Archivé: GAIO Catherine

Brume- monotype  60x60cm

Peintre autodidacte, je suis née à Toulouse où j’ai travaillé en tant qu’infirmière art-thérapeute au CHU de Toulouse jusqu’en 2016.
Je travaille parallèlement dans différents ateliers avec Claudette Ferrié à Croix Baragnon et Gerard Jan au centre culturel Airbus.
Mon travail pictural est essentiellement basé sur la trace, l’empreinte et le signe.
J’exploite soit la technique mixte ainsi que les différentes techniques de gravure.
L’œuvre se crée sans idée préconçue, pour moi il est important que l’œuvre entre en contact avec une sensibilité plus ou moins collective. En partant de l’imprécision la plus absolue, on peut toucher plus de gens qu’avec trop de définition.

Archivé: Sophie Balas

Des passages pietons contemporains Saint-Félix-Lauragais

Depuis de nombreuses années, je partage mon temps entre des recherches artistiques pures et une activité de plasticienne dans l’espace public.
Ma démarche artistique est avant tout basée sur de la gravure contemporaine avec un travail centré autour de la ligne ( voir plus bas). Je fais également de la céramique.
En tant que plasticienne, je travaille en étroite collaboration avec l’agence de paysage et d’aménagements urbains ” d’une ville à l’autre…” . Mes interventions sont très différentes selon les projets ( design de mobilier urbain, empreintes dans le sol, sculptures, graphisme … etc)
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Travail de la ligne et de la répétition, de la superposition- de la vibration et de la couleur.

La ligne comme un élément vital.
La ligne comme un fil tendu, un élément incisif qui viens strier l’espace, précis, incisif, sans concession.

Le trait pur : une trajectoire qui strie l’espace, traverse la plaque, la feuille de papier.

Je travaille avec plusieurs plaque (cuivre ou zinc) elles mêmes composées de multitudes de traits qui évoquent peut être des fils (résurgence de mon passage dans le textile à Duperré ?), des trames.

Recherche de profondeur, chaque plaque, chaque tirage est un plan qui se superpose à un autre ou sur une même estampe.
La superposition à la recherche de l’équilibre, équilibre fragile à la limite de la rupture.

Un trait de trop ou une plaque de trop et l’équilibre est rompu.

Chaque épreuve est unique ( épreuve d’artiste) et la gravure seulement un moyen de travailler la répétition en étant à chaque fois proche mais différent.
Travail en série.

Exigence de ce média, comment dire l’essentiel avec une économie de moyens. Dire avec peu.

Travail méditatif exécuté dans la concentration et la tension (le trait juste, la couleur juste).
L’acte de graver en lui même est une “performance”.

Archivé: PAYROS Emilie

Ma peinture évolue beaucoup en ce moment;
je vous propose cette année de venir découvrir les dessins, peintures sur papier et toile qui jalonnent mes nouvelles recherches.

Archivé: Brigitte Giorgiadis

Depuis 20 ans un parcours d’estampes : des monotypes aux eaux fortes, du dessin à la pointe, laisser s’exprimer les émotions sous la presse.

Archivé: BARRUOL Isabelle

cyanotype reflet-

La peinture, objet premier de mes recherches, s’est progressivement enrichie d’autres pratiques artistiques entre atelier et nature, notamment grâce aux créations in situ.
Mon travail hybride se nourrit de différents savoirs et savoir-faire en perpétuelle évolution. J’expérimente la mise en espace dans diverses installations, les touchers dans la série Empreintes, l’écriture végétale avec les Entrelacs.
Mes recherches sur la trace et la mémoire trouvent de nouveaux développements avec les Cyanotypes, empreintes de lumière, et les estampes, monotypes et gravures.

Archivé: MAUCOURT Catherine

Torse 70x20x30

La matière est primordiale, elle est le support de l'œuvre au-delà de tout aspect figuratif. Tour à tour, les sculptures sont légèreté, tension, fragilité et force. Elles s’imprègnent des traces d’une histoire et révèlent leur origine dans un voyage où la sensualité se joue de la matière brute. Elles parlent du temps, de la mémoire des hommes, de nos sociétés de consommation.

Archivé: FERRER Valérie

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Je peins de façon intuitive et réfléchie. Un alliage entre une capture d’images, rapide ; et une maîtrise du résultat lente.

Archivé: LARROQUE SOUSSAN Cathy

Les matériaux composant les sculptures de Cathy LARROQUE SOUSSAN trahissent le dérisoire de l’Existence.
Dérisoire ou moins pesamment dissonance, venant mettre à mal toute prétention au sérieux, toute emphase, contre les valeurs absolues de l’Artiste.
Autant de couacs dans l’ordre des choses, d’ironies essentielles.

Archivé: Claire Ponselle

gravurePVC _magnolia

Dans mon travail, en gravure, en création textile ou en céramique, je travaille sur des motifs issus du paysage.

Archivé: SYLVESTRE-TRIAIRE Adeline

Au-delà de ma licence en arts plastiques et de mes formations d'illustratrice et de graphiste, la pratique a toujours été présente, tel un fil rouge, dans ma vie. Cette citation d'André Gide définit parfaitement ce que je ressens : "L'art nait par surcroît, par pression de surabondance. Il commence là où vivre ne suffit plus à expliquer la vie."
Je choisis de ne vous présenter qu'une partie de mon travail : le dessin.
Au fil du temps, le format s'agrandit et les traits s'affinent. Je réalise aussi bien des portraits que des "sans visages", ces tableaux où beaucoup de personnes peuvent s'y projeter car ils invitent à l'intimité, aux émotions et à la solitude.
Pour le reste de ma pratique, je vous invite à venir à ma rencontre via les réseaux sociaux ou directement au Grand Bazar !

Archivé: FOURCADE Michel

Walking On Blackfriars Road Bridge

« De fait, c’est moins la sédimentation des formes qui se superposent, le palimpseste paysager ou l’accumulation urbaine qui intéressent Fourcade que le choc visuel qui peut naître de la fusion dans le même espace de quelques éléments spatialement hétérogènes, choisis pour leur capacité d’emboîtement esthétique et la fiction plastique qu’ils révèlent ou inventent. » « Un peu comme si l’on se promenait dans un décor new-yorkais, dit-il, et qu’un pan de mur s’effondre qui laisse entrevoir une autre réalité. Un trou soudain dans l’épaisseur du réel.
Chez Fourcade, toute forme qui apparaît semble toujours prête à se transformer en une autre.
De cette manipulation du regard naît alors un espace singulier, non dépourvu d’humour.
Un ordre esthétique émerge de cette apparence espiègle où chaque « anomalie » qui vient interrompre ces improbables décors devient à son tour une sorte d’attracteur étrange qui charrie d’autres images hybrides.
La ville, pour lui, est une immense sculpture formée de cubes ou parallélépipèdes se superposant, disposés de telle façon qu’ils se recouvrent entre eux, presque indéfiniment.
Dans l’histoire de chaque toile les bâtiments ou parties de nature constituant l’image ne sont jamais à leur vraie place.
C’est un choix esthétique et il aime combiner et associer les éléments constituants une ville, un paysage, tout comme la vie est mélange de genre, d’ethnies, de catégorie, d’espèces, de personnages etc.
Dans ces paysages, certains pans de murs peuvent faire penser à des décors Hollywoodiens, ils sont coupés et laissent voir une scène qui n’a rien à voir avec le premier plan.
Comme dans un film de David Lynch, dont je sais que Michel est un inconditionnel absolu.”
Jean-Paul Chavent

Archivé: VIDDAO

DesnosAEB

Autodidacte, d'abord poète, via le dessin, depuis 2020 je sculpte et grave l'acrylique en une maçonnerie de brillances, en travaillant le relief, par l'échange entre pinceau et couteau. J'essaie de donner corps à des vues d'esprit qui me troublent, en osant tous les mélanges de formes et de couleurs. Mes découvertes se font par inadvertance, à chaque fois je trouve quelque chose que je ne cherchais pas, du moins sciemment : l'Art est langage au Corps, langage d'abord inconscient. J'opère à plat sur table, lentement, avec soin, c'est chirurgical, en partant sur des modèles (photos d'oeuvres d'art ou prises en ville, dans la nature ; sinon à vide je feuillette le Grand Larousse illustré). Assemblage autant mûri que subi, un dessin précis tracé à même la toile me base. Tout m'inspire, de sorte que la vie est faite de ruisseaux se jetant dans l'Art.
L'acrylique m'est une pâte qui se modèle là où la peinture me mène (ses voies de demain me sont inconnues)

Archivé: PALLARO Fanny

F. Pallaro_Ancetre mine d or

En quête des origines pour aujourd’hui : Fanny Pallaro réalise des déclinaisons plastiques à partir de ses sculptures (mises en scène dans la nature, installations, photographies, gravure et estampes numériques…) afin d’approfondir l’univers qui se déploie sous ses doigts étonnés.

Archivé: CISELET Barbotine

barbotineciselet_sebastien

Pour cette édition 2023, j'aurai le plaisir d'accueillir à l'atelier le peintre audois Serge Griggio.
Ma création est – dès l’origine – profondément humaniste. Elle vise la confrontation entre la réalité contemporaine, ses petits et grands défauts, et un imaginaire issu de l’enfance fortement imprégné de la proximité entre l’humain et l’animal.
Dans la série « vie quotidienne » la femme, l’homme, l’enfant se montrent ainsi sans concession mais surtout pas sans humour et encore moins sans amour : loin des canons de beauté, de l’œuvre parfaite et millimétrée sublimant le beau, les sculptures choisissent le contrepied de la « beauté du réel ».
L’articulation avec la série « Manimal » vient quand se pose la question : mais pourquoi s’arrêter au réel ? L’âme humaine a toujours désiré sortir de ce quotidien, beau mais limité. Dans la genèse de la série, figure cette envie de sortir du « biologiquement borné » pour retrouver cette âme d’enfant qui se permet tout en pensée, sans pouvoir souvent l’exprimer, le concrétiser, le créer. Dans le dépassement des humains de « vie quotidienne » se dressent donc devant nous ces créatures étranges : elles-aussi bienveillantes, elles-aussi habillées d’un substrat de quotidien sur lequel a germé la mutation imaginaire. Le rendu est monochrome, comme si la sculpture elle-même, pourtant posée là devant nos yeux, ne faisait pas vraiment partie du réel …
Finalement, qui est le plus humain ou le plus original ? La créature imaginaire et naïve de notre enfance ou le passant pas si banal du quotidien … ? Le public trouvera certainement SA réponse.

Archivé: ABEILLE Catherine / Abeilleprint

Ils sont partis, Nageurs verticaux (3), 2022

La gravure est parmi d’autres mon medium favori.
Je travaille par séries, toutes plus ou moins “in progress”, plus ou moins infinies et en devenir.

Quelques-unes de ces séries : “Arbres et végétaux”, “Ecocide”, “Architectures”, “Autobiographie”, “Eaux”, “Fenêtres”, “Océans mers”, “Ils sont partis…”.

La richesse et la fragilité du vivant m’intéressent et m’émeuvent tout particulièrement, ce que j’essaie de rendre dans mes gravures, notamment par des monotypes (impressions uniques).

La série “Autobiographie” n’est pas constituée d’images qui racontent ma vie, mais plutôt de petits moments ou de lieux rencontrés au fil du temps, et qui, retranscrits dans mes gravures, peuvent parler à tout un chacun, il me semble.

Mes autres mediums sont le dessin, la peinture et l’écriture.

Archivé: CUNNAC Annette

Toulouse-Lumiere d'hiver sur le Pont Neuf 2 pastel sec sur papier pastelmat - 50x35cm

Annette Cunnac puise dans son environnement proche et au cours de ses lointains voyages, la source de ses peintures qui sont le fruit d’une observation directe et sensible du monde qui l’entoure. Elle peint la réalité en mettant en lumière sa poésie et ses couleurs. Elle révèle toute la richesse d’un univers sublimé. Ses thèmes de prédilection sont les paysages et les scènes de vie.

Elle travaille en extérieur, en prise directe avec le motif pour saisir la lumière et les couleurs. « Lorsque je peins en plein air, je suis en état de réceptivité totale afin que rien ne vienne distraire l’œil de ce qui importe ». Guidée par les formes et les couleurs, elle réalise des croquis, des dessins plus poussés ainsi que des clichés qui vont constituer une base qu’elle utilisera pour son travail en atelier. Là commence le temps de la réflexion et du choix des sujets avant de passer à l’acte de peindre. Elle recherche sans cesse le ton juste, la délicatesse des couleurs et un équilibre entre graphisme et formes colorées. Transmettre l’émotion ressentie lors de la première perception et révéler le caractère profond du sujet est le fil conducteur de son travail qui va ouvrir à une émotion esthétique immédiate et à un dialogue avec le spectateur.

« Sublimer la vérité du sujet, exprimer l’essentiel et atteindre une intensité émotionnelle dans l’œuvre. »

Archivé: Association Toulouse Gravure

L’ atelier Toulouse Gravure s’inscrit dans la continuité de l’atelier de gravure du centre culturel Croix-Baragnon fondé en 1984 par Claudette Ferrié.
Il dispose de 3 presses professionnelles ( une Ledeuil et deux Vincent Moreau) qui sont utilisées pour la taille douce et le monotype ainsi qu’une petite presse pour la taille d’épargne (linogravure et gravure sur bois).
Pendant près de quarante ans, de nombreux amateurs et professionnels se sont formés dans cet atelier qui dispose d’un fond important de gravures.
L’atelier participe aux manifestations permettant de promouvoir et de diffuser l’art de la taille-douce et dans l’avenir des stages et des formations spécifiques y seront organisés.

Archivé: RELYVELD Martine

arbre et racine

Travail à partir de gravures sur métal, la taille douce.
Chaque tirage est unique, les couleurs les supports les formats changent….
A partir de plusieurs matrices, il est possible de les faire se rencontrer, dialoguer ou s’affronter.
Différents thèmes vont surgirent : la métamorphose, la migration, la communication.
Les gravures s’entremêlent.
Les différentes techniques vont aussi s’entremêler :  l’aquatinte, les eaux fortes, l’aquatinte au sucre, les vernis mous, les monotypes…

Pour communiquer, s’exprimer par un média autre que la parole, il y a l’art bien sûr.
Mais il y a aussi les communications que nous sommes en train de découvrir : comment un arbre communique avec un autre arbre, avec d’autres végétaux, comment le monde aérien d’en haut va se mettre en lien avec le monde souterrain d’en bas, comment tout est en lien et en changement sous notre regard aveugle !
Toutes ces « conversations » végétales, ces cris d’alarmes non audibles, ces échanges arborescents seront au cœur de gravures réalisées en 2022-2023.

Archivé: SANCHEZ Anne-Marie

Je dépose ma tête ;
les bras pleins d’émotions, j’entre à tâtons dans l’ample silence de la peinture et l’espace indicible de l’intime.
L’érosion du geste pictural m’aide à libérer, ouvrir des passages, ajuster, donner forme à l’image.
Je la laisse s’élaborer à son rythme, avec ses heurts, ses vibrations propres, ses soupirs.
J’accompagne l’image en train de se faire ;
elle dirige, j’exécute.
Cet impératif sans apparente nécessité est pour moi un formidable espace de liberté.
Quand, enfin, l’image advient et me regarde, j’accueille dans l’étonnement l’évènement pictural et espère le faire partager…

Archivé: KONTOU Titos

Confluences, Huile sur toile 60x80cm

Je me suis toujours intéressé à nos origines, notre nature humaine. D’où venons-nous ? Que faisons-nous ici ? Pourquoi la vie et la mort ? Où allons-nous ? Dans ma recherche picturale, je n’essaye ni de donner des réponses, ni de plaire. Je dénonce, je cherche une certaine vérité liée à notre condition humaine et une harmonie possible avec la nature. Ce qui nous distingue des autres espèces animales ce n’est pas tant, pour moi, l’apparence, la culture ni la nature de nos actes. C’est essentiellement notre conscience, la perception du bien et du mal, du juste et de l’injuste… Mais aussi le langage et la sociabilité. Pour moi les trois principaux aspects de la nature humaine sont : le corps, l’âme et l’esprit, intrinsèquement reliés entre eux. Et ce sont ces trois volets qui guident ma peinture depuis de nombreuses années, j’aime, dans une œuvre d’art, faire ressentir le souffle d’un corps, son mouvement dans l’espace temps et sa partie incorporelle/immatérielle pour donner vie à un tableau, lui donner corps “en chair et en os”. C’est comme un besoin vital pour moi de retourner aux sources, de retrouver une spiritualité et de redonner une place à l’espoir. Notre monde a trop tendance à oublier l’esprit, l’âme ; il donne une très grande importance au corps qui, pourtant, se dégrade et un jour s’éteint inévitablement.

Dans ma dernière série “Enfance”, j’ai voulu un temps de respiration, de pause, de douceur. L’important dans l’élaboration de cette série est de montrer la liberté des enfants, leur insouciance, leur joie de vivre, mais aussi une lumière évidente. Moi-même j’ai eu la chance d’avoir une belle enfance. Aujourd’hui père de deux enfants, je replonge dans cet état de pure béatitude. Quand le monde est trop noir et dur à supporter, il suffit parfois de regarder évoluer les enfants, la nature, l’horizon. Avoir les yeux ouverts sur la beauté du monde c’est aussi regarder le monde à travers les yeux d’un enfant, retrouver l’enfant qui est en nous, sa nature propre.

* Entretien accordé à Magdalini Varoucha

Lire plus: GrèceHebdo | Rubrique: Peintres grecs

Archivé: Judith Latino

11 Austroportrait, Huile et collage sur contrecollé, 20x20 cm-9a41a2dd

Je cherche à animer ma peinture d'un esprit populaire et humoristique où s’affrontent des contrastes de couleurs et d’idées.

Mes tableaux sont teintés de kitch, de caricature, de dérision et d’autodérision, simplement parce que c’est avec ce regard que je vois le monde depuis mes plus lointains souvenirs.

Archivé: Henri PRADE & Vincent GAILLAUD

Coup de lune

Nous sommes au milieu des choses, des objets ordinaires du quotidien. Il ne s’agit pas de montrer ces objets dans leur apparence habituelle. Pas plus que de les exhiber fêlés, abîmés – même si c’est ainsi que tout finit.
Les photographies donnent à voir des reconstructions dues au hasard, au-delà de l’usage normal.
Ces assemblages – ni reliques, ni vanités d’un nouveau type – mènent du même au différent. Tels des corps fragmentés, dispersés, reconstitués pour un possible renouveau, ces objets réanimés de manière inattendue révèlent quelque chose d’eux-mêmes.
Au-delà de leur banalité première, ils acquièrent une nouvelle dimension, et peut être témoignent-ils d’une douleur surmontée.
D’abord résultat d’un travail plastique, ces objets revendiquent de nouveaux regards, que fixe la photographie. Il s’agit d’un travail de réinvention de l’objet, qui exprime un nouveau parti pris des choses. L’objet, ainsi mis en image, mis en scène, nous assujettit, nous interroge.

Archivé: ABEILLE Catherine / Abeilleprint

Naples, La Vespa rouge, lino en deux plaques, 2021

La gravure est parmi d’autres mon medium favori.
Je travaille par séries, toutes plus ou moins “in progress”, plus ou moins infinies et en devenir.

Quelques-unes de ces séries : “Arbres et végétaux”, “Ecocide”, “Architectures”, “Autobiographie”, “Eaux”, “Fenêtres”, “Océans mers”, “Ils sont partis…”.

La richesse et la fragilité du vivant m’intéressent et m’émeuvent tout particulièrement, ce que j’essaie de rendre dans mes gravures, notamment par des monotypes, (impressions uniques).

La série “Autobiographie” n’est pas constituée d’images qui racontent ma vie, mais plutôt de petits moments ou de lieux rencontrés au fil du temps, et qui, retranscrits dans mes gravures, peuvent parler à tout un chacun, il me semble.

Mes autres mediums sont le dessin, la peinture et l’écriture.

Son medium favori parmi les techniques qu'elle pratique au quotidien est la gravure sous toutes ses formes, de celles qu'on peut réaliser sans matériel ou presque à celles qui mixent plusieurs techniques entre elles et nécessitent l'emploi d'une presse professionnelle.
La lumière et les clairs-obscurs, les petits détails sur lesquels elle s'attarde, davantage que les vues d'ensemble, sont très présents dans son travail.
Les oeuvres qu'elle produit peuvent parler à tout un chacun de son vécu, des émotions et sentiments ressentis, en tout cas c'est ainsi qu'elle les pense et les réalise.

Archivé: RELYVELD Martine

Travail à partir de gravures sur métal, la taille douce.
Chaque tirage est unique, les couleurs les supports les formats changent….
A partir de plusieurs matrices il est possible de les faire se rencontrer, dialoguer ou s’affronter.
Le thème de la métamorphose et de la migration va surgir.
Les gravures s’entremêlent.
La métamorphose s’opère lors que l’on se met en mouvement.
Dans quel sens vont les uns, dans quel sens vont les autres ?
A la fin du voyage serons nous les mêmes ?
La rencontre avec l’autre, avec l’ailleurs se fera avec plus ou moins de bonheur, mais nous serons un peu plus cet autre au bout du compte….
Les animaux migrent, se métamorphosent, pour survivre….
Pour s’adapter, les oiseaux nagent, les poissons volent, mais les hommes ?
Dans cette nouvelle problématique de la survie, les gravures interrogent notre capacité à l’adaptation !
Jusqu’où seront nous capable d’aller ?

Archivé: BRAGANCE Yan

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Originaire de Guyane française, ce sont les couleurs de l’imposante nature amazonienne, les visages des femmes et des enfants de Guyane, l’authenticité des habitants dans leur diversité, l’eau en cascades et la forêt foisonnante qui m’inspirent. Je vis depuis 1998 dans la belle région d’Occitanie, d’abord dans le Gers, puis près de Tarbes dans les Hautes-Pyrénées, en France. Là encore, entre la campagne rustique et la montagne majestueuse, les torrents effervescents ne cessent de m’encourager à peindre. Dans mes compositions, je cherche avant tout à saisir la lumière, à l’approcher… Nostalgie, sensualité, dans un tempo de temps et contre-temps, palette de sentiments et de rythmes guident mon pinceau. L’aura du modèle, les sentiments et pensées de la figure humaine, de la couleur, un peu de courbes, le geste est là pour traduire l’état d’âme en ébullition.
Si mes peintures sont majoritairement réalisées à l’acrylique et huile sur toile, j’explore différentes techniques comme le couteau, les projections, les empâtements et les coulures, laissant toujours place noble à la recherche et le style évoluer.

Archivé: GAIO Catherine

Brume- monotype  60x60cm

Peintre autodidacte, je suis née à Toulouse où j’ai travaillé en tant qu’infirmière art-thérapeute au CHU de Toulouse jusqu’en 2016.
Je travaille parallèlement dans différents ateliers avec Claudette Ferrié à Croix Baragnon et Gerard Jan au centre culturel Airbus.
Mon travail pictural est essentiellement basé sur la trace, l’empreinte et le signe.
J’exploite soit la technique mixte ainsi que les différentes techniques de gravure.
L’œuvre se crée sans idée préconçue, pour moi il est important que l’œuvre entre en contact avec une sensibilité plus ou moins collective. En partant de l’imprécision la plus absolue, on peut toucher plus de gens qu’avec trop de définition.

Archivé: DEVILOCE

Oh ! - devilloce 2021

Devilloce (Océane Devillers) peint, dessine, découpe, recompose, évoque, imagine, agence, scénographie, photographie, écrit depuis… toujours. Ses travaux personnels ont fait l’objet de plusieurs expositions. Elle crée aussi des objets joyeux et poétiques : lampes, jouets, boîtes… et anime également des ateliers d’expression artistique où l’on suscite l’effervescence créatrice à partir de petits riens, carton, ficelle, bois flottés, hommages au landart et au recycl’art.

Archivé: FERRER

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Je peins de façon intuitive et réfléchie. Un alliage entre une capture d'images, rapide ; et une maîtrise du résultat lente.

Archivé: COMBES Véronique

Errances, tech mixte sur bois, hauteur 160-831517d8

Interroger nos existences, notre rapport à l’autre et donner à voir les traces d’un temps passé encore enlisé dans un aujourd’hui incertain, un futur à construire : mon travail principalement figuratif ne cesse de parcourir ces questions.

Mes productions, sur des supports variés, le plus souvent grand format mêlent étroitement dessin, peinture et collage d’écrits.

J’utilise le procédé de mise en abyme support/ sujet traité. J’associe la fragilité et la solidité de l’ « horapeth », de l’écorce, de la toile cirée et des couvertures de survie à la nature humaine.

« L’horapeth » ou « oropet », désigne en patois une planche non équarrie dont on a enlevé l’écorce (horà / hors ; peth /peau). Hors la peau, écorchée. De forme irrégulière et imparfaite, elle est écartée et réservée à des utilisations secondaires. Ainsi, ces pièces de bois, dressées sur un socle de ciment ou d’acier, deviennent supports pour des corps meurtris eux aussi écorchés.

L’écorce, enveloppe fragile et protectrice est davantage utilisée pour des travaux de petite dimension…. Bribes d’écorce, bribes de vie.

La toile cirée, tissu enduit et résistant symbolise à la fois un espace intime et protecteur mais aussi un lieu de tous les dangers. Je l’utilise comme support pour des grands portraits de femmes ayant subi des violences conjugales.

La couverture de survie, utilisée pour des situations d’urgence a une forte connotation symbolique. Le choix de l’utilisation du côté doré n’est pas non plus anodin : la couleur or sur laquelle se dressent six migrants (réalisés en fil crocheté à peine plus grands que nature), renforce l’ idée de préciosité de l’être humain, de sa dignité.

J’ajoute à mes compositions l’écrit. L’écrit typographié, tronqué ou compressé qui, pour être lu invite le spectateur à un déplacement vers l’œuvre, une proximité de corps, un élan vers l’autre. L’écrit collé, les mots et « l’entre deux mots », des mots qui suggèrent, des mots qui disent, ces mots qui défont ou renforcent la première appréhension de l’image et qui participent aussi à la transcription graphique de mes émotions.

Car il s’agit bien là d’émotion et au fond de moi si je cherche à révéler la dignité, la force de ces êtres, c’est aussi pour établir une connexion émotionnelle dans une relation triangulaire formée par eux, le public et moi-même et pour susciter chez le spectateur une interrogation sur la relation à l’autre et sur sa propre vulnérabilité…

Archivé: CUNNAC Annette

Toulouse - Coucher de soleil sur la Garonne en hiver  Pastel

Annette Cunnac puise dans son environnement proche et au cours de ses lointains voyages, la source de ses peintures qui sont le fruit d’une observation directe et sensible du monde qui l’entoure. Elle peint la réalité en mettant en lumière sa poésie et ses couleurs. Elle révèle toute la richesse d’un univers sublimé. Ses thèmes de prédilection sont les paysages et les scènes de vie.

Elle travaille en extérieur, en prise directe avec le motif pour saisir la lumière et les couleurs. « Lorsque je peins en plein air, Je suis en état de réceptivité totale afin que rien ne vienne distraire l’œil de ce qui importe ». Guidée par les formes et les couleurs, elle réalise des croquis, des dessins plus poussés ainsi que des clichés qui vont constituer une base qu’elle utilisera pour son travail en atelier. Là commence le temps de la réflexion et du choix des sujets avant de passer à l’acte de peindre. Elle recherche sans cesse le ton juste, la délicatesse des couleurs et un équilibre entre graphisme et formes colorées. Transmettre l’émotion ressentie lors de la première perception et révéler le caractère profond du sujet est le fil conducteur de son travail qui va ouvrir à une émotion esthétique immédiate et à un dialogue avec le spectateur.

« Sublimer la vérité du sujet, exprimer l’essentiel et atteindre une intensité émotionnelle dans l’œuvre. »

Archivé: BARRUOL Isabelle

monotype 3 série Planètes

La peinture, objet premier de mes recherches, s’est progressivement enrichie d’autres pratiques artistiques entre atelier et nature, notamment grâce aux créations in situ.
Mon travail hybride se nourrit de différents savoirs et savoir-faire en perpétuelle évolution. J'expérimente la mise en espace dans diverses installations, les touchers dans la série Empreintes, l’écriture végétale avec les Entrelacs.
Mes recherches sur la trace et la mémoire trouvent de nouveaux développements avec les Cyanotypes, empreintes de lumière, et les estampes, monotypes et gravures.

Archivé: SANCHEZ Anne-Marie

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Je dépose ma tête ;
les bras pleins d'émotions, j'entre à tâtons dans l'ample silence de la peinture et l'espace indicible de l'intime.
L'érosion du geste pictural m'aide à libérer, ouvrir des passages, ajuster, donner forme à l'image.
Je la laisse s'élaborer à son rythme, avec ses heurts, ses vibrations propres, ses soupirs.
J'accompagne l'image en train de se faire;
elle dirige, j'exécute.
Cet impératif sans apparente nécessité est pour moi un formidable espace de liberté.
Quand, enfin, l'image advient et me regarde, j'accueille dans l'étonnement l'évènement pictural et espère le faire partager…

Archivé: ZANESI Elisabeth

Rochers 2 30x30

Trouver l’équilibre, sentir l’équilibre, chercher l’harmonie, vivre l’harmonie, voilà ce qui motive mon travail de peintre. Apercevoir le juste, le vrai… ne serait-ce qu’un instant, le temps de poser la couleur sur la toile.
Je ne veux pas savoir à l’avance ce que va être ma peinture. Je ne veux pas y réfléchir. Une autre partie de moi que je ne connais pas sait ce qu’elle a à dire alors je pose, je superpose les taches, les couleurs et les respirations… la vibration des couleurs s’installe parfois, j’hésite, je doute, je compose …
Un dialogue s’installe entre la toile et moi.

Archivé: PALLARO Fanny

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En quête des origines pour aujourd’hui : Fanny Pallaro réalise des déclinaisons plastiques à partir de ses sculptures (mises en scène dans la nature, installations, photographies, gravure et estampes numériques…) afin d’approfondir l’univers qui se déploie sous ses doigts étonnés.

Archivé: PAYROS Emilie

le rideau rouge

Formée en dessin et peinture classique dès mon plus jeune âge, diplômée d’histoire de l’Art ; mon travail s’inscrit dans la peinture figurative contemporaine.
Ma peinture s’attache à représenter des êtres à la fois contemporains et éternels. Leurs âmes voyageuses s’évadent au dessus du temps présent, ils sont d’ici et de toujours. La condition de l’être humain et son impact sur la psychologie sont au centre de mes préoccupations.
Tous mes sujets sont inscrits dans un espace réaliste mais épuré. Je vois cet espace comme une « scène » dans lesquels les personnages jouent leur rôle d’humains.

Archivé: Association Toulouse Gravure

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L’ atelier Toulouse Gravure s’inscrit dans la continuité de l’atelier de gravure du centre culturel Croix-Baragnon fondé en 1984 par Claudette Ferrié.
Il dispose de 3 presses professionnelles ( une Ledeuil et deux Vincent Moreau) qui sont utilisées pour la taille douce et le monotype ainsi qu’une petite presse pour la taille d’épargne (linogravure et gravure sur bois).
Pendant prés de quarante ans de nombreux amateurs et professionnels se sont formés dans cet atelier qui dispose d’un fond important de gravures.
L’atelier participe aux manifestations permettant de promouvoir et de diffuser l’art de la taille-douce et dans l’avenir des stages et des formations spécifiques y seront organisés.

En lien avec les ARTS en Balade, les artistes de l’atelier exposent également au Réservoir Guileméry 7 rue Garrigou du 20/09 au 02/10 de 15h à 19h et pour le week-end des Arts en Balade (23-25/09) de 10h à 20h.
Vernissage le 23/09 à 18h.

Archivé: LARROQUE SOUSSAN Cathy

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Les matériaux composant les sculptures de Cathy LARROQUE SOUSSAN trahissent le dérisoire de l’Existence.
Dérisoire ou moins pesamment dissonance, venant mettre à mal toute prétention au sérieux, toute emphase, contre les valeurs absolues de l’Artiste.
Autant de couacs dans l’ordre des choses, d’ironies essentielles.

Archivé: CISELET Barbotine

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Ma création est – dès l’origine – profondément humaniste. Elle vise la confrontation entre la réalité contemporaine, ses petits et grands défauts, et un imaginaire issu de l’enfance fortement imprégné de la proximité entre l’humain et l’animal, ce côté brut et instinctif qui est une part indéniable de notre ADN.
Dans la série « vie quotidienne » la femme, l’homme, l’enfant se montrent ainsi sans concession mais surtout pas sans humour et encore moins sans amour : loin des canons de beauté, de l’œuvre parfaite et millimétrée sublimant le beau – parfois jusqu’à la caricature – les sculptures choisissent le contrepied de la « beauté du réel ». Du réel dans son imperfection, ses petits et grands défauts. Que ce soit à la plage (nouvelle vague), dans la quête du graal santé-beauté standardisé (ça balance pas mal), dans les postures sans pose du quotidien (quotidien) ou dans les audaces de couleurs (colorama) nos contemporains et nous-même vivons une comédie humaine qui induit sa pleine et sincère beauté et vaut vraiment d’être captée, sculptée, exposée.
L’articulation avec la série « Manimal » vient quand se pose la question : mais pourquoi s’arrêter au réel ? L’âme humaine a toujours désiré sortir de ce quotidien, beau mais limité. Dans la genèse de la série figure cette envie de sortir du « biologiquement borné » pour retrouver cette âme d’enfant qui se permet tout en pensée, sans pouvoir souvent l’exprimer, le concrétiser, le créer. Dans le dépassement des humains de « vie quotidienne » se dressent donc devant nous ces créatures étranges : elles-aussi bienveillantes, elles-aussi habillées d’un substrat de quotidien sur lequel a germé la mutation imaginaire. Le rendu est monochrome, comme si la sculpture elle-même, pourtant posée là devant nos yeux, ne faisait pas vraiment partie du réel …
Finalement, qui est le plus humain ou le plus original ? la créature imaginaire et naïve de notre enfance ou le passant pas si banal du quotidien … ? Le public trouvera certainement SA réponse.

Archivé: IWA

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5 ans études supérieure Académie des Beaux-Arts à Varsovie

 

Archivé: ATELIER DE LA MAIN GAUCHE

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Depuis 2007, La Main Gauche propose un lieu de pratique professionnelle de la gravure, une programmation d’expositions de graveurs et artistes de l’estampe contemporaine ainsi que des formations en gravure.
L'Atelier de la Main Gauche est aussi et surtout l'outil de travail d'un collectif d'artistes. Cette saison, nous sommes 14 artistes à partager quotidiennement cet espace de création : Nathalie Tousnakhoff, Bilitis Farreny, Agnès Dorval, Muriel Bo, Camille Laforcenée, Noémie Mangin, Évelyne Maubert, Christelle Gratigny, Christine Cabirol, Sarah Ho, Aurore Nevers, Aude Aussilloux, Anne-Frédérique Maurer et Fanny Cavin. Toutes artistes pluridisciplainres par ailleurs, nous avons choisi cette année de présenter à l'atelier notre travail de gravure.

Archivé: PALLARO Fanny

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Quête des origines…
D’où venons-nous ? Où allons-nous ? Qui sommes-nous ? Sommes-nous si différents de la Nature ?
Sculpture, gravure, cyanotypes, estampes…

Archivé: LARROQUE SOUSSAN Cathy

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Les Matériaux composant les sculptures de Cathy LARROQUE SOUSSAN trahissent le dérisoire de l’Existence.
Dérisoire ou moins pesamment dissonance , venant mettre à mal toute prétention au sérieux , toute emphase , contre valeurs absolues de l’Artiste.
Autant de couacs dans l’ordre des choses , d’ironies essentielles

Archivé: CUNNAC Annette

Annette Cunnac -Toulouse - Le Pont Neuf - Lumiere d'hiver - pastel - 70 x 50 cm - 2021

Annette Cunnac puise autour d’elle les sujets de ses œuvres et se concentre sur deux thématiques, les paysages et les scènes de vie. En voyage ainsi que dans son environnement proche elle cherche inlassablement à capter des instants de vie ainsi que la magie de la lumière et des couleurs. «Sublimer la vérité du sujet avec une palette de couleurs poussée et avec de forts contrastes pour exprimer l’essentiel et atteindre une intensité émotionnelle dans l’oeuvre, telle est la finalité de ma pratique artistique».

Archivé: PAYROS Emilie

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Les personnages de mes peintures évoluent dans un univers géométrique et onirique. Ils font corps avec le monde qui les entoure et s’en détachent par la pensée. Dans leur monde intime les contraires se rencontrent, le banal s’associe à l’éternité, le présent se transforme en souvenir et les choses retrouvent leur mystère.

Archivé: PALLARO Fanny

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Quête des origines…
D’où venons-nous ? Où allons-nous ? Qui sommes-nous ? Sommes-nous si différents de la Nature ?
Sculpture, gravure, cyanotypes, estampes…

Archivé: ANGIBAUD Françoise

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De son métier, dans la Haute Couture, elle garde l’assurance du geste, le sens des formes et des couleurs. Elle peint comme elle parle, avec joie, chaleur et spontanéité.
A travers ses toiles, on retrouve sa passion, son énergie créative et son talent de coloriste.

“Ma peinture est un peu entre abstraction et figuratif, je remplis l’espace pictural, je cherche à donner à travers des mouvement entre le fond et la forme, je joue avec le blanc de la toile, ainsi le vide de mes toiles respire davantage, et l’oeil y entrevoit plus aisément matière à nourrir sa propre rêverie”.

Archivé: PAYROS Emilie

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Les personnages de mes peintures évoluent dans un univers géométrique et onirique. Ils font corps avec le monde qui les entoure et s’en détachent par la pensée. Dans leur monde intime les contraires se rencontrent, le banal s’associe à l’éternité, le présent se transforme en souvenir et les choses retrouvent leur mystère.

Archivé: CUNNAC Annette

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Annette Cunnac, puise autour d’elle les sujets de ses œuvres et se concentre sur deux thématiques, les paysages et les scènes de vie. En voyage ainsi que dans son environnement proche elle cherche inlassablement à capter des instants de vie ainsi que la magie de la lumière et des couleurs. «Sublimer la vérité du sujet avec une palette de couleurs poussée et avec de forts contrastes pour exprimer l’essentiel et atteindre une intensité émotionnelle dans l’oeuvre, telle est la finalité de ma pratique artistique».

Archivé: DHOMPS Catherine

Le banc doré

Pourquoi je peins ? Mes tableaux racontent des histoires. Ces histoires sont issues de mon univers et développées en thèmes et séries. On y est spectateur, on s’y promène, on songe, on sourit, on rit. Il y a Toulouse, et les lieux familiers, des personnages récurrents, des visages connus et inconnus , la tauromachie, les mises en abîme, mon regard sur les oeuvres d’Art, plus généralement, ma réflexion sur l’Art, sur la vie, la mort, sur une certaine distance, une ironie qui permet de poursuivre. Sur la toile, je dépose mes tripes, mon coeur, mon âme, je me sens vivante.
Peindre, c’est aller à l’essentiel, créer !
Pour les Arts en Balade, j’exposerai des toiles issues de ma série “Mon petit monde” et des toiles sur Toulouse.

Archivé: LARROQUE SOUSSAN Cathy

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Les Matériaux composant les sculptures de Cathy LARROQUE SOUSSAN trahissent le dérisoire de l’Existence.
Dérisoire ou moins pesamment dissonance , venant mettre à mal toute prétention au sérieux , toute emphase , contre valeurs absolues de l’Artiste.
Autant de couacs dans l’ordre des choses , d’ironies essentielles

Archivé: GUILLAUME SEFF

"Exemple d'une humanité de quelqu'un". Techniques mixtes sur toile. 100 x 100 cm.

Je peins ce que le langage ne me permet pas de dire.

De l’idée que la peinture est du Temps, je relate à travers mes travaux ce qui est ou a pu être -vécu; afin que cela ne disparaisse pas, que quelque chose de nous, de moi, ne s’échappe avec lui, ne m’échappe pas, ne se dissipe pas …
J’essaye peut-être aussi d’en extraire une part qu’il ne peut emporter que pour lui.

Au fil du temps sont suspendues des manifestations que d’être au monde; ce qui se passe, s’inscrit dans le temps, en nous et/ou tout autour, fusse t-il pour une fraction de seconde, un instant, un moment, ou que cela se compte en jours, en mois, en année, c’est ce dont mes travaux témoignent.

Archivé: PALLARO Fanny

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Quête des origines…
Exploration du visage et du vivant sous ses différents aspects : matières, lignes de force, failles.
Dans le visage d’un être humain il y a quelque chose d’absolument unique mais aussi tous les autres êtres humains. D’où venons-nous ? Où allons-nous ? Qui sommes-nous ? Sommes-nous si différents de la Nature ?
Sculpture et autres mediums.

Archivé: Angibaud Françoise

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De son métier, dans la Haute Couture, elle garde l’assurance du geste, le sens des formes et des couleurs. Elle peint comme elle parle, avec joie, chaleur et spontanéité.
A travers ses toiles, on retrouve sa passion, son énergie créative et son talent de coloriste.

“Ma peinture est un peu entre abstraction et figuratif, je remplis l’espace pictural, je cherche à donner à travers des mouvement entre le fond et la forme, je joue avec le blanc de la toile, ainsi le vide de mes toiles respire davantage, et l’oeil y entrevoit plus aisément matière à nourrir sa propre rêverie”.

Archivé: valentina chambrin

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«Attention» pourrait-elle nous dire, «ces images contiennent du désir».

Il paraîtrait bien, en effet, que de ces bords, de ces traits qui découpent et délimitent l’impossible frontière entre l’intérieur et l’extérieur, entre l’intime et le monde, entre le dedans des corps et l’immensité de l’ailleurs, sourdent en secret l’inquiétude de nos manques.

On s’arrête, le doigt posé sur la limite vibrante des ciselures, en suspens, tel un voyageur hésitant qui déplie lentement le parchemin du monde. Alors les corps tendus, comme en attente des traversées, se projettent en avant sur la surface, et c’est cette peau de rêve – comme si c’était aussi la notre – cette peau de rêve tendue comme un tambour que l’on retrouve sur la toile.

L’artiste nous la montre, et la répétition de son geste imprime sans relâche l’ample battement des allez retour, et nous souffle qu’aussi loin que nous allions, qu’aussi vif soit notre élan, c’est «du désir» qui nous trame, et que nos plus beaux voyages, au fond, seraient peut-être ceux du dedans.

Isabelle Floc’h

Archivé: Mahé Alain

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Orienté essentiellement dans la pratique de la sculpture céramique…
Dialogue avec l’argile primitif, dans des formes organiques ou architecturées.
Dedans Dehors, visible invisible,les mains et la pensée,à tâtons…
Présence.

Archivé: Payros Emilie

Paysage industriel

Les personnages de mes peintures évoluent dans un univers géométrique et onirique. Ils font corps avec le monde qui les entoure et s’en détachent par la pensée. Dans leur monde intime les contraires se rencontrent, le banal s’associe à l’éternité, le présent se transforme en souvenir et les choses retrouvent leur mystère.

Archivé: ZANESI Élisabeth

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D’abord des balades en plein air puis une peinture instinctive, synthétique, une peinture où le regard cherche à saisir l’ambiance, la lumière d’un moment, une intensité, une profondeur.
Des évocations de paysages, un rythme d’un tableau à l’autre, une quête d’équilibre, d’harmonie, de correspondance…
Je pose, je superpose, la vibration des couleurs s’installe parfois, j’hésite, je doute, je compose …

Archivé: PALLARO Fanny

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Aux visages peints ont succédé les visages sculptés…
Mon travail se développe à partir d’une fascination pour le mystère du visage, et plus largement, pour le mystère du vivant.
Je poursuis et approfondis aujourd’hui le travail entrepris : continuer à interroger les visiteurs grâce aux regards de mes êtres de terre…
Je prends des photographies, je réalise des déclinaisons plastiques à partir de mes sculptures, ceci pour renforcer ce que je cherche à exprimer avec la terre.
Nous avons tous été enfants. Un jour (si tout va bien), nous serons vieux. Tout change tout le temps, et le temps passe sans qu’on puisse rien y faire. L’artiste, avec son art, tente d’arrêter le temps. J’aime penser que si c’est réussi, le visiteur s’arrêtera devant l’oeuvre lui accordant un peu de son attention au milieu de notre monde agité où il est certainement très sollicité. Cette attention du visiteur le ramènera-t-elle vers ce qu’il y a de plus précieux : l’instant présent ?

Archivé: GARCÈS DE MARCILLA Diane

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Passionnée par les impressionnistes et les peintres de la Renaissance, j’aiguise mon oeil en étudiant les grands maîtres dans les musées.
De nombreux voyages, et en particulier les séjours en Italie, me permettent de nourrir ma sensibilité.

C’est l’observation de la nature, perçue comme une vérité immuable, qui est la source majeure de mon inspiration.
Figurative et comtemplative, mes recherches me mènent sur la voie d’un impressionnisme personnel.

Après avoir abandonné l’huile au profit de l’acrylique, je multiplie les expériences autour des superpositions de glacis et vélatures.
Ancrée dans le réel du dessin, le language des couleurs, des transparences échappe au projet initial pour exprimer la nécessité de l’instant.
Je ne pose pas la lumière, je la laisse prendre place, en nourrissant la toile, longuement, je creuse pour la faire naître.
D’une matière fluide, je joue avec les tensions, provoquant des accidents, retranchant beaucoup pour garder l’essentiel, l’harmonie.

Diane Garcès de Marcilla

Archivé: MATTEUDI Véronique

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Je suis sculpteur depuis une vingtaine d’années ;
Les volumes que je crée sont graphiques, vides à l’intérieur, l’espace environnant inter –pénètre la forme, offrant ainsi une vision du dehors /dedans.
La sculpture révèle alors cette frontière, ce passage subtil entre le monde extérieur et le monde intérieur.
Je crée en quelque sorte des trames- membranes qui cernent le vide, le révèlent.
Notre regard passe au travers de la forme, il n’est pas arrêté à la surface.
Je m’intéresse à ce va et vient, à la résonance qui émane de ce vide.

J’aime rendre visible plastiquement les correspondances physiques, anatomiques entre l’homme et la nature et ainsi faire ressortir le lien qui nous unit.

« L’homme est nature, morceau de nature dans la nature. » Paul Klee.

La création « in situ » est une dimension importante dans ma démarche ;
elle répond à un désir et une réflexion sur les liens qui se tissent entre soi même et un environnement singulier.
Cette approche de la sculpture permet une immersion dans la réalité physique du paysage, elle est mise en scène à l’intérieur de ce cadre, en interaction avec celui ci.
Chacune de mes recherches me conduit à être dans la nature, à déambuler et observer, à nourrir une méditation.

Au travers de ma création, il m’importe, de nous questionner sur nos origines et notre accomplissement, de témoigner de notre capacité à habiter notre quotidien.

Archivé: SANCHEZ Anne-Marie

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Je dépose ma tête;
les bras pleins d’émotions,j’entre à tâtons dans l’ample silence de la peinture et l’espace indicible de l’intime.
L’érosion du geste pictural m’aide à libérer,ouvrir des passages,ajuster,donner forme à l’image.
Je la laisse s’élaborer à son rythme,avec ses heurts,ses vibrations propres,ses soupirs.
J’accompagne l’image en train de se faire;
elle dirige,j’exécute.
Cet impératif sans apparente nécessité est pour moi un formidable espace de liberté.
Quand,enfin,l’image advient et me regarde,j’accueille dans l’étonnement l’évènement pictural et espère le faire partager…