Archivé: VIAUD Jean-Marie

Partir du réel, que la photographie capte inexorablement, pour parvenir à quelque chose plus abstrait, qui fait appel à l’imagination de chacun, est au cœur de mon projet artistique. Composer avec les formes, les matières, les textures, rechercher les limites de la lumière, sont les axes que je privilégie.
Je trouve le plus souvent mon inspiration dans la nature, car je crois y être plus sensible, je n’exclus pas pour autant l’urbain. Mes photographies prennent le plus souvent naissance au hasard de mes balades lorsque mon regard est attiré par un « je ne sais quoi », nourri par l’espoir de revenir avec une ou plusieurs images qui feront voyager. Avec le temps, l’accumulation de ces images finit par faire sens et par initier des séries que je m’efforce d’enrichir par la suite.
Les tirages que je propose sont effectués sur des papiers d’art certifiés, mats, en utilisant des encres pigmentaires à gamme dynamique étendue. Ce procédé permet de garantir une stabilité chromatique du tirage de plusieurs décennies. Tous les tirages sont signés, numérotés et proposés en nombre limité, de 1 à 7 exemplaires selon les formats, et dans la limite de 30 exemplaires tous formats et tous supports confondus.

Archivé: FOURCADE Michel

Cadillac-DeVille

Après des années de volume et abstraction, je fais de la peinture figurative en mélangeant des villes surtout Londres et New-York.
C’est difficile de résumer, il y a eu beaucoup de textes écrits sur mon travail. Je pense que les images suffisent… Ou bien les textes sur mon site.

Archivé: FOURRIER Erick

pal6

Erick FOURRIER est né le 31 mars 1977 dans l’Oise.
En 1994, c’est par l’art floral qu’il fait ses premiers pas dans l’univers de la création artistique.
Ne se réalisant pas complètement dans l’art floral, il s’inscrit aux Ateliers Beaux-Arts de la ville de Paris où il suit, de 2009 à 2012, les cours de Françoise COUTANT, Sun XUE, Antonio ROS-BLASCO et Valérie BEON.
En 2013, il s’installe à Toulouse et dédie désormais tout son temps à la création artistique en se consacrant principalement à la sculpture sur palettes.
Le choix de la palette s’est fait naturellement, parce que c’est un objet public et populaire, reconnaissable de et par tous. Ce choix est également dicté par une conviction plus sociétale : transformer la palette sans la rendre complètement opaque mais juste un peu embrumée, comme une poésie urbaine. pour qu’elle nous parle en toute discrétion de son impact sur le monde. Eco-sensible, elle nous dit le déboisement planétaire, la mondialisation des modes de transport de marchandises dont découle une uniformisation culturelle occidentalisée, la décentralisation de la production qui se répercute sur l’emploi d’une part et induit de nouvelles pollutions atmosphériques d’autre part.

Dès ses premières pièces, Erick instaure ce dialogue paradoxal entre leur apparence présente (en tant qu’œuvre d’art) et leur passé. Les premières palettes sculptées par l’artiste sont figuratives (« Brève » – « Dos » – « Seule ») mais il va s’orienter ensuite vers la réalisation de sculptures abstraites, construites comme de petites architectures (« Comble » – « Mis à jour » – « Réseau » – « Arêtes »). Le sculpteur, comme l’architecte, travaille sur l’érection et la stabilité, le retrait et l’apport ; il étudie la destruction comme une construction.

Avant qu’Erick ne les transforme par son travail d’artiste, les palettes ne sont pas encore des sculptures mais elle sont déjà puissamment architecturées : plusieurs planches forment un plateau cloué à plus ou moins six pieds, eux-mêmes cloués à au minimum deux planches. Chaque palette a ainsi une forme initiale, reconnaissable et quasi immuable.
L’artiste tient à respecter cette construction qui apporte la rigueur de l’objet. « Mon paradoxe consiste à garder la structure de la palette de livraison tout en cherchant à la rendre la moins lisible et apparente possible ».

Transformer et simuler la disparition pour une nouvelle naissance ! Un nouveau regard de l’homme sur la matière.

Archivé: GAYRAUD Patrick

Patrick Gayraud utilise les matériaux qu’il découvre. Il construit, il agence avec des matériaux détournés : compressions d’appareils photo “jetables” devenant sculptures colorées, feuilles de rodhoïd devenant pellicules irisées aux images fantasmatiques, papier devenant relief de paysages incertains, un univers de couleurs, de contrastes, qui nous conduit quelque part du côté du rêve.

Archivé: GAYRAUD Patrick

IMG_6743 - PG1

Patrick Gayraud utilise les matériaux qu’il découvre. Il construit, il agence avec des matériaux détournés : compressions d’appareils photo “jetables” devenant sculptures colorées, feuilles de rodhoïd devenant pellicules irisées aux images fantasmatiques, papier devenant relief de paysages incertains, un univers de couleurs, de contrastes, qui nous conduit quelque part du côté du rêve.

Archivé: PROUST Julie

Just be a queen

Le dessin, d’un même personnage, m’accompagne depuis ma plus tendre enfance ; je ne l’ai juste jamais lâché et il m’aura accompagnée tout du long de mes études d’histoire puis de sociologie politique, habillant modestement mais avec constance mes prises de note.
Par la suite, je vais malaxer avec délectation la terre. Mon « petit bonhomme » comme je l’appelle, prendra alors forme, relief, profondeur… Succès garanti quand je transmets à des enfants ou « grands enfants » les techniques que j’ai apprises sur le tas, d’argile.
Viendra ensuite une période photo. C’est le début du numérique et toute mon éducation BD se projette alors à loisir dans des portraits composés avec soin. Les impressions sur bâche sont au début de leur propagation et je réalise alors des fresques photos de grande ampleur (16m par 4 et 8m par 6 pour les plus monumentales) affichées sur des immeubles dans des quartiers d’habitats sociaux où le professionnel m’a menée. En effet, parallèlement, à l’artistique je travaille dans l’urbanisme, à moins que ce ne soit l’inverse.

Un personnage dessiné, modelé, des portraits, l’humain et rien que l’humain alors que l’urbanisme me pousse de plus en plus vers les paysages. Mais je butte sur une limite ou un blocage (mon père est artiste peintre), celle de la représentation des espaces. Et puis un jour, c’est le déclic.
Il se produit au détour d’un voyage, au Maroc. J’y ai glané des cartes de visites, des tickets de train, rendus fabuleux par la calligraphie arabe qui les habille. A peine revenue, je me mets à les découper, à les disposer pour recomposer les paysages visités ou plutôt suggérer ce qu’ils m’ont évoqué. Pas besoin d’une représentation exacte, réaliste pour retranscrire, je peux schématiser! C’est la libération ! Enfin libérée de La représentation je me mets à explorer avec ferveur la schématisation et avec elle les lignes, les traits et les retraits, les ombres et leur lumière, aller vers ce que l’œil perçoit et non ce qu’il voit. S’ouvre alors tout un champ de possibles que la rencontre avec les matériaux récupérés ici et là renforce, alimente, nourrit.

Ma technique comme précédemment avec le modelage de la terre, va se constituer et s’affiner avec le temps. Le principe est toujours le même : réaliser une composition avec des éléments trouvés dans la nature, dans la rue, dans les boîtes à livre, partout où la matière s’offre et s’échange. La démarche est lancée et les dons nombreux de tissus, journaux, brindilles, cailloux affluent.
La matière, la densité, la couleur, les reflets tout cela s’impose et impose des paysages, scénettes, qui naissent à l’aurore (je travaille très tôt le matin) et qu’il faut ensuite fixer, de manière discrète ou apparente..

Quelques années après, je me pose régulièrement la question : qu’est-ce que je faisais avant ?

Archivé: BUAILLON CHAMAGNE Laurence

Mes personnages sont souvent issus de la littérature, un prolongement visuel de mes lectures, une atmosphère.Immobiles, ils témoignent d’une quête, de l’inaccompli de l’existence. Ils évoquent les traces du temps.
Je cherche à exprimer l’indicible porosité, l’inquiétante étrangeté du féminin.

Archivé: FOURRIER Erick

pal6

Erick FOURRIER est né le 31 mars 1977 dans l’Oise.
En 1994, c’est par l’art floral qu’il fait ses premiers pas dans l’univers de la création artistique.
Ne se réalisant pas complètement dans l’art floral, il s’inscrit aux Ateliers Beaux-Arts de la ville de Paris où il suit, de 2009 à 2012, les cours de Françoise COUTANT, Sun XUE, Antonio ROS-BLASCO et Valérie BEON.
En 2013, il s’installe à Toulouse et dédie désormais tout son temps à la création artistique en se consacrant principalement à la sculpture sur palettes.
Le choix de la palette s’est fait naturellement, parce que c’est un objet public et populaire, reconnaissable de et par tous. Ce choix est également dicté par une conviction plus sociétale : transformer la palette sans la rendre complètement opaque mais juste un peu embrumée, comme une poésie urbaine. pour qu’elle nous parle en toute discrétion de son impact sur le monde. Eco-sensible, elle nous dit le déboisement planétaire, la mondialisation des modes de transport de marchandises dont découle une uniformisation culturelle occidentalisée, la décentralisation de la production qui se répercute sur l’emploi d’une part et induit de nouvelles pollutions atmosphériques d’autre part.

Dès ses premières pièces, Erick instaure ce dialogue paradoxal entre leur apparence présente (en tant qu’œuvre d’art) et leur passé. Les premières palettes sculptées par l’artiste sont figuratives (« Brève » – « Dos » – « Seule ») mais il va s’orienter ensuite vers la réalisation de sculptures abstraites, construites comme de petites architectures (« Comble » – « Mis à jour » – « Réseau » – « Arêtes »). Le sculpteur, comme l’architecte, travaille sur l’érection et la stabilité, le retrait et l’apport ; il étudie la destruction comme une construction.

Avant qu’Erick ne les transforme par son travail d’artiste, les palettes ne sont pas encore des sculptures mais elle sont déjà puissamment architecturées : plusieurs planches forment un plateau cloué à plus ou moins six pieds, eux-mêmes cloués à au minimum deux planches. Chaque palette a ainsi une forme initiale, reconnaissable et quasi immuable.
L’artiste tient à respecter cette construction qui apporte la rigueur de l’objet. « Mon paradoxe consiste à garder la structure de la palette de livraison tout en cherchant à la rendre la moins lisible et apparente possible ».

Transformer et simuler la disparition pour une nouvelle naissance ! Un nouveau regard de l’homme sur la matière.

Archivé: VIAUD Jean-Marie

Partir du réel, que la photographie capte inexorablement, pour parvenir à quelque chose plus abstrait, qui fait appel à l’imagination de chacun, est au cœur de mon projet artistique. Composer avec les formes, les matières, les textures, rechercher les limites de la lumière, sont les axes que je privilégie.
Je trouve le plus souvent mon inspiration dans la nature, car je crois y être plus sensible, je n’exclus pas pour autant l’urbain. Mes photographies prennent le plus souvent naissance au hasard de mes balades lorsque mon regard est attiré par un « je ne sais quoi », nourri par l’espoir de revenir avec une ou plusieurs images qui feront voyager. Avec le temps, l’accumulation de ces images finit par faire sens et par initier des séries que je m’efforce d’enrichir par la suite.
Les tirages que je propose sont effectués sur des papiers d’art certifiés, mats, en utilisant des encres pigmentaires à gamme dynamique étendue. Ce procédé permet de garantir une stabilité chromatique du tirage de plusieurs décennies. Tous les tirages sont signés, numérotés et proposés en nombre limité, de 1 à 7 exemplaires selon les formats, et dans la limite de 30 exemplaires tous formats et tous supports confondus.

Archivé: LAMEIRAS ANMARI

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Issue d’une formation artistique universitaire, je poursuis ma quête d’identité à travers une pratique picturale menée en direct et le plus souvent dans le cadre d’improvisations pluridisciplinaires.
Ce dispositif me permet de transcender mes peurs et mes doutes, en exposant au public le processus de création d’une œuvre tout comme la mise à nu de l’élan créateur même.
La performance, de la toile blanche à l’œuvre aboutie, se révèle ainsi être une expérience esthétique à vivre.
Les émotions vibrent à travers ce qu’il y a à voir et à entendre…Autant de coups de pinceaux, de tapotement, de crépissement et de silences que de mouvements dansés et joués au diapason de la musique et de la danse.
Ce dialogue instauré entre les artistes et le public dessine dans l’espace un dispositif qui évolue dans le temps et dont la toile en révèle la trace matérielle. Si le déroulement de l’œuvre est éphémère, le résultat lui, perdure même si parfois, il m’arrive de les retoucher en atelier ou encore de les recadrer pour qu’elles racontent une autre histoire.
Cela fait quelques années que j’associe l’acrylique, sur de grandes toiles libres ou sur papier, à d’autres techniques pour obtenir des effets de matières et aboutir à une certaine abstraction.