve.

Attenti

Archivé: GODENZI Patrice

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Chaque élément de cet univers possède une fréquence vibratoire. Nous-mêmes vibrons à une certaine fréquence. Nous la percevons, par nos sens et par notre intuition. Or, cette perception reste intime et subjective, elle a des contours mal définis, capter son image ne peut se faire figurativement mais en fixant l’aura ondulatoire des sujets. Dans la lignée du Pictorialisme, au travers de ses diverses expérimentations passant par des mouvements imposés a son reflex numérique et de déplacements vers le sujet photographié, Patrice Godenzi capte dans un instant de vie les émanations énergétiques de ses sujets. Son approche du temps est plus verticale que linéaire ; comme un paradigme, l’instant se décline, se fragmente, se déploie, dévoile ses vibrations, ses sonorités et nous montre « ce qui est là mais que nous ne voyons pas forcément. »

Archivé: MAUBERT Evelyne

Le Nid-0de5daeb

Travailler le papier, la terre ou le trait pour donner corps aux personnages.
Mon travail part de la figure, de l’image de l’homme. Il met en forme ses combats intérieurs, sous les traits d’une humanité onirique. L’œuvre est parfois troublante, paraissant surgie de quelques songes.

Archivé: CARCANAGUE Marie-Hélène

Carcanague 1

Les traces, les signes et les marques du temps interrogent et inspirent Marie-Hélène Carcanague. Celles des rochers, des vieux murs décrépits et maintes fois repeints, où apparaissent parfois mappemondes ou silhouettes, l'écorce des arbres, la surface oxydée des métaux, les graffitis…
« Après des années de photographie professionnelle, la peinture m’a amenée à une écriture moins « parfaite », plus personnelle. J’aime la gestuelle et la tactilité qu’elle suppose. Jouer avec des superpositions de couches, en transparence ou en épaisseur, auxquelles j’ajoute parfois collages, empreintes ou écritures mystérieuses.
Entre abstrait et figuratif, je représente des êtres humains, espèce d’animaux mal élevés, ou bien des bêtes imaginaires qui ont des choses à dire. Je peins les désordres du monde, ou pour me consoler, un univers de rêve et de fantaisie… »

Archivé: TUJAGUE Christel

Les harmonies de couleurs, les motifs, les matières, les mises en scènes travaillées, sont au cœur de ma pratique artistique. Je suis également très sensible à la notion d’esthétisme et la créativité m’a toujours accompagnée.
Mon cheminement artistique m’amène aujourd’hui à réaliser des collages analogiques, qui combinent mon goût pour la mise en scène, les couleurs et les arts visuels.

Mes inspirations viennent de la nature, de la ville, des voyages… mais également du théâtre, de la danse, du cinéma, de la photographie… ainsi que de la représentation de la femme dans les années 50-60. Je détourne avec malice l’image uniformisée et corsetée des femmes de cette époque pour permettre à toutes les femmes, dans mes collages, d’affirmer leur singularité et de goûter à la liberté. Liberté de s’évader, de penser, d’imaginer, d’être soi… Art et liberté…

Chacun de mes collages raconte une histoire. La femme y joue le premier rôle, avec humour et légèreté. Les animaux, la nature, les voyages s’invitent également dans mes œuvres avec, en filigrane, toujours, la liberté.

Archivé: TINE-CHASSAGNE Line

ConcretW

Formation Beaux Arts de Toulouse. J’ai commencé par faire des installations et des sculptures , béton, plomb, bois, tissus, etc.

J’avais gardé le dessin  pour la dernière partie de ma vie ; m’y voici donc !
Je cherche par le dessin à voir ce qui relie les formes, à éprouver les lignes de forces qui viennent de l’intérieur et celles qui viennent de l’extérieur, comment la forme se définit sous leurs poussées respectives. C’est ce que  je recherche avec le dessin.

Parfois cette poussée vient dans ma main directement…

Archivé: LAULHÉ Isabelle

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Créer ? l’aventure commence dans le silence de l’atelier avec le grain d'une toile, le toucher d'une feuille de papier pour estampe.
Sur ces supports, j’ai exploré ce que ce monde me donne à penser et à aimer : des paysages désertiques, des architectures enfouies au plus profond de la mémoire, l'élégance et le mystère des écritures, l’humble univers des bestiaires.

L'estampe et la peinture sont mes moyens d'expressions

Archivé: TUJAGUE Christel

Oh my god !

Les harmonies de couleurs, les motifs, les matières, les mises en scènes travaillées, sont au cœur de ma pratique artistique. Je suis également très sensible à la notion d’esthétisme et la créativité m’a toujours accompagnée.
Mon cheminement artistique m’amène aujourd’hui à réaliser des collages analogiques, qui combinent mon goût pour la mise en scène, les couleurs et les arts visuels.
Mes inspirations viennent de la nature, de la ville, des voyages… mais également du théâtre, de la danse, du cinéma, de la photographie… ainsi que de la représentation de la femme dans les années 50-60. Je détourne avec malice l’image uniformisée et corsetée des femmes de cette époque pour permettre à toutes les femmes, dans mes collages, d’affirmer leur singularité et de goûter à la liberté. Liberté de s’évader, de penser, d’imaginer, d’être soi… Art et liberté…
La pratique artistique pour se connecter à ses émotions, son intuition, ses sens, son ressenti… se rencontrer soi, pour mieux rencontrer les autres…
Chacun de mes collages raconte une histoire. La femme y joue le premier rôle, avec humour et légèreté. Les animaux, la nature, les voyages, s’invitent également dans mes œuvres, avec en filigrane, toujours, la liberté.

Archivé: VIDDAO

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Autodidacte, d'abord poète, en transit par le dessin, depuis 2020 je sculpte et grave l'acrylique en une maçonnerie de brillances, en travaillant le relief, par l'échange entre pinceau et couteau. J'essaie de donner corps à des vues d'esprit qui me troublent, en osant tous les mélanges de formes et de couleurs. Mes découvertes se font par inadvertance, à chaque fois je trouve quelque chose que je ne cherchais pas, du moins sciemment : l'Art est langage au Corps, langage d'abord inconscient. J'opère à plat sur table, lentement, avec soin, c'est chirurgical, en partant sur des modèles (photos d'oeuvres d'art, ou bien prises en ville, dans la nature, sinon à vide je feuillette le Grand Larousse illustré). Assemblage autant mûri que subi, un dessin précis tracé à-même la toile me base. Tout m'inspire, de sorte que la vie est faite de ruisseaux se jetant dans l'Art.
L'acrylique m'est une pâte qui se modèle là où la peinture me mène (ses voies de demain me sont inconnues)

Archivé: JAMMES Julien

Un bosquet

Évoquer la nature en mouvement, dans ses moindres détails.
Des univers naturels qui semblent d'un autre temps, d'un ailleurs, vastes, intouchés et vibrants.

Archivé: DELBREIL Danièle

Dénouée

Je peins depuis les années 1980. On trouvera dans mes tableaux, figuratifs, des échos de peintures qui m'ont nourrie, depuis les visages du Fayoum jusqu'au surréalisme en passant par les Renaissances italienne et flamande. Je peins à l'huile sur des supports lisses, toile enduite marouflée sur bois et, plus récemment, sur pierre calcaire. Beaucoup de visages, dont je cherche le regard, des corps, des natures mortes, quelques paysages, des scènes oniriques …Avec toujours le désir que ce qui est donné à voir ouvre sur un sens second.

Archivé: Collectif Révélateur d’Imaginaire

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Le Collectif Révélateur d’Imaginaire s’attache à offrir au regard des images poétiques, empreintes d’onirisme, à la lisière des techniques (photographies ressemblant à des tableaux, encres ressemblant à des photographies).

Archivé: ROUGET Jean-Louis

SAPA  brumes  92 X 73 cm acrylique 2021 -3887fc09

Ce sont des rencontres qui ont nourri mon travail, déjà au collège avec Bernard Ryon puis avec le peintre entomologiste et orientaliste Jeanne Agache-Pointet. J’ai aimé travailler dans l’atelier de Daniel Schintone et dans celui de gravure de René Izaure à l’école des beaux-arts de Toulouse. Les années passées dans l’ancien atelier du peintre Henri Martin à Labastide-du-Vert dans le Lot ont apporté à mes peintures réalisées sur le motif : sincérité et sérénité. J’aborde par la peinture, l’air de rien, les crises sociales et écologiques qui secouent notre terre, mais toujours avec douceur et bienveillance. J’aime isoler un détail qui donne la liberté au spectateur d’imaginer l’hors-champ. Ma peinture est une proposition à voir peut-être autre chose que ce qu’elle veut bien montrer. J’aime les notations rapides que permettent le crayon, l’encre ou l’aquarelle, où dans ces moments fugaces, tout est possible, rien n’est interdit, c’est juste le bonheur de peindre.

Archivé: VIAUD Jean-Marie

Calligraphie #1

Partir du réel, que la photographie capte inexorablement, pour parvenir à quelque chose plus abstrait, qui fait appel à l’imagination de chacun, est au cœur de mon projet artistique. Composer avec les formes, les matières, les textures, rechercher les limites de la lumière, sont les axes que je privilégie.
Je trouve le plus souvent mon inspiration dans la nature, car je crois y être plus sensible, je n’exclus pas pour autant l’urbain. Mes photographies prennent le plus souvent naissance au hasard de mes balades lorsque mon regard est attiré par un « je ne sais quoi », nourri par l’espoir de revenir avec une ou plusieurs images qui feront voyager. Avec le temps, l’accumulation de ces images finit par faire sens et par initier des séries que je m’efforce d’enrichir par la suite.
Les tirages que je propose sont effectués sur des papiers d’art certifiés, mats, en utilisant des encres pigmentaires à gamme dynamique étendue. Ce procédé permet de garantir une stabilité chromatique du tirage de plusieurs décennies. Tous les tirages sont signés, numérotés et proposés en nombre limité, de 1 à 7 exemplaires selon les formats, et dans la limite de 30 exemplaires tous formats et tous supports confondus.

Archivé: MAUBERT Evelyne

Le Nid-0de5daeb

Travailler le papier, la terre ou le trait pour donner corps aux personnages.
Mon travail part de la figure, de l’image de l’homme . Il met en forme ses combats intérieurs, sous les traits d’une humanité onirique. L’œuvre est parfois troublante, paraissant surgie de quelques songes.

Archivé: EKIN

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Ekin Kirimkan est une artiste graveur vivant et travaillant à Sainte-Croix Volvestre, en Ariège, dans le Piémont Pyrénéen.
Après avoir été formée au dessin à l’Académie Royale des Beaux-Arts de Bruxelles, elle s’initie à la gravure à l’Académie d’Ixelles, toujours en Belgique. Elle rejoint l’Atelier et le collectif de la Main Gauche à Toulouse en 2010, où elle pratique et enseigne la gravure jusqu’en 2016. Elle installera son atelier en Ariège en 2017 afin d’y initier des projets collectifs, des rencontres avec d’autres acteurs du métier de l’imprimerie d’art et du papier et y proposera des ateliers et des stages pour adultes et enfants.

Son geste qu’elle qualifie d’intuitif l’entraîne dans un corps à corps avec le support, la matrice. Apparaissent alors des tracés, des empreintes, des accidents graphiques qu’elle sait observer, interroger et transformer. Comme des strates géologiques, minérales ou végétales, la matrice gravée lui révèle la mémoire et l’épaisseur du temps.

A présent, elle compose son propre papier en fibres végétales, intégrant ainsi à sa démarche la création du support, du corps qui accueillera l'âme de son travail.
Telle une peau dont la porosité lie le visible à l’invisible.

« Parce que la gravure est un corps à corps avec la matrice, une fouille dans ses entrailles, elle révèle couche après couche sa mémoire, la fait remonter à la surface par le biais de multiples interventions chimiques et alchimiques.
La taille devient trace et s’inscrit dans la mémoire du temps. »

Archivé: CHAULAIC Nathalie

Paon d'or

En rassemblant des fragments – les tesselles – telles des bribes d’histoires éparses, je recompose une unité dans l’œuvre, révélatrice de sens et d’harmonie.
Trouvant mon inspiration dans la nature, je détourne la matière de sa fonction ou sa place d’origine pour la sublimer et créer des effets de matière. J’ai récemment ouvert une voie nouvelle et fascinante avec la coquille d’œuf pour développer une série de tableaux bas-reliefs aux « effets de peau » magnifiés, en perpétuel mouvement quand confrontés aux caprices de la lumière.
Pour un rendu vivant et organique, je taille la coquille d’œufs en jouant sur son bombé naturel. Je privilégie le noir qui met en exergue les effets de peau animale ou végétale que je recherche.

Archivé: CARCANAGUE Marie-Hélène

Robe

Peindre,
faire des taches, rebelles, forcément,
patauger, s’enliser, déraper dans les virages,
essayer l’inutile,
libérer la main gauche,
échapper à la vigilance des adultes,
chercher l’invisible, sans en avoir l’air,
rêver de couleurs impossibles,
tromper les apparences,
peindre le temps qui passe,
voyager sans billet, en solitaire,
se passer des mots,
perdre conscience,
descendre avant l’arrêt complet,
chercher ce que je cherche.

Archivé: ATELIERS ROUGET-FOURNIE

Ce sont des rencontres qui ont nourri mon travail, déjà au collège avec Bernard Ryon puis avec le peintre entomologiste et orientaliste Jeanne Agache-Pointet. J’ai aimé travailler dans l’atelier de Daniel Schintone et dans celui de gravure de René Izaure à l’école des beaux-arts de Toulouse. Les années passées dans l’ancien atelier du peintre Henri Martin à Labastide-du-Vert dans le Lot ont apporté à mes peintures réalisées sur le motif : sincérité et sérénité. J’aborde par la peinture, l’air de rien, les crises sociales et écologiques qui secouent notre terre, mais toujours avec douceur et bienveillance. J’aime isoler un détail qui donne la liberté au spectateur d’imaginer l’hors-champ. Ma peinture est une proposition à voir peut-être autre chose que ce qu’elle veut bien montrer. J’aime les notations rapides que permettent le crayon, l’encre ou l’aquarelle, où dans ces moments fugaces, tout est possible, rien n’est interdit, c’est juste le bonheur de peindre.

Archivé: DUFRAISSE Jenny Aimée

Tammi Terrell (1945-1970)

Ouverture vendredi, samedi et dimanche 🙂

Je suis peintre, illustratrice, graphiste. Accessoirement, photographe technicienne.
Addicte des couleurs, fascinée par l’émotionnel, je cherche à raconter, à traduire l’être, le cheminement de l’être, un état affectif, son évolution dans une quête holistique, d’unité avec le Tout, par la mise en situation d’un personnage, de motifs narratifs internes et externes à celui-ci.
L'acrylique est prédominant dans mes derniers travaux, et depuis peu je couds et colle des lainages, des fils de coton et papiers artisanaux sur mes toiles.
Dans un univers graphique composé de toiles et papiers, les outils d’art numérique, des jeux de matières, encres, feutres, craies, crayons, stylos, huile, peintures sur photos, peuvent s’inviter en fonction de ce que je souhaite exprimer.
Je suis en perpétuelle recherche d’harmonies, des formes, des couleurs, de l’accord entre chaque technique que j’ai envie d’utiliser en fonction des sujets. Dans une volonté d’amener chacun à sa libre interprétation, l’adapter à sa réalité, développer l’imaginaire, les formes imbriquées les unes aux autres, les noirs et blancs, les couleurs vives et contrastes, sont les éléments caractéristiques de l’ensemble de mes travaux.

Jé décline tous mes travaux en articles de papeterie faits à la main, reliures d'art, cartes postales, marque-page, magnets, tirages sur papiers d'art 🙂

Archivé: BROSSARD

Acrylique sur toile_100x100

Ma peinture dépend du motif qui va apparaître sur la toile, brut, libre. Avec les empâtements et les jeux chromatiques il s’enrichit de nouvelles dimensions, pas n’importe lesquelles non plus, entre vide et plein, opacités et glacis, la couleur vibre de la lumière ou de l’ombre. D’autres éléments comme les stries, les rayures, les noirs intenses découpent et dessinent ces espaces abstraits qui inspirent le travail en cours.
C’est un équilibre instable dont je m’efforce de garder le contrôle parce que ce qui m’intéresse c’est peindre au-delà des marges du sentiment ou de la mode, de façon plus personnelle, écrire avec le langage intime des couleurs et le sens secret que je leur donne. Peindre n’est pas un hasard.
Des rythmes, des variations solides ou transparentes apparaissent comme un tout, un ensemble où rien ne peut plus être ajouté ou retiré mais juste en suspens, imaginaire.

Bernard BROSSARD

Archivé: MAUCOURT Catherine

Drapé

La matière est primordiale, elle est le support de l’œuvre au-delà de tout aspect figuratif. Tour à tour, les sculptures sont légèreté, tension, fragilité et force. Elles s’imprègnent des traces d’une histoire et révèlent leur origine dans un voyage où la sensualité se joue de la matière brute. Elles parlent du temps, de la mémoire des hommes, de nos sociétés de consommation.

Archivé: LUNAT

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plasticienne, peinture/monotypes. Un travail où l’émotion et l’imaginaire ont la part belle, sortes de chimères, de personnages comme sorties de rêves , des vides, une coulure, une tension…. Lunat donne des éléments narratifs et graphiques pour que le spectateur se crée sa propre histoire…

Archivé: LAULHÉ Isabelle

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Créer ? l’aventure commence dans le silence de l’atelier avec le grain d'une toile, le toucher d'une feuille de papier pour estampe.
Sur ces supports, j’ai exploré ce que ce monde me donne à penser et à aimer : des paysages désertiques, des architectures enfouies au plus profond de la mémoire, l'élégance et le mystère des écritures, l’humble univers des bestiaires.

L'estampe et la peinture sont mes moyens d'expressions

Archivé: GRATIGNY Christelle

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La javel pour faire de l’homme une apparition, la couture rouge des plantes comme une blessure, une cicatrice.
La gravure pour creuser, explorer ce lien entre l’homme et le règne végétal.

Archivé: MAUBERT Evelyne

Visuel manège humain

Travailler le papier pour donner corps aux personnages.
Progressivement volumes, ils se retrouvent sur la toile.
Ces personnages avec leurs états d’âme racontent des histoires, peut être nos histoires…

Archivé: CARCANAGUE Marie-Hélène

Peindre…
Prétexte à :
faire des taches, rebelles, forcément,
patauger, s’enliser, déraper dans les virages,
essayer l’inutile,
libérer la main gauche,
échapper à la vigilance des adultes,
chercher l’invisible, sans en avoir l’air,
rêver de couleurs impossibles,
tromper les apparences,
peindre le temps qui passe,
voyager sans billet, en solitaire,
se passer des mots,
perdre conscience,
descendre avant l’arrêt complet,
chercher ce que je cherche.

Archivé: CARCANAGUE Marie-Hélène

Peindre est un prétexte à :
faire des taches, rebelles forcément,
improviser sur la peinture humide,
patauger, s’enliser, se perdre,
libérer la main gauche,
déraper dangereusement,
oublier le blanc, chercher l’invisible, sans en avoir l’air,
rêver de couleurs qui n’existent pas,
tromper les apparences,
peindre le temps qui passe,
voyager sans billet, en solitaire,
se passer des mots,
perdre conscience,
descendre avant l’arrêt complet,
essayer l’inutile,
chercher ce que je cherche.

Archivé: LUNAT

Renard 100x100

plasticienne, peinture/monotypes. Un travail où l’émotion et l’imaginaire ont la part belle, sortes de chimères, de personnages comme sorties de rêves , des vides, une coulure, une tension….Lunat donne des éléments narratifs et graphiques pour que le spectateur se crée sa propre histoire…

Archivé: LAULHÉ Isabelle

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Créer ? l’aventure commence dans le silence de l’atelier avec le grain d’une toile, le toucher d’une feuille de papier pour estampe.
Sur ces supports, j’ai exploré ce que ce monde me donne à penser et à aimer : des paysages désertiques, des architectures enfouies au plus profond de la mémoire, l’élégance et le mystère des écritures, l’humble univers des bestiaires.

L’estampe et la peinture sont mes moyens d’expressions

Archivé: MAUBERT Evelyne

Visuel manège humain

Travailler le papier pour donner corps aux personnages.
Progressivement volumes, ils se retrouvent sur la toile.
Ces personnages avec leurs états d’âme racontent des histoires, peut être nos histoires…

Archivé: GRATIGNY Christelle

IMG_20200309_0001_stitch_2

La javel pour faire de l’homme une apparition, la couture rouge des plantes comme une blessure, une cicatrice.
La gravure pour creuser, explorer ce lien entre l’homme et le règne végétal.