Archivé: CHIAMPO Géraldine

INTERSELLAR BIRD ok

Artiste peintre muraliste de métier, je développe depuis quelques années un travail plus personnel que les fresques de commande auxquelles je suis habituées.

Je reprend sur toiles, les techniques du trompe l’œil, utilisant huile et acrylique ; Mais dérive aussi vers la gouache, le feutre, la mine de plomb ou tout autre médium pouvant servir mon propos.

J’utilise une écriture expressive allant jusqu’à l’abstraction pour traiter de sujets parfois intimistes et poétiques, souvent absurdes ou revendicatifs.

Sujets et techniques concourant vers un même objectif : la recherche.

Archivé: ROTELLINI Sorane

Aiguillon n11 envoi

Je mène un questionnement autour de l’ambiguïté et la complexité des apparences.
A travers ma production (dessins, peintures, installations, vidéos, performances) je donne à voir les intériorités et les invisibilités des phénomènes afin de mettre en tension les forces contraires inhérentes à la condition humaine : vie/mort, douceur/violence, force/fragilité, apparence/intimité, masculin/féminin, naturel/artificiel, brisure/réparation, immanence/renouvellement, corps/esprit.
J’élabore ou mets en lumière des hybrides mi-animal, mi-humain, mi-végétal proches d’objets fétiches ou totémiques.
Face à une société de plus en plus consumériste, une attention toute particulière est portée sur les choix des matériaux qu’ils soient pauvres, récupérés ou recyclés (fils,
laine, cire, terre, plumes, graines…). J’interviens a minima, répétant certains gestes minutieux, souvent jusqu’à l’usure (grattage, perforation, accumulation de motifs, broderie) mettant en avant un long processus qui invite à la méditation.
Mon travail cherche à travers différents médiums la complexité du vivant pour toucher l’Homme « poïesis » qui est en chacun de nous, c’est à dire un individu libre de ses émotions, de son genre, de ses apparences, de sa sexualité et de sa relation éthique aux êtres et à la nature.

Archivé: ZANESI Élisabeth

paysage vert huile sur toile 80x80

D’abord des balades en plein air puis une peinture instinctive, synthétique, une peinture où le regard cherche à saisir l’ambiance, la lumière d’un moment, une intensité, une profondeur.
Des évocations de paysages, un rythme d’un tableau à l’autre, une quête d’équilibre, d’harmonie, de correspondance…
Je pose, je superpose, la vibration des couleurs s’installe parfois, j’hésite, je doute, je compose …

Archivé: Lunat

RED CORNER 100x100

La relation entre la photographie et la peinture est, actuellement, mon principal axe de travail.
L’enfance et les vieilles photographies de famille me fascinent dans ce qu’elles ont toutes deux de singulier, de personnel et, dans le même temps, d’universel. Scènes d’anniversaire ou de vacances en famille, photos de classe…autant de matière à s’approprier puis transformer, réinventer, entre mémoire et imaginaire…

Archivé: RIEU Gilles

revu et corrigé 120 cm X 150 cm

Ma peinture est empreinte d’êtres humains et de voyages qui ont fait de moi un globe
painter visitant les capitales :Jérusalem, New York ,Ho Chi Minh Ville, Hiroshima,
Cotonou , Montréal, San Francisco.. .
Ce chemin est celui que je trace comme une formulation possible de mon désir,
quand vivre et peindre sont devenus l’unique et impérieuse manière d’être.
La littérature est présente dans mon oeuvre car j’ai toujours pensé qu’une phrase
pouvait nous sauver.
D’une tâche sur la toile un univers de possible surgit, et de là une histoire qui
m’échappe se construit de manière éclatée.Des visages dessinent des paysages
allusifs, des phrases jetées en pâture sur la toile donnent une trame…un monde
apparaît devant moi … il ne me reste plus qu’à saisir ce qui s’offre à moi, le regardeur
finira le tableau.
René Char disait : « Un poète ne devrait laisser que des traces de son passage, et non
des preuves, seules les traces font rêver. »

Archivé: BONNEFIS Nelly

monotype (Small)

Nelly Bonnefis a profité d’une sensibilité artistique pour s’autoriser un parcours artistique et aller vers une véritable création personnelle. La peinture ou la création d’estampes qui était au départ pour elle un événement inattendu est devenue une nécessité intérieure. En lui permettant de refonder une réalité, son travail de recherche et de création la confronte à une autre temporalité , intime notamment.

Ce travail la ramène aux limites de sa fragilité et de sa propre existence. Chaque étape de sa création l’oblige à déconstruire ses représentations, à chercher dans les sphères les plus opaques un signe , un sens afin que quelque chose d’inattendu advienne.

Il existe dans son travail un jeu permanent de relance dans lequel la peintures ou les encres qu’elle utilise se nourrissent aussi bien des éléments de visibilité que ce qui va se perdre en cours de réalisation.

Il en résulte un travail pictural dont la toile est le témoin.

Archivé: SANCERRY Karine

cheval_carre

ET L’IMAGE DEVIENT EXTIME (1)

Nous sommes loin du sujet et des effets de manche ou de pinceau. Karine Sancerry projette notre regard, comme on lance un galet qui fait des ricochets dans la lumière du tableau. Ses pixels sont des coups de brosse et de gouge (xylogravure) qui nous proposent le mystère plutôt que l’évidence. Hors des codes et tout en s’inscrivant dans le questionnement de l’image par la peinture et la gravure, Karine Sancerry nous fait traverser avec jouissance le monde des apparences. A propos de Francis Bacon dans ” Logique de la sensation”, Gilles Deleuze nous parle du corps qui se dissipe :“il reste encore contracté par les forces qui le happent pour le rendre à l’entour”. Cette dissipation du corps, nous la retrouvons chez Karine Sancerry, encore et encore.
Serge Goldwicht

(1) Selon Michel Tournier, si le journal intime représente « un repliement pleurnichard sur ″nos petits tas de misérables secrets″ », rejoignant ainsi un espace centré sur l’aveu et la confession, le journal extime est un « mouvement centrifuge de découverte et de conquêtes » qui donnerait naissance à une « écriture du dehors » poussant l’auteur à se laisser saisir par le monde alentour, puis à la retranscrire. ( wikipedia)

Archivé: GILLY Jean-Pierre

Tension 3

Ma peinture décline des formes simples et privilégie la matière et la couleur. Elle exprime d’une part, les structures de toutes natures qui orientent ou déterminent nos comportements par le biais, le plus souvent, des bandes colorées organisées verticalement et d’autre part, l’action et la liberté humaines qui tendent à subvertir – voire à transformer – ces structures, à travers des formes et des matières qui en brouillent et en transgressent parfois les frontières. Ce sont d’un côté, la traduction plastique de ces frontières [strictes ou floues, fermées ou ouvertes] et de l’autre, le rythme même des structures colorées [obscures ou claires, vibrantes ou froides] qui caractérisent principalement ma recherche.Le principe qui sous-tend cette dernière est ainsi celui de la dualité, voire de la contradiction. Il vise à introduire de la dynamique dans mes œuvres et s’est traduit plastiquement par les rapports multiformes entre bandes verticales et/ou par des mouvements de matière à l’intérieur même de celles-ci. Ces dernières années, l’expression picturale de ce principe a évolué vers l’introduction de perturbations, généralement horizontales , qui viennent mettre en question l’ordonnancement des structures verticales. Cette mise en question passe notamment par une différenciation des textures des structures colorées: striées ou lisses, opaques ou transparentes, brillantes ou mates,…Au fond, ma peinture renvoie à une vision du monde caractérisée par la tension : entre l’ancien et le nouveau , le conscient et l’inconscient, l’individuel et le collectif… qui peuvent soit interagir, soit rester figés. L’œuvre peinte, bien sûr, n’est jamais la simple projection de cette conception sur la toile : elle est une construction matérielle qui a sa propre logique plastique. C’est cette dernière, proposée au regard du spectateur qui peut toucher sa sensibilité et, au-delà, l’inciter à s’ouvrir sur une autre manière de voir le monde et, peut-être, de s’interroger sur son devenir.

Archivé: PATURET Danielle

on n'a pas besoin de vent sur la lune  47,5 x 84  Réduit

Cette rouille que les aléas du temps ont façonné impose des paysages dans lesquels éclate la vie par les couleurs.
Les contrastes jouent pour proposer sous une fausse approche primitive un monde onirique et rêveur qui laisse place à l’imagination et au voyage .

Archivé: DROUT Jean-Jacques

10 Meditation

Comme l’a dit Léonard de Vinci “La peinture est de la poésie que se voit” j’essaie donc de créer cette poésie méditative par ma peinture abstraite et ceci depuis plus de 25 ans.

Archivé: COLOMBIER Joelle

1

La couleur est une manifestation de la vie; elle m’inspire pour créer des oeuvres abstraites, comme un compositeur avec la musique, les couleurs vibrent entre elles, la recherche de mon travail en peinture va dans ce sens, je me laisse guider, parfois je fais des choix selon l’inspiration du moment, choix de couleurs, de formes inspirées parfois d’un paysage, d’objets, parfois le trait es nécessaire, j’essaie d’exprimer l’unité nécessaire entre l’extérieur et mon intériorité.

Archivé: BECCO Annie

19112014Peinture Annie Becco-9

Le déroulement de son parcours s’est développé à partir du dessin académique, aquarelle, pastel sec, gouache et enfin l’acrylique qui demeure sa technique préférée.Le travail est structuré,la matière est travaillée par superposition ou grattage pour créer densité ou transparence.Il s’épure et se simplifie. L’expression se condense,s’affirme et se révèle dans toute sa force et son énergie.
Il va vers l’essentiel dans une quête permanente de recherche picturale.

Archivé: SEFF Guillaume

"Peinture Complète". Var 3 - Techniques mixtes / Collage / Encaustique sur toile - 100 x 100 cm

À travers mon écriture picturale se tisse un fil conducteur, celui de mes pensées. Le courant du ressenti l’alimente. Ce fil se forme et se déforme alors selon des impulsions, des chocs mémoriels. Il est un indicateur, un baromètre cérébral. Du cœur aussi.

Oscillant, il vous dit sur l’écran (la toile) ce qui se passe. Il est une jonction (telle une agrafe) entre mon face à l’humain, mon face à la vie et, tout ce qui m’entoure, le monde extérieur, mais dans lequel je suis néanmoins inclus. Il s’inscrit dans mon témoignage du monde, c’est-à-dire, ma peinture. Il est ce que je peins. Il est écriture, couleur, forme, matière. Fil de suture, connexion et liaison amalgamée entre mon intériorité et le monde qui nous entoure. Monde raccommodé, rafistolé où on nous colle, où on nous greffe, un tiède bonheur pour masquer, pour nous faire oublier, ce qu’il a de (trop) gris, de(trop) noir, de (trop) blanc.
D’où le thème central de mon travail : «La suture du monde».

Le fil comme représentation des plaies mal refermées d’un monde «nôtre» devenu «autre» pour finir mien. Ces mondes sont tenus et soutenus par leurs coutures, leurs entrebâillements, leurs fermetures mutuelles.
Dans ce monde suturé, recousu, s’entrecroisent des réflexions (sur la condition humaine, la vie, l’équation amoureuse entre autre thèmes) et des éléments picturaux (la croix, les pointillés par exemple) issus de, symbolisant et venant soutenir le thème de la «suture du monde».

En somme, chaque peinture est une trace, celle d’un passage, où la vie s’est laissée.
Marque temporelle, elle contient le ressenti, la charge émotionnelle de ce qu’il reste.

Archivé: DE MESSEY Linda

des ronds dans l'eau

L’eau s’abandonne, accueille le reflet d’un monde végétal offrant sa saison. Dans celui de la nuit se glisse la nudité de l’univers.Urbain à grands traits sonores une maison se penche, l’eau remue, le ciel aussi, les images bégaient,se disloquent, puis soudain ramenées à la raison, s’y surprennent…Qui suis-je?

Archivé: CERISIER Doina

B09

D’origine Roumaine, j’ai commencé ma carrière d’artiste peintre professionnelle après ma sortie de l’Ecole Superieure Nationale des Beaux Arts de Bucarest. Depuis je poursuis mon chemin artistique ponctué par de nombreuses expositions en Europe, aux USA etc…J’essaye par le biais des techniques mixtes d’expérimenter l’association de matériaux usuels et d’autres plus insolites. Mes thèmes abordent les souvenirs, la nostalgie, de même ils suggèrent l’altération des sentiments humain, le passage du temps, l’éphémère du rêve.

Archivé: FABRE Annie

art en balade 2

J’ai commencé par une pratique académique du dessin,(étude de la nature morte, modèle vivant au fusain et mine de plomb)pour aboutir à une expression personnelle et plus ou moins abstraite, avec actuellement une recherche de matière et d’épaisseur ainsi que l’introduction d’éléments extérieurs.
“je considère mon travail comme une perpétuelle exploration des éléments et de la matière, une sorte de langage”
Je prends beaucoup de plaisir et de curiosité à utiliser différents matériaux que je récupère au gré d’une balade dans la nature.
En utilisant le papier journal, par exemple,comme support, je retrouve un mode d’écriture en reprenant les traits, les caractères, la calligraphie,en jouant avec les blancs et les noirs, j’ajoute aux traits déjà existants mes propres traces.

Archivé: PALLARO Fanny

Fanny.Pallaro_impermanence 2

Aux visages peints ont succédé les visages sculptés…
Mon travail se développe à partir d’une fascination pour le mystère du visage, et plus largement, pour le mystère du vivant.
Je poursuis et approfondis aujourd’hui le travail entrepris : continuer à interroger les visiteurs grâce aux regards de mes êtres de terre…
Je prends des photographies, je réalise des déclinaisons plastiques à partir de mes sculptures, ceci pour renforcer ce que je cherche à exprimer avec la terre.
Nous avons tous été enfants. Un jour (si tout va bien), nous serons vieux. Tout change tout le temps, et le temps passe sans qu’on puisse rien y faire. L’artiste, avec son art, tente d’arrêter le temps. J’aime penser que si c’est réussi, le visiteur s’arrêtera devant l’oeuvre lui accordant un peu de son attention au milieu de notre monde agité où il est certainement très sollicité. Cette attention du visiteur le ramènera-t-elle vers ce qu’il y a de plus précieux : l’instant présent ?

Archivé: LAB Florence

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Je ne peins pas la lumière mais l’ombre qui la révèle. Le blanc du support ne devient lumière qu’éventuellement, lorsque la toile est marquée au noir, ne fut-ce que par un trait ou un point. Une blancheur syncopée de quelques sombres interventions, lignes tendues,parfois croisées, petites surfaces à peine plus charnues.
L’atmosphère de ce petit monde peut paraître austère à certains. Je recherche dans ces épures un vide salutaire, un espace de liberté qui permettrait une échappée, un éblouissement.

Tête en l’air, lumière en face.

Archivé: NIKKO k.k.o

NIKKO K.K.O

Ses dessins et peintures illustrent un monde coloré, peuplé de personnages étranges exilés ou sédentaires à bords de camions volants ou de campings cars désossés dans un paysage désertique, industriel ou urbain.
Ses influences et références : l’art urbain contemporain, le pop art, les cartoons, les jouets, la musique, l’art primitif, les véhicules en tout genre, les casses de voitures. Acrylique, posca, encre de chine, spray sur toiles, papiers et objets

Archivé: TIDEY Gail

encre

Profondément curieuse et aimant

expérimenter, Gail Tidey, artiste franco-anglaise, s’est formée à diverses techniques picturales qui l’ont amenée à

créer des œuvres diamétralement opposées.

Après des séries de portraits sur papier, et de paysages très colorés ou monochromes à l’encre de

Chine, elle a éprouvé la nécessité d’explorer la toile grand format pour libérer le

geste et travailler dans l’urgence, à l’opposé d’une démarche très précise qui

jusque-là animait son travail.

Qu’elles soient à base de pastel sec ou gras, d’acrylique, d’encre de chine, de fusain ou de

techniques mélangées, ses œuvres révèlent son intérêt pour le monde qui l’entoure.

Archivé: MAUBERT Evelyne

Attachement 1

Je travaille le papier pour donner corps aux personnages.D’abord volumes, ces personnages rejoignent progressivement la toile, un autre médium venant refléter cet univers ou se mêlent scènes de vie et rêves.
La thématique de l’humain me plait, l’ambiguïté, la fragilité, la différence sont des thèmes qui m’inspirent et que je traite également en gravure.

Archivé: GARCÈS DE MARCILLA Diane

Minuit-73-x-54-cm

Passionnée par les impressionnistes et les peintres de la Renaissance, j’aiguise mon oeil en étudiant les grands maîtres dans les musées.
De nombreux voyages, et en particulier les séjours en Italie, me permettent de nourrir ma sensibilité.

C’est l’observation de la nature, perçue comme une vérité immuable, qui est la source majeure de mon inspiration.
Figurative et comtemplative, mes recherches me mènent sur la voie d’un impressionnisme personnel.

Après avoir abandonné l’huile au profit de l’acrylique, je multiplie les expériences autour des superpositions de glacis et vélatures.
Ancrée dans le réel du dessin, le language des couleurs, des transparences échappe au projet initial pour exprimer la nécessité de l’instant.
Je ne pose pas la lumière, je la laisse prendre place, en nourrissant la toile, longuement, je creuse pour la faire naître.
D’une matière fluide, je joue avec les tensions, provoquant des accidents, retranchant beaucoup pour garder l’essentiel, l’harmonie.

Diane Garcès de Marcilla

Archivé: CHAMAGNE BUAILLON Laurence

Les personnages que je peins sont partiellement issus de la littérature. Ils n’illustrent ni ne représentent, mais viennent prolonger une atmosphère de lecture. Souvent immobiles, ces portraits témoignent d’une quête, de l’inaccompli de l’existence. Silencieux, ils évoquent les traces du temps.Je cherche à exprimer l’indicible porosité, l’inquiétante étrangeté féminine. Je guette l’instant où la matière dans ma peinture évoquera le trouble de l’émotion.

Archivé: PERROS Marika

1 Les plantes frémissent 30:30 cm

Haïkus

Trois actes picturaux, trois gestes et trois matériaux. L’huile riche en pigment: la matière, l’air et l’eau avec les lavis, l’énergie avec les traits du crayon. Mes « Haïkus picturaux » parle du présent. Une méditation intérieure précède l’acte de peindre qui implique d’être au plus prés de soi, d’être complètement dans l’acte, sinon, être l’acte lui même. Une poésie de moments de vie, que je lie ensemble en créant aussi une partition de plusieurs « Haïkus ». Marika Perros

Archivé: SANCHEZ Anne-Marie

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Je dépose ma tête;
les bras pleins d’émotions,j’entre à tâtons dans l’ample silence de la peinture et l’espace indicible de l’intime.
L’érosion du geste pictural m’aide à libérer,ouvrir des passages,ajuster,donner forme à l’image.
Je la laisse s’élaborer à son rythme,avec ses heurts,ses vibrations propres,ses soupirs.
J’accompagne l’image en train de se faire;
elle dirige,j’exécute.
Cet impératif sans apparente nécessité est pour moi un formidable espace de liberté.
Quand,enfin,l’image advient et me regarde,j’accueille dans l’étonnement l’évènement pictural et espère le faire partager…

Archivé: Atelier 51

photo Atelier 51-1

Chaque artiste à sa démarche propre mais ils peuvent se rejoindrent sur des expo collectives; EX: NBR et autres sépias
Anne Camy pratique La terre. Chaussures et animaux sont ses principaux sujets.
Viviane Niss , à la peinture, continue d’explorer ” ses arbres et traces végétales”.
Marc Le Dizet , peinture et collages divers , travaille sur les villes 3D et les horizons…

Archivé: SAILLARD Yvon

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C’est une tentative de dire ce que le corps ressent dans sa peau et dans ses os! dire les sensations qui le traversent: marcher, endurer, crier, vibrer etc
les moyens c’est de traduire cet espace du corps dans un espace plastique ou la déformation, les ruptures,l’ acceptation des hasards, des mutations, de l’improvisation traduisent le combat dont la toile est l’arène.
Et c’est comme cela que je traite le corps humain : j’essaie d’oublier qu’il nous est particulier à nous hommes. L’entreprise de dépaysement consiste à tenter de voir dans les corps que je peins non pas seulement un humain, non pas seulement un animal, mais une substance qui remonte à l’origine.

Archivé: Atelier Archipel

logo

Archipel est une association « loi 1901 » à vocation artistique, culturelle et sociale, qui existe depuis 1974. Notre objet est de promouvoir la pratique et la connaissance de l’art et de l’expression sous toutes ses formes. En perpétuel questionnement sur ce qui fait création, ce qui fait art, Archipel propose de :
FAIRE, c’est-à-dire pratiquer, au sens d’incarner, de concrétiser, de passer de l’idée au palpable, de l’enfoui au sensible, ne pas chercher à faire du « beau » en marge des techniques académiques.
PENSER, ou formuler son expérience/expérimentation artistique en mots ou en concepts, se situer dans un contexte, dans une culture, passer du sensible à l’intelligible.
ECHANGER, s’ouvrir au monde, se nourrir de différents arts, d’autres expériences, ne pas s’enfermer sur soi dans la création, interpréter.
MONTRER, c’est rendre visible et accessible nos réflexions, nos actions et notre expérience dans le domaine de l’art plastique et la transmission de savoir.

Archivé: GUIRAUD Catherine

C.GUIRAUD 50x55cm

Je travaille à l’acrylique fluide, dans des couleurs terres, les blancs, les noirs, les bruns et les gris chromatiques sur papier ou sur toile. Le jeu purement plastique entre couleur, forme et texture s’opère par retraits, superpositions, recouvrements, transparences jusqu’à un impact simple et direct de l’ensemble. J’utilise peu de couleurs, du moins peu de couleurs qui se côtoient.
Parfois mes peintures sont composées de grands pans architecturés, de grandes surfaces assez contrastées. Ces clairs obscurs, conjugués à des couleurs terres, peuvent parfois créer un « rapport de familiarité » avec des perceptions de la réalité, ce qui nuance un peu le qualificatif de peinture abstraite.
Catherine Guiraud

Archivé: Atelier Bizart

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Ils sont un couple à la ville comme dans leur atelier des Arcs St-Cyprien.
Elle, est sculpteur-céramiste et lui est peintre. Ils donnent des cours aux ateliers «Biz’Art» qu’ils ont créés il y a près de 25 ans.
Ils ont choisi de montrer leur travail personnel dans cet atelier d’artiste typique au fond d’une cour.

Jean-Louis Engels, peintre
Il y a d’autres nécessités en peinture que de mettre de belles couleurs ou de faire un “joli”tableau. En particulier, chercher ce moment rare où l’étonnement, le mien et peut-être celui du spectateur, peut surgir.
Au travers des “portraits-nus” , c’est le corps, et sa chair, avec ses 20 siècles de représentations qui m’interroge…Le corps est prêt à dévoiler encore et toujours ce qu’il cache; l’éphémère, l’angoisse, le désir, le sublime….

La démarche de Patricia PONS est une recherche permanente, tant sur les formes que sur les matières.
Formes organiques et minérales, ses réalisations révèlent des traces, des écritures, des asymétries et des accidents. Elles évoquent des matières naturelles, bois, pierre, végétaux, peaux qui combinent la sensualité des couleurs et des textures et appellent le toucher.
Patricia pratique la technique du raku et de l’enfumage à vue, qui permet de jouer sur le contraste des matières, brutes, sombres, enfumées et émaillées, lumineuses, douces…
Elle apprécie également la finition mate et satinée des émaux de grès à haute température associés à l’aspect brut de la terre naturelle ou colorée.