Artuel, un collectif d’artistes passionnés, explore le monde de l’art depuis maintenant une décennie.
Autour d’un noyau solide de 7-8 artistes fondateurs du groupe, gravitent selon les années une dizaine de créateurs dont chacun apporte sa vision unique, dans des domaines variés tels que la céramique, la peinture, la sculpture, le récup’art, la création textile, la photographie, la vidéo et bien plus encore.
Ensemble, ils recherchent un équilibre harmonieux entre expression individuelle et création collective, autour d’un thème commun choisi chaque année. Au fil des saisons, Artuel a su allier diversité et créativité, célébrant l’individualité tout en cultivant une synergie solide et enthousiaste.
Plongez dans l’univers éclectique d’Artuel, où l’art devient une expérience collective d’émotions et d’imagination, témoignant de la passion partagée qui définit ce groupe d’artistes.
Je travaille essentiellement à l’huile. Le voyage, la nature, les réunions sociales, sont souvent sources de mon inspiration. Aujourd’hui je continue mon travail sur le mouvement et les motifs, donnant au corps une sensualité parfois oubliée à cause du conditionnement social où la perfection du corps perd toute humilité et naturalité. Les corps présents, les corps absents dans leur profonde beauté originelle. Un regard poétique et coloré. Parfois légère, parfois sauvage, souvent intime, l’expression de ces corps révèle une subtile sincérité.
Plasticienne diplômée et graveur installée à Toulouse, membre de la fondation Taylor, Sylvie Donaire s’intéresse à la trace mémorielle sensible, qu’elle exprime à travers différents médiums, comme l’encre, l’huile, mais aussi la gravure, principalement l’eau forte sur cuivre, qu’elle pratique depuis l’adolescence dans des ateliers à Paris et à 0rsay. Elle met au point en 2016 une variante de l’aquatinte, le ©Résiquid. Son travail se concentre sur le phénomène de la perception sensorielle, le rapport entre le temps et l’image, et la mémoire sensible des lieux et des objets.
Tous ces éléments se cristallisent autour du concept de traces. Laissées sur l’homme, le paysage et l’objet, à la fois par les éléments et par l’histoire.
Son travail d’eaux fortes, poétique et d’un dessin délicat restitue de manière figurative ou plus abstraite ses ressentis, dans des camaïeux de tons chauds et de noirs, ou des turquoises acides, où elle évoque des paysages lunaires ou imaginaires, des végétaux.
Elle utilise la peinture dans une gestuelle forte au couteau pour parler de la nuit.
Ses livres d’artiste gravés qu‘elle réalise entièrement elle-même ont été récompensés, elle collabore aussi avec des auteurs et des éditeurs français et étrangers. Formatrice professionnelle pour les artistes sur le livre animé, elle intervient aussi dans des structures culturelles.
Pinky Sidhu a établi sa vie artistique à Muret depuis 2015 et propose une exploration complexe de formes sculpturales et d’installations en fil de cuivre tricoté.
Après plusieurs années par la création de bijoux tricotés en fil d’argent, elle a découvert le fil de cuivre, un matériau plus épais et plus modelable. Avec ce nouveau matériau, elle travaille sur des formes variées afin de créer des œuvres sculpturales qui jouent avec la transparence, le volume et les ombres créées par la lumière.
Elle est très inspirée par la nature, en particulier par la multiplicité des formes qui semblent être entrelacées ou associées, créant de petites communautés. Elle s’intéresse à présenter des con-trastes de matériaux : le fil de cuivre brillant contre le métal rouillé, par exemple. Ces contrastes démontrent la beauté qui peut se révéler dans des liaisons inattendues qui font référence à la possi-bilité de connections positives et motivantes.
« Je suis fascinée par le fait que le fil de cuivre tricoté unit couleur et texture à des structures impré-visibles et complexes. De la fragilité apparente émane une force invisible. La fluidité du mouve-ment et les connections multiples souligne le contraste entre les matériaux tout en jouant sur la transparence. Le début et la fin du fil sont insaisissables et de nombreuses connections existent dans chaque élément. Cette idée de réaliser des entrelacs est liée à mon désir personnel de faire par-tie d’une communauté sociale où se créent des relations interpersonnelles de solidarité et de par-tage d’idées. »
Elle est co-fondatrice et présidente de l’association Duniya à Muret, une galerie associative qui cherche à soutenir les artistes d’art contemporain en proposant régulièrement des expositions.
Christian Gerber est né en 1957 à Lausanne en Suisse. Il a grandi au milieu des champs et des vaches, dans une ferme vaudoise, entouré d’une grande famille. Comme ses parents et ses grands-parents, il a choisi le métier d’agriculteur. En 1975, il s’installe dans un domaine du Sud-Ouest de la France, au domaine de Ribonnet, où il se lance dans la viticulture. Il prend vite goût au métier de vigneron. Vers l’âge de 55 ans, Christian Gerber commence à s’intéresser à l’utilisation de la chaux blanche avec les lies de vin. Il démarre des petites expériences sur des panneaux en bois avec deux ou trois teintes de lie de vin rouge mélangées à la chaux, bientôt suivies de l’utilisation de pigments naturels pour diversifier les couleurs. Sous peu il étend son intérêt à l’argile, qui abonde dans les terres environnantes, et à son utilisation sous toutes les formes. Il se rend vite compte que, utilisée seule, l’argile devient trop cassante en séchant et qu’en ajoutant de l’huile, qui est également produite sur le domaine, on obtient une émulsion de couleur ocre. Cette base est utilisée telle quelle sur le fond des tableaux qu’il peint sur des supports variés: plaques de filtrations usées, toile, bois, papier à tapisser, papier glacé et carton. Les couleurs proviennent de colorants basiques mélangés à de la gomme arabique et de l’eau.
Techniques :
– Gravure sur argile et bois, collage, pochoirs en pression et peintures. Les planches imprimées sont uniques, seul le motif peut se répéter. Toutes les impressions sont manuelles sans presse. Dans la continuité de l’idée d’utiliser et de réutiliser un maximum de produit du domaine, les collages sont faits avec des étiquettes de vin qui ne sont plus utilisées. La matière la plus intéressante semble être l’émulsion argile-huile qui permet une grande variante d’application, de dilution et de coloration.
En résumé, la principale inspiration reste la nature sous toutes ces facettes : végétales, minérales, géométriques et vivantes. Une inépuisable source d’inspiration. L’interprétation et la réalisation sont souvent le reflet du moment de sa création.
Il conviendrait d’ajouter que Christian n’a jamais visité ou pratiqué aucune école d’art. Mais chaque bon artisan est un artiste en soi, quel qu’en soit le métier.
Après une formation à l’Ecole Supérieure des Arts Modernes et à l’Ecole Nationale Supérieure des Beaux-Arts de Paris, Dominique Fajeau commence son activité professionnelle en tant qu’architecte d’intérieur et décorateur pour Bang & Olufsen France et pour Nokia Mobile Phone France.
Sa carrière de peintre débute dans les années 80 par un travail d’abstraction lyrique qui fera l’objet d’une trentaine d’expositions personnelles de 1980 à 2008, et à de multiples expositions collectives en France et à l’étranger.
Il réalise aussi des œuvres monumentales telle une installation sidérale dont le fil conducteur est la clé et sa symbolique dans le Parc aux Bambou à Lapenne.
L’impermanence est la loi et la condition de tous les règnes, humain, animal, végétal ou minéral. Nous ne cessons de nous transformer, d’évoluer, de muter. Ceci est la seule certitude et peut-être la seule raison de notre existence. Notre société technologique et consumériste a modifié notre perception du temps ; perçu jadis lent et continu, il est aujourd’hui fragmenté et frénétique ; nous voulons durer sur de l’éphémère. Quelles sont les conséquences d’une telle contradiction sur notre avenir et sur nous-mêmes ?
Ces questions sont en rapport étroit avec mon travail, et procèdent directement de la matière utilisée et des formes recherchées.
Le choix de l’argile « sauvage » et de récoltes de minéraux me renvoie aux temps géologiques ; l’argile a son temps propre qui n’est pas le temps social qui règle notre quotidien. Récoltés à un instant T de leur «état» physique et chimique, les minéraux poursuivent leur transformations et recompositions dans le temps du feu et l’atmosphère du four.
Les formes de mes sculptures sont en rapport avec le minéral qui les compose. Si la matière nous apparaît inerte, ce n’est qu’une question d’échelles de temps. La montagne rocheuse deviendra poussière un jour. Notre incapacité mentale à appréhender le vertige de l’évolution nous permet en revanche de vivre intensément le moment présent.
Plasticienne diplômée et graveur installée à Toulouse, membre de la fondation Taylor, Sylvie Donaire s’intéresse à la trace mémorielle sensible, qu’elle exprime à travers différents médiums, comme l’encre, l’huile, mais aussi la gravure, principalement l’eau forte sur cuivre, qu’elle pratique depuis l’adolescence dans des ateliers à Paris et à 0rsay. Elle met au point en 2016 une variante de l’aquatinte, le ©Résiquid. Son travail se concentre sur le phénomène de la perception sensorielle, le rapport entre le temps et l’image, et la mémoire sensible des lieux et des objets.
Tous ces éléments se cristallisent autour du concept de traces. Laissées sur l’homme, le paysage et l’objet, à la fois par les éléments et par l’histoire.
Son travail d'eaux fortes, poétique et d'un dessin délicat restitue de manière figurative ou plus abstraite ses ressentis, dans des camaïeux de tons chauds et de noirs, ou des turquoises acides, où elle évoque des paysages lunaires ou imaginaires, des végétaux.
Elle utilise la peinture dans une gestuelle forte au couteau pour parler de la nuit.
Ses livres d’artiste gravés qu‘elle réalise entièrement elle-même ont été récompensés, elle collabore aussi avec des auteurs et des éditeurs français et étrangers. Formatrice professionnelle pour les artistes sur le livre animé, elle intervient aussi dans des structures culturelles.
Art singulier et poétique
Collections privée dans plus de vingt pays
Il n’est jamais facile de qualifier son art ….. Surtout quand il est inclassable
Ma principale source d’inspiration est l’humain dans ce qu’il a de curieux, de fragile, de sensible.
J’ai créé un univers fait d’humour et de poésie qui laisse une place prépondérante à une pensée positive et dans lequel le spectateur peut également s’interroger sur notre société.
Mon univers ouvrent une fenêtre vers un ailleurs et invitent à un voyage au-delà de notre quotidien, dans un monde où tout à chacun peut laisser vagabonder son imagination.
Les personnages semblent être hors du temps, déconnectés de la vie réelle mais acteurs de leurs propres rêves.
Vous remarquerez aussi que mes personnages sont pieds nus. Il s’agit de représenter la simplicité, le retour et l’attachement à la terre.
Le spectateur est acteur de ce qu’il découvre avec sa propre sensibilité et sa propre histoire.
Né en septembre 1980, Saname est un élève en échec scolaire, au fond de la classe il s'imagine ….
Il se réfugie très tôt dans le dessin et le vélo qui lui procure plaisir et liberté.
Il découvre le graffiti dans une ancienne usine près de chez lui alors qu'il n'a que 10ans.
Cela l’attire mais loin de la ville, de la culture hip hop et du street art il s’exprime d’abord avec une peinture habitée de personnages oniriques puis au travers de la sculpture.
Par la suite l’art de la rue, les musés façonneront son éducation artistique.
Il reviendra des années plus tard au graffiti art, nourri de son expérience précédente.
Autodidacte engagé sur une voie spontanée et abstraite mêlant formes géométriques, lettres, lignes, coulures et éclaboussures, Saname crée des œuvres hautes en couleurs.
L’énergie gestuelle et l’intensité des couleurs place le spectateur dans une composition musicale et dynamique.
Artiste engagé et attentif à l’environnement il s’inscrit également dans une démarche de recycl’art pour une partie de ses créations.
Un langage artistique distinct, reliant l'histoire du mouvement à son évolution contemporaine.
Mendo opère dans le recycl'art sur des supports durables tels que des panneaux de signalisation ou des planches de bois.
Son processus artistique débute par la transformation de photographies en noir et blanc, puis il donne vie à ses œuvres avec la peinture, offrant une dimension organique unique.
Les personnages qu'il crée, à la fois rock 'n' roll et punk, restent ancrés dans l'essence du hip-hop et du voyage mêlant les racines old school avec une approche moderne du street art.
Vigneron, Christian Ribonnet (Christian Gerber) est devenu peintre depuis une quinzaine d’année. Une autre façon d’exprimer le terroir.
Christian Ribonnet travaille avec les matériaux que la nature autour de lui lui offre, l’argile des champs du domaine et divers végétaux et avec les matériaux qu’il manipule dans son travail de vigneron, la gomme arabique, les étiquettes, plaques de filtration récupérées, etc. Il fait différents mélanges de ces matériaux. Il confectionne des pochoirs pour réaliser des impressions, toutes uniques.
Anaëlle Bouthier crée des œuvres lumineuses en bois ajouré qui ont la particularité de se mouvoir dans l’œil du spectateur au cours de son déplacement. Les spectres de la lumière se transforment au grès du mouvement. Plus que de voir, il est question de sentir et d’éprouver. Le corps, en habitant l’espace, active l’œuvre et fait corps avec elle.
Dans le processus créatif, elle se laisse surprendre par les lignes qui apparaissent au fur et à mesure de la construction des tableaux, elles ne sont ni préméditées ni esquissées en amont. Il apparait alors des mouvements plus ou moins significatifs, suffisamment libres d’interprétation pour que chacun puisse y apporter sa propre lecture et tisser un lien avec l’infiniment petit et l’infiniment grand. Comme l’énonçait Bergson, « L’œuvre d’art nous fait voir ce que nous ne percevons pas naturellement. L’œuvre d’art nous fait sentir ce que nous ne sentons pas naturellement ».
En 2016, elle a conçu une oeuvre monumentale, un espace de 65 m², au CHU de Toulouse. Ce lieu, l’Espace de ressourcement, tout en bois, invite à un voyage au cœur d’un arbre. Les myriades de percées qui constellent les murs proposent une expérience totale et englobante à 360 degrés.
Je travaille essentiellement à l’huile. Le voyage, la nature, les réunions sociales, sont souvent sources de mon inspiration. Aujourd’hui je continue mon travail sur le mouvement et les motifs, donnant au corps une sensualité parfois oubliée à cause du conditionnement social où la perfection du corps perd toute humilité et naturalité. Les corps présents, les corps absents dans leur profonde beauté originelle. Un regard poétique et coloré. Parfois légère, parfois sauvage, souvent intime, l’expression de ces corps révèle une subtile sincérité.