Recherche d’une stylisation de formes figuratives végétales par un dessin graissé à la gestuelle contrôlée, et, dans un autre registre, recherche d’entrelacements d’éléments organiques dans un dessin à la gestuelle spontanée.
Archivé: TONCÉ
Après une vingtaine d’années de Graffiti, le travail de Toncé s’oriente maintenant vers des compositions graphiques sur toiles donnant la part belle à la couleur. Couleurs mélangées, enchaînées, liées…
Douceur des courbes, tranchant des lignes, subtile alternance rythmée par de fines traces noires.
L’impact… maître mot de la recherche graphique de Toncé nous rappelle que l’Art n’est qu’impulsion et réalité …
Archivé: Marie-Hélène Carcanague
Dépasser la ligne, déborder du contour, abandonner sa main.
Marcher dans les flaques, laisser des empreintes, recouvrir, créer des fissures, des imperfections.
Griffer la peinture dans l’épaisseur des couches, errer sur la surface, faire des taches, tracer, puis effacer, accepter de se perdre,
provoquer le hasard.
Archivé: ROUX Fabienne
Ma recherche principale repose sur le portrait anthropologique. Ces êtres retravaillés en peintures, collages et gravures sont issus de parfaits anonymes tombés dans l’oubli. Les photographies utilisées ont été glanées au fil du temps et des années face à l’amas informationnel qui nous entoure au quotidien : les affiches publicitaires, les blogs, les photographies publiées via les réseaux sociaux…
A contre-pied, je récupère, recycle, reproduit des photographies de famille abandonnées, orphelines et redonne vie à des portraits passés où le cliché est plutôt flou, indécis. De nos jours, les nouvelles technologies ont démocratisé à outrance la pratique du portrait et le stockage ne se fait plus dans de magnifiques albums reliés mais dans des disques tellement durs qu’ils ne nous laissent plus cette liberté de regard et se dissimulent dans l’oubli très rapidement. Ce phénomène qui brasse beaucoup d’éléments disparates, à la fois témoignage et mémoire, intrigue et amène à une réflexion toute particulière sur notre temps et son manque de repères.
Archivé: NIRMAN Mireille
Je suis arrivée à la Terre tardivement, toutefois elle existait dans ma vie depuis bien longtemps…
Enfant, je l’ai beaucoup caressée.
Plus tard je l’ai cultivée avec passion dans mon jardin, à ce jour je n’ai pas cessé d’ailleurs,
….avant de la prendre vraiment dans mes mains.
Il me semble que j’ai toujours plongé mes doigts en terre.
Enfin, c’est aussi une très longue histoire de racines, à (re)trouver…
Je ne tourne pas mes pièces.
En les façonnant entièrement de mes mains, j’ai le sentiment d’être plus encore avec la Terre. L’illusion de la perfection n’étant pas à mes yeux une priorité, je m’essaie seulement à rendre vivant l’objet que j’ai rêvé, et que je fais évoluer dans mes mains.
J’aime sentir la matière vivre, évoluer et décider de son chemin.
Le traitement par diverses formes d’enfumage conjugue à mes yeux le toucher-terre, la liberté et l’imprévisible.
Car la Terre n’est pas un matériau inerte, elle vit sous les doigts qui tentent de la diriger et de lui donner un mouvement ; plus tard le feu la remodèle, la métamorphose et lui prête sa parole.
D’une simplicité illusoire à première vue, ce travail transmet aux mains et au regard la perpétuelle et difficile recherche de l’équilibre, et qui rappelle celle du funambule. Il donne à comprendre l’âme de la Terre, et laisse s’exprimer le potentiel créatif et la liberté de qui veut bien s’y livrer tout entier-mais il requiert aussi de la constance et un engagement vrai.
En amont de ces techniques, je privilégie la recherche de la Forme. Sans elle, le travail autour du Raku et des enfumages plus élaborés ne se réduirait peut-être qu’à de simples techniques visant à favoriser des effets intéressants.
Imaginer, créer, élaborer une forme harmonieuse est le début de tout.
J’aime créer des contenants ou encore des formes souvent imaginaires dont je ne me lasse pas de décliner les contours, les inclinaisons, les lignes ou encore les courbes.
C’est ainsi que j’espère conjuguer tout ce que m’inspire la Terre, et ce qui me lie à elle.
Archivé: MASON Emmanuelle
Je travaille depuis 1 an sur une série de dessins érotiques à partir d’un répertoire graphique de coupures et de brûlures.
Dans ces « cuts » et « burns », le papier devient la peau même, les opérations plastiques les caresses ou les griffures. Toujours obsédée par le dessin, j’expérimente ce qui se passe lorsque l’outil passe sous le plan du papier, le dessin relevant presque alors de la micro-sculpture.
Ces expériences me permettent d’aborder des questions qui me sont chères, comme la pleine conscience sexuelle, le genre, le couple, hétéro-normativité et le queer.
Précédemment je travaillais sur “la série des désastres”. Cette série s’inscrit dans une filiation avec la peinture romantique. C’est en regardant les peintures de Friedrich, de Turner ou de Géricaut que j’ai initié ce travail. Pourtant, si les paysages romantiques sont à penser dans une dimension mystique – celle de l’homme qui, devant la puissance, la grandeur de la nature, n’a pas d’autre solution que la méditation pour tenter d’atteindre l’Infini, et par là, Dieu – le monde que j’ai à contempler aujourd’hui a été déserté par Dieu. Et c’est par l’écran ou par la presse que je contemple non plus une nature sublime, mais le réel d’une humanité en crise, les désastres et les civilisation qui chutent.
Pour «Syria», j’ai dessiné à partir des images qui nous parviennent actuellement de Syrie. Kobané, Alep, Homs. Ces noms de ville dont nous parviennent les images traumatisées. Des ruines, de la fumée, des corps, des regards. Je me suis forcée à suspendre mon émotion pour engager un travail de conscience, convaincue que mon rôle d’artiste est d’être le témoin résistant et solitaire des horreurs qui se jouent dans le monde contemporain …
A partir de ces dessins j’ai ensuite travaillé en sérigraphie, médium qui m’a permis de composer, mêler, varier la composition de ces ruine. Parfois le dessin disparait, parfois il est hyperréaliste. Le blanc du papier devient le silence de mon jugement, le terrain où erre le regard en quête de sens.
Pour cette série, je tente de dire la ruine de notre monde, d’une civilisation, à travers la ruine de l’image. La ruine de l’homme à travers la ruine de son territoire. Je me force à être le témoin actif d’un drame qui se joue si proche, auquel j’assiste, comme tous, impuissante, les bras ballants, l’âme à vif. Aussi, j’avance à pas prudents pour construire une œuvre qui soit engagée, mais aussi pudique, silencieuse, respectueuse.
Ce travail plastique est mené de front avec un engagement humanitaire, puisque je suis engagée auprès des réfugiés Syriens de Toulouse depuis 1 an et travaille chaque jour à ce que la France accueille de façon décente ces hommes, femmes et enfants.
A l’atelier, je travaille parallèlement à une série sur les réfugiés, et à une série sur les désastres climatiques, qui s’inscriront dans la série des Désastres prochainement.
Avant ça, j’ai travaillé pendant un temps sur la “série des natures mortes”. L’émotion qui est à l’origine de cette série est mieux formulée par Deleuze que par moi : « La viande est la zone commune de l’homme et de la bête, leur zone d’indiscernabilité, elle est ce «fait», cet état même où le peintre s’identifie aux objets de son horreur ou de sa compassion » (Gilles Deleuze Francis Bacon, logique de la sensation).
Lorsque j’ai emménagé à la campagne en 2010, j’ai commencé à me retrouver quotidiennement en présence de charogne (sur les bords des routes, ou que mes chats me ramenaient, ou lors de promenades) et à les dessiner. En 2011, je contactais l’école nationale de vétérinaire de Toulouse, et j’assistais aux séances de dissection et autopsie. Techniquement, c’est un mélange de photographie, de retouche numérique, puis de dessin (ou de gravure). Mon travail graphique, presque topographique, donne de près un entrelacs abstrait, gestuel et nerveux, comme des capillarités graphiques, des paysages… De loin, le dessin est hyperréaliste, le «jus » numérique unifiant le tout. Il y a une notion de tissage, de fil, de patience, les plus grands formats peuvent me prendre jusqu’à 80h de dessin…
Ma fascination pour ces charognes relèverais de l’émotion décrite par Baudelaire dans son poème du même nom : ces restes en putréfactions, trouvés sur le bord de la route, participent de l’immonde, du répugnant, de la maladie. Ils nous parlent de l’animal mais aussi de nous, de notre mortalité.
Il y a, en filigrane, un grand respect pour la bête, peut être une tentative de lui rendre sa sacralité, d’y prêter attention, une fascination d’enfant pour son « animation » (animal en grecque, c’est ce qui est animé, ce qui possède une âme). Lui rendre hommage, loin de la viande sous cellophane, loin de l’industrie alimentaire qui la traite comme un matériau et non un être. Il y a une vraie zone non-pensée dans notre système, qui refuse à l’animal son altérité. Ce n’est pas la viande que je représente, mais la chair, qui a souffert, expiré le souffle vital, je fais l’autopsie du principe vital…
Le fil conducteur de mon travail ces dernières années serait donc cette opposition entre le sujet, qui participerait du drame, de l’immonde, du désastre, et la facture, qui, elle, relève de l’orfèvrerie, du délicat. Avec cette opposition, j’essaye de toucher au sublime : ce qui est beau et effrayant tout à la fois.
Archivé: BLONDIN Hélène
Ce que j’aime c’est être à l’atelier
Personnages et animaux marqués de tristesse et d’humour sont mis en scène,
dans un monde interdépendant, où le sort de chacun est lié à celui de l’autre.
Nous marchons, nous pleurons, nous partageons, nous compatissons.
Aujourd’hui je suis installée dans le Gers, ces moments de tranquillité sont propices à la création.
Archivé: Léocadie
Je crée des vitraux qui jouent de la lumière et de ses projections. Associant le travail traditionnel du verre et une approche contemporaine des formes, mes pièces oscillent entre transparence et opacité, accordent des nuances de matières, de couleurs et de lignes pour faire de la lumière une matière vivante, vibrante.
Archivé: GAYRAUD
Patrick Gayraud utilise les matériaux qu’il découvre. Il construit, il agence avec des matériaux détournés : compressions d’appareils photo “jetables” devenant sculptures colorées, feuilles de rodhoïd devenant pellicules irisées aux images fantasmatiques, papier devenant relief de paysages incertains, un univers de couleurs, de contrastes, qui nous conduit quelque part du côté du rêve.
Archivé: KRIEG Anne
Mon travail repose sur des techniques primitives qui engagent les instincts visuel et tactile. Je valorise la couleur et la texture de la terre, du grès ou de la porcelaine qui possèdent des qualités intrinsèques proches de l’épure et de la sobriété formelle que je recherche. J’en conserve la beauté essentielle qui est laissée nue dans nombre de mes pièces. De fait, j’utilise le colombin : simple à monter, il me permet de réaliser des pièces abouties, pleines d’arrondis et de sinuosités, par ailleurs infaisables au tour ou à la plaque. Cette rondeur, la finesse de la paroi, l’asymétrie des formes épurées, visent à l’évidence de la fonction : le bon contenu, la légèreté, la préhension par la main, la saisie de l’anse, le flot d’un bec. Au-delà du visuel, c’est la facilité d’usage qui révèlera toute la beauté des pièces. L’engobe ou l’émail les recouvrent partiellement : deux matières, deux touchers, deux rendus visuels qui s’unissent sans se contredire, enrichissant le plus petit des objets. Une longue recherche sur la porcelaine et les sources lumineuses aboutit de même à des luminaires simples, esthétiques et fonctionnels.
Archivé: RENCK Hugues
Ma peinture est figurative, elle évolue en même temps que j’évolue moi-même, à travers le temps, à travers les expériences personnelles et les découvertes visuelles, artistiques, iconographiques et littéraires, je la définirais comme une errance.
Je suis issu de l’école des Beaux Arts de Versailles, je vis et travaille à Toulouse.
J’expose régulièrement mon travail dans des lieux institutionnels, des galeries et des espaces privés ou des lieux associatifs.
Mes tableaux récents sont d’une part, des paysages urbains, ce qui m’intéresse ici c’est la musicalité, le rythme crée par les lignes horizontales, verticales et obliques, jouer entre le réalisme et le déni du réalisme, l’équilibre et le déséquilibre et également de représenter dans un espace la présence humaine sans qu’il y ait besoin de l’y inscrire.
D’autre part, des paysages, moments vus et saisis puis retranscris. Pour moi, le spectacle qu’offre la nature éveille l’étonnement, il amène à la concentration de l’esprit et incite à la méditation, c’est le sentiment que j’essaye de transmettre à travers ces tableaux.
Enfin des scènes à personnages inspirés par des poèmes.
Egalement des nus et des portraits inspirés par des artistes (écrivains, peintres…) qui m’intéressent par leur œuvre ainsi que par leur physique.
Au-delà ce sont des coups de cœur pour des lieux à un moment donné ou des textes auxquels la peinture permet de donner une dimension nouvelle, un cadre, celui certes physique du tableau mais également et surtout celui de l’esprit qui le réinvente.
Archivé: LAULHÉ Isabelle
La peinture, la lithographie, la gravure me permettent de donner forme à ce que ce monde me donne à voir, à penser, à aimer. Grâce à ces moyens d’expressions je poursuis une belle “aventure”.
Une aventure avec les couleurs, les encres, les parts de hasard à accepter, les accidents, une aventure où tout peut devenir richesse et chance à saisir dans cette incroyable expérience du multiple.
Ces techniques de l’estampe sont pour moi, encore aujourd’hui et plus que jamais, d’extraordinaires moyens d’expression et de création graphique. Au delà de la simple impression et reproduction, je les aborde avec mon expérience de peintre et non pas en tant qu’imprimeur. Je ne m’interdis pas les les mélanges entre les différentes techniques, quitte à donner à mes estampes un caractère hybride. Et, c’est souvent, l’unique que je recherche à travers le multiple, dans la volonté de faire surgir la surprise du « différent ».
Archivé: Tiné-Chassagne
J’ai choisi de m’intéresser à la sortie de terre d’un arbre, l’endroit où se fait la poussée, que dit-il, qu’elle est son attitude, comment fait-il son entrée dans le monde de la surface.
Je veux montrer comme une dramaturgie, les rapports entre l’espace des arbres, les ombres et la lumière.
Archivé: CARCANAGUE Marie-Hélène
Enfin dépasser la ligne,
déborder du contour, abandonner sa main.
Marcher dans les flaques,
laisser des empreintes, recouvrir,
créer des fissures, des imperfections.
Griffer la peinture dans l’épaisseur des couches, errer sur la surface,
faire des taches, tracer, puis effacer,
accepter de se perdre,
chercher “son endroit”, tel un chat.
Longtemps l’appareil photo a été mon moyen d’expression. Il m’a permis de découvrir, d’observer, de rencontrer. La photographie exige et permet à la fois de faire un choix dans tout ce que nos yeux peuvent percevoir de la réalité, pour construire une image, avec un sujet, une émotion, une composition, des lignes, une lumière.
Malgré cette liberté, au fil du temps la photographie m’a semblé un peu froide, trop nette, d’une surface trop lisse.
Par la peinture et par les gestes qu’elle impose, une écriture plus personnelle a émergé, inspirée par les traces et marques du temps sur les rochers, l’écorce des arbres ou par la rouille. Sur les vieux murs aussi, décrépits et maintes fois repeints, où apparaissent parfois des mappemondes, ou des silhouettes anthropomorphes…
Je représente des femmes et des hommes vus comme de simples éléments du règne animal, des animaux qui ont des choses à dire, je peins les désordres du monde, ou bien un univers de rêve et de fantaisie… Comme l’a dit Pierre Desproges : “Un jour j’irai vivre en Théorie, car en Théorie tout se passe bien”.
Archivé: LOMBARD
Dans la série Le comptoir des étranges l’image se crée à l’horizontal sur canevas de lin.
Passer de l’eau sur la toile, lui donner une trame orthogonale, esquisser la scène à grands traits de fusain mouillé : pastels, encres, crayons à la cire, papiers calligraphie imprimés aux tampons ; l’histoire peut commencer.
L’inspiration emprunte la route de la soie, les enluminures médiévales, les folies de jardins du XVIIIe.
Dans ces théâtres de l’intime se jouent d’improbables rencontres tribales laissées à l’appréciation du regardeur.
Chaque exposition amorce à son terme une autre trajectoire imprégnée des images précédentes.
Ainsi les fonds architecturés du comptoir des étranges deviennent sujets d’une « nouvelle » série : Noces.
Dépourvus de leurs personnages et de leur temporalité, ces patchworks imaginaires nourris de carnets de voyages,tissent des liens symboliques. L’or y côtoie la cendre, l’indigo et le rouge des passions souterraines.
Cette dernière série, en devenir, réintroduira ponctuellement la figure humaine.
Archivé: DHOMPS Catherine
Pourquoi je peins ? Mes tableaux racontent des histoires. Ces histoires sont issues de mon univers et développées en thèmes et séries. On y est spectateur, on s’y promène, on songe, on sourit, on rit. Il y a Toulouse, et les lieux familiers, des personnages récurrents, des visages connus et inconnus , la tauromachie, les mises en abîme, mon regard sur les oeuvres d’Art, plus généralement, ma réflexion sur l’Art, sur la vie, la mort, sur une certaine distance, une ironie qui permet de poursuivre. Sur la toile, je dépose mes tripes, mon coeur, mon âme, je me sens vivante.
Peindre, c’est aller à l’essentiel, créer !
Pour les Arts en Balade, j’exposerai des toiles issues de ma série “Mon petit monde” et des toiles sur Toulouse.
Archivé: CUNNAC Annette
Annette Cunnac, puise autour d’elle les sujets de ses œuvres et se concentre sur deux thématiques, les paysages et les scènes de vie. En voyage ainsi que dans son environnement proche elle cherche inlassablement à capter des instants de vie ainsi que la magie de la lumière et des couleurs. «Sublimer la vérité du sujet avec une palette de couleurs poussée et avec de forts contrastes pour exprimer l’essentiel et atteindre une intensité émotionnelle dans l’oeuvre, telle est la finalité de ma pratique artistique».
Archivé: LARROQUE SOUSSAN Cathy
Les Matériaux composant les sculptures de Cathy LARROQUE SOUSSAN trahissent le dérisoire de l’Existence.
Dérisoire ou moins pesamment dissonance , venant mettre à mal toute prétention au sérieux , toute emphase , contre valeurs absolues de l’Artiste.
Autant de couacs dans l’ordre des choses , d’ironies essentielles
Archivé: VIAUD Jean-Marie
Mes recherches photographiques me font osciller entre figuration et abstraction. Je suis particulièrement sensible aux reflets, aux textures, au rapport de la lumière avec la matière. Je prends mes photos le plus souvent au hasard de mes balades, lorsque mon regard est attiré par un “je ne sais quoi”, nourri par l’espoir de revenir avec une ou plusieurs images qui feront voyager et qui résisteront au temps. Avec le temps,l’accumulation de ces images finit par faire sens et par initier des séries que je m’efforce d’enrichir par la suite.
Archivé: CARNÉVALÉ Marie
«…Mon travail porte sur l’humain, jusqu’aux traces de son absence. De mon univers intime, matériau et terreau de mon travail, je tâche d’extraire ce qui de l’individuel, du singulier touche à l’universel. LE TEMPS prend de plus en plus de place dans mon travail, tant dans la tentative de sa représentation que dans l’exécution. Afin de traduire cette idée de temps, j’emploie un procédé formel qui utilise un motif (grain de riz, crâne humain) comme outil visuel et lui applique le langage du dépouillement, du hasard et de l’accumulation jusqu’à la saturation. J’utilise la peinture, le dessin, la gravure, la collecte photographique, le moulage et la broderie pour nourrir ma réflexion sur ma perception de notre temps contemporain…» Marie Carnévalé
Archivé: marie THOMAS
Quand l’eau rencontre l’encre dans la lenteur le mouvement révèle des formes aléatoires.
Quelques graphismes ensuite vont donner corps aux images pour une interprétation symbolique. Quelque soit le support, ma peinture part du geste rapide sans intention, ensuite la couleur se pose et l’œuvre s’organise grâce à ce qui a surgit.
Archivé: GUILLAUME SEFF
Je peins ce que le langage ne me permet pas de dire.
De l’idée que la peinture est du Temps, je relate à travers mes travaux ce qui est ou a pu être -vécu; afin que cela ne disparaisse pas, que quelque chose de nous, de moi, ne s’échappe avec lui, ne m’échappe pas, ne se dissipe pas …
J’essaye peut-être aussi d’en extraire une part qu’il ne peut emporter que pour lui.
Au fil du temps sont suspendues des manifestations que d’être au monde; ce qui se passe, s’inscrit dans le temps, en nous et/ou tout autour, fusse t-il pour une fraction de seconde, un instant, un moment, ou que cela se compte en jours, en mois, en année, c’est ce dont mes travaux témoignent.
Archivé: Saillard Yvon
Métamorphoses, transformations et improvisations sont les constantes de mon travail, que cela concerne les corps vivants ou les éléments de la réalité (fruits , fleurs) que je prends comme modèle. Je procède par déconstruction, persuadé comme Cézanne que l’observation intense de la réalité est source d’abstraction. Pour moi le peinture est un terrain de lutte, la trace des combats intimes.
Archivé: Léa Valmain
Fascinée par le papier depuis l’enfance, je n’ai eu de cesse de l’explorer sous toutes ses facettes.
Aujourd’hui, je dessine avec un scalpel chirurgical qui me permet de faire apparaître mes motifs dans l’épaisseur de la feuille Patiemment, j’expire lentement en enfonçant la lame dans le papier. Entaille après entaille, les lignes font surgir un dessin créé à main levée sans esquisse préparatoire.
Dessiner pour méditer et vous offrir mes Murmurations comme support à vos moments de détente.
Cette œuvre intimiste se regarde de près et vous invite à jouer avec la lumière ambiante. En effet, c’est vous, en vous déplaçant autour d’elle, qui allez faire apparaître différentes lignes de lecture. Selon l’angle de vision, l’éclairage naturel ou rasant, différentes œuvres sont données à lire !
Inspirée par le ballet changeant des étourneaux dans le ciel, appelé Murmuration en anglais, j’ai donné ce nom à mes œuvres tout aussi changeantes…
Archivé: SAINT-MARTIN Stéphanie
Ayant fait Arts-Appliqués à Périgueux et les Beaux-Arts à Tarbes, Stéphanie Saint-Martin est toujours en phase de recherche. Elle travaille, le plus souvent, sur plusieurs projets avec des sujets de prédilection : l’humain et l’animal.
Son travail est le reflet de ses impressions à travers un environnement d’images, d’ambiances, de personnages et de bestioles qui passent à travers elle, les formes se mélangeant spontanément.
Elle aime décliner des séries ou, en changeant de support, varier les volumes, exploiter la profondeur… Elle est en recherche de modes de représentations de ses impressions, de son empreinte, de son monde imaginaire à travers un langage plastique qui lui est propre. Laissant ses émotions s’exprimer librement elle raconte des histoires qui s’inventent elles-mêmes.
Archivé: Geneviève Démereau
Scruter la nature au noir et blanc, du dessin, rien que du dessin à la pierre noire !
La présence à l’instant, l’improvisation du geste, le refus d’une construction mentale préalable,
me permettent d’effleurer l’inconscient, de capter les traces mnésiques qui donnent les aspects les plus variés à la réalité.
La série d’images abordées récemment met en scène une petite fille souriante flirtant avec des figures archaïques, puissantes à n’en pas douter, dangereuses si l’on s’en approche de trop.
Archivé: PATRICE GODENZI
Chaque élément de cet univers possède une fréquence vibratoire. Nous-mêmes vibrons à une certaine fréquence. Nous la percevons, par nos sens et par notre intuition. Or, cette perception reste intime et subjective, elle a des contours mal définis, capter son image ne peut se faire figurativement mais en fixant l’aura ondulatoire des sujets. Dans la lignée du Pictorialisme, au travers de ses diverses expérimentations passant par des mouvements imposés a son reflex numérique et de déplacements vers le sujet photographié, Patrice Godenzi capte dans un instant de vie les émanations énergétiques de ses sujets. Son approche du temps est plus verticale que linéaire; comme un paradigme, l’instant se décline, se fragmente, se déploie, dévoile ses vibrations, ses sonorités et nous montre « ce qui est là mais que nous ne voyons pas forcément. »
Archivé: Erick FOURRIER
Erick FOURRIER est né le 31 mars 1977 dans l’Oise.
En 1994, c’est par l’art floral qu’il fait ses premiers pas dans l’univers de la création artistique.
Ne se réalisant pas complètement dans l’art floral, il s’inscrit aux Ateliers Beaux-Arts de la ville de Paris où il suit, de 2009 à 2012, les cours de Françoise COUTANT, Sun XUE, Antonio ROS-BLASCO et Valérie BEON.
En 2013, il s’installe à Toulouse et dédie désormais tout son temps à la création artistique en se consacrant principalement à la sculpture sur palettes.
Le choix de la palette s’est fait naturellement, parce que c’est un objet public et populaire, reconnaissable de et par tous. Ce choix est également dicté par une conviction plus sociétale : transformer la palette sans la rendre complètement opaque mais juste un peu embrumée, comme une poésie urbaine. pour qu’elle nous parle en toute discrétion de son impact sur le monde. Eco-sensible, elle nous dit le déboisement planétaire, la mondialisation des modes de transport de marchandises dont découle une uniformisation culturelle occidentalisée, la décentralisation de la production qui se répercute sur l’emploi d’une part et induit de nouvelles pollutions atmosphériques d’autre part.
Dès ses premières pièces, Erick instaure ce dialogue paradoxal entre leur apparence présente (en tant qu’œuvre d’art) et leur passé. Les premières palettes sculptées par l’artiste sont figuratives (« Brève » – « Dos » – « Seule ») mais il va s’orienter ensuite vers la réalisation de sculptures abstraites, construites comme de petites architectures (« Comble » – « Mis à jour » – « Réseau » – « Arêtes »). Le sculpteur, comme l’architecte, travaille sur l’érection et la stabilité, le retrait et l’apport ; il étudie la destruction comme une construction.
Avant qu’Erick ne les transforme par son travail d’artiste, les palettes ne sont pas encore des sculptures mais elle sont déjà puissamment architecturées : plusieurs planches forment un plateau cloué à plus ou moins six pieds, eux-mêmes cloués à au minimum deux planches. Chaque palette a ainsi une forme initiale, reconnaissable et quasi immuable.
L’artiste tient à respecter cette construction qui apporte la rigueur de l’objet. « Mon paradoxe consiste à garder la structure de la palette de livraison tout en cherchant à la rendre la moins lisible et apparente possible ».
Transformer et simuler la disparition pour une nouvelle naissance ! Un nouveau regard de l’homme sur la matière.
Archivé: BECCO Annie
Le travail sur la composition la couleur le rythme sont des territoires sans cesse explorés.la rapidité du séchage de l’acrylique permet un vrai travail sur la matière en créant des superpositions colorées ou des transparences en donnant au support densité ou profondeur.La créativité ne naît pas d’une intention délibérée mais d’une constante remise en cause d’un savoir-faire. L’abstraction représente pour moi une page de grande liberté.
Archivé: Hugues Renck
Ma peinture est figurative, elle évolue en même temps que j’évolue moi-même, à travers le temps, à travers les expériences personnelles et les découvertes visuelles, artistiques, iconographiques et littéraires, je la définirais comme une errance.
Je suis issu de l’école des Beaux Arts de Versailles, je vis et travaille à Toulouse.
J’expose régulièrement mon travail dans des lieux institutionnels, des galeries et des espaces privés ou des lieux associatifs.
Mes tableaux récents sont d’une part, des paysages urbains, ce qui m’intéresse ici c’est la musicalité, le rythme crée par les lignes horizontales, verticales et obliques, jouer entre le réalisme et le déni du réalisme, l’équilibre et le déséquilibre et également de représenter dans un espace la présence humaine sans qu’il y ait besoin de l’y inscrire.
D’autre part, des paysages, moments vus et saisis puis retranscris. Pour moi, le spectacle qu’offre la nature éveille l’étonnement, il amène à la concentration de l’esprit et incite à la méditation, c’est le sentiment que j’essaye de transmettre à travers ces tableaux.
Enfin des scènes à personnages inspirés par des poèmes.
Egalement des nus et des portraits inspirés par des artistes (écrivains, peintres…) qui m’intéressent par leur œuvre ainsi que par leur physique.
Au-delà ce sont des coups de cœur pour des lieux à un moment donné ou des textes auxquels la peinture permet de donner une dimension nouvelle, un cadre, celui certes physique du tableau mais également et surtout celui de l’esprit qui le réinvente.
Archivé: Prade & Gaillaud
Le texte et les reproductions qui accompagnent ces lignes témoignent d’une recherche, jalonnée par près d’un millier de peintures, dessins, sculptures, photographies, etc., qui s’est développée au long de quarante années, d’abord pour elle-même, humblement et obstinément, à l’abri des pressions et des modes.
La singularité de cette recherche ne tient pas tant à un nécessaire éloignement de la scène artistique, mais plutôt à une intense interrogation sur la nature et l’objet de la peinture. D’où une pratique minimale, primitive, en quête de figures primordiales, hantée d’une certaine façon par les signes, les paysages, les corps et les choses.
Le cheminement de cette recherche peut être vu comme le journal d’une exploration. Ainsi chaque peinture ne prétend pas seulement à faire œuvre isolément, mais prend un sens renouvelé dans ses résonances avec les autres productions.
Aussi s’agirait-il de montrer le chemin parcouru comme on produirait des suites de poèmes ou de fragments, et donc de donner à voir aujourd’hui un travail dans son déploiement et ses doutes, sous forme de livres ou de séries de multiples, plutôt que des originaux isolés, accrochés temporairement et bientôt dispersés.
H.P.*, Novembre 2001
Archivé: Angibaud Françoise
De son métier, dans la Haute Couture, elle garde l’assurance du geste, le sens des formes et des couleurs. Elle peint comme elle parle, avec joie, chaleur et spontanéité.
A travers ses toiles, on retrouve sa passion, son énergie créative et son talent de coloriste.
“Ma peinture est un peu entre abstraction et figuratif, je remplis l’espace pictural, je cherche à donner à travers des mouvement entre le fond et la forme, je joue avec le blanc de la toile, ainsi le vide de mes toiles respire davantage, et l’oeil y entrevoit plus aisément matière à nourrir sa propre rêverie”.
Archivé: Payros Emilie
Les personnages de mes peintures évoluent dans un univers géométrique et onirique. Ils font corps avec le monde qui les entoure et s’en détachent par la pensée. Dans leur monde intime les contraires se rencontrent, le banal s’associe à l’éternité, le présent se transforme en souvenir et les choses retrouvent leur mystère.
Archivé: Mahé Alain
Orienté essentiellement dans la pratique de la sculpture céramique…
Dialogue avec l’argile primitif, dans des formes organiques ou architecturées.
Dedans Dehors, visible invisible,les mains et la pensée,à tâtons…
Présence.
Archivé: valentina chambrin
«Attention» pourrait-elle nous dire, «ces images contiennent du désir».
Il paraîtrait bien, en effet, que de ces bords, de ces traits qui découpent et délimitent l’impossible frontière entre l’intérieur et l’extérieur, entre l’intime et le monde, entre le dedans des corps et l’immensité de l’ailleurs, sourdent en secret l’inquiétude de nos manques.
On s’arrête, le doigt posé sur la limite vibrante des ciselures, en suspens, tel un voyageur hésitant qui déplie lentement le parchemin du monde. Alors les corps tendus, comme en attente des traversées, se projettent en avant sur la surface, et c’est cette peau de rêve – comme si c’était aussi la notre – cette peau de rêve tendue comme un tambour que l’on retrouve sur la toile.
L’artiste nous la montre, et la répétition de son geste imprime sans relâche l’ample battement des allez retour, et nous souffle qu’aussi loin que nous allions, qu’aussi vif soit notre élan, c’est «du désir» qui nous trame, et que nos plus beaux voyages, au fond, seraient peut-être ceux du dedans.
Isabelle Floc’h
Archivé: PALLARO Fanny
Quête des origines…
Exploration du visage et du vivant sous ses différents aspects : matières, lignes de force, failles.
Dans le visage d’un être humain il y a quelque chose d’absolument unique mais aussi tous les autres êtres humains. D’où venons-nous ? Où allons-nous ? Qui sommes-nous ? Sommes-nous si différents de la Nature ?
Sculpture et autres mediums.
Archivé: Nirman Mireille
Je suis arrivée à la terre il y a plus de trente ans, toutefois elle existait dans ma vie bien avant. Enfant, je l’ai beaucoup caressée.
Plus tard je l’ai cultivée avec passion dans mon jardin, à ce jour je n’ai pas cessé d’ailleurs….avant de la prendre vraiment dans mes mains.
Il me semble que j’ai toujours plongé mes doigts en terre…..Enfin, c’est aussi une très longue histoire de racines, à (re)trouver…
Après une formation en atelier pour amateurs, j’ai suivi des stages auprès de céramistes renommés : David Roberts, Anne Bulliot, Marie-Laure Gobat- Bouchat, Thérèse Lebrun , Nathalie Domingo, Jean-François Delorme…. J’ai également animé des ateliers céramiques pendant plus de 10 ans .
J’expose régulièrement dans des salons collectifs.
J’ai longtemps développé mes recherches vers la technique du Raku nu, puis j’ai privilégié les terres polies et enfumées . Actuellement je m’intéresse surtout aux mouvements que la terre peut suggérer.
Je ne tourne pas mes pièces. En les façonnant entièrement de mes mains, j’ai le sentiment d’être plus encore avec la Terre. L’illusion de la perfection n’étant pas à mes yeux une priorité, je m’essaie seulement à rendre vivant l’objet que j’ai rêvé. J’aime sentir la matière vivre, évoluer et décider de son chemin. La terre n’est pas un matériau inerte, elle vit sous les doigts qui tentent de la diriger et de lui donner un mouvement. Ce travail transmet aux mains et au regard la perpétuelle et difficile recherche de l’équilibre, et qui rappelle celle du funambule. Il donne à comprendre l’âme de la Terre, et laisse s’exprimer le potentiel créatif et la liberté de qui veut bien s’y livrer tout entier-mais il requiert aussi de la constance et un engagement vrai.
Je privilégie la recherche de formes souvent imaginaires dont je ne me lasse pas de décliner les contours, les inclinaisons, les lignes ou encore les courbes.
C’est ainsi que j’espère conjuguer tout ce que m’inspire la Terre, et ce qui me lie à elle.
Archivé: ARIELLE PACAUD
Mon travail tente de saisir les métamorphoses de l’eau et la lumière en tentant de fixer l’éphémère rencontre entre les ondes aquatiques et lumineuses et de suivre leur va et vient énergétique sur la roche.
Archivé: Evelyne Maubert
Travailler le papier pour donner corps aux personnages.
Progressivement volumes, ils se retrouvent sur la toile.
Ces personnages avec leurs états d’âme racontent des histoires, peut être nos histoires…
Archivé: Lombard
Dans la série Le comptoir des étranges l’image se crée à l’horizontal sur canevas de lin.
Passer de l’eau sur la toile, lui donner une trame orthogonale, esquisser la scène à grands traits de fusain mouillé : pastels, encres, crayons à la cire, papiers calligraphie imprimés aux tampons ; l’histoire peut commencer.
L’inspiration emprunte la route de la soie, les enluminures médiévales, les folies de jardins du XVIIIe.
Dans ces théâtres de l’intime se jouent d’improbables rencontres tribales laissées à l’appréciation du regardeur.
Chaque exposition amorce à son terme une autre trajectoire imprégnée des images précédentes.
Ainsi les fonds architecturés du comptoir des étranges deviennent sujets d’une « nouvelle » série : Noces.
Dépourvus de leurs personnages et de leur temporalité, ces patchworks imaginaires nourris de carnets de voyages,
tissent des liens symboliques. L’or y côtoie la cendre, l’indigo et le rouge des passions souterraines.
Cette dernière série, en devenir, réintroduira ponctuellement la figure humaine.
Archivé: Stephanie Ledoux
Artiste voyageuse et “carnettiste”
Passionnée de voyages et de dessin, je croque le monde pour montrer la beauté des ses habitants.
Archivé: Mason Emmanuelle
«J’ai renoué avec le dessin il y a une dizaine d’années, et depuis je ne cesse de questionner ce médium, cherchant à le revisiter dans une écriture et une conscience contemporaine. Pour la série des « natures mortes », puis « Syria », je cherchais une opposition entre le sujet, qui participerait du drame, de l’immonde, du désastre, et le dessin, la manière, qui relèverait de l’orfèvrerie, du délicat. Avec cette opposition, j’essayais de toucher au sublime : ce qui est beau et effrayant tout à la fois. Avec les séries érotiques « cut » et « burn », le papier devient la peau même, les opérations plastiques les caresses ou les griffures. Mon travail cherche aussi à engager un travail de conscience, convaincue que mon rôle d’artiste est d’être le témoin résistant et solitaire de ce qui se joue dans le monde contemporain …”
Archivé: Didier JEAN
Figuration classique au travers des paysages et du corps. L’exposition présentera également une installation conceptuelle, évoquant les œuvres qui ont marqué ma (première) jeunesse : livres, magazines, bandes dessinées, films…
Archivé: GILLY
Ma peinture décline généralement des formes simples et privilégie la couleur et la matière.Le principe qui la sous-tend est celui de la dualité, de la dichotomie voire de la contradiction.Il vise à introduire de la dynamique dans mon travail et se traduit plastiquement par des rapports multiformes de proximité/distance entre les éléments de mes compositions.
Au fond,ce que ma peinture tend peut-être à éclairer c’est la tension entre deux “mondes”, l’ancien et le nouveau, qui interagissent ou restent fermés sur eux-mêmes.
Archivé: Virginie Gosselin-Février
“Je ne raconte pas d’histoires, ce sont elles qui me racontent.”
Ma démarche artistique est un travail sur le fond et sur la forme, la recherche d’harmonies et d’équilibres sur une base purement intuitive et instinctive. Je me laisse guider par mon inconscient, par les formes et les figures qui se profilent au-delà de toute volonté. Ces figures apparaissent à la fois incarnées et flottantes, centrales et silencieuses, emplissant l’ici et voguant dans l’ailleurs, multiples et scindées. Plus que de représentation, il s’agit de présence, de transcendance, c’est l’idée de la chose plus que la chose elle-même qui m’importe. Je rationalise peu, le moins possible, et laisse mon intériorité émotive me guider. J’aspire à me laisser traverser par ce qui flotte autour de moi, à capter des signes ou des messages qui bien-sûr sont nourris d’une foule de données relatives à mes voyages, mon passé, mes rêves, diverses nourritures à la fois culturelles, spirituelles et intellectuelles. C’est volontairement que je ne les formalise pas. Je les laisse créer, au delà de tout intellect, de toute théorie, des visions et des scènes, qui plus tard, une fois achevées pourront me surprendre ou, en aval, mériter une réflexion, voire un discours, une conceptualisation. Le récit s’esquisse, s’impose et m’impose de poser tel trait, telle couleur, telle phrase pour laisser une empreinte qui en sera la synthèse. Je travaille principalement l’acrylique (avec medium) sur toile de lin. J’y ajoute ici et là collages, huile, craies pastel et feutres. La matière, la richesse et la profondeur du rendu occupent autant de place que le travail des couleurs, des formes et du propos. Mes influences sont multiples. A la base, il y a l’Art aborigène que j’ai découvert lors de longs séjours en Australie. Un art à la fois innocent, abstrait et ésotérique, terriblement esthétique et secret, porteur d’un savoir ancestral. Une expression à la fois symbolique, venue des profondeurs des temps et parfois naïve. Les symbolistes (Odilon Redon, Gustave Klimt) et les néoexpressionnistes (Jean-Michel Basquiat…) font également partie de mes inspirations puisqu’ils laissent une grande part au monde onirique, dans ce qu’il peut avoir de plus doux mais aussi de plus étrange et libéré du réel. Tel l’Art iconique religieux qui ne représente pas le monde qui nous entoure mais le transfigure en s’affranchissant de notre vision terrestre en trois dimensions. Enfin, j’ai toujours été fascinée par les peintures ou dessins d’enfants qui portent en eux la création artistique telle que j’essaye de la vivre : spontanément, sans conceptualisation ni pensées limitantes.
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Après des études d’Art à la Sorbonne, à Paris, Virginie Gosselin-Février part en Australie pour rencontrer ses rêves de désert et d’espace. C’est ici que le face à face avec l’Art et la Culture aborigène marquera un point décisif qui ne se révélera que plus tard. Après de nouvelles études de journalisme, la route et les années suivantes se partagent entre écriture et voyages, entre les terres rouges et les océans, entre le monde (Amérique du Sud, Océanie, Asie, Afrique…) et Paris. Sa peinture est le reflet de ces songes itinérants aux dimensions plurielles. Entrelacs de cultures et de chemins où les animaux sont ancestraux, les hommes découvreurs et l’intuition reine. Elle vit et travaille aujourd’hui à Toulouse.
Archivé: GAYRAUD
Patrick Gayraud utilise les matériaux qu’il découvre. Il construit, il agence avec des matériaux détournés : compressions d’appareils photo “jetables” devenant sculptures colorées, feuilles de rodhoïd devenant pellicules irisées aux images fantasmatiques, papier devenant relief de paysages incertains, un univers de couleurs, de contrastes, qui nous conduit quelque part du côté du rêve.
Archivé: El Chuzpo (Christophe Ducoin)
Christophe DUCOIN alias “El Chuzpo” est né le 20 Décembre 1965 à Dakar (Sénégal)
Après des études d’anthropologie à la Sorbonne il part s’installer au Mexique où il vivra dix-sept ans. C’est là
qu’il commence son travail de peintre. Il vit actuellement à Toulouse. Sa peinture toujours très colorée relève un dessin naïf, frais qui n’est
pas sans rappeler la nouvelle figuration. Son style est puissant avec une direction narrative ou se mêle le quotidien intime de l’artiste et la culture “universelle” des médias, avec toujours cette pointe d’humour qui lui semble essentielle.
Archivé: MdM-MSM
Atelier de vitrail
Peinture à l’huile
Archivé: CHAPELAIN Isabelle
Peintre toulousaine. Initiée au dessin et à la peinture dans le Tarn, puis à Toulouse, par des professeurs d’horizons,de techniques et de démarches artistiques très divers. Depuis 20 ans, fréquente différents ateliers d’artistes toulousains.
“Avec la série de peintures H²O j’aborde la question de la transmission, thème qui m’est très cher. Transmission familiale bien sur mais aussi transmission au sens plus large : qu’avons-nous reçu, que semons-nous, que laisserons-nous aux générations suivantes? Le cercle en est ici le symbole. Il est le maillon de la chaîne, le lien entre le passé et le futur, l’éternel recommencement.”
Archivé: Titos KONTOU
Je me suis toujours intéressé à nos origines, notre nature humaine. D’où venons-nous ? Que faisons-nous ici ? Pourquoi la vie et la mort ? Où allons-nous ? Dans ma recherche picturale, je n’essaye ni de donner des réponses, ni de plaire. Je dénonce, je cherche une certaine vérité liée à notre condition humaine et une harmonie possible avec la nature. Ce qui nous distingue des autres espèces animales ce n’est pas tant, pour moi, l’apparence, la culture ni la nature de nos actes. C’est essentiellement notre conscience, la perception du bien et du mal, du juste et de l’injuste… Mais aussi le langage et la sociabilité. Pour moi les trois principaux aspects de la nature humaine sont : le corps, l’âme et l’esprit, intrinsèquement reliés entre eux. Et ce sont ces trois volets qui guident ma peinture depuis de nombreuses années, j’aime, dans une œuvre d’art, faire ressentir le souffle d’un corps, son mouvement dans l’espace temps et sa partie incorporelle/immatérielle pour donner vie à un tableau, lui donner corps “en chair et en os”. C’est comme un besoin vital pour moi de retourner aux sources, de retrouver une spiritualité et de redonner une place à l’espoir. Notre monde a trop tendance à oublier l’esprit, l’âme ; il donne une très grande importance au corps qui, pourtant, se dégrade et un jour s’éteint inévitablement.
Dans ma dernière série “Enfance”, j’ai voulu un temps de respiration, de pause, de douceur. L’important dans l’élaboration de cette série est de montrer la liberté des enfants, leur insouciance, leur joie de vivre, mais aussi une lumière évidente. Moi-même j’ai eu la chance d’avoir une belle enfance. Aujourd’hui père de deux enfants, je replonge dans cet état de pure béatitude. Quand le monde est trop noir et dur à supporter, il suffit parfois de regarder évoluer les enfants, la nature, l’horizon. Avoir les yeux ouverts sur la beauté du monde c’est aussi regarder le monde à travers les yeux d’un enfant, retrouver l’enfant qui est en nous, sa nature propre.
* Entretien accordé à Magdalini Varoucha
Lire plus: GrèceHebdo | Rubrique: Peintres grecs
Archivé: Christophe Debens
Peintre autodidacte depuis 2015. Production d’huiles sur toiles tous formats. Travail sur la matière et les contrastes
Archivé: Celhay
La liberté dans une expression singulière. Le mouvement, la turbulence, et tenter de proposer une profondeur sans perspectives. Et ainsi sans figuration imposée, laisser chacun libre à son tour de tout ressenti.
Au fond, à partir de la solitude et le doute permanent dans le travail pictural, aborder les merveilleux et étonnants domaines qui nous entourent et nous constituent : le cosmos, les entrailles telluriques ou corporelles, le chaos atmosphérique ou la respiration des arbres.
Archivé: Christophe CARRET
Démarche artistique : A l’instar de la peinture qui a vu se développer les pratiques abstraites, la photo, formidable outil de témoignage, est devenue un moyen d’expression artistique à part entière, pouvant parfois se libérer de certaines contraintes. Entre abstraction et détails singuliers, le travail que je présente aujourd’hui est le fruit d’une dizaine d’année d’expérimentations et se décline en une série de montages originaux utilisant différentes techniques.
Archivé: Cangardel Mireille
En principe je commence ma toile à partir d’un objet,d’un drapé ou d’une silhouette quelconque dont les formes multipliées abolissent le blanc ou le vide pour aboutir au chaos. Terrible moment ! mais le plaisir de peindre se manifeste rapidement avec des regards, des mains ou divers animaux qui surgissent pour donner forme à l’informe et matérialiser mes obsessions.
Archivé: Bossard
Un univers à la fois tendre et espiègle…
Archivé: Buaillon Chamagne Laurence
Mes personnages sont souvent issus de la littérature, un prolongement visuel de mes lectures, une atmosphère.Immobiles, ils témoignent d’une quête, de l’inaccompli de l’existence. Ils évoquent les traces du temps.
Je cherche à exprimer l’indicible porosité, l’inquiétante étrangeté du féminin.
Archivé: Mosaïques DB ( Danielle Benjamin)
Dans les premières années, la force et l’élégance des lignes guidaient mes réalisations. La construction était réfléchie, les lignes fluides ou marquées, rappelaient quelquefois l’esprit Art-Déco, sans jamais limiter l’expressivité grâce à la grande liberté de découpe et d’assemblage offerte par les matériaux.
Plus tard, la dynamique particulière des couleurs, les possibilités infinies de contrastes et de complémentarité m’ont permis de jouer sur les oppositions mat-brillant, lumière-ombre, et de produire des œuvres très lumineuses. Le choix des matériaux s’est étendu.
Les réalisations les plus récentes s’orientent vers des expérimentations particulières de coupe et de pose, les volumes sont plus marqués, la relation avec la matière est plus charnelle, la pose plus spontanée, les lignes sont oubliées ou seulement suggérées. Les matières, plus naturelles, s’associent et guident le geste, vibrent et s’offrent une vie dans un nouvel univers.
Partant d’une photo, d’un dessin très spontané ou d’une construction réfléchie, je cherche à créer un monde en couleur, en contraste ou en nuances, pour susciter l’émotion, exprimer liberté et légèreté, dévoiler mon ressenti. Dans les œuvres récentes, mon intention est de recréer une ambiance minérale tout en exposant la magie de ces pierres que l’on fragmente puis réunifie et qui expriment la richesse du monde souterrain. Tout un monde dans un monde… une boîte de Pandore.
Le vaste choix des matériaux, leur luminosité, leur richesse, a été l’élément déclencheur de mon activité de mosaïste. La liberté de jouer sur les hauteurs, la joie de créer en volume a ancré davantage ma motivation profonde pour ce médium.
Après de nombreuses années à apprendre l’Art de la Mosaïque auprès de mosaïstes professionnels et de maîtres mosaïstes italiens, j’engage maintenant une réflexion personnelle pour explorer davantage les possibilités infinies de cet art.
Archivé: Ariane Blanquet
Ariane Blanquet invente son alphabet minéral en taillant le marbre, puis joue des contrastes, des lignes et des textures.
Ses œuvres expressives, pièces à poser ou sculptures murales, dégagent une luminosité et des accords intérieurs apaisants et profonds.
Dans un style épuré et sobre, son œuvre est sans prise avec le réel ; l’abstraction y laisse la place à l’imaginaire.
Archivé: BLONDIN HELENE
personnages et animaux marqués de tristesse et d’humour sont mis en scène, dans un monde interdépendant, où le sort de chacun est lié à celui de l’autre. Nous marchons, nous partageons, nous compatissons.
Archivé: Anais Barrachina
Anais Barrachina, artiste toulousaine touche-à-tout, concentre dans sa production son savoir acquis à travers diverses formations autour des Arts Appliqués, de l’Illustration et de la Reliure. Elle s’intéresse à toutes techniques d’estampe (sérigraphie, linogravure, monotype,…). Sa production se finalise souvent sous la forme de livres en série limitée faits à la main. Elle est installée dans l’atelier de la Muse en Goguette (Toulouse Nord/Launaguet) et propose des cours, des événements et des expositions. Elle y invite Nabarus pour l’occasion.
L’inspiration de Nabarus vient de ce qu’elle est. Baignée dans l’art qu’il soit contemporain ou plus ancien, sa démarche s’inscrit dans une recherche personnelle qui a une résonance en chacun de nous. Sa peinture est riche et reflète son talent, parfois esquissée, légère comme un souffle, empâtée à d’autres endroits de la toile, colorée fermement ou presque aquarellée, elle peut être grattée, ou presque écrite, discrète ou forte, c’est une peinture en force et en sensibilité.
Archivé: Sophie Blanc
A une époque de mobilisation et de prise de conscience sur la conservation du patrimoine naturel, mes créations amènent le regard sur une nature simple et merveilleuse. Elles révèlent le sublime d’une herbe folle, d’un nid, d’une fleur des champs, de cette végétation que l’on regarde rarement : celle des fossés, des talus, des buissons ou autres sous-bois.
Archivé: Béatrice Amouroux
J’aime exprimer l’émotion de l’instant présent au travers de la matière. Sculpter, est pour moi essentiel, un besoin de transcrire et d’immortaliser l’éphémère.
Les sculptures en terre jaillissent d’une émotion sensorielle. Le mouvement s’exprime puis s’imprime dans la terre.
Le bronze fige l’éphémère de l’instant pour faire naître un souvenir éternel.
Archivé: Martine RELYVELD
Travail à partir de gravures sur métal, la taille douce.
Chaque tirage est unique, les couleurs les supports les formats changent….
A partir de plusieurs matrices il y possible de les faire se rencontrer, dialoguer ou s’affronter.
Le thème de la métamorphose et de la migration va surgir.
Les gravures s’entremêlent.
La métamorphose s’opère lors que l’on se met en mouvement.
Dans quel sens vont les uns dans quel sens vont les autres ?
A la fin du voyage seront nous les mêmes ?
La rencontre avec l’autre, avec l’ailleurs se fera avec plus ou moins de bonheur, mais nous seront un peu plus cet autre au bout du compte….
Les animaux migrent, se métamorphisent, pour survivre….
C’est notre tour ?
Archivé: 6col
J’aime extraire une photo de son contexte pour la placer dans une situation décalée, créer de nouvelles histoires à partir de photos soigneusement sélectionnées dans des encyclopédies, des livres, des fascicules chinés. Replacer un regard pour être regardé autrement, déchirer un paysage pour être dépaysé, placer et déplacer des multitudes de photos jusqu’à l’illumination.
Archivé: Elisabeth Zanesi
Trouver l’équilibre, sentir l’équilibre, chercher l’harmonie, vivre l’harmonie voilà ce qui motive mon travail de peintre. Apercevoir le juste, le vrai…ne serait-ce qu’un instant, le temps de poser la couleur sur la toile.
Je ne veux pas savoir à l’avance ce que va être ma peinture. Je ne veux pas y réfléchir. Une autre partie de moi que je ne connais pas sait ce qu’elle a à dire alors je pose, je superpose les tâches, les couleurs et les respirations… la vibration des couleurs s’installe parfois, j’hésite, je doute, je compose …
Un dialogue s’installe entre la toile et moi.
Archivé: catherine guiraud
peintures, encres, dessins sur papier et toile
Archivé: joëlle Colombier
La couleur est une manifestation de la vie, de la création de l’Univers ! Elle m’inspire pour
Créer des œuvres abstraites, comme un compositeur avec la musique, les couleurs vibrent entre elles, la recherche de mon travail en peinture va dans ce sens, je me laisse guider, parfois je fais des choix selon l’inspiration du moment, choix de couleurs, de formes inspirées parfois d’un paysage, d’objets, parfois le trait est nécessaire, j’essaie d’exprimer l’unité nécessaire entre l’extérieur et mon intériorité.
Archivé: Alain Garrigue
Alain GARRIGUE se définit lui-même comme un « imagier » : il est peintre, auteur de bande dessinée, écrivain et professeur aux Beaux-Arts de Carcassonne. Sa peinture affirme l’alliance de la figuration et de l’abstraction, du signe et de la couleur, de la lecture et de la vision.
Archivé: LEUNG-TACK Jeanne
Après une période professionnelle où la passion de la biologie ne laissait pas de place à la passion de l’art, enfin la disponibilité est arrivée. Cinq ans aux Beaux Arts de Toulouse, quelques séjours auprès de peintres et de sculpteurs en Chine. L’envie de s’exprimer est là sous forme de dessins et de peintures à l’encre ou à l’acrylique, sur supports toiles et papiers. Les images et les couleurs ont ressurgi des étapes de la vie passée à Madagascar et du retour aux origines à Canton. Ces influences diverses s’expriment dans les tableaux . La motivation est surtout de donner l’envie de voir, d’aimer et de pratiquer l’art.
Archivé: Sandrine Ginisty
Peintre, dessinatrice et «poseuse d’images»je mêle et entremêle ces différents modes d’expressions, créant un univers intimiste. Mon approche créatrice est bercée par des thèmes récurrents, comme la mémoire, le monde de l’enfance, l’intimité de la femme, le discours amoureux Depuis plusieurs années je développe une travail autour de l’encre, du crayon. Le dessin est pour moi un acte d’abandon, une respiration autour de formes librement inspirées de la dentelle. Mes dessins sont comme des petites pelotes de laine, que l‘on déroule doucement dévoilant une part intime de nous.
En 20 ans d’expérimentations, de rencontres , j’ai développé et enrichi mon travail en y intégrant de nouveaux médiums, comme le textile et le son.
Archivé: LUNAT
plasticienne, peinture/monotypes. Un travail où l’émotion et l’imaginaire ont la part belle, où la composition minutieuse prend tout son sens, un visage, personnage, des vides, une coulure, une tension….Lunat donne des éléments narratifs et graphiques pour que le spectateur se crée sa propre histoire…
Archivé: Marie Carnévalé
L’exploration de la forme accumulative d’un même motif (crâne, grains de riz,mouches) et la tentative de la représentation du temps sont au cœur de mes recherches.
Archivé: Véronique Brill
Au gré de mes hasards, au gré de mes contraintes, mon inspiration vient. Parfois pour du land art, parfois pour la photo, quelque fois juste pour une performance. Pour la beauté, pour dénoncer, pour raconter, pour sublimer et pour calmer les douleurs, pour le sens, pour rien ou pour tout à la fois.
Je crée parce que cela me vient, parce que je n’ai pas les mots, parce que je n’ai pas choisi, parce que je suis comme ça !
Ne me demandez pas de grandes dissertations pour expliquer ma création, sa signification ou pour vous donner tous les mots clés.
Je laisse ce travail aux spécialistes. Moi, je ne suis qu’une artiste.
Archivé: Pédro
Sculptures métalliques, parfois cinétiques, carnets de voyages et autres petites choses.
Le tout à base de récupération en tout genre : ferrailles tordues mais néanmoins sympathiques, objets plastiques, chignoles… Rouillées ou colorées, c’est selon.Sans oublier la Spider Oil Company, qui est déconseillée aux arachnophobes, aux automobiphiles mais qui fera rire les petits et grands enfants.
Archivé: De MESSEY Linda
Archivé: MARIKA PERROS
Depuis un voyage en Nouvelle Zélande en 2016 qui l’a profondément marquée, Marika Perros rend hommage à la forêt avec cette nouvelle série. Le vert bourgeon, comme elle le nomme, y est très présent. Il évoque la symbolique de la renaissance et de la résurgence. Il fait aussi référence au kuru, cette spirale, qui dans la tradition Maori, signifie le renouveau et la couleur des fougères arborescentes.
Prétexte à l’imaginaire, c’est une forêt sublimée que l’artiste représente dans ses peintures, une forêt qui révèle des secrets contenus dans l’inconscient de chacun. Un lieu symbole de régénérescence, d’initiation et d’éveil.
C’est par l’action de la matière elle-même que la vie est donnée au tableau. Ses techniques picturales, via les coulures, utilisent un hasard semi-contrôlé par les coups de pinceau. Car, pour peindre la forêt, il faut laisser « peindre la nature ».
Cette série est un hommage à la forêt que l’on ne cesse de couper, qui pourtant sont indispensables à notre survie et à celle de notre écosystème.
Archivé: Vanaja BRAIBANT
Originaire de Pondichéry (Inde), j’ai grandis dans une famille adoptive belge et étudié à Liège et à Gembloux. A la fin de mes études d’Architecte Paysagiste (1993), je poursuis mes recherches sur « l’art et la nature » grâce à un D.E.A à Paris. Ce n’est qu’en 2000 que le projet « Jardin d’artiste » proposé par le Parc Naturel de Lorraine me permet d’expérimenter en partie mes aspirations artistiques face à la nature. Auparavant, c’est-à-dire dès 1996, je découvre les immenses possibilités plastiques du fil de fer par une commande particulière pour un aménagement privé.
Ma formation d’Architecte Paysagiste laisse transparaître l’univers végétal, c’est même de lui que sort le fil : d’une plante volubile, en imite les contorsions pour se structurer ou se disperser. C’est ainsi que, grâce à cette plasticité étonnante, je n’ai eu de cesse d’exprimer les méandres de la vie.
De ce matériau étonnant : je le plie, le déforme, le déplace, le coupe, le noue, l’entrelace, le contorsionne, le tisse… Le fil de fer est donc travaillé pour lui-même. Il joue avec la lumière, ou se joue d’elle, jeux d’ombre et légèreté aérienne, le fil métallique donne des effets de transparences, de calligraphie sombre ou incandescente. Ainsi déformé par le mouvement des mains, il dessine, écrit, raconte, évoque pour nous laisser appréhender cette présence infinie vivant dans l’espace creux entre deux fils.
Archivé: Léocadie
Je crée des vitraux qui jouent de la lumière et de ses projections. Associant le travail traditionnel du verre et une approche contemporaine des formes, mes pièces oscillent entre transparence et opacité, accordent des nuances de matières, de couleurs et de lignes pour faire de la lumière une matière vivante, vibrante.
Archivé: 6col
Collagiste depuis toujours, je recherche, découpe au scalpel, colle et redispose une nouvelle réalité. J’aime extraire une photo de son contexte pour la placer dans une situation décalée, créer de nouvelles histoires à partir de photos soigneusement sélectionnées dans des encyclopédies, des livres, des fascicules chinés. Replacer un regard pour être regardé autrement, déchirer un paysage pour être dépaysé, placer et déplacer des multitudes de photos jusqu’à l’illumination.
Archivé: Cunnac Annette
Annette Cunnac, puise autour d’elle les sujets de ses œuvres et se concentre sur deux thématiques, les paysages et les scènes de vie. En voyage ainsi que dans son environnement proche elle cherche inlassablement à capter des instants de vie ainsi que la magie de la lumière et des couleurs. «Sublimer la vérité du sujet avec une palette de couleurs poussée et avec de forts contrastes pour exprimer l’essentiel et atteindre une intensité émotionnelle dans l’oeuvre, telle est la finalité de ma pratique artistique».
Archivé: Drout
Pour ma part, la peinture n’est certainement pas du coloriage. C’est un investissement permanent en profondeur. Voilà pourquoi je puis dire que : la peinture c’est se découvrir à soi-même et ne plus jamais se mentir.
Et comme l’a si bien dit Léonard de Vinci “La peinture est une poésie qui se voit.”
Archivé: Wauthier Danielle
Je trouve dans l’Abstraction la possibilité d’une grande liberté de composition et d’organisation de l’espace pictural.
La couleur y devient Sujet.
Elle s’installe par traces, touches, coulures, collages de médiums divers, acrylique, pigments, encres et parfois se tricote, se tisse par l’intermédiaire de matériaux détournés qui refont sens dans la structure.
De vibration, elle redevient alors matière, reprend corps et l’œuvre se voit comme « un Tout Organique ».
Archivé: Viaud
Des photos prises le plus souvent au hasard de mes balades, lorsque mon regard est attiré par un « je ne sais quoi », nourri par l’espoir de revenir avec une ou plusieurs images qui vous feront voyager…
Archivé: Francis Martinal
Considérer la lumière comme matière, découpée selon une harmonie qui lui donne rythme et mouvements : rendre la lumière palpable.
Le gris n’étant là que pour suggérer le relief, la profondeur et, par la même, renforcer la cadence acquise grâce au graphisme ; un peu comme l’on fait des estampes à la mine de plomb. La couleur n’intervenant que parfois, et de toute façon qu’après coup, à certains endroits non pas par soucis de respect de la réalité des choses, mais bien plus pour retrouver l’État profond des choses
Archivé: voisin antoine
J’essaye de mettre en mouvement l’inanimé (« KCCBO ») , de parvenir à des couleurs douces et puissantes (« flores »), de marier frontalité et sérénité (« paredes »). Je tente de voir à l’intérieur des figures, de combiner une certaine force et une certaine naïveté(« toros »). Je vise le beau, en réservant une part à la maladresse, au sale ou au non-fini. Je comprends mieux les ressorts de l’abstraction, concentration du geste, ne pas en dire trop. (« viento », « cendres et lucioles »)
Archivé: LAULHÉ Isabelle
Créer, c’est s’engager dans une aventure. Pour moi, elle commence avec le grain d’une toile ou celui d’une feuille de papier blanc pour estampe. Sur ces supports, après avoir exploré des paysages désertiques, des architectures enfouies au plus profond de la mémoire, c’est surtout avec l’élégance des écritures que je travaille depuis quelques années.
L’estampe, en particulier la lithographie et la peinture sont mes moyens d’expressions. Ils sont l’occasion d’explorations multiples où j’ essaie de donner forme à ce que ce monde me donne à voir, à penser, à aimer, sans me soucier des frontières.
Archivé: Langloÿs
Fusain, terre et bronze, je m’inspire des corps et des visages pour en révéler toutes leurs expressions.
Parmi mes principales créations, la sculpture monumentale Regards d’Enfants (créée en tant qu’Ambassadeur du Secours Populaire) ; les statues tailles réelles de Frédéric Mistral à Eyragues, René Goscinny à Drap et bientôt Paris, Claude Nougaro dans le Jardin du Capitole à Toulouse, Le Pêcheur et la Ramendeuse sur le port de Martigues ainsi que les bustes de Jean Jaurès, Aimé Césaire, Nelson Mandela, Jean Paul II, Jean Cocteau, Pierre Baudis …
Il a également réalisé la Médaille d’identité du Sénat.
Archivé: ANGELETTI Hélène
Je crochète des objets pour établir une relation sensuelle à la forme, dans ses plis et ses courbes, son organicité, une relation de durée à laquelle correspond tel volume et tel poids de corde.
Mes peintures poursuivent cet acte répétitif, dans la propagation des motifs, floraux ou autres, qui envahissent les formes organiques.
Archivé: CHIAMPO Géraldine
Artiste peintre muraliste de métier, je développe depuis quelques années un travail plus personnel que les fresques de commande auxquelles je suis habituées.
Je reprend sur toiles, les techniques du trompe l’œil, utilisant huile et acrylique ; Mais dérive aussi vers la gouache, le feutre, la mine de plomb ou tout autre médium pouvant servir mon propos.
J’utilise une écriture expressive allant jusqu’à l’abstraction pour traiter de sujets parfois intimistes et poétiques, souvent absurdes ou revendicatifs.
Sujets et techniques concourant vers un même objectif : la recherche.
Archivé: ROTELLINI Sorane
Je mène un questionnement autour de l’ambiguïté et la complexité des apparences.
A travers ma production (dessins, peintures, installations, vidéos, performances) je donne à voir les intériorités et les invisibilités des phénomènes afin de mettre en tension les forces contraires inhérentes à la condition humaine : vie/mort, douceur/violence, force/fragilité, apparence/intimité, masculin/féminin, naturel/artificiel, brisure/réparation, immanence/renouvellement, corps/esprit.
J’élabore ou mets en lumière des hybrides mi-animal, mi-humain, mi-végétal proches d’objets fétiches ou totémiques.
Face à une société de plus en plus consumériste, une attention toute particulière est portée sur les choix des matériaux qu’ils soient pauvres, récupérés ou recyclés (fils,
laine, cire, terre, plumes, graines…). J’interviens a minima, répétant certains gestes minutieux, souvent jusqu’à l’usure (grattage, perforation, accumulation de motifs, broderie) mettant en avant un long processus qui invite à la méditation.
Mon travail cherche à travers différents médiums la complexité du vivant pour toucher l’Homme « poïesis » qui est en chacun de nous, c’est à dire un individu libre de ses émotions, de son genre, de ses apparences, de sa sexualité et de sa relation éthique aux êtres et à la nature.
Archivé: ALBASIO Isabelle
Entre le noir et le blanc, le plein, le vide, la fragilité du fusain et la plasticité de la matière, chercher un équilibre. Oser un point de stabilité et d’ancrage dans un espace vide, sans limite et hors temps. De ces fortes oppositions créer un univers éthéré, transparent et lumineux. Du commun, de la banalité de l’être visible, recensé et classé, se détourner furtivement pour découvrir sous un angle différent ce que l’on croyait pourtant familier.
Corne, écorce, poils, plumes, peau, bois et autres textures viennent habiter un espace blanc, calme, simple étendu/e. Cette épuration radicale donne à l’espace sa spécificité et sa puissance comme structure, autre sujet principal du tableau.
Archivé: GINISTY Sandrine
Création autour du discours amoureux et du désir féminin.
Elle raconte l’intimité de la femme à travers les motifs librement inspirés des dentelles.
Cette dentelle symbolise le « tricotage » intérieur, d’un cœur amoureux.
Ce sont des fils, des fines tentacules, qui s’enroulent, se déroulent et qui envahissent la feuille
« J’ai débuté ce travail de dessin il y a plus de 4 ans après avoir découvert dans le grenier familial, une petite valise contenant au milieu d’images pieuses et de souvenirs écornés, des bouts de dentelle jaunis par le temps et faits à la main.
En regardant, redessinant ces formes, un dialogue commença à s’installer entre moi et cette femme dentellière que j’imaginais entrelacer ses fils, ses aiguilles, préparant ainsi ses habits pour l’Amour.
Avant de commencer un dessin, je me mettais en situation d’abandon, telle une Amoureuse.
Ma main partait d’un point au hasard de la feuille.
Nourris de ce sentiment amoureux, des phrases, des mots, ou des maux m’ont envahi, guidant mon trait.
Ce fut un acte généreux, paisible et suspendu dans le temps.
Mes dessins sont comme des petites pelotes de laine, que l‘on déroule doucement dévoilant une part intime de nous. »
© Sandrine Ginisty
Archivé: ZANESI Élisabeth
D’abord des balades en plein air puis une peinture instinctive, synthétique, une peinture où le regard cherche à saisir l’ambiance, la lumière d’un moment, une intensité, une profondeur.
Des évocations de paysages, un rythme d’un tableau à l’autre, une quête d’équilibre, d’harmonie, de correspondance…
Je pose, je superpose, la vibration des couleurs s’installe parfois, j’hésite, je doute, je compose …
Archivé: LEDOUX Stephanie
Ce sont les voyages et les rencontres du bout du monde qui animent la Toulousaine Stéphanie Ledoux.
En vadrouille plusieurs mois par an dans des contrées lointaines, elle croque sur le vif les personnages rencontrés, ce qui suscite immanquablement leur curiosité… Elle utilise le croquis comme prétexte pour rencontrer les gens… Les pages de ses carnets se remplissent ainsi sous le regard amusé ou étonné des habitants.
Dès le retour en France, les esquisses de terrain reprennent vie et couleurs sur des supports en plus grands formats, nourris par le souvenir des rencontres et des instants partagés.
A 33 ans, elle a accumulé depuis ses 13 ans une centaine de carnets de voyage riches en matières, croquis, collages et anecdotes.
Bibliographie :
– “Portraits de voyage” – 2012 – Editions Elytis.
– “Enfant d’éléphants” – 2014 – Editions Elytis.
Archivé: FISCHER Amy
Amy Fischer appartient à cette génération de jeunes créateurs qui tentent d’amorcer en sculpture ou en installation une dimension poétique. Celle-ci se construit en ensembles complexes qui se jouent de la perception tout en la mettant en crise.
Si son installation est titrée « Vertiges du quotidien », c’est que ses paysages intimes, en suspens, convoquent
la mémoire des déséquilibres quotidiens.
Loin de nous procurer un sentiment de malaise, il s’en dégage une mélancolie positive et une errance méditative. Dans des séries telles que « origins indeed» l’éclairage met en lumière une réalité invisible où les ombres deviennent un point de repère dans une errance existentielle.
Amy Fischer tente de donner de la « présence [à] l’absence » (Roland Barthes).
Extrêmement fragile, son oeuvre est un moment suspendu, une trace, une vision fugitive ramenée de l’oubli par la force de l’esprit et de la mémoire.
Amy Fischer s’intéresse à la dualité, au caché et au visible, jouant entre une éventuelle stabilité ancrée dans le sol et cette aspiration vers l’élévation. Le motif du végétal devient récurrent dans son travail souvent fragile à la limite de la rupture ou bien quasi-tentaculaire.
Elle représente le vivant, ce qui nous constitue, dans un va et vient entre la figure humaine et
le végétal, entre la branche et la racine. Ses arbres-personnes et ses racines-jambes sortent tous de la Nature.
Archivé: Lunat
La relation entre la photographie et la peinture est, actuellement, mon principal axe de travail.
L’enfance et les vieilles photographies de famille me fascinent dans ce qu’elles ont toutes deux de singulier, de personnel et, dans le même temps, d’universel. Scènes d’anniversaire ou de vacances en famille, photos de classe…autant de matière à s’approprier puis transformer, réinventer, entre mémoire et imaginaire…
Archivé: RIEU Gilles
Ma peinture est empreinte d’êtres humains et de voyages qui ont fait de moi un globe
painter visitant les capitales :Jérusalem, New York ,Ho Chi Minh Ville, Hiroshima,
Cotonou , Montréal, San Francisco.. .
Ce chemin est celui que je trace comme une formulation possible de mon désir,
quand vivre et peindre sont devenus l’unique et impérieuse manière d’être.
La littérature est présente dans mon oeuvre car j’ai toujours pensé qu’une phrase
pouvait nous sauver.
D’une tâche sur la toile un univers de possible surgit, et de là une histoire qui
m’échappe se construit de manière éclatée.Des visages dessinent des paysages
allusifs, des phrases jetées en pâture sur la toile donnent une trame…un monde
apparaît devant moi … il ne me reste plus qu’à saisir ce qui s’offre à moi, le regardeur
finira le tableau.
René Char disait : « Un poète ne devrait laisser que des traces de son passage, et non
des preuves, seules les traces font rêver. »
Archivé: BONNEFIS Nelly
Nelly Bonnefis a profité d’une sensibilité artistique pour s’autoriser un parcours artistique et aller vers une véritable création personnelle. La peinture ou la création d’estampes qui était au départ pour elle un événement inattendu est devenue une nécessité intérieure. En lui permettant de refonder une réalité, son travail de recherche et de création la confronte à une autre temporalité , intime notamment.
Ce travail la ramène aux limites de sa fragilité et de sa propre existence. Chaque étape de sa création l’oblige à déconstruire ses représentations, à chercher dans les sphères les plus opaques un signe , un sens afin que quelque chose d’inattendu advienne.
Il existe dans son travail un jeu permanent de relance dans lequel la peintures ou les encres qu’elle utilise se nourrissent aussi bien des éléments de visibilité que ce qui va se perdre en cours de réalisation.
Il en résulte un travail pictural dont la toile est le témoin.
Archivé: CHAULAIC Nathalie
En rassemblant des petits morceaux – les tesselles – le mosaïste créé l’unité. Il réunit des bribes éparpillées pour donner du sens et de l’harmonie à l’ensemble. C’est l’enjeu de toute une vie : réunir les parts dispersées de nous-mêmes pour atteindre une cohérence. Un travail de reconstruction.
Parce que nous vivons des expériences multiples, nous vivons des états d’âme variés. Nous sommes des êtres de mosaïque et les créations de Nathalie Chaulaic expriment notre complexité d’être humain, spirituel, en questionnement, à travers un travail de matières, de textures et de couleurs. Nathalie travaille à partir de son histoire, du parcours pour devenir femme, mère,… Se réaliser en endossant plusieurs « rôles » tout en étant soi-même.
Archivé: SANCERRY Karine
ET L’IMAGE DEVIENT EXTIME (1)
Nous sommes loin du sujet et des effets de manche ou de pinceau. Karine Sancerry projette notre regard, comme on lance un galet qui fait des ricochets dans la lumière du tableau. Ses pixels sont des coups de brosse et de gouge (xylogravure) qui nous proposent le mystère plutôt que l’évidence. Hors des codes et tout en s’inscrivant dans le questionnement de l’image par la peinture et la gravure, Karine Sancerry nous fait traverser avec jouissance le monde des apparences. A propos de Francis Bacon dans ” Logique de la sensation”, Gilles Deleuze nous parle du corps qui se dissipe :“il reste encore contracté par les forces qui le happent pour le rendre à l’entour”. Cette dissipation du corps, nous la retrouvons chez Karine Sancerry, encore et encore.
Serge Goldwicht
(1) Selon Michel Tournier, si le journal intime représente « un repliement pleurnichard sur ″nos petits tas de misérables secrets″ », rejoignant ainsi un espace centré sur l’aveu et la confession, le journal extime est un « mouvement centrifuge de découverte et de conquêtes » qui donnerait naissance à une « écriture du dehors » poussant l’auteur à se laisser saisir par le monde alentour, puis à la retranscrire. ( wikipedia)
Archivé: GILLY Jean-Pierre
Ma peinture décline des formes simples et privilégie la matière et la couleur. Elle exprime d’une part, les structures de toutes natures qui orientent ou déterminent nos comportements par le biais, le plus souvent, des bandes colorées organisées verticalement et d’autre part, l’action et la liberté humaines qui tendent à subvertir – voire à transformer – ces structures, à travers des formes et des matières qui en brouillent et en transgressent parfois les frontières. Ce sont d’un côté, la traduction plastique de ces frontières [strictes ou floues, fermées ou ouvertes] et de l’autre, le rythme même des structures colorées [obscures ou claires, vibrantes ou froides] qui caractérisent principalement ma recherche.Le principe qui sous-tend cette dernière est ainsi celui de la dualité, voire de la contradiction. Il vise à introduire de la dynamique dans mes œuvres et s’est traduit plastiquement par les rapports multiformes entre bandes verticales et/ou par des mouvements de matière à l’intérieur même de celles-ci. Ces dernières années, l’expression picturale de ce principe a évolué vers l’introduction de perturbations, généralement horizontales , qui viennent mettre en question l’ordonnancement des structures verticales. Cette mise en question passe notamment par une différenciation des textures des structures colorées: striées ou lisses, opaques ou transparentes, brillantes ou mates,…Au fond, ma peinture renvoie à une vision du monde caractérisée par la tension : entre l’ancien et le nouveau , le conscient et l’inconscient, l’individuel et le collectif… qui peuvent soit interagir, soit rester figés. L’œuvre peinte, bien sûr, n’est jamais la simple projection de cette conception sur la toile : elle est une construction matérielle qui a sa propre logique plastique. C’est cette dernière, proposée au regard du spectateur qui peut toucher sa sensibilité et, au-delà, l’inciter à s’ouvrir sur une autre manière de voir le monde et, peut-être, de s’interroger sur son devenir.
Archivé: PRADE Henri et GAILLAUD Vincent
Nous sommes au milieu des choses, des objets ordinaires du quotidien : comme ces fragiles pièces de vaisselle, fabriquées de tout temps, ou ces éléments naturels de l’environnement que sont les branches et les pierres. Il ne s’agit pas de montrer ces objets dans leur apparence habituelle. Pas plus que de les exhiber fêlés, morcelés, éclatés, écrasés – même si c’est ainsi que tout finit.
Les photographies donnent à voir des reconstructions d’objets brisés. Ils n’ont pas été recollés pour les réparer et retarder leur déchéance, mais pour les montrer autres, réarrangés, fardés, au-delà de leur usage normal, tels des ready-mades refaits, déplacés, décalés.
Ces réassemblages – ni reliques, ni vanités d’un nouveau type – mènent du même au différent. Tels des corps fragmentés, dispersés, reconstitués pour un possible renouveau, ces objets recomposés de manière inattendue s’animent, révèlent quelque chose d’eux-mêmes.
Au-delà de leur banalité première, ils acquièrent une nouvelle dimension, et peut être témoignent-ils d’une douleur surmontée.
D’abord résultat d’un travail plastique, ces objets revendiquent de nouveaux regards, que fixe la photographie. Il s’agit d’un travail de réinvention de l’objet réassemblé, qui exprime un nouveau parti pris des choses. L’objet réassemblé, ainsi mis en image, mis en scène, nous assujettit, nous interroge.
Archivé: PATURET Danielle
Cette rouille que les aléas du temps ont façonné impose des paysages dans lesquels éclate la vie par les couleurs.
Les contrastes jouent pour proposer sous une fausse approche primitive un monde onirique et rêveur qui laisse place à l’imagination et au voyage .
Archivé: DROUT Jean-Jacques
Comme l’a dit Léonard de Vinci “La peinture est de la poésie que se voit” j’essaie donc de créer cette poésie méditative par ma peinture abstraite et ceci depuis plus de 25 ans.
Archivé: COLOMBIER Joelle
La couleur est une manifestation de la vie; elle m’inspire pour créer des oeuvres abstraites, comme un compositeur avec la musique, les couleurs vibrent entre elles, la recherche de mon travail en peinture va dans ce sens, je me laisse guider, parfois je fais des choix selon l’inspiration du moment, choix de couleurs, de formes inspirées parfois d’un paysage, d’objets, parfois le trait es nécessaire, j’essaie d’exprimer l’unité nécessaire entre l’extérieur et mon intériorité.
Archivé: BOSSARD Thomas
De l’humour de la poésie
Archivé: BECCO Annie
Le déroulement de son parcours s’est développé à partir du dessin académique, aquarelle, pastel sec, gouache et enfin l’acrylique qui demeure sa technique préférée.Le travail est structuré,la matière est travaillée par superposition ou grattage pour créer densité ou transparence.Il s’épure et se simplifie. L’expression se condense,s’affirme et se révèle dans toute sa force et son énergie.
Il va vers l’essentiel dans une quête permanente de recherche picturale.
Archivé: SEFF Guillaume
À travers mon écriture picturale se tisse un fil conducteur, celui de mes pensées. Le courant du ressenti l’alimente. Ce fil se forme et se déforme alors selon des impulsions, des chocs mémoriels. Il est un indicateur, un baromètre cérébral. Du cœur aussi.
Oscillant, il vous dit sur l’écran (la toile) ce qui se passe. Il est une jonction (telle une agrafe) entre mon face à l’humain, mon face à la vie et, tout ce qui m’entoure, le monde extérieur, mais dans lequel je suis néanmoins inclus. Il s’inscrit dans mon témoignage du monde, c’est-à-dire, ma peinture. Il est ce que je peins. Il est écriture, couleur, forme, matière. Fil de suture, connexion et liaison amalgamée entre mon intériorité et le monde qui nous entoure. Monde raccommodé, rafistolé où on nous colle, où on nous greffe, un tiède bonheur pour masquer, pour nous faire oublier, ce qu’il a de (trop) gris, de(trop) noir, de (trop) blanc.
D’où le thème central de mon travail : «La suture du monde».
Le fil comme représentation des plaies mal refermées d’un monde «nôtre» devenu «autre» pour finir mien. Ces mondes sont tenus et soutenus par leurs coutures, leurs entrebâillements, leurs fermetures mutuelles.
Dans ce monde suturé, recousu, s’entrecroisent des réflexions (sur la condition humaine, la vie, l’équation amoureuse entre autre thèmes) et des éléments picturaux (la croix, les pointillés par exemple) issus de, symbolisant et venant soutenir le thème de la «suture du monde».
En somme, chaque peinture est une trace, celle d’un passage, où la vie s’est laissée.
Marque temporelle, elle contient le ressenti, la charge émotionnelle de ce qu’il reste.
Archivé: DE MESSEY Linda
L’eau s’abandonne, accueille le reflet d’un monde végétal offrant sa saison. Dans celui de la nuit se glisse la nudité de l’univers.Urbain à grands traits sonores une maison se penche, l’eau remue, le ciel aussi, les images bégaient,se disloquent, puis soudain ramenées à la raison, s’y surprennent…Qui suis-je?
Archivé: CERISIER Doina
D’origine Roumaine, j’ai commencé ma carrière d’artiste peintre professionnelle après ma sortie de l’Ecole Superieure Nationale des Beaux Arts de Bucarest. Depuis je poursuis mon chemin artistique ponctué par de nombreuses expositions en Europe, aux USA etc…J’essaye par le biais des techniques mixtes d’expérimenter l’association de matériaux usuels et d’autres plus insolites. Mes thèmes abordent les souvenirs, la nostalgie, de même ils suggèrent l’altération des sentiments humain, le passage du temps, l’éphémère du rêve.
Archivé: BIAU Marie-Pierre
Avec mes dessins et mes céramiques j’expérimente le trait comme une matière malléable et imaginaire . Mes céramiques , travaillées comme des contenants, sont plus une mise en relief prolongeant l’abstraction de mes dessins , fait de lignes et de larges surfaces à l’encre de chine ou au crayon. Je réalise une cartographie de l’intime aussi bien à plat qu’en volume.
Archivé: FABRE Annie
J’ai commencé par une pratique académique du dessin,(étude de la nature morte, modèle vivant au fusain et mine de plomb)pour aboutir à une expression personnelle et plus ou moins abstraite, avec actuellement une recherche de matière et d’épaisseur ainsi que l’introduction d’éléments extérieurs.
“je considère mon travail comme une perpétuelle exploration des éléments et de la matière, une sorte de langage”
Je prends beaucoup de plaisir et de curiosité à utiliser différents matériaux que je récupère au gré d’une balade dans la nature.
En utilisant le papier journal, par exemple,comme support, je retrouve un mode d’écriture en reprenant les traits, les caractères, la calligraphie,en jouant avec les blancs et les noirs, j’ajoute aux traits déjà existants mes propres traces.
Archivé: PALLARO Fanny
Aux visages peints ont succédé les visages sculptés…
Mon travail se développe à partir d’une fascination pour le mystère du visage, et plus largement, pour le mystère du vivant.
Je poursuis et approfondis aujourd’hui le travail entrepris : continuer à interroger les visiteurs grâce aux regards de mes êtres de terre…
Je prends des photographies, je réalise des déclinaisons plastiques à partir de mes sculptures, ceci pour renforcer ce que je cherche à exprimer avec la terre.
Nous avons tous été enfants. Un jour (si tout va bien), nous serons vieux. Tout change tout le temps, et le temps passe sans qu’on puisse rien y faire. L’artiste, avec son art, tente d’arrêter le temps. J’aime penser que si c’est réussi, le visiteur s’arrêtera devant l’oeuvre lui accordant un peu de son attention au milieu de notre monde agité où il est certainement très sollicité. Cette attention du visiteur le ramènera-t-elle vers ce qu’il y a de plus précieux : l’instant présent ?
Archivé: MOIROUD Jacques
En danseuse dans les côtes, à fond dans les descentes.
Archivé: MARTINAL Francis
Considérer la lumière comme matière découpée selon une harmonie qui lui donne rythme et mouvements : rendre la lumière palpable.
Le gris n’étant là que pour suggérer le relief, la profondeur et, par la-même, renforcer la cadence acquise grâce au graphisme; un peu comme l’on fait des estampes à la mine de plomb.
La couleur n’intervenant que parfois, et de toute façon qu’après coup, non pas par soucis de respect de la réalité des choses, mais bien plus pour retrouver l’état profond des choses.
Archivé: LAB Florence
Je ne peins pas la lumière mais l’ombre qui la révèle. Le blanc du support ne devient lumière qu’éventuellement, lorsque la toile est marquée au noir, ne fut-ce que par un trait ou un point. Une blancheur syncopée de quelques sombres interventions, lignes tendues,parfois croisées, petites surfaces à peine plus charnues.
L’atmosphère de ce petit monde peut paraître austère à certains. Je recherche dans ces épures un vide salutaire, un espace de liberté qui permettrait une échappée, un éblouissement.
Tête en l’air, lumière en face.
Archivé: BLANQUET Ariane
Vibration apprivoisée du marbre blanc, pureté monochrome des sujets, rondeur obsessionnelle des formats, les oeuvres musives d’Ariane Blanquet dégagent une luminosité et une sensibilité aux subtils contrastes.
Depuis l’atelier blotti au fond du jardin résonne le bruit doux et régulier de la marteline. C’est là, dans ces quelques mètres carrés, retranchée dans sa « grotte » que la mosaïste Ariane Blanquet peaufine sa recherche artistique autour de la pierre. « J’aime ce matériau riche en histoire, né dans le magma originel et qui s’est métamorphosé au fil des années. Son passé m’inspire le respect, sa force la modestie, et sous sa simplicité apparente, je sens frémir des siècles de troubles géologiques, d’énergie, de croyances, de pouvoirs et de beautés minérales qui ne demandent qu’à s’exalter et à ressusciter. »
Archivé: NIKKO k.k.o
Ses dessins et peintures illustrent un monde coloré, peuplé de personnages étranges exilés ou sédentaires à bords de camions volants ou de campings cars désossés dans un paysage désertique, industriel ou urbain.
Ses influences et références : l’art urbain contemporain, le pop art, les cartoons, les jouets, la musique, l’art primitif, les véhicules en tout genre, les casses de voitures. Acrylique, posca, encre de chine, spray sur toiles, papiers et objets
Archivé: TINE CHASSAGNE Line
Etude autour de la méditerranée –
Peau sensible de la Terre à caresser, à aimer. Retrouver ses lignes de force, sa matière brut, d’avant la brutalité.
Béton –
Poussées, glissements, élans, il est surtout question ici d’attitudes, de positionnement.
Les éléments de béton et de bois qui allient des formes primitives à une matière plus élaborée forment un ensemble qui recherche un équilibre spatial, musical, une note tenue.
Archivé: CHAMBRIN Valentina
CES IMAGES CONTIENNENT DU DÉSIR
Archivé: DU MESNILDOT SAINT-MICHEL Mathilde
Décloisonner le vitrail : un chemin paradoxal de transparence et d’opacité, d’ombre et de lumière, de rigidité et de souplesse, d’indocilité et de fragilité, d’espace et de forme…
Archivé: ESCAFRE Jean-Philippe
peinture figurative
Archivé: TIDEY Gail
Profondément curieuse et aimant
expérimenter, Gail Tidey, artiste franco-anglaise, s’est formée à diverses techniques picturales qui l’ont amenée à
créer des œuvres diamétralement opposées.
Après des séries de portraits sur papier, et de paysages très colorés ou monochromes à l’encre de
Chine, elle a éprouvé la nécessité d’explorer la toile grand format pour libérer le
geste et travailler dans l’urgence, à l’opposé d’une démarche très précise qui
jusque-là animait son travail.
Qu’elles soient à base de pastel sec ou gras, d’acrylique, d’encre de chine, de fusain ou de
techniques mélangées, ses œuvres révèlent son intérêt pour le monde qui l’entoure.
Archivé: MAUBERT Evelyne
Je travaille le papier pour donner corps aux personnages.D’abord volumes, ces personnages rejoignent progressivement la toile, un autre médium venant refléter cet univers ou se mêlent scènes de vie et rêves.
La thématique de l’humain me plait, l’ambiguïté, la fragilité, la différence sont des thèmes qui m’inspirent et que je traite également en gravure.
Archivé: GARCÈS DE MARCILLA Diane
Passionnée par les impressionnistes et les peintres de la Renaissance, j’aiguise mon oeil en étudiant les grands maîtres dans les musées.
De nombreux voyages, et en particulier les séjours en Italie, me permettent de nourrir ma sensibilité.
C’est l’observation de la nature, perçue comme une vérité immuable, qui est la source majeure de mon inspiration.
Figurative et comtemplative, mes recherches me mènent sur la voie d’un impressionnisme personnel.
Après avoir abandonné l’huile au profit de l’acrylique, je multiplie les expériences autour des superpositions de glacis et vélatures.
Ancrée dans le réel du dessin, le language des couleurs, des transparences échappe au projet initial pour exprimer la nécessité de l’instant.
Je ne pose pas la lumière, je la laisse prendre place, en nourrissant la toile, longuement, je creuse pour la faire naître.
D’une matière fluide, je joue avec les tensions, provoquant des accidents, retranchant beaucoup pour garder l’essentiel, l’harmonie.
Diane Garcès de Marcilla
Archivé: MATTEUDI Véronique
Je suis sculpteur depuis une vingtaine d’années ;
Les volumes que je crée sont graphiques, vides à l’intérieur, l’espace environnant inter –pénètre la forme, offrant ainsi une vision du dehors /dedans.
La sculpture révèle alors cette frontière, ce passage subtil entre le monde extérieur et le monde intérieur.
Je crée en quelque sorte des trames- membranes qui cernent le vide, le révèlent.
Notre regard passe au travers de la forme, il n’est pas arrêté à la surface.
Je m’intéresse à ce va et vient, à la résonance qui émane de ce vide.
J’aime rendre visible plastiquement les correspondances physiques, anatomiques entre l’homme et la nature et ainsi faire ressortir le lien qui nous unit.
« L’homme est nature, morceau de nature dans la nature. » Paul Klee.
La création « in situ » est une dimension importante dans ma démarche ;
elle répond à un désir et une réflexion sur les liens qui se tissent entre soi même et un environnement singulier.
Cette approche de la sculpture permet une immersion dans la réalité physique du paysage, elle est mise en scène à l’intérieur de ce cadre, en interaction avec celui ci.
Chacune de mes recherches me conduit à être dans la nature, à déambuler et observer, à nourrir une méditation.
Au travers de ma création, il m’importe, de nous questionner sur nos origines et notre accomplissement, de témoigner de notre capacité à habiter notre quotidien.
Archivé: RELYVELD Martine
Martine Relyveld : gravure sur métal et monotype
La technique utilisée est celle de l’impression sur papier à partir d’une matrice en métal gravée. Les tirages sont réalisés sur une presse à taille douce.
Les estampes sont généralement en couleur, avec parfois des marouflages de papiers déchirés, découpés.
Les empreintes de végétaux se mêlent aux dessins d’animaux. Dans le bestiaire, les animaux sont gravés à l’eau forte, et les végétaux à l’aquatinte ou vernis mous.
Le travail de la matière est très présent grâce aux techniques propres à la gravure, il y a aussi des rajouts d’empreintes en couleur réalisés lors d’un second passage sous presse.
Le monde végétal et animal va prendre une dimension onirique, grâce à un jeu sur l’échelle et sur les plans (gros plan sur des détails, ou vue d’ensemble, ou transparence des différents plans…). Les petites bestioles sont alors vues dans leur milieu d’origine (et non dans un catalogue) mais aussi d’une manière très subjective et peu réaliste !
Archivé: CHAMAGNE BUAILLON Laurence
Les personnages que je peins sont partiellement issus de la littérature. Ils n’illustrent ni ne représentent, mais viennent prolonger une atmosphère de lecture. Souvent immobiles, ces portraits témoignent d’une quête, de l’inaccompli de l’existence. Silencieux, ils évoquent les traces du temps.Je cherche à exprimer l’indicible porosité, l’inquiétante étrangeté féminine. Je guette l’instant où la matière dans ma peinture évoquera le trouble de l’émotion.
Archivé: BRAIBANT Vanaja
Ce qui retient en premier le regard dans les œuvres de Vanaja Braibant, ce sont l’extrême légèreté, la transparence, une apparente fragilité, une luminosité qui intriguent et qui fascinent en même temps.Le fil de fer qu’elle utilise, est devenu dentelle sous ses doigts de fée.Fil de fer galvanisé de différents calibres selon ses projets, qu’elle tortille en tous sens, qu’elle tisse, qu’elle entrelace, qu’elle contorsionne, qu’elle enroule, qu’elle noue, qu’elle plie avec sa pince à bec rond coudé, qu’elle finit par dompter littéralement pour le transformer en personnages, insectes, œuvres abstraites, lettres…
Vanaja est une artiste sensible et inspirée qui crée au fur et à mesure de son inspiration, sans dessin préalable, seulement une idée directrice voire une intention inconsciente qui guide ses doigts jusqu’à la réalisation finale, l’œuvre aboutie.Cela s’appelle le talent. Et quel talent… !
Article de NIC DU pour« La vi(ll)e en Rose »
Archivé: GODENZI Patrice
Chaque élément de cet univers possède une fréquence vibratoire. Nous-mêmes vibrons à une certaine fréquence. Nous la percevons, par nos sens et par notre intuition. Or, cette perception reste intime et subjective, elle a des contours mal définis, capter son image ne peut se faire figurativement mais en fixant l’aura ondulatoire des sujets. Dans la lignée du Pictorialisme, au travers de ses diverses expérimentations passant par des mouvements imposés a son reflex numérique et des deplacements au coeur du sujet photographié, Patrice Godenzi capte dans un instant de vie les émanations énergétiques de ses sujets. Son approche du temps est plus verticale que linéaire; comme un paradigme, l’instant se décline, se fragmente, se déploie, dévoile ses vibrations, ses sonorités et nous montre « ce qui est là mais que nous ne voyons pas forcément. »
Archivé: PERROS Marika
Haïkus
Trois actes picturaux, trois gestes et trois matériaux. L’huile riche en pigment: la matière, l’air et l’eau avec les lavis, l’énergie avec les traits du crayon. Mes « Haïkus picturaux » parle du présent. Une méditation intérieure précède l’acte de peindre qui implique d’être au plus prés de soi, d’être complètement dans l’acte, sinon, être l’acte lui même. Une poésie de moments de vie, que je lie ensemble en créant aussi une partition de plusieurs « Haïkus ». Marika Perros
Archivé: SANCHEZ Anne-Marie
Je dépose ma tête;
les bras pleins d’émotions,j’entre à tâtons dans l’ample silence de la peinture et l’espace indicible de l’intime.
L’érosion du geste pictural m’aide à libérer,ouvrir des passages,ajuster,donner forme à l’image.
Je la laisse s’élaborer à son rythme,avec ses heurts,ses vibrations propres,ses soupirs.
J’accompagne l’image en train de se faire;
elle dirige,j’exécute.
Cet impératif sans apparente nécessité est pour moi un formidable espace de liberté.
Quand,enfin,l’image advient et me regarde,j’accueille dans l’étonnement l’évènement pictural et espère le faire partager…
Archivé: DESCHAMPS Marie
Des NOMBRES qui dansent, font la course, se percutent, vont de suites en successions, de thèmes imposés en sujets qui s’imposent.
Il s’agit de tourner autour de la SERIE, de la manipuler, de l’explorer, de s’acharner en mode gourmand sur sa « substantifique moelle », et puis hop ! Passer à la suivante en toute logique ou en rupture, en réponse ou en lubie, la victoire étant de réussir à atteindre sans lassitude aucune des limites posées au départ comme un JEU…
Les thèmes comme un prétexte, les nombres comme un cadre, le dessin comme une évidente jubilation…
Archivé: SAILLARD Yvon
C’est une tentative de dire ce que le corps ressent dans sa peau et dans ses os! dire les sensations qui le traversent: marcher, endurer, crier, vibrer etc
les moyens c’est de traduire cet espace du corps dans un espace plastique ou la déformation, les ruptures,l’ acceptation des hasards, des mutations, de l’improvisation traduisent le combat dont la toile est l’arène.
Et c’est comme cela que je traite le corps humain : j’essaie d’oublier qu’il nous est particulier à nous hommes. L’entreprise de dépaysement consiste à tenter de voir dans les corps que je peins non pas seulement un humain, non pas seulement un animal, mais une substance qui remonte à l’origine.
Archivé: DÉMEREAU Geneviève
Ces dessins constituent une lente approche de mes mondes intérieurs, une recherche de passage, d’ouverture.
L’équilibre fragile se fabrique au bout du crayon de pierre noire sur le blanc de la feuille.
L’absence de connaissance de ce que fabrique notre cerveau m’attire.
A chacun son regard, sa perception, car à chacun son histoire, ses marques et ses croyances.
Et pour chacun de nous, plusieurs vies dans le temps, plusieurs regards différents sur le monde.
Archivé: KIKI LACARRIÈRE
« L’art picaresque de Kiki Lacarrière, au trait d’encre vive
Sur fond de clair-obscur, excelle à témoigner
Pour les « Gens de peu » d’hier et de toujours…
Ici croquant sur le vif telle posture allurée
Là saisissant telle trogne invétérée près
D’une frimousse enfantine… toutes figures solidaires
Venant à recréer, au fil de l’œuvre, une émouvante
Comédie humaine aussi grave qu’amusée. »
Archivé: GUIRAUD Catherine
Je travaille à l’acrylique fluide, dans des couleurs terres, les blancs, les noirs, les bruns et les gris chromatiques sur papier ou sur toile. Le jeu purement plastique entre couleur, forme et texture s’opère par retraits, superpositions, recouvrements, transparences jusqu’à un impact simple et direct de l’ensemble. J’utilise peu de couleurs, du moins peu de couleurs qui se côtoient.
Parfois mes peintures sont composées de grands pans architecturés, de grandes surfaces assez contrastées. Ces clairs obscurs, conjugués à des couleurs terres, peuvent parfois créer un « rapport de familiarité » avec des perceptions de la réalité, ce qui nuance un peu le qualificatif de peinture abstraite.
Catherine Guiraud
Archivé: PETERS Amanda
“Le vide, le creux est aussi important que le plein. Du dedans au dehors, je cherche un chemin, une résonance. De l’organique, du végétal, du minéral, une histoire universelle se forme. J’aime la lenteur, l’idée de maturation. C’est sans doute une façon de répondre à l’accélération folle du monde. L’inattendu surgit. Sensibilité et pensées dialoguent, il y a toujours un va et vient entre les deux. L’œuvre est le résultat de ce flux d’énergie.
Je donne vie à la terre et chaque forme en appellera une autre.
L’art et la manière d’être anglaise”.
Amanda Peters est née à Londres. Elle est diplômée des Beaux-Arts en sculpture à Ravensbourne College of Art en 1986. Depuis, elle n’a cessé d’exposer. Elle ne fait jamais de dessin préalable, elle obéit à la loi de la matière.