Erick FOURRIER
Edition 2018 - Atelier 08
9 Rue Delpy, ToulouseTramway - arrêt Fer à Cheval ou Avenue de Muret / Métro Ligne A arrêt Saint Cyprien
Accès pour personnes à mobilité réduite
http://erickfourrier.fr
courriel@erickfourrier.fr
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Artiste invité par : Christophe CARRET
Erick FOURRIER est né le 31 mars 1977 dans l’Oise.
En 1994, c’est par l’art floral qu’il fait ses premiers pas dans l’univers de la création artistique.
Ne se réalisant pas complètement dans l’art floral, il s’inscrit aux Ateliers Beaux-Arts de la ville de Paris où il suit, de 2009 à 2012, les cours de Françoise COUTANT, Sun XUE, Antonio ROS-BLASCO et Valérie BEON.
En 2013, il s’installe à Toulouse et dédie désormais tout son temps à la création artistique en se consacrant principalement à la sculpture sur palettes.
Le choix de la palette s’est fait naturellement, parce que c’est un objet public et populaire, reconnaissable de et par tous. Ce choix est également dicté par une conviction plus sociétale : transformer la palette sans la rendre complètement opaque mais juste un peu embrumée, comme une poésie urbaine. pour qu’elle nous parle en toute discrétion de son impact sur le monde. Eco-sensible, elle nous dit le déboisement planétaire, la mondialisation des modes de transport de marchandises dont découle une uniformisation culturelle occidentalisée, la décentralisation de la production qui se répercute sur l’emploi d’une part et induit de nouvelles pollutions atmosphériques d’autre part.
Dès ses premières pièces, Erick instaure ce dialogue paradoxal entre leur apparence présente (en tant qu’œuvre d’art) et leur passé. Les premières palettes sculptées par l’artiste sont figuratives (« Brève » – « Dos » – « Seule ») mais il va s’orienter ensuite vers la réalisation de sculptures abstraites, construites comme de petites architectures (« Comble » – « Mis à jour » – « Réseau » – « Arêtes »). Le sculpteur, comme l’architecte, travaille sur l’érection et la stabilité, le retrait et l’apport ; il étudie la destruction comme une construction.
Avant qu’Erick ne les transforme par son travail d’artiste, les palettes ne sont pas encore des sculptures mais elle sont déjà puissamment architecturées : plusieurs planches forment un plateau cloué à plus ou moins six pieds, eux-mêmes cloués à au minimum deux planches. Chaque palette a ainsi une forme initiale, reconnaissable et quasi immuable.
L’artiste tient à respecter cette construction qui apporte la rigueur de l’objet. « Mon paradoxe consiste à garder la structure de la palette de livraison tout en cherchant à la rendre la moins lisible et apparente possible ».
Transformer et simuler la disparition pour une nouvelle naissance ! Un nouveau regard de l’homme sur la matière.
Localisation de l'atelier