DELFOUR Evelyne

Arabesque

J’ai exercé durant 25 ans le métier de Luthier pour construire des violoncelles, restauré des instruments, passionnée par la musique, pratiquant de façon modeste et amateur d’abord la guitare classique puis ensuite le violoncelle.
En 1998 je reçois un véritable choc émotionnel et pictural en découvrant l’Aquarelle m’intéressant déjà depuis mon plus jeune âge à la peinture en général. Très vite j’ai souhaité apprendre à travailler ce médium qu’est l’aquarelle. J’ai inlassablement durant de nombreuses années essayé de parfaire les compétences techniques requises pour ce médium très particulier. Lorsque je travaille avec l’eau , je rentre dans un état méditatif, ou l’effort de concentration que l’aquarelle requiert me fait oublier qui je suis pour ne devenir qu’une avec l’eau et le papier. L’humilité que je rencontre m’aide à comprendre un peu mieux ce qui nous entoure.
Depuis quelques temps déjà, je peins en techniques mixtes, me permettant d’utiliser de la gouache, de la tempera, de l’acrylique, du pastel et aussi bien sûr l’aquarelle. Ma liberté de peindre s’en est trouvée augmentée, ne m’interdisant rien pour donner libre cours à la création de mes tableaux. J’enseigne l’Aquarelle à Toulouse sous forme de cours d’une journée entière, ce qui permet aux élèves d’approfondir la pratique de cet art et j’expose dans des galeries et de nombreux salons.

BECCO Annie

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Le travail sur la composition, la couleur, le rythme sont des territoires sans cesse explorés. La rapidité du séchage de l’acrylique permet un vrai travail sur la matière en créant des superpositions colorées ou des transparences en donnant au support densité ou profondeur. La créativité ne naît pas d’une intention délibérée mais d’une constante remise en cause d’un savoir-faire.  L’abstraction représente pour moi une page de grande liberté. Je m’affranchis de l’image, je m’émancipe de la réalité.

CARRET Christophe

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A  l’instar de la peinture qui a vu se développer les pratiques abstraites, la photographie, formidable outil de témoignage, est devenue un moyen d’expression libre à part entière. Entre abstraction et détails singuliers, le travail que je présente est le fruit d’expérimentations utilisant différentes techniques. Mon travail interroge à la fois la transformation de la matière au sens large, ainsi que la relation entre l'humain et cette matière qui l'entoure. D'où venons-nous ? De quoi sommes-nous fait ? La conscience qui nous habite est-elle une exception ou bien partie d'un grand ensemble où chaque chose respire et vit à sa façon ?

J'expose dans mon salon, dans mon jardin, sur des murs ou dans des lieux associatifs et galeries.

FONTECAVE Annabel

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Je pratique la peinture depuis 20 ans. Fascinée par l’abstraction depuis mon enfance,  je me suis formée auprès d’artistes peintres reconnus et réalise des œuvres contemporaines d’art abstrait qui amènent dans un ailleurs plein de poésie, une autre réalité.

Peintre essentiellement intuitive,  j’aime exprimer mes émotions, mes sensations et laisse la peinture aller. Au gré du « hasard » se dégagent formes, textures, ambiances, que j’accentue ou préfère oublier. C’est ainsi que petit à petit naît un fil directeur, une intention.
Adepte des techniques mixtes, mes tableaux peuvent être faits de différents médiums et matériaux : peinture, encres mais aussi cire fondue ou encore collages de matières et matériaux texturants ( papiers, fils de fer, tissus, bois flottés, cordes et tissus).

Mes peintures évoquent pour l’essentiel les éléments naturels : mousses, lichens, bois, roches, lagons et rivières… L’eau est très présente ainsi que le travail du temps qui passe : coulées, sédimentations, érosions, oxydations, pierres et roches façonnées par les âges sont tour à tour suggérées dans une composition commune.

RENCK Hugues

Vue depuis l'atelier

Ma peinture est figurative, elle évolue en même temps que j’évolue moi-même, à travers le temps, à travers les expériences personnelles et les découvertes visuelles, artistiques, iconographiques et littéraires, je la définirais comme une errance.
Je suis issu de l’école des Beaux Arts de Versailles, je vis et travaille à Toulouse.
J’expose régulièrement mon travail dans des lieux institutionnels, des galeries et des espaces privés ou des lieux associatifs.

Mes tableaux récents sont d’une part, des paysages urbains : ce qui m’intéresse ici c’est la musicalité, le rythme crée par les lignes horizontales, verticales et obliques, jouer entre le réalisme et le déni du réalisme, l’équilibre et le déséquilibre et également de représenter dans un espace la présence humaine sans qu’il y ait besoin de l’y inscrire.
D’autre part, des paysages, moments vus et saisis puis retranscrits. Pour moi, le spectacle qu’offre la nature éveille l’étonnement, il amène à la concentration de l’esprit et incite à la méditation, c’est le sentiment que j’essaye de transmettre à travers ces tableaux.
Enfin des scènes à personnages inspirés par des poèmes.
Egalement des nus et des portraits inspirés par des artistes (écrivains, peintres…) qui m’intéressent par leur œuvre ainsi que par leur physique.

Au-delà ce sont des coups de cœur pour des lieux à un moment donné ou des textes auxquels la peinture permet de donner une dimension nouvelle, un cadre, celui certes physique du tableau, mais également et surtout celui de l’esprit qui le réinvente.

FOURCADE Michel

The Old Lovers

« De fait, c’est moins la sédimentation des formes qui se superposent, le palimpseste paysager ou l’accumulation urbaine qui intéressent Fourcade que le choc visuel qui peut naître de la fusion dans le même espace de quelques éléments spatialement hétérogènes, choisis pour leur capacité d’emboîtement esthétique et la fiction plastique qu’ils révèlent ou inventent. » « Un peu comme si l’on se promenait dans un décor new-yorkais, dit-il, et qu’un pan de mur s’effondre qui laisse entrevoir une autre réalité. Un trou soudain dans l’épaisseur du réel.
Chez Fourcade, toute forme qui apparaît semble toujours prête à se transformer en une autre.
De cette manipulation du regard naît alors un espace singulier, non dépourvu d’humour.
Un ordre esthétique émerge de cette apparence espiègle où chaque « anomalie » qui vient interrompre ces improbables décors devient à son tour une sorte d’attracteur étrange qui charrie d’autres images hybrides.
La ville, pour lui, est une immense sculpture formée de cubes ou parallélépipèdes se superposant, disposés de telle façon qu’ils se recouvrent entre eux, presque indéfiniment.
Dans l’histoire de chaque toile les bâtiments ou parties de nature constituant l’image ne sont jamais à leur vraie place.
C’est un choix esthétique et il aime combiner et associer les éléments constituants une ville, un paysage, tout comme la vie est mélange de genre, d’ethnies, de catégorie, d’espèces, de personnages etc.
Dans ces paysages, certains pans de murs peuvent faire penser à des décors Hollywoodiens, ils sont coupés et laissent voir une scène qui n’a rien à voir avec le premier plan.
Comme dans un film de David Lynch, dont je sais que Michel est un inconditionnel absolu.”
Jean-Paul Chavent

COUSIN Richard

War #2. Ukraine, 2023

Je suis très sensible aux événements du monde actuel ; il y a tellement de sujets auxquels je me sens dans l’urgence de répondre ; urgence politique d’abord avec la guerre en Ukraine et en Israël, à Gaza ; urgence climatique ensuite avec les séismes au Maroc, les inondations en Libye, les instabilités politiques des pays environnants ; tout cela amène des flux migratoires réguliers vers les côtes méditerranéennes, passage obligé vers l’Europe. Cette actualité riche et dramatique, ne peut pas me laisser indifférent ; en tant qu’artiste, il me semble important de répondre à ces enjeux sociétaux. Je ne propose pas de faire un travail documentaire ou de journalisme mais un travail artistique de remise en question sur notre façon de regarder un visuel. En effet, l’image est tellement omniprésente qu’il me semble inutile d’illustrer ces évènements, largement diffusés par les médias interposés ; les images s’empilent quotidiennement banalisant le chaos, pire elles s’ignorent elles-mêmes par leur fréquence de diffusion sans rien proposer en réflexion, comme si le journalisme s’autodétruisait à chaque événement, comme si chaque désastre annulait le précédent. J’aimerais étudier une nouvelle réflexion sur la façon de mobiliser notre capacité sensorielle visuelle, comme si je prêtais une paire de lunettes pour attirer le regard et essayer de décoder le sujet présent.

JACQUES Christian

ITALIENNE

Je raconte des histoires humaines avec les formes, la matière, la lumière.
Je taille la pierre pour susciter l’imaginaire et l’émotion.

C’est ce que je fais qui me dit ce que je cherche.
C’est la chose faite qui dit.
Je sculpte pour résister à la bêtise et à la vulgarité de la société de la marchandise.

BONTEMPS Léonce

Crédits Alicia Fuenmayor Cardozo

Pour moi, peindre c’est avant tout quelque chose de fun. S’il n’y a pas de fun, je m’ennuie et si je m’ennuie, je fais autre chose.
Que je couche sur le papier des souvenirs d’enfance, des silhouettes humaines ou animales, des décors urbains ou minéraux, je m’attache à ce que mon trait soit toujours marqué par un immense degré de liberté. Oui, il faut que ce soit libérateur, c’est comme ça que je vois l’art en général.
Je puise mon inspiration dans mes rêves, en regardant les gens dans la rue, en levant la tête quand je marche dans ma ville, en visitant des musées, mais je la cherche aussi en sondant mes émotions, connues ou refoulées.
Je me concentre sur l’harmonie des couleurs, des contrastes et des textures. Au début ce ne sont que des tâches, puis les sujets prennent vie grâce au cerne noir que je trace systématiquement autour de mes aplats de pastel. À ce moment-là, je me sens un peu comme le Pr Frankenstein, je regarde mes créatures prendre vie… C’est la plus grande des récompenses !

GUIRAUD Catherine

77 X 79 cm toile

Au terme de « démarche artistique »,  je préfère celui « d’expérience », qui laisse plus d’espace à la curiosité et à la découverte qu’à l’intention.

Je présente un ensemble de travaux en majorité sur papier. Ce sont des peintures abstraites, des acryliques fluides et des encres. J’utilise peu de couleurs, du moins peu de couleurs qui se côtoient, et suis soucieuse d’une certaine qualité de texture.

Ces compositions s’organisent en architectures, en clairs obscurs qui, conjugués à des couleurs terre et une préoccupation récurrente de la lumière, peuvent parfois créer une impression de familiarité et nuancer le qualificatif de "peinture abstraite.”

RIBES Marie-France

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Autodidacte, j'ai commencé à peindre à l'âge de 16 ans. Pour moi la peinture est le fil conducteur de l'expression de mes sentiments les plus profonds depuis plus de 40 ans .
J'utilise different médiums ( huile, acrylique, encre, techniques mixtes) pour créer mes paysages intérieurs .
Mes peintures sont une anamnèse de visions, perceptions, d'émotions…, dans le hasard d'un geste, trouver la forme qui contiendra l'émotion .

SENTOU Philippe

La halte près de la cascade  Huile sur toile - 130 x 97 - 2023

Philippe  Sentou  est né à Toulouse en 1954. Passionné très jeune par l'art, il commence à peindre à l'âge de douze ans.
Un passage aux Beaux Arts de Toulouse, des rencontres et des amitiés avec des artistes, des voyages, notamment au Mexique ont eu une grande influence sur son travail.
Le séjour de cinq ans au Mexique, avec des retours réguliers dans ce pays, a été décisif, de par la culture, la gastronomie, les rencontres, mais aussi l'observation de la faune et de la flore locales, l'Histoire Naturelle étant une passion.
Influencé par le courant du "Réalisme Magique" très présent dans ce pays,  il y fait plusieurs expositions.
Depuis quelque années, son travail passe davantage par l'observation du monde naturel et ses merveilles menacées, qu'il restitue par un langage simple et poétique.

GOSSELIN-FEVRIER Virginie

Light My Cells Spin 13

“Je ne raconte pas d’histoires, ce sont elles qui me racontent.”
Ma démarche artistique est un travail sur le fond et sur la forme, la recherche d’harmonies et d’équilibres sur une base purement intuitive et instinctive. Je me laisse guider par mon inconscient, par les formes et les figures qui se profilent au-delà de toute volonté formelle. Ces figures apparaissent à la fois incarnées et flottantes, centrales et silencieuses, emplissant l’ici et voguant dans l’ailleurs, multiples et scindées. Plus que de représentation, il s’agit de présence, de transcendance, c’est l’idée de la chose plus que la chose elle-même qui m’importe. Je rationalise peu, le moins possible, et laisse mon intuition me guider. J’aspire à me laisser traverser par ce qui flotte autour de moi, à capter des informations dont j’ignore à priori la substance bien qu’elles soient nourries d’une foule de données relatives à mes voyages, mes rêves, diverses nourritures à la fois culturelles, spirituelles et intellectuelles. C’est volontairement que je ne les formalise pas. Je les laisse créer, au delà de tout intellect, de toute théorie, des visions et des scènes, qui plus tard, une fois achevées pourront me surprendre ou, en aval, mériter une réflexion, voire un discours, une conceptualisation. Le récit s’esquisse, s’impose et m’impose de poser tel trait, telle forme, telle couleur, telle phrase pour laisser une empreinte qui en sera la synthèse. Je travaille principalement l’acrylique sur toile de lin. J’y ajoute ici et là collages, huile, craies pastel et feutres. La matière, la richesse et la profondeur du rendu occupent autant de place que le travail des couleurs, des formes et du propos. Mes influences sont multiples. A la base, il y a l’Art aborigène que j’ai découvert lors de longs séjours en Australie. Un art à la fois abstrait, symbolique et ésotérique, intrinsèquement secret car porteur d’un savoir ancestral dont seuls quelques initiés possèdent la clé. Enfin, les symbolistes (Odilon Redon, Gustave Klimt) et les néoexpressionnistes (Jean-Michel Basquiat…) font également partie de mes inspirations puisqu’ils laissent une grande part au monde onirique, dans ce qu’il peut avoir de plus doux mais aussi de plus étrange et libéré du réel. Tel l’Art iconique religieux qui ne représente pas le monde qui nous entoure mais le transfigure en s’affranchissant de notre vision terrestre en trois dimensions. Enfin, j’ai toujours été fascinée par les peintures ou dessins d’enfants qui portent en eux la création artistique telle que j’essaye de la vivre : spontanément et instinctivement.

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Après des études d’Art à la Sorbonne, à Paris, Virginie Gosselin-Février part en Australie pour rencontrer ses rêves de désert et d’espace. C’est ici que le face à face avec l’Art et la Culture aborigène marquera un point décisif qui ne se révélera que plus tard. Après de nouvelles études de journalisme, la route et les années suivantes se partagent entre écriture et voyages, entre les terres rouges et les océans, entre le monde (Amérique du Sud, Océanie, Asie, Afrique…) et Paris. Sa peinture est le reflet de ces songes itinérants aux dimensions plurielles. Entrelacs de cultures et de chemins où les animaux sont ancestraux, les hommes découvreurs et l’intuition reine. Elle vit et travaille aujourd’hui à Toulouse.

LOMBARD Elisabeth

3-La sourcelleuse, 65 x 55cm. Impressions sur papier Xuan, indigo, cires, encres, peirre noire.

Alors que s’impose à nous l’importance d’un nouvel exotisme de proximité, Elisabeth LOMBARD est un peintre sans racine tisseuse d’univers oniriques et protéiformes.
Ainsi réinventé, ce Voyage créatif oscille entre maniérisme et tribalité, mené par un répertoire de figures imprimées sur papier calligraphie ; animal aux yeux d’humains, humains indifférenciés au menton-galoche.
Sur la toile rendue plus narrative à force de traits, pas de croquis préparatoires; le peintre travaille sans filet. L’esquisse sous les effets de motifs récurrents est indissociable des effets qu’elle entraîne : encres bues sur marouflages, fusain mouillé, estompes de craies sèches, indigo cru.

CANGARDEL Mireille

1-Cangardel

En principe, je commence ma toile à partir d’un objet, d’un drapé ou d’une silhouette quelconque dont les formes multipliées abolissent le blanc ou le vide pour aboutir au chaos. Terrible moment ! Mais le plaisir de peindre se manifeste rapidement avec des regards, des mains ou divers animaux qui surgissent pour donner forme à l’informe et matérialiser mes obsessions.

PINEL Xavier – XP

L'ombre A4

Xavier Pinel est un artiste plasticien qui vit et travaille à Toulouse. Dans sa pratique, il questionne la perception du réel à travers la fiction et inversement. Comme ses pairs, il fait dialoguer les techniques anciennes et nouvelles. Images fixes et images en mouvement apparaissent aussi bien en peinture,
photographie, vidéo et installation. La même image peut subir d’infinies traductions. Ces réversibilités sont au cœur de la réflexion de l’artiste. A force de démultiplier les dimensions et les sens, est-il possible de mieux mesurer notre perception ? Pouvons-vous atteindre une forme de vérité, d’absolu… ?
Cet « enjeu perceptif » questionne aussi « un enjeu artistique ». Quel est le statut de l’objet produit par l’artiste ? Et lorsqu’il délègue son geste créatif à une machine, à une intelligence artificielle, quel est cet objet ? Est-ce une œuvre… ?

MAUCOURT Catherine

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La matière est primordiale, elle est le support de l'œuvre au-delà de tout aspect figuratif. Tour à tour, les sculptures sont légèreté, tension, fragilité et force. Elles s’imprègnent des traces d’une histoire et révèlent leur origine dans un voyage où la sensualité se joue de la matière brute. Elles parlent du temps, de la mémoire des hommes, de nos sociétés de consommation.

GILLY Jean-Pierre

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Ma peinture décline généralement des formes simples et privilégie la couleur et la matière. Le principe qui la sous-tend est celui de la dualité, voire de la contradiction. Il vise à introduire de la dynamique dans mon travail et se traduit plastiquement par des rapports multiformes de proximité/distance entre les éléments de mes compositions.
Cette approche s'est ainsi matérialisée par des compositions géométriques articulant le plus souvent horizontalité et verticalité. En témoignent les séries "Infinis" et "La force du collectif".

SCHROEDER Virginie

CRIQUE ET FALAISE 80X80 ACRYL

Les couleurs comme éléments structurels façonnent mes peintures.
Inspirée par les courants graphiques du XXe et XXIe siècle et l’art du dessin abrégé du grand maître Keisai, j’axe mes peintures sur les formes et les valeurs, le contraste et le mouvement, les impressions, l’émotion.
Je peins tour à tour à l’aquarelle à l’huile ou à l'acrylique avec le plaisir de capturer l’instant présent, les paysages urbains, les tranches de vie.
J’affectionne particulièrement le croquis et le « pris sur le vif »,
une façon de ressentir le présent et l’émotion qui s’en dégage.

BONNEFIS Nelly

Visuel N.B 1

L’expérience créatrice me confronte à une recherche permanente visant à récupérer les traces d’une histoire et à en retrouver le sens. C’est un processus qui m’amène à cheminer vers l’intime, l’indicible.

J’inscris sur les tableaux la fragilité de nos existences, notre présence et notre effacement à terme.
Cette expérience amène forcément un questionnement et m’oblige à aller de plus en plus loin. Chaque tableau fonctionne comme un passage d’une expression à une autre, d’une question à une autre adressée au monde.

Chaque étape de mon travail m’oblige à déconstruire mes représentations, à chercher dans les sphères les plus opaques un sens, un signe afin que quelque chose advienne d’inattendu qui me contraigne à inventer un savoir nouveau. Chaque tableau de la série est à la fois unique et partenaire d’autres pièces qui s’inscrivent dans la même aventure.

Techniquement la plupart de mes tableaux sont réalisés en technique mixte. La base de mon travail est le plus souvent réalisée à la presse sous la forme de monotypes. J’interviens dans un deuxième temps soit à la pointe sèche, en gravure, en collagraphie ou tout simplement en dessinant à la mine de graphite au pastel ou au fusain (voir le site).
Mes grands formats sont réalisés à la peinture à l’huile ou à l’acrylique.

J’ai par ailleurs réalisé plusieurs livres d’artistes avec des amis poètes qui ont été édités aux éditions Réciproques et chez Az’art atelier éditions .

LANGLOYS Sébastien

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Fusain, terre et bronze, je m’inspire des corps et des visages pour en révéler toutes leurs expressions.
Parmi mes principales créations, la sculpture monumentale Regards d’Enfants, les statues taille réelle de Jean de La Fontaine, Frédéric Mistral à Eyragues, René Goscinny à Paris, Claude Nougaro dans le Jardin du Capitole à Toulouse, Le Pêcheur et la Ramendeuse sur le port de Martigues ainsi que les bustes de Jean Jaurès, Aimé Césaire, Nelson Mandela, Jean Paul II, Jean Cocteau, Pierre Baudis,…
J’ai également réalisé la Médaille d’identité du Sénat.

COFFINIERES Bénédicte

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Les couleurs fortes, les formes synthétiques, les aplats cernés sont les acteurs de mon avancée vers l'abstraction en peinture de paysages.
J'ai deux lieux pour travailler l'un à Toulouse et le second à Roquefort-des-Corbières.
Mes toiles naissent d'une longue confrontation avec les paysages des Corbières maritimes, méditerranée, étangs, villages.
J'essaie d'en extraire une perception personnelle, émotionnelle imprimant au réel mon imaginaire en toute liberté. Je peins l'apparence extérieure des formes naturelles, soucieuse de l'harmonie entre la ligne, la couleur et la forme.
Bénédicte Coffinières

FAISANT Pierre-Philippe

Monarque et Polygone

J’aime le côté artisanal de la gravure et l’atmosphère de l’atelier avec sa presse, les encres et les papiers , les outils, les odeurs des différents produits , atelier qui à l’occasion devient un lieu d’échange et de partage.
Peu me chaut le sujet , mon outil de prédilection est le burin qui permet d’inciser le cuivre pour créer des lignes longues et sinueuses, mais les autres techniques : l’eau forte, l’aquatinte, la pointe sèche ou la manière noire me sont familières.

SANCHEZ Anne-Marie

affiche A3 Anne-Marie Sanchez

Je dépose ma tête ;
les bras pleins d’émotions, j’entre à tâtons dans l’ample silence de la peinture et l’espace indicible de l’intime.
L’érosion du geste pictural m’aide à libérer, ouvrir des passages, ajuster, donner forme à l’image.
Je la laisse s’élaborer à son rythme, avec ses heurts, ses vibrations propres, ses soupirs.
J’accompagne l’image en train de se faire ;
elle dirige, j’exécute.
Cet impératif sans apparente nécessité est pour moi un formidable espace de liberté.
Quand, enfin, l’image advient et me regarde, j’accueille dans l’étonnement l’évènement pictural et espère le faire partager…

CUNNAC Annette

Toulouse - Reflets sous le pont Saint-Pierre

Annette Cunnac puise dans son environnement proche et au cours de ses lointains voyages, la source de ses peintures qui sont le fruit d’une observation directe et sensible du monde qui l’entoure. Elle peint la réalité en mettant en lumière sa poésie et ses couleurs. Elle révèle toute la richesse d’un univers sublimé. Ses thèmes de prédilection sont les paysages et les scènes de vie.

Elle travaille en extérieur, en prise directe avec le motif pour saisir la lumière et les couleurs. « Lorsque je peins en plein air, je suis en état de réceptivité totale afin que rien ne vienne distraire l’œil de ce qui importe ». Guidée par les formes et les couleurs, elle réalise des croquis, des dessins plus poussés ainsi que des clichés qui vont constituer une base qu’elle utilisera pour son travail en atelier. Là commence le temps de la réflexion et du choix des sujets avant de passer à l’acte de peindre. Elle recherche sans cesse le ton juste, la délicatesse des couleurs et un équilibre entre graphisme et formes colorées. Transmettre l’émotion ressentie lors de la première perception et révéler le caractère profond du sujet est le fil conducteur de son travail qui va ouvrir à une émotion esthétique immédiate et à un dialogue avec le spectateur.

« Sublimer la vérité du sujet, exprimer l’essentiel et atteindre une intensité émotionnelle dans l’œuvre. »

VALETTE Claudine

L'arbre de vie

La nature est pour moi source de beauté, apaisement, mystère. Elle est aussi puissance et fragilité, vitalité et résilience, indissociable de l' être.
J'ai exprimé ces sensations dans la peinture, le dessin, en résonance la plupart du temps avec des poèmes, dans des petits ouvrages, pour restituer une mémoire, sorte d'hommage, et inviter au voyage onirique.
La technique de l'estampe japonaise, bois gravé, m'a permis le contact direct avec cette matière, et s' accordant avec ses contraintes, la patience et l' humilité. Se relier également à un savoir-faire ancestral par-delà les continents, les siècles, n'en a que plus de valeur dans mon attachement pour cette technique.
Sa particularité (un bloc de bois gravé par couleur) m'a conduite à la simplicité dans le choix des couleurs, lignes, surfaces, l'expressivité, et la recherche d'équilibre et d'harmonie.
Ainsi, lors de l' impression, émergent des paysages étranges, primitifs.
Ils résonnent avec les mots, textes poétiques, dans mes livres-objets, formats intimes, qui se transforment pour se déployer et être partagés, exposés.
La poésie s' exprime également dans une série de panneaux en tissu léger(sortes de "kakemonos") avec estampes cousues sur le thème des arbres et de l'eau.

DEBENS Christophe

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Peintre autodidacte depuis 2015. A la recherche de lueurs enfouies ou perdues et d'horizons incertains. Production d'huiles et acryliques sur toiles tous formats. Abstraction et figuration (très) libre.

CISELET Barbotine

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Pour cette édition 2024, j’aurai le plaisir d’accueillir à l’atelier le photographe Hervé Bais
Ma création est – dès l’origine – profondément humaniste.
Dans la série « vie quotidienne » la femme, l’homme, l’enfant se montrent ainsi sans concession mais surtout pas sans humour et encore moins sans amour : loin des canons de beauté, de l’œuvre parfaite et millimétrée sublimant le beau, les sculptures choisissent le contrepied de la « beauté du réel ».

PALLARO Fanny

F. Pallaro_Ancetre_Amour

En quête des origines pour aujourd’hui : Fanny Pallaro réalise des déclinaisons plastiques à partir de ses sculptures (mises en scène dans la nature, installations, photographies, gravure et estampes numériques…) afin d’approfondir l’univers qui se déploie sous ses doigts étonnés.

MARTIN Bertrand

The Wait

Dans son art, il a développé un style bien particulier, une narration issue de la fusion entre les styles classiques et modernes qui peut être vue comme une métaphore de la vie elle-même – une combinaison entre l’ancien et le nouveau, de la beauté et de la douleur, de l’ordre et du chaos, de la lumière et de l’obscurité. Il porte un soin tout particulier à la transition entre la figuration et l’abstraction, cherchant un équilibre entre une abstraction complète et une figuration trop présente qui ne laisse pas la place à l’abstraction, à l’imagination. Pour obtenir cet effet, il passe tout d’abord plusieurs couches d’acrylique qu’il gratte pour donner une apparence proche d’un mur arraché témoin du passage du temps. Ensuite, il travaille à l’huile pour tous les éléments de figuration : le portrait, les vêtements, les mains. Pour terminer, en général, il apporte des éléments à l’acrylique pour équilibrer la composition.

Ses portraits et figures représentent des êtres humains dans leur intériorité, leur émotion et leur mystère. Chaque sujet est unique et raconte une histoire.
Bertrand Martin expose en France et à l’étranger, ses oeuvres connaissent un succès croissant auprès de collectionneurs du monde entier

CARTIER Laurent

Couvert d'azur

Artiste Guadeloupéen, vivant et travaillant à Toulouse. Diplômé de l’ISDAT (Beaux-arts) d’un DNSEP Art en 2023 obtenu avec les félicitations du
jury.
Ma démarche artistique explore la perception et l’impact émotionnel des couleurs, remettant en question leur conventionnalité. Je m’inspire des statues anciennement colorées, de la colorisation des images d’archives et des limites de notre perception des couleurs. J’utilise des éléments symboliques comme les fleurs et les voiles, et j’aime représenter la carnation de la peau. Mon travail expérimente la composition des couleurs et célèbre l’intensité des couleurs guadeloupéennes. J’invite les spectateurs à réfléchir à la signification et à l’impact des couleurs dans notre réalité visuelle.

CAMPOS Sandra

Paysage géométrique

Après des études d’Arts Plastiques à l’Université de Las Américas Puebla, Mexique et la réalisation de quelques expositions, elle part vivre à Toulouse où elle se perfectionne dans l’art de la gravure à l’atelier des Beaux Arts de la “ville rose”. Son art au début figuratif est passé plus tard à la limite de l’abstrait, en fouillant sans pudeur, les recoins intimes du corps donnant à son travail une charge érotique étonnante. Depuis quelques années ses créations sont devenues plus simples avec une dominance géométrique, plus diffuse ; comme un paysage d’assemblage de formes et de matières sensuelles.

PONS ENGELS Patricia

Estampe & Céramique

Pratique de la céramique et de la sculpture (modelage terre)
Pratique régulière de diverses techniques de gravure (taille douce, monotype …). Réalisation d’estampes originales.

J’aime me confronter à la matière pour créer des pièces uniques, aussi bien pour travailler les volumes avec le modelage de la terre que pour réaliser en deux dimensions dessins, peintures, estampes et gravures.
J’affectionne particulièrement la mise en œuvre de la couleur (peintures, encres ou patines) sur mes diverses réalisations artistiques.
Ma démarche est une recherche permanente, tant sur les formes que sur les matières.
Formes organiques et minérales, mes volumes révèlent des traces, des écritures, des asymétries et des accidents.
Je pratique la technique du raku et de l’enfumage à vue, qui permet de jouer sur le contraste des matières, brutes, sombres, enfumées et émaillées, lumineuses, douces…
J’apprécie également la finition mate et satinée des émaux de grès à haute température associés à l’aspect brut de la terre naturelle ou colorée.
Pour les estampes ma démarche consiste à expérimenter les mélanges de couleurs, la réaction des encres et des peintures pour réaliser des portraits et des paysages majoritairement maritimes.
Ma liberté de composer avec des éléments collés a produit des polychromies figuratives, proposées à la libre interprétation du spectateur.

VOISIN Antoine

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Je m’intéresse depuis plusieurs années à la notion d’ «abstraction narrative », une façon subjective d’aborder le réel par la couleur et la forme. Inspiré par l’énergie de l’expressionnisme abstrait, que je tente de pousser vers un récit ouvert à l’expérience de l’observateur… La figuration n’est jamais très loin. Chacun pourra trouver, dans l’harmonie des couleurs et l’énergie des graphismes, matière à histoire…

Par ailleurs, je mène plusieurs séries à la frontière de la figuration (« flores », « paredes »,…), des fresques murales, des peintures éphémères en concert, et j’ai publié deux livres d’artiste avec le poète Claude Barrère.
Mon atelier est situé à Toulouse.

FERRER Valérie

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Faire, parce que d’y penser, ça me stresse.
je peins de façon intuitive et réfléchie. un alliage entre une capture d’images, rapide; et une maitrise du résultat lent.
Le matériau de départ est un stock d’images de magasines (personnages, objets, couleurs).
Ma démarche est basée sur un travail d’emprunt, une méthode de hold-up. A l’inverse des malfrats, qui dans un premier temps lentement:
nettoient toutes les pièces de leurs armes tranquillement en silence

et qui, dans un deuxième temps rapide:

opèrent.
Et pourquoi une casserole ou une montagne? Ça m’est égal, c’est intuitif.
C’est plutôt qu’est ce que je vais faire avec ça, c’est la réflexion.

DHOMPS Catherine

DHOMPS - LA MÊLÉE - 116 x 80 Acrylique sur toile - 2023

Mon travail est une réflexion sur l'Art et sur le monde qui m'entoure.
Les tableaux racontent des histoires développées en thèmes et séries.
On y est spectateur, on s'y promène, on songe, on sourit.

LAVAUD Nathalie

L'ATELIER

Je suis inscrite depuis longtemps à la maison des artistes. Pour des raisons économiques, j'ai longtemps exercer au sein d'agences de communications en tant que DA. Néanmoins je maintenais en parallèle, par nécessité créative, une activité artistique et personnelle. Aujourd'hui, j'ai besoin de faire voir mon travail accumulé… La formule de montrer mon travail dans le lieu où je le développe m'aide à passer le cap de cette "mise en danger ".
Mon travail repose sur l'idée qu'il y a plusieurs lectures possibles à une œuvre. Je m'efforce donc d'embrouiller les pistes pour mieux les faire découvrir par la curiosité de l’observateur.
C’est en utilisant le dessin traditionnel (à la main, noir et blanc) et inspiré par mes lectures, littératures jeunesse, comics et BD que je pratique l’accumulation, l’enchevêtrement, l’association des lignes dessinées pour créer un nouvel « univers global qui se tient » mêlant faune, flore, objets pour créer des personnages grotesques et improbables.

ZABEL Charrié

AUTOPROTECTION

Je m’intéresse, tant au niveau théorique qu’au niveau plastique, aux notions d’identité et de corporéité, dans toutes leurs dimensions ( intime, psychologique, organique, sociétale, sociale, politique, symbolique, historique…)
J’explore les sphères du corps physique, du corps psychique et leurs imbrications : le rapport corps-psyché.
Les techniques utilisées vont du dessin traditionnel à l’image numérique en passant par l’expérimentation et le développement de procédés personnels comme le dessin par la brûlure ou l’utilisation de matériaux récupérés, naturels ou artificiels et la recherche d’effets de profondeur.
Actuellement, je me penche sur  les notions de mémoire et de transmission, notamment familiales : l’influence consciente ou inconsciente sur nos existences de l’histoire, sue ou tue, des parents, des vivants et des disparus.
Ce qui ne m’empêche aucunement d’aller explorer d’autres sphères, pour peu que je pense avoir quelque chose à y apprendre, à y apporter ou à en dire.

LARROQUE SOUSSAN

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Les matériaux composant les sculptures de Cathy LARROQUE SOUSSAN trahissent le dérisoire de l’Existence.
Dérisoire ou moins pesamment dissonance, venant mettre à mal toute prétention au sérieux, toute emphase, contre les valeurs absolues de l’Artiste.
Autant de couacs dans l’ordre des choses, d’ironies essentielles.

GALABRUN Evelyne

Through-mémoires sauvées du vent-Stylo-

Je chemine debout, face au papier, auquel je me confronte d’un trait menu.
C’est au stylo, sans repentir, que je campe ces espaces
(topographies informelles, faites de souffle, de flou) portés par l’homophonie d’un trouble qui guide mon regard.

THROUGH… imperceptibles trames du souffle
que constituent ces petites mémoires sauvées du vent

J’ai longtemps travaillé la matière ( ses qualités plastiques, ses résistances…), dans un contexte de commandes privées, en lien avec des architectes d’intérieurs. Cette confrontation aux surfaces murales, faite de gestuelle répétitive, je la retrouve dans ma pratique du dessin; un « encore et encore », qui s’inscrit, le plus souvent, en de grands formats.
Les trames qui s’élaborent sur le blanc de la feuille, font sourdre du vide, des états qui se succèdent, s’enchevêtrent pour donner enfin, leur lieu à voir.
Une gestuelle patiente, sans forcer le dessein, opère sur l’image qui, lentement, advient…
Dans l’énergie et la retenue du Faire, rendre tangible :
– des états en suspens
– une matière qui échappe au toucher
– un tissé qui file entre les doigts

Entre-tenir un espace fluide, toujours mouvant, jusqu’aux lisières du noir

VIDDAO

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Autodidacte, d’abord poète, le dessin m’a vite mené à l’acrylique pour une recherche constante depuis 2020. Je ne sais pas vraiment choisir entre figuratif et abstrait, je suis dans l’entre-deux, ma peinture est un mixte. Et même, ce n’est pas que la peinture, mais assez souvent entre la peinture et la sculpture, parce qu’il me plait de modeler la matière, de travailler l’épaisseur en préparant une pâte de bonne consistance comme un maçon qui monte un mur, en associant l’acrylique à divers médiums : de fil en aiguille, d’ouvrage en ouvrage, d’incident en incident j’ai développé mes propres procédés de grattage, de modelage, de montage, qui se réaffinent régulièrement. L’inconnu me happe et me tire sur ses rails invisibles, en cela j’aime être à la croisée des genres, que ma peinture évoque tour-à-tour la sculpture, la pâtisserie ou le tissage. Alors cette recherche est forcément dite singulière : tout vient d’ailleurs, et ailleurs commence au fond de soi. Niveau matière, j’ai plusieurs consistances d’acrylique : de l’épaisse, assez visqueuse, associée à divers médiums pour monter des parois en place des contours d’un dessin, et des fluides à très fluides pour peindre et gratter des fonds plats. Et l’encre/acrylique pour travailler les coulées. Tout ça surtout ou uniquement sur toile pour la légéreté, avec pinceaux
et couteaux (des couteaux pour gratter, en faisant comme un effet de tissage).

GAIO Catherine

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Peintre autodidacte, je suis née à Toulouse où j’ai travaillé en tant qu’infirmière art-thérapeute au CHU de Toulouse jusqu’en 2016.
Je travaille parallèlement dans différents ateliers avec Claudette Ferrié à Croix Baragnon et Gerard Jan au centre culturel Airbus.
Mon travail pictural est essentiellement basé sur la trace, l’empreinte et le signe.
J’exploite soit la technique mixte ainsi que les différentes techniques de gravure.
L’œuvre se crée sans idée préconçue, pour moi il est important que l’œuvre entre en contact avec une sensibilité plus ou moins collective. En partant de l’imprécision la plus absolue, on peut toucher plus de gens qu’avec trop de définition.

VANDERMARCQ Héloïse

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Héloïse Vandermarcq est une artiste plasticienne qui place la matière au centre de sa démarche de création. Elle souhaite retranscrire et partager des vibrations qui la touchent.
Elle attache aussi de l’importance à la provenance de ces matériaux, et souhaite réutiliser autant que possible la matière déjà produite pour lui donner une autre forme de vie.

ABEILLE Catherine / Abeilleprint

Eau, nuit, monotype, 2023

Mon medium favori est la gravure, dont je pratique de plus en plus souvent des techniques moins classiques que l'eau-forte, la pointe sèche ou l'aquatinte. Collagraphie, mokulito, gravure sur matériaux d'emballage, impression à partir d'une plaque de gélatine ou même d'une plaque de cuisson (oui !), toutes ces techniques informelles m'ouvrent de nouveaux horizons créatifs, chaque technique me permettant parfois de produire ce que je voulais créer depuis longtemps sans savoir comment m'y prendre.

Je travaille toujours par séries (il m'a toujours semblé impossible d'"épuiser" un sujet en une seule image…), dont certaines ne seront peut-être jamais terminées…

Les thèmes qui me tiennent le plus à coeur sont notamment "Ecocide", "Océans Mers", "Arbres", "Autobiographie" (qui ne représentent pas forcément ma vie, mais plutôt des images glanées dans mon vécu et qui peuvent parler à d'autres personnes), et bien d'autres encore, dont certaines sur lesquelles je "cale" pour le moment pour ne savoir pas comment m'y prendre. J'envisage par exemple de travailler sur le féminisme en lien avec la relation homme-femme et le monde qui en a résulté jusque là, sans avoir encore réussi à choisir les formes des oeuvres à produire sur ce thème.

Mes dernières oeuvres sont devenues au fil du temps le plus souvent des monotypes (reproduire une image plusieurs fois m'intéresse beaucoup moins aujourd'hui…), qui tendent également de plus en plus vers le pictural, voire même l'abstraction… Ce que je veux représenter est encore présent, mais devient moins visible, voire parfois complètement brouillé par la couleur elle aussi devenue prégnante.

Vers quoi se dirigeront mes prochains travaux, impossible pour moi de le dire ; découvertes de nouvelles techniques ou focalisation vers des thèmes qui se rajouteront à ceux qui me tiennent déjà à coeur, les oeuvres encore en devenir sont autant de pistes riches et exaltantes à poursuivre…

Mes autres mediums sont le dessin, la peinture et l’écriture.

ROUSSE Hélène

Portrait

Faisant partie de l’association Toulouse Gravure Garrigou, je partage la démarche artistique du collectif. En ce qui concerne mon travail personnel au sein de l’atelier je me suis vivement intéressée ce début d’année à plusieurs techniques: la linogravure pour des motifs encadrés par deux espaces (air et eau), l’eau forte sur le thème de la disparition /apparition

BALAS Sophie

Création d'empreintes pour la ville d'Hossegor ©dunevillealautre

Depuis de nombreuses années, je partage mon temps entre des recherches artistiques pures et une activité de plasticienne dans l’espace public.
Ma démarche artistique est avant tout basée sur de la gravure contemporaine avec un travail centré autour de la ligne ( voir plus bas). Je fais également de la céramique.
En tant que plasticienne, je travaille en étroite collaboration avec l’agence de paysage et d’aménagements urbains ” d’une ville à l’autre…” . Mes interventions sont très différentes selon les projets ( design de mobilier urbain, empreintes dans le sol, sculptures, graphisme … etc)
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Travail de la ligne et de la répétition, de la superposition- de la vibration et de la couleur.

La ligne comme un élément vital.
La ligne comme un fil tendu, un élément incisif qui viens strier l’espace, précis, incisif, sans concession.

Le trait pur : une trajectoire qui strie l’espace, traverse la plaque, la feuille de papier.

Je travaille avec plusieurs plaque (cuivre ou zinc) elles mêmes composées de multitudes de traits qui évoquent peut être des fils (résurgence de mon passage dans le textile à Duperré ?), des trames.

Recherche de profondeur, chaque plaque, chaque tirage est un plan qui se superpose à un autre ou sur une même estampe.
La superposition à la recherche de l’équilibre, équilibre fragile à la limite de la rupture.

Un trait de trop ou une plaque de trop et l’équilibre est rompu.

Chaque épreuve est unique ( épreuve d’artiste) et la gravure seulement un moyen de travailler la répétition en étant à chaque fois proche mais différent.
Travail en série.

Exigence de ce média, comment dire l’essentiel avec une économie de moyens. Dire avec peu.

Travail méditatif exécuté dans la concentration et la tension (le trait juste, la couleur juste).
L’acte de graver en lui même est une “performance”.

LUCCE

vignette

Lucce, artiste muraliste et plasticienne, joue avec les matières, l’ombre et la lumière, le vivant
et l’insaisissable. Elle se découvre et nous livre l’intime..
Traduction en couleur d’une palette d’émotions qui lui appartient et nous touche. Sans fard,
elle nous demande le temps d’une œuvre de se questionner sur notre rapport à soi, à l’autre,
au vivant, aux désillusions, et à cette lumière qui nous anime.
Alliant le pinceau à la bombe, ses supports de prédilection sont les murs des rues qui
permettent des moments d’échanges, une ouverture sur l’art accessible à tous.
Sur toile comme sur mur, Lucce cultive la poésie de l’accident.

LABORIE ORTET Salomé

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Le travail de Salomé Laborie Ortet interroge la dimension fantomatique qui subsiste au-delà de l’expérience physique de notre environnement. Elle cherche à établir un lien entre notre appréhension des champs matériels du monde et notre capacité à percevoir d’autres réalités.
Ce qu’elle poursuit est l’endroit où nous accompagnent les souvenirs, les impressions, la mémoire collective, les projections.
La question du lieu est un élément central dans sa pratique. Elle interroge ce qui, au-delà de l’espace, fait l’énergie du lieu à travers sa mémoire, son architecture, sa topographie et sa dimension immatérielle, qui habite dans un milieu qu’elle nomme le fantôme. Les éléments architecturaux par exemple, sont mis en scène comme des formes archétypales qui figurent les repères nous accompagnant dans la traversée du lieu fantomatique. Plusieurs des projets de l’artiste s’articulent autour de cette notion de lieu, notamment la résidence à La Passerelle Negreneys, où elle travaille sur la destruction partielle du quartier Negreneys.
Les supports qu’elle sollicite sont souvent caractérisés par la transparence (verre, plexiglas, soie, bâche). Cet aspect permet à leur environnement d’interagir avec eux et d’expérimenter la symbiose entre la forme et son milieu.
L’intérêt pour plusieurs disciplines accompagne la pratique de Salomé. Les théories de la philosophie quantique et les expériences de physique quantique contemporaines répondent à des questionnements qui ont jalonné son parcours artistique et font avancer sa réflexion et sa définition du fantôme.

MARCHADIER Laurence

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Artiste, plasticienne pluridisciplinaire, mon travail s’articule sur des questions sociales, humanistes et environnementales avec comme point de départ “La Déclaration Universelle des Droits de l’Homme de 1948” et “La Charte de la Terre”.
Avec le processus « Alphacolor » code couleur personnel de l’alphabet et des signes de ponctuations, comme un “ADN »
je propose une réécriture de ces textes (ou un extrait) sous forme d’installations pour nuancer, mettre en visibilité
les sujets de droits humains au regard de l’actualité.

ROUGET Jean-Louis

JL Rouget  la clôture acrylique

Ce sont des rencontres qui ont nourri mon travail, déjà au collège avec le peintre Bernard Ryon puis avec le peintre entomologiste et orientaliste Jeanne Agache-Pointet. J’ai aimé travailler dans l’atelier de Daniel Schintone et dans celui de gravure de René Izaure à l’école des beaux-arts de Toulouse. Les années passées dans l’ancien atelier du peintre Henri Martin à Labastide-du-Vert dans le Lot ont apporté à mes peintures réalisées sur le motif : sincérité et sérénité. J’aborde par la peinture, l’air de rien, les crises sociales et écologiques qui secouent notre terre, mais toujours avec douceur et bienveillance. J’aime isoler un détail qui donne la liberté au spectateur d’imaginer l’hors-champ. Ma peinture est une proposition à voir peut-être autre chose que ce qu’elle veut bien montrer. J’aime les notations rapides que permettent le crayon, l’encre ou l’aquarelle, où dans ces moments fugaces, tout est possible, rien n’est interdit, c’est juste le bonheur de peindre.

POL Marie Ange – ABC Sculpture

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Il y a presque quarante ans je découvrais la sculpture sur bois auprès d’un artiste diplômé de l’Ecole Boule.
Dès mes premiers pas dans cet art, j’ai sculpté le bois et le marbre pour en extraire des rondeurs, des formes voluptueuses qui racontent les gens, la vie, les rêves… Nul besoin de détails, le trait est épuré ; sans détour ni artifice ce sont les attitudes et la matière qui parlent. Aussi mes femmes sont elles rondes, sensuelles et surtout généreuses de par la douceur et la plénitude qu’elles dégagent. Toujours dans cette même recherche, j’ai ensuite abordé le thème que j’ai dénommé « les récréatives » où je me promène dans le monde ludique de l’enfance avec un regard sûrement plus humoristique, ou parfois plus caustique. Consécutivement à cette exploration humaine, je me suis également intéressée au végétal en m’inspirant de la nature, qui constitue mon environnement quotidien, et de ses différents stades d’évolution. Lorsque je sculpte un fruit, une graine, une gousse, là encore il est question pour moi de souligner la pureté de sa ligne, l’harmonie de ses courbes, tout en respectant la sobriété ou la complexité de sa forme.

MESTRES Jean-Paul – ABC Sculpture

Surma

L’atelier ABC sculpture est un lieu de création en sculpture sur bois pour deux artistes : Jean Paul MESTRES et Marie Ange POL. Leur démarche artistique s’appuie sur un travail, essentiellement en taille directe (gouges et maillets) sur des pièces en ronde-bosse. Leurs sculptures sont des pièces uniques sauf pour celles réalisées en bronze. C’est par un style très figuratif que Jean Paul MESTRES explore une thématique ethnique et animalière, tandis que Marie Ange POL aborde le corps humain, le monde de l’enfance ou celui des graines et végétaux dans un style plus épuré. L’atelier propose également des cours et des stages de sculpture sur bois.

TUJAGUE Christel

Une bouffée d'air frais

Les harmonies de couleurs, les motifs, les matières, les mises en scènes travaillées, sont au cœur de ma pratique artistique. Je suis également très sensible à la notion d’esthétisme. Je réalise des collages analogiques, qui combinent mon goût pour la mise en scène, les couleurs et les arts visuels.

Mes inspirations viennent de la nature, de la ville, des voyages… mais également du théâtre, de la danse, du cinéma, de la photographie… ainsi que de la représentation de la femme dans les années 50-60. Je détourne avec malice l’image uniformisée et corsetée des femmes de cette époque pour permettre à toutes les femmes, dans mes collages, d’affirmer leur singularité et de goûter à la liberté. Liberté de s’évader, de penser, d’imaginer, d’être soi…

Chacun de mes collages raconte une histoire. La femme y joue le premier rôle, avec humour et légèreté. Les animaux, la nature, les voyages s’invitent également dans mes œuvres avec, en filigrane, toujours, la liberté.

Dans mon atelier, véritable havre de paix au cœur des Minimes, je présente des collages uniques et originaux de formats divers, mais également des séries thématiques (Tour de France, Enfance, Signes du Zodiaque…).

COLIN-FOLCO Louise

Détail de l'oeuvre Nouées, 2020. Tissage. Louise Colin-Folco

Je travaille principalement le tissage et la couture en parallèle de l’écriture.
Pour moi, ces pratiques artistiques se répondent. Ce sont des modalités d'expression qui me permettent d'appréhender différemment les notions de linéarité, de mémoire et de point de jonction par où une chose se donne à voir en regard d'une autre dans un ensemble.
Dans mon travail j'interroge la notion de trame. Autrement dit, ce qui permet la jonction ou l'alignement d'objets, d’instants ou de tonalités différents sur une même ligne ou dans une même composition.
Concrètement, ce que j'aime créer, ce sont des œuvres fragmentaires qui amalgament toutes sortes de choses et questionnent la notion de linéarité. Linéarité d'un itinéraire, d'une identité, d'une mémoire, d'un moment…
Ce qui me plaît particulièrement, ce sont les écarts, les soubresauts, les manques et des raccordements hasardeux qui viennent "faire défaut" dans un assemblage.
Dans mon travail, je mélange à la fois des éléments organiques, des brindilles, de la céramique, des plantes, des roches, de la cire, des nids d'oiseaux, des morceaux d'écorces, des os ; mais également des tirages photographiques de différentes époques.
En réunissant tous ces éléments de factures différentes et chargés pour moi de significations différentes, je donne à voir la fragilité ou plutôt la porosité de certains fragments qui, au contact d'autres choses, s'activent, s'agitent différemment.

En somme, je dirais donc que mon travail artistique, tant plastique que littéraire, consiste à trouver, récolter, mélanger ou réunir des fragments, de petites choses ténues que je glane. En les unissant, je tente d'en faire jaillir de nouvelles possibilités et de proposer de nouveaux chemins de mémoires touffus, racinaires.

SORBAC Marie-Laure

Marie-Laure Sorbac_ Autoportraits_ NY - 1989

Depuis plus de trente ans, Marie Laure Sorbac pratique la photographie.
En France, ou elle passe ses vingt premières années, elle s’intéresse aux mots sous toutes ses formes.
Inventer, mettre en scène , faire parler; les plumes qui courent sur le papier sont les créations inconscientes de ses pulsions.
Les mots sont ses images.
Dans les années quatre-vingt, elle s’installe à New York quelques mois. Elle y restera quatorze ans.
En 1989, elle obtient son diplôme de photojournalisme à la City University de New York ( Baruch College ), avec mention honorifique et distinction. Elle atteste de son intérêt à raconter des histoires.
Ses images, à la fois sociales, documentaires, et surréalistes parlent de perception et de représentation.
Elles interrogent féminité, identité, créativité, légitimité.
Marie Laure Sorbac s’intéresse à l’humain, son corps, ses fantasmes, son éducation. Elle cherche à rendre visibles nos dualités intérieures et extérieures.
Elle dialogue avec Lisette Model, Diane Arbus, Robert Frank, Duane Michals, Man Ray, Hans Bellmer, Viviane Sassen… tout est prétexte pour parler de : construction mentale et physique.
Ses images sont des mots que l’on pose sur une plage, des images qui vous parlent.

ROUGET Emilie

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La quarantaine et des lunettes, un regard différent et multiple sur le monde…une photo documentaire engagé /décalé

BROSSARD Bernard

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Ma peinture dépend du motif qui va apparaître sur la toile, brut, libre. Avec les empâtements et les jeux chromatiques il s’enrichit de nouvelles dimensions, entre vide et plein, la couleur vibre de la lumière ou de l’ombre. D’autres éléments comme les silouhettes interrogent l’espace qui nous entoure.
C’est un équilibre instable dont je m’efforce de garder le contrôle, une approche du langage des couleurs et du sens éphémère de notre nature.

CELHAY Emmanuel

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La liberté dans une expression singulière. Le mouvement, la turbulence, et tenter de proposer une profondeur sans perspectives. Et ainsi, sans figuration imposée, laisser chacun libre à son tour de tout ressenti.
Au fond, à partir de la solitude et le doute permanent dans le travail pictural, aborder les merveilleux et étonnants domaines qui nous entourent et nous constituent : le cosmos, les entrailles telluriques ou corporelles, le chaos atmosphérique ou la respiration des arbres.

LA RUE S’EXPRIME

couverture

“La rue s’exprime” est une installation urbaine participative qui a donné naissance à plusieurs « Expériences », des séries photographiques uniques.
Pour chaque « Expérience », une photo issue d’une précédente série, “Urban still life” (des objets et meubles abandonnés dans les rues) est replacée dans l’espace urbain, là où elle a été prise. En grand format, elle est agrémentée d’une phrase et de feutres qui incitent les personnes à s’exprimer. Chaque jour, une photo de cette installation est réalisée afin de voir l’évolution des messages et les traces du temps sur l’image.
Je propose de découvrir chaque « Expérience » : la série de photo prise chaque jour ainsi que le résultat final, l’image métamorphosée par les messages, enrichie ou détériorée, entière ou en lambeaux…

LAULHÉ Isabelle

Photo Atelier

Il y a le silence de l’atelier et puis le grain d'une toile, celui d'une feuille Velin, de Chine, l'odeur de l'encre… Tout commence, se reprends, se poursuit, il y a dans ce monde tant et tant à explorer, à penser, à aimer.
L'estampe et la peinture sont mes moyens d'expressions. Grâce à eux ont surgi tout le long des dernières décennies des paysages désertiques, des architectures enfouies, des jeux avec l'élégance des écritures.
Aujourd'hui, quand tournent les roues des presses c'est pour les Rêveurs, les Eternelles, les Enchanteurs et autres Sentinelles de notre Terre.

FATIN Aurélie

Ayant longtemps travaillé l’installation, je reprends principalement une pratique de dessin à partir de 2019 et plus récemment de céramique. Je m’attache à explorer l’organique, le vivant par des processus de prolifération des formes. Mes dessins s’inspirent des formes de la nature, du corps vu sous sa dimension microscopique, évoquant tantôt des veines, des cellules, des synapses, tantôt des branches, végétaux, pierres. Chacun y lit ce qui lui parle le plus, les formes s’enchevêtrant les unes aux autres. Je travaille essentiellement à la pierre noire, au fusain et au crayon de couleur pour le dessin et en porcelaine et porcelaine papier pour la céramique.

REDON Bruno

2023 SANS TITRE II ; 100x100 cm

De nombreuses structures imposent leur force autour de nous : sommets et falaises, mers, grandes étendues, hauteurs, arbres, constructions …
Je ressens cette force et elle correspond à ma recherche : créer des peintures qui relatent cette relation des humains avec leur environnement puissant comme avec eux-mêmes ; à montrer une beauté profonde du monde et à transmettre une énergie.

Cette recherche s’appuie sur l’histoire de l’Art, notamment l’abstraction lyrique — et quelques Maîtres plus récents comme Maurice Estève, Nicolas De Staël, Alfred Manessier, Bram Van Velde, Henry Moore, Georges Braque, Eugène Leroy, Georges Rouault, Jean Fautrier … — avec le désir de comprendre les préoccupations actuelles et de les illustrer.
Hors de tout récit mon travail vise à essentialiser des formes en autant de motifs primitifs et silencieux.

Construire les peintures autour d’un noyau d’énergie – des formes, des couleurs, des fluides, circulent, se superposent et s’organisent. Poursuivre une vérité autant qu’un résultat plastique — jusqu’à faire monter un espace qui prenne sens.
La composition en progressant impose ses nécessités, elle finit par se résoudre à la condition d’une radicalité :  sans quoi il n’y a pas de peinture.

Je peins essentiellement à base de pigments mélangés à des huile et résine. L’élaboration s’effectue par couches successives, reprises et effets de texture, le travail est lent néanmoins j’essaye de parvenir à une certaine légèreté et sérénité – également pour celui qui regarde. Je tiens à ce que les peintures soient aussi des objets et ainsi à échapper à une quelconque virtualité. De ce fait les photos ne reproduisent qu’une partie de l’oeuvre.

FOURNIÉ Florence

Florence  Fournié états de terres  Céramique - 40 X 20 X 120 (2)

Florence Fournié Sculpteur-Céramiste
Je me souviens de mes « premiers pas en sculpture ». Mon grand-père, dans du papier journal m’amenait de la terre glaise – ocre- des bords de l’Aude. Je façonnais cette argile avec bonheur. J’ai étudié la philosophie (maîtrise d’épistémologie), la sculpture (marbre, béton) et la céramique aux Beaux-Arts de Marseille, et j’ai obtenu un CAPES d’arts plastiques. Actuellement je me consacre à la céramique. La glaise, matériau de choix, rustique ou fine me passionne par ses possibilités d’adaptations. Avec cette matière rien n’est jamais sûr ni acquis. Le séchage, la cuisson, l’émaillage, les flammes tout est un assemblage de connaissances techniques toujours en devenir. Tout l’avenir reste à explorer … Je joue avec les volumes, les vides, les pleins, les mondes souterrains, la nature, le corps féminin que de sujets qui font de la création en volume un éternel voyage. F.F.
Jean-Louis ROUGET
« Nous n’héritons pas de la terre de nos ancêtres, nous l’empruntons à nos enfants » Antoine de Saint-Exupéry.
Les hommes, par cupidité ont oublié ce message universel. Le changement climatique lié aux activités humaines est perçu et vécu comme une évidence pour une grande majorité de l’humanité mais quelques-uns pensent encore que c’est une « TRUMPerie ». Je me rends compte aujourd’hui, après plus de 40 ans de peinture que j’ai tenté, sans toujours en être conscient, au travers de ma peinture : dans mes paysages, mes machines agricoles, mes inondations ou mes incendies, de sensibiliser le spectateur à la fragilité de la nature … J.L. R

VOG Veronica

art-intuitif-by-vog-1

Je suis une peintre de l'instant, de l'exploration de l'âme, d'une mise en lumière de l'inconscient au moyen d'un process créatif que j'ai peaufiné au fil des saisons et que je partage aujourd'hui dans le cadre d'ateliers en Art intuitif.
Mes créations sont une "mise en matière" d'une conversation intérieure, nourrie de lectures, de poésie, de regards, de l'attention que l'on porte à l'autre, à l'Être.
Si depuis Décembre 2022, l'encre et l'aquarelle sont devenues mes mediums de prédilection afin d'illustrer mon propos artistique, les techniques mixtes sont encore présentes dans mes peintures sur toile.
+++ Horaires d'ouverture WE AEB : 11h-16h Samedi et Dimanche

LAZARO Joseph

huile sur toile 50 x 50 cm

Peintre intuitif, je pratique une peinture du lâcher-prise pour essayer de trouver des parcelles de vie dans la création, pour que la peinture me dépasse, qu’elle me surprenne.
J’essaie de m’écarter de la pensée et je fais confiance en mes mains pour trouver un chemin, je n’imagine pas en pensée, mais au sens propre, en créant l’image qui se découvre devant moi.
Je pars avec une intention, je commence à peindre et j’attends ce moment où les choses se mettent à se faire seules, le moment où, si je veux que ma peinture soit bonne, je doive simplement faire sans me projeter, souvent renoncer à mon idée et laisser parler cette autre chose que je ne peux définir, mais dont je sens l’existence.

MOTTA Philippe

pe.C

L’arrivée massive des écrans nous laisse encore papier, crayons, encre… mais a provoqué l’obsolescence quasi-immédiate des machines à écrire mécaniques. De la même façon, l’écriture à la main s’est trouvée reléguée au titre de substitut aux claviers.
C’est pour poser ce double constat que je traite les machines à écrire comme des objets défunts, issus d’une archéologie du virtuel ; et que je les présente comme des antiques. Pour l’écriture manuelle, la genèse du processus renvoie davantage au dessin, à la graphie de la lettre. A sa plastique.

PERROS Marika

Vibrations Huile sur toile 80/80 cm

Faire peindre la matière elle-même

” L’univers se peint lui-même, c’est la goutte qui gicle, pas moi.
C’est pour cela que je laisse peindre la matière, elle est vivante … ”

Peindre, c’est jouer ! Jouer avec la matière, être l’alchimiste d’un monde qui se crée. Depuis plus d’une trentaine d’années, j’explore la figuration suggérée, avec des périodes diverses ayant toujours un lien entre elles. C’est un maillage étroit entre pensée, matière, physique, entre figuration et abstraction. Depuis 10 ans, mon thème de prédilection, NATURE, un seul mot, celui qui manque tant à l’homme !

Et quoi de plus naturel, alors, de faire « peindre la matière elle-même ». Je suis une artificière qui lance le feu d’artifice. Je joue telle une chimiste à reproduire une rivière qui court, une fleur qui respire, un nuage qui se pose.
Cette série est une des nombreuses que je dédie à notre mère nature souffrante et à tous ses habitants de l’amibe à l’humain, eux aussi en danger. Puissions-nous un jour la respecter, nous respecter, inventer un autre monde basé sur la  paix, la tolérance, le partage.

Je veux peindre la beauté de ce monde qui souffre, comme pour conjurer le sort, pour mettre ma goutte au service de la vie, et c’est un choix que j’ai pris très tôt.

Mon sujet, c’est l’équilibre, la paix, la vie, la joie, parfois le silence contemplateur, parfois la force bouillonnante des éléments.

J’estime avoir la fonction en tant qu’artiste puisque j’ai la chance d’occuper ma vie à jouer avec des couleurs, de devoir aider ce monde à aller mieux en  faisant du bien aux spectateurs, leur faire du bien avec mes images, les faire oser rêver d’un monde meilleur.

D’autres dénoncent en montrant les horreurs du monde, c’est très bien, c’est leur fonction, ils sont faits pour cela et leur existence est une bonne chose, mais ce n’est pas la mienne. Je ne veux pas vomir le monde ou le mal-être, je ne veux pas de ces peurs sur mes toiles, ce mal-être qui imprègne ce monde par ses faux objectifs et contribuer à diffuser du malheur et des peurs.

Je veux contrer par mon travail, tel un colibri, la violence qui est faite constamment à tout ce qui est sur terre en diffusant du calme, de la tendresse, de la douceur, de la vigueur, du souffle, que ceux qui regardent s’extirpent du temps qui court pour contempler, sentir la lenteur du regard, la force de l’espoir.

Mon but est d’offrir à travers mes images, de la paix, de la force, de la vigueur, de la tendresse, de l’amour.
S’échapper un instant, des nouvelles encore plus accablantes de jour en jour et oui, ça urge !
Mais pour changer il faut des forces et c’est cette force de vie que je veux donner à voir pour donner du courage.

Je me définis simplement comme une «  passeuse » d’image, je veux humblement déposer mes images doucement ou fortement, je veux laisser le hasard jouer avec moi, je veux laisser transparaître, apparaître tout ce qui doit.

L’univers  se peint lui même, c’est la goutte qui gicle, pas moi.
C’est pour cela que je laisse peindre la matière, elle est vivante …

Marika Perros

SYLVESTRE-TRIAIRE Adeline

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Au-delà de ma licence en arts plastiques et de mes formations d’illustratrice et de graphiste, la pratique a toujours été présente, tel un fil rouge, dans ma vie. Cette citation d’André Gide définit parfaitement ce que je ressens : “L’art nait par surcroît, par pression de surabondance. Il commence là où vivre ne suffit plus à expliquer la vie.”
Aujourd’hui, je souhaite également placer la créativité et l’art au centre de ma vie professionnelle en suivant une formation d’art-thérapeute.

Pour cette édition, je choisis de ne vous présenter qu’une partie de mon travail : le dessin.

PUEL Bruno

La veille

Je pratique le dessin au graphite et à l’ encre dans un travail au trait proche des techniques traditionnelles de gravure. Cela me permet de décrire soigneusement des textures, des ombres, des modelés et de proposer un univers fantastique et onirique dans lequel tout peut arriver: des rochers peuvent flotter, des planètes se rapprocher, des hybridations apparaître et des passages s’ ouvrir entre différents univers. C’ est une recherche de poésie visuelle et hors du temps, devant laquelle la personne qui regarde peut se raconter ses propres histoires.

BLANQUET Ariane

2 - Blanquet Ariane - 2023 - Gribouillages

Du crayon à la porcelaine en passant par le tesson, Ariane Blanquet navigue naturellement avec pour guide la couleur qu’elle égrène avec légèreté. Qu’elles se fassent trait de porcelaine, fine plaque ou volume modelé, les pièces d’Ariane Blanquet fonctionnent par assemblage et composition. Aux dessins d’enfant, elle emprunte le schématisme bienheureux, les chromatismes primaires, le goût du gribouillage ou encore certains thèmes essentiels comme celui de la maison. Véritable défi à la fragilité de la céramique, une faiblesse devenue ici une force, Ariane Blanquet dessine avec la terre, explore l’espace avec ses multiples fragments. Le fil que tend Ariane n’est pas univoque : il se répand, circule entre les images, s’éclate et invite à se raconter autant d’histoires que notre imagination nous le permet !

VIAL Valérie

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Née en Colombie, après une première expérience dans le design graphique, j’arrive en France pour
continuer mon parcours artistique. J’étudie à l’École Nationale Supérieure d’Art Paris – Cergy (ENSAPC)
pendant cinq ans. J’explore l’art dans sa pluridisciplinarité : je peins, je fais de la photo, de la performance,
des installations, de la vidéo. Je travaille à partir d’archives, de témoignages, de rencontres. Avec l’artiste
Carole Benzaquen, je collabore avec des femmes migrantes, un projet de rencontres sociales et
artistiques, des récits de mémoire. Cette expérience confirme mon désir de donner une voix et de rendre
visible celles et ceux qui ne le sont pas ainsi que leurs histoires.

À travers mes oeuvres, je cherche des échos de la mémoire intime dans une mémoire collective,
plus large. Je suis fascinée par la manière dont nos identités se forgent à travers nos vécus et nos
expériences.
Je m’interroge sur la déconstruction de nos apprentissages souvent imposés et/ou dirigés. Je détourne
des techniques, je les remanie, me les appropie.
J’adopte des gestes hérités des femmes avec qui j’ai grandi : coudre, tisser, filer, réparer, broder.
Dans mes installations, différentes pièces dialoguent entre elles : matières végétales, fils, tissus,
structures tissées et moulées, végétaux suspendus, cousus…

Mon projet artistique « Nous étions des graines », est une installation en hommage aux métiers
généralement réalisés par les femmes, d’une grande importance pour la société, mais invisibilisés,
dévalorisés. Un quotidien propre au domestique évoqué à travers du linge, du fil, des aiguilles, des feuilles
séchées utilisées en cuisine… auxquels sont mêlés des éléments traditionnellement associés au féminin :
la terre, les plantes, la nature.
Je continue actuellement ce travail, j’explore la capacité de résilience, de transformation et d’adaptation
des femmes au monde qui nous entoure, à nos différents environnements, souvent hostiles.

MESNILDOT Mathilde

Dérive

“Explorer les relations, les emboitements, les agencements. Donner à voir, s’ancrer dans le réel, pour faire sentir, toucher le vivant.
Par la matière.
Polyphonie.
Matière-lumière explorer la capacité des vitraux et du verre à cristalliser la lumière et le temps, en inscrivant une forme fixe dans la matière en même temps que fluide et variant au gré des jours par la lumière. Au-delà du plan en deux dimensions, la déployer dans des structures en volume, privilégiant l’interaction avec l’espace dans lequel s’inscrivent ces formes.
Matières picturales,
Fragilité, évanescence poudreuse des fusains,
Texture, effets des huiles, des médiums, des couches superposées, chercher à re-susciter cette sensation profonde et bouleversante du toucher, de la présence…
A l’intention, née d’une envie, d’une sensation, d’une réflexion, s’associe un choix (médium, fonds, matière, geste).
De cette combinaison, naissent des possibles, je les laisse venir, les écoute, choisis encore… »

HAVARD Fabienne

Maman Chamane Rouleau Alchimique 1500

Mes œuvres s’organisent autour d’une recherche graphique qui s’est développée depuis quelques années sur une recherche en alchimie. La symbolique alliée au travail du trait organise désormais et architecture mes expositions dont un rouleau de plus de trente mètres au total est la colonne vertébrale. Il décline les expressions des règnes, ainsi que les quatre éléments. Basé sur un travail d’introspection, une quête philosophique exigeante, basée sur les lectures de Bachelard, Bergson et les philosophes antiques, mes toiles font partie de cette geste qui se construit au fur et à mesure de l’élaboration des tableaux peints uniquement en noir, blanc et rouge, les trois couleurs des trois œuvres alchimiques. Une recherche persévérante et joyeuse de la quintessence.

QUEREJETA ROCA Carla

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Il y a presque vingt ans, j’ai commencé à déchirer mes toiles et à construire mes supports différemment. La surface plate ne m’était pas suffisante, j’avais besoin de rentrer dans la matière, d’une approche, d’un contact plus fort. Cela ne répondait pas à quelque chose que j’avais vu, mais à un besoin physique que je ne savais pas tellement expliquer.

Heidegger disait que ‘créer l’espace c’est faire librement un don d’endroits. Nous devons apprendre à reconnaitre que les choses ne font pas partie seulement d’un endroit, mais qu’elles sont, elles-mêmes des endroits.’

Ainsi, je crée des espaces pour héberger d’autres espaces.

Dans mon travail j’explore la relation entre l’espace habité et la construction de l’identité, à travers des matériaux et des supports différents. Des tableaux, des sculptures, des installations, mon travail se décline dans des formes différentes. La destruction et la reconstruction font partie de mon processus créatif; un chaos contrôlé, l’opportunité de l’accident, participent de la dynamique sensorielle qui donne naissance à mes œuvres.

MELLAERTS Hélène

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L’emploi du collage allié à l’acrylique apporte une présence et un relief au travers duquel je joue des contrastes et des profondeurs, y ajoutant cette touche de couleurs imprévisibles voire quelque peu déconcertantes, qui captent le regard jusqu’à l’interrogation. La forme a peine apprivoisée s’échappe et s’estompe dans un ailleurs à la frontière du figuratif et de l’abstraction.

BOILLON Pierre

Danseuses floues

Les photographies que je présente sont réalisées avec un
projecteur de lumière noire ou lumière de Wood. Cette lumière
proche de l’ultraviolet est absorbée et réémise sous forme de
lumière visible par les substances fluorescentes, elle fait également
ressortir les blancs des tissus synthétiques. Elle est souvent
utilisées dans les discothèques. Ma démarche est de me
démarquer de ce monde de la fête et de créer des images un peu
magiques avec une douce esthétique.

ABADIE BASTIDE Sylvie

PANDORA

Depuis que Sylvie expose ses œuvres, le fil conducteur de son imagination et de sa créativité l’a conduite vers des réalisations inattendues mais tellement révélatrices de sa nature profonde.
Elle crée des paysages à la fois mystérieux et ludiques où règne le calme et la beauté que rien ne vient troubler. Sa peinture suggestive pleine de couleurs stimule notre imagination. Puis le regard s'arrête sur les détails, parfois familiers, qui peuplent les compositions et racontent des histoires avec un souriant mystère.
Sa peinture est intuitive : de l'émotion ressentie naît la forme, c'est la couleur qui la guide peu à peu vers la thématique du tableau ; des scènes de vie, des séquences aquatiques, surgissent de son inconscient. Ses camaïeux de couleurs apportent une douceur infinie à ses créations. Exister loin du réel et le rendre accessible.

Sa grande sensibilité transparaît dans ses œuvres. C’est alors que l’œil extérieur du spectateur peut inventer une histoire, souvent sa propre histoire. L’art n’est qu’une histoire de rencontre.

TERNANO Ludmila

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Les tableaux de Ludmila Dolgova- Ternano relayent ses impressions contemporaines avec le regard décalé que l’on attend de tout artiste à part entière. Elle y ajoute une distance élégante quelque peu amusée avec – souvent – une touche d’humour qui invite au sourire.

MENGALL HR

La Dame à la licorne a bien fait de capter l’attention de Mengall HR. Puissance du symbolisme, explosion des couleurs, les cinq sens à « fleur d’Univers ». Somptueux tableaux de cette tapisserie réinventée, sensualité tremblante de cette femme blanc nacré. Les cinq éléments réunis, terre, ciel, eau, feu et amour dansent dans ses toiles. Les oiseaux présents font le lien entre la terre et le ciel, entre le monde visible et invisible. Sa fameuse intuition, oui il l’a. Ce cri de l’artiste tellement puissant qu’il fait trembler les cathédrales. Chaque peinture ressemble à un vitrail, un hymne à la vie, au sublime, au sacré, chaque nu à l’amour.
Mengall HR ne le sait pas encore, mais il y a dans ses œuvres quelque chose de l’ordre du sacré.
Permettez qu’on vous aime.

GARRIGUE Alain

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Alain GARRIGUE se définit lui-même comme un « imagier » : il est peintre, auteur de bande dessinée, écrivain et professeur aux Beaux-Arts de Carcassonne. Sa peinture affirme l’alliance de la figuration et de l’abstraction, du signe et de la couleur, de la lecture et de la vision.

CHICOTE Céline

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L'an passé, les visiteurs de mon atelier ont vu la toile se faire par morceaux, cette année je la présente entièrement. Vous allez entrer dans une toile peinte de 42 mètres de long. L’équivalent d’un tour de piste. Le cirque comme miroir du monde, permet d’éprouver une sensation de vertige lorsqu’on entre sous un chapiteau. Un immense espace vide et circulaire dédié à la vitalité créatrice où la mort est une menace permanente. Fellini voyait dans le cirque l’origine de toute forme de spectacle.
L’exigence, l’acharnement, la dévotion qui sont liés à cet art populaire m’intéresse.
Une piste de cirque est toujours de taille identique. Cette constante permet aux artistes de cirque de garder les mêmes repères quelque soit le lieu de représentation et le nombre de spectateurs, 100 ou 1000, le diamètre de la scène sera toujours de 13,5 mètres de diamètre. Une valeur immuable dans le temps et dans l’espace. Autant qu’est immuable la possibilité aux humains de se déplacer. La capacité, l’instinct, la possibilité, le droit, le besoin, l’envie, le loisir, la nécessité vitale de changer d’endroit, l’habitude.
Cette question du déplacement est le point de départ de ce travail. On croise au long de cette toile des personnages en mouvement qui font écho à notre propre avancée dans la peinture. Il s’agit d’être en interaction avec la peinture par le mouvement. L’aspect cinématographique, narratif, est pleinement assumé ainsi que le goût pour l’illustration. Je travaille d’après des photos ou des modèles que j’ai choisi et que je transforme pour en faire autre chose. J’ai besoin du modèle pour être au plus juste dans la construction du dessin.
Le déplacement des femmes et des hommes est une constante. Vouloir la stopper serait comme vouloir changer la ramification des arbres. On pénètre dans cette toile progressivement, cet aspect géologique se réalise sur la toile elle-même où les traits de construction du dessin sont parfois visibles comme le sont l’ébauche transparente des ombres et les empâtements de la lumière. Au delà de ça, comme beaucoup de peintres et dessinateur-trices figuratifs, j’ai le culte de l’image peinte ou dessinée.
La toile est rythmée par les quatre éléments, la terre, l’air, l’eau et le feu qui font ce que nous sommes. Les changements d’états m’obligent à des changements de représentations, de couleurs et d’intentions. Notre part animale est aussi figurée sur la toile par la présence d’animaux. Les premiers représentés sont les oiseaux. En hommage aux tziganes, et aux peuples nomades.

BARRACHINA Anais

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Anais Barrachina, artiste toulousaine touche-à-tout, concentre dans sa production son savoir acquis à travers diverses formations autour des Arts Appliqués, de l’Illustration et de la Reliure. Elle s’intéresse à toutes techniques d’estampe (sérigraphie, linogravure, monotype,…). Sa production se finalise souvent sous la forme de livres en série limitée faits à la main. Elle est installée dans l’atelier de la Muse en Goguette (Toulouse Nord/Launaguet) et propose des cours, des événements et des expositions.

VIGNAT Félicie

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Présentation de ma recherche picturale :

Mes mots sont des signes, mes sons des couleurs, ma danse des rythmes… alors se glissent sur la toile ou la fragilité du papier, des formes aux contours simples et aux lignes subtiles.
C’est la peinture qui me guide ; à chaque œuvre s’invente une nouvelle forme, une histoire différente, un geste en appelle un autre, une couleur se lie à une autre. D’une apparente simplicité, les formes apparaissent dans un jeu de transparences et d’opacités réalisées lors des passages intuitifs de la brosse, et se crée alors un environnement qui s’impose avec vigueur et fermeté.
Usant de toutes les composantes que constitue la peinture (composition couleur geste matière lumière…), l’acte essentiel de peindre se matérialise alors sur la page blanche en un tout cohérent et qui mène à l’évidence.
Et comme une araignée qui tisse sa toile, celle du peintre naît de toutes ces contradictions et complexités qui, une fois ordonnées, permettent d’offrir une œuvre construite, instinctive, et porteuse de sa propre lumière.

JEANMART Claude

LE CARMEL VERNISSAGE_01+++

Après 10 ans consacrés à l’oeuvre de Kafka, je suis maintenant en compagnie de Diderot, depuis 14 ans, dans une problématique de dessin en aveugle : dessiner ce que l’on sent et non pas ce que l’on sait. Je dessine les yeux bandés en touchant des corps nus. Puis je numérise ces dessins, acceptant toutes les déformations. La suite se fait les yeux grand ouverts. Puis échange de procédé, je deviens le modèle de mon modèle, dans un partage égalitaire, fondé sur la confiance et sur l’humain. Les oeuvres sont réalisées sur des feuilles de polyester de 200 x 90, pour les Géantes ( 120 à ce jour ) et pour les Atlantes ( 22 ) tandis que les portraits font 150 x 90. Plusieurs séries d’oeuvres numériques ou d’impressions, complètent cet ensemble ainsi que des vidéos. Les séries en cours sont les Apsaras et les Couples Colonnes ( 320 x 180 ).

THOMAS Marie

arbre de lumière

Ma pratique picturale met en lien symboliquement et graphiquement les canaux qui nous irriguent et les méandres arborescents de la nature.
Il n’y a qu’un pas pour faire le lien entre les flux de vie qui circulent dans la nature et ceux qui coulent dans notre corps.
Léonard de Vinci a dit : ” Les hommes sont comme des arbres et tous les canaux qui les irriguent comme des branches”.
Ainsi, je peins donc des arbres de vie, avec des racines , des méandres et des canaux, avec des nervures, des branches et des artères, avec des veines, des sillons et des veinules.
Chaque goutte de peinture y circule comme la sève ou le sang.
Et si, en traçant ces méandres, goutte après goutte, l’arbre de vie répandait du vivant ?

SOREN VANA

LE LOUP-SORENVANA

Après des études aux Beaux arts de Toulouse section Communication, j’ai été
plusieurs années conceptrice en communication au sein d’un quotidien
régional toulousain
Maintenant libre de toutes contraintes professionnelles je profite de mon temps
libre pour peindre à l’acrylique sur des supports variés ( bois, tissus cuir, etc),
J’ai dernièrement redécouvert la gouache et les encres. J’utilise aussi l’huile.
Mon projet découvrir la peinture à l’encaustique.
Je modele aussi la terre, cuire mes créations en utilisant la manière ancestrale du Raku.
J’expose seule mais la plus part du temps accompagnée d’amie(i)s artistes.
Une recherche permanente de nouveaux sujets (Amazonie, musée, combats sumo) et de nouvelles techniques ( transfert, peinture à l’encaustique)

DONAIRE Sylvie

Petits Haïkus d'hiver, livres à systèmes, poésies, 2022. Sylvie Donaire

Plasticienne diplômée et graveur installée à Toulouse, membre de la fondation Taylor, Sylvie Donaire s’intéresse à la trace mémorielle sensible, qu’elle exprime à travers différents médiums, comme l’encre, l’huile, mais aussi la gravure, principalement l’eau forte sur cuivre, qu’elle pratique depuis l’adolescence dans des ateliers à Paris et à 0rsay. Elle met au point en 2016 une variante de l’aquatinte, le ©Résiquid. Son travail se concentre sur le phénomène de la perception sensorielle, le rapport entre le temps et l’image, et la mémoire sensible des lieux et des objets.
Tous ces éléments se cristallisent autour du concept de traces. Laissées sur l’homme, le paysage et l’objet, à la fois par les éléments et par l’histoire.
Son travail d'eaux fortes, poétique et d'un dessin délicat restitue de manière figurative ou plus abstraite ses ressentis, dans des camaïeux de tons chauds et de noirs, ou des turquoises acides, où elle évoque des paysages lunaires ou imaginaires, des végétaux.
Elle utilise la peinture dans une gestuelle forte au couteau pour parler de la nuit.
Ses livres d’artiste gravés qu‘elle réalise entièrement elle-même ont été récompensés, elle collabore aussi avec des auteurs et des éditeurs français et étrangers. Formatrice professionnelle pour les artistes sur le livre animé, elle intervient aussi dans des structures culturelles.

CHARPS

Une pensée pacifique renouvelable

Art singulier et poétique
Collections privée dans plus de vingt pays
Il n’est jamais facile de qualifier son art ….. Surtout quand il est inclassable
Ma principale source d’inspiration est l’humain dans ce qu’il a de curieux, de fragile, de sensible.
J’ai créé un univers fait d’humour et de poésie qui laisse une place prépondérante à une pensée positive et dans lequel le spectateur peut également s’interroger sur notre société.
Mon univers ouvrent une fenêtre vers un ailleurs et invitent à un voyage au-delà de notre quotidien, dans un monde où tout à chacun peut laisser vagabonder son imagination.
Les personnages semblent être hors du temps, déconnectés de la vie réelle mais acteurs de leurs propres rêves.
Vous remarquerez aussi que mes personnages sont pieds nus. Il s’agit de représenter la simplicité, le retour et l’attachement à la terre.
Le spectateur est acteur de ce qu’il découvre avec sa propre sensibilité et sa propre histoire.

SANAME

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Né en septembre 1980, Saname est un élève en échec scolaire, au fond de la classe il s'imagine ….
Il se réfugie très tôt dans le dessin et le vélo qui lui procure plaisir et liberté.
Il découvre le graffiti dans une ancienne usine près de chez lui alors qu'il n'a que 10ans.
Cela l’attire mais loin de la ville, de la culture hip hop et du street art il s’exprime d’abord avec une peinture habitée de personnages oniriques puis au travers de la sculpture.
Par la suite l’art de la rue, les musés façonneront son éducation artistique.
Il reviendra des années plus tard au graffiti art, nourri de son expérience précédente.
Autodidacte engagé sur une voie spontanée et abstraite mêlant formes géométriques, lettres, lignes, coulures et éclaboussures, Saname crée des œuvres hautes en couleurs.
L’énergie gestuelle et l’intensité des couleurs place le spectateur dans une composition musicale et dynamique.
Artiste engagé et attentif à l’environnement il s’inscrit également dans une démarche de recycl’art pour une partie de ses créations.

SAPIN Véronique

01-TRACES-encre sur tissu marouflée sur toile puis arrachée

Véronique Sapin est plasticienne (art-génératif, vidéo, installation, photo, peinture à l’encre, art textile, livre-d’artiste). Depuis 1995, ses oeuvres ont participé à plus de 260 évènements dans une quarantaine de pays (galeries, museums, centres-d’art, biennales, festivals).

Véronique Sapin est également curatrice et co-fondatrice et du collectif international de femmes artistes, FemLink-Art depuis 2005 auquel 143 artistes de 63 pays ont accepté de participer. Elle a initié d’importants partenariats avec des institutions telles que l’Unesco, pour la formation en vidéo d’artistes femmes du continent africain.

La danse a fait partie de la vie de Véronique Sapin pendant une quinzaine d’années de pratique intensive et a orienté ses premiers projets professionnels avant de se muer en questionnement sur le mouvement, sa trace et sa mémoire, à travers toutes ses productions artistiques.

Véronique Sapin présentera pendant les Arts en Balade, ses dernières séries d’encres sur tissu, marouflées sur toile puis arrachées. L’encre qui subsiste s’inscrit en traces de matière, mémoire d’un évènement traumatique mais néanmoins créatif.

L’espace d’incertitude et de déséquilibre qui soustend toutes les productions artistiques de Véronique Sapin, se produit également dans ses oeuvres génératives grâce au changement de perspective qu’offre l’informatique.

En premier lieu, Véronique Sapin utilise l’encre de chine pour créer des formes destinées à être numérisées et animées; ensuite, elle détermine les règles informatiques qui délimiteront le processus créatif de chacune de ses œuvres génératives; et enfin les programmes conduisent le processus vers le résultat souhaité en opérant dans le cadre d’un ensemble de contraintes définis par l’artiste. Les spécificités algorithmiques de chacune des œuvres de Véronique Sapin sont uniques. “Avec l’art génératif, l’encre retrouve son mouvement originel dans un nouvel espace de liberté. La forme peinte de mes encres montre leurs rythmes intrinsèques tels que je les ai délibérément arrêtés sur la toile.”

Ses trois dernières vidéos seront aussi visibles pendant les Arts en Balade.

POINCLOUX

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Je suis artiste plasticienne. Je travaille le papier et la pâte à papier exclusivement recyclés.
Après avoir travaillé pour des magasins, décorateurs, théâtre, musées, centres culturels et particuliers en produisant des décors en papier, pâte à papier, je souhaite intégrer ma démarche dans une dynamique de ce que j’appelle ‘l’art durable’.
Progressivement, mes découvertes, expériences et mes convictions m’entrainent vers une pratique différente. Ma technique évolue ce qui me permet d’utiliser de façon inédite le papier pour réaliser des sculptures et des œuvres murales à la recherche des nuances et de textures. Mes matières premières sont issues du recyclage. Je les associe a des pigments, des terres que je collecte souvent moi-même, des liants naturels, du linge ancien, des objets tombés en désuétude, des éléments naturels. J’utilise des techniques et recettes anciennes que je ré invente. Mon travail évoque l’impermanence, le souvenir dans un esprit wabi sabi.

POUYET Fabrice

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Passionné par la couleur (Saul LEITER), j’aime me perdre dans les recoins inexplorés. Si je suis depuis toujours attiré par l’esthétisme de l’objet, je me dirige vers le portrait en cherchant un point de vue original.
Il m’arrive aussi de présenter mes images sous forme de diaporama, via l’outil DaVinci

Je me suis nourri principalement au Centre Culturel Saint Cyprien , mais je continu à participer à des associations comme DECLIC, Le Labo Sauvage

ROBBIANI Daniele

Un mois après la naissance de Daniele, le jour de l’an 1956, l’Europe fut couverte de neige. Tous les bruits lui parvinrent étouffés et le monde se présenta comme un tableau tout blanc, animé par les couleurs vives des enfants avec leurs bonnets rouges ou bleus. Le petit garçon grandissait et devint un homme qui parle toujours d’une voix douce, retenue, tout comme il marche silencieusement, tout comme il vit, tout comme il peint. Ses tableaux expriment toujours la recherche de la vie belle et joyeuse sur fond de neige blanche, sans aucun bruit, en chuchotant, discrets. Jamais il ne parle de son Curriculum.

MENDO

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Un langage artistique distinct, reliant l'histoire du mouvement à son évolution contemporaine.
Mendo opère dans le recycl'art sur des supports durables tels que des panneaux de signalisation ou des planches de bois.
Son processus artistique débute par la transformation de photographies en noir et blanc, puis il donne vie à ses œuvres avec la peinture, offrant une dimension organique unique.
Les personnages qu'il crée, à la fois rock 'n' roll et punk, restent ancrés dans l'essence du hip-hop et du voyage mêlant les racines old school avec une approche moderne du street art.

RIBONNET Christian

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Vigneron, Christian Ribonnet (Christian Gerber) est devenu peintre depuis une quinzaine d’année. Une autre façon d’exprimer le terroir.

Christian Ribonnet travaille avec les matériaux que la nature autour de lui lui offre, l’argile des champs du domaine et divers végétaux et avec les matériaux qu’il manipule dans son travail de vigneron, la gomme arabique, les étiquettes, plaques de filtration récupérées, etc. Il fait différents mélanges de ces matériaux. Il confectionne des pochoirs pour réaliser des impressions, toutes uniques.

ROMAN Lula

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Je travaille essentiellement à l’huile. Le voyage, la nature, les réunions sociales, sont souvent sources de mon inspiration. Aujourd’hui je continue mon travail sur le mouvement et les motifs, donnant au corps une sensualité parfois oubliée à cause du conditionnement social où la perfection du corps perd toute humilité et naturalité. Les corps présents, les corps absents dans leur profonde beauté originelle. Un regard poétique et coloré. Parfois légère, parfois sauvage, souvent intime, l’expression de ces corps révèle une subtile sincérité.

PÉDRO

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Mes matières premières sont principalement les rebuts de notre société de consommation. Longtemps, j’ai travaillé avec l’acier, rouillé de préférence. Depuis quatre ans, je fabrique des masques, aux moins un par semaine, montrés dans une série photographique intitulée : des masques et Vous ? Il en existera plus de trois cents, avant les Portes Ouvertes. Parallèlement, j’assemble des objets trouvés, comme des vases de fleurs et assiettes. Le papier commence à être de plus en plus présent dans ma production, avec une série de collage-épinglés, à base des Que Sais-Je ? et de vielles gravures. Les visiteurs traversent une maison-musée et découvrent l’atelier, au fond du jardin. Cette année, j’invite le photographe Patrice DION à poser son camion laboratoire et sa remorque sténopé  devant la maison. Les visiteurs pourront découvrir des techniques anciennes de développement photographique.

AMAGAT Corine

C’est lors d’un voyage en Afrique, à Conakry, qu’une énergie venant de la terre et des habitants, a réveillé  ma créativité infantile.
J’ai passé une partie de mon enfance dans les bois, la nature et côtoyé une artiste de mon village en Lot-et-Garonne.
Je reprend les beaux arts à 50 ans avec Raphaël Larre à l’ISDAT Toulouse, qui me plonge dans le fusain, la terre et l’aquarelle. Je suis inspirée par le regard et l’émotion de l’autre, chaque sculpture est une construction unique dont la destinée est d’être le miroir de l’âme.
Chaque visage est une mémoire, une aventure.
Mes sculptures sans patine, réalisées à partir des ressources écologiques que sont la terre et l’eau, sont guidées par l’émotion.
Ma démarche est aussi de tisser des liens, transmettre aux autres ; j’ai donc ouvert un atelier en plein cœur de Toulouse dans un lieu calme et serein car je n’avais pas suffisamment de place sur  ma péniche.
J’y travaille mes sculptures et partage de bons moments  à échanger des idées, techniques, céramique, tour, porcelaine avec d’autres personnes passionnées tout au long de l’année.

Je vous invite donc à venir voir nos œuvres et partager un bon moment.

À bientôt.

JAMMES Julien

Des Versets (en cours)

DES VERSETS
Dans cette série débutée fin 2023, je me sers de versets d'un poème personnel que je répète et superpose, les écritures sont rendues illisibles et j'en viens à utiliser seulement le rythme des syllabes pour accompagner les traces. Ces versets sont bien présents, ils constituent la peinture et pourtant ils ne sont plus là, comme un souvenir.

DES PAYSAGES
Dans cette série débutée en 2018, je dessine de vastes paysages en traçant des écritures sans mots, enchevêtrées, puis des points, pour chercher un effet de fourmillement, de flottement particulaire. C'est une nature vibrante à contempler.

BRAGANCE Yan

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Originaire de Guyane française, ce sont les couleurs de l’imposante nature amazonienne, les visages des femmes et des enfants de Guyane, l’authenticité des habitants dans leur diversité, l’eau en cascades et la forêt foisonnante qui m’inspirent. Je vis depuis 1998 dans la belle région d’Occitanie, d’abord dans le Gers, puis près de Tarbes dans les Hautes-Pyrénées, en France. Là encore, entre la campagne rustique et la montagne majestueuse, les torrents effervescents ne cessent de m’encourager à peindre. Dans mes compositions, je cherche avant tout à saisir la lumière, à l’approcher… Nostalgie, sensualité, dans un tempo de temps et contre-temps, palette de sentiments et de rythmes guident mon pinceau. L’aura du modèle, les sentiments et pensées de la figure humaine, de la couleur, un peu de courbes, le geste est là pour traduire l’état d’âme en ébullition.
Si mes peintures sont majoritairement réalisées à l’acrylique et huile sur toile, j’explore différentes techniques comme le couteau, les projections, les empâtements et les coulures, laissant toujours place noble à la recherche et le style évoluer.

DION Patrice

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Artiste indépendant formé aux Beaux-Arts, et initié très jeune à la photographie, Patrice Dion développe un univers onirique qui résonne avec son enfant intérieur.
En harmonisant le fond et la forme, l’artiste tente d’éveiller sa conscience, d’interroger les qualités et les travers de notre monde, de la condition humaine à travers le corps et le paysage. Dans son travail artistique à la démarche expérimentale, l’auteur cherche à placer le végétal au cœur de l’unité fondamentale du vivant. Comme une mise en abyme, il interroge la valeur du regard que l’on pose sur les choses dignes d’estime. Avec un procédé de tirage sur le végétal qu’il a nommé l’Hélio-Chlorophylle-Type, l’artiste jardinier à réinventer une technique de révélation sans chimie qui questionne notre empreinte écologique.
Aventurier du sensible, l’être parcourt notre écorce.

BOUTHIER Anaëlle

COSMOS IV - BOUTHIER -CMJN

Anaëlle Bouthier crée des œuvres lumineuses en bois ajouré qui ont la particularité de se mouvoir dans l’œil du spectateur au cours de son déplacement. Les spectres de la lumière se transforment au grès du mouvement. Plus que de voir, il est question de sentir et d’éprouver. Le corps, en habitant l’espace, active l’œuvre et fait corps avec elle.
Dans le processus créatif, elle se laisse surprendre par les lignes qui apparaissent au fur et à mesure de la construction des tableaux, elles ne sont ni préméditées ni esquissées en amont. Il apparait alors des mouvements plus ou moins significatifs, suffisamment libres d’interprétation pour que chacun puisse y apporter sa propre lecture et tisser un lien avec l’infiniment petit et l’infiniment grand. Comme l’énonçait Bergson, « L’œuvre d’art nous fait voir ce que nous ne percevons pas naturellement. L’œuvre d’art nous fait sentir ce que nous ne sentons pas naturellement ».
En 2016, elle a conçu une oeuvre monumentale, un espace de 65 m², au CHU de Toulouse. Ce lieu, l’Espace de ressourcement, tout en bois, invite à un voyage au cœur d’un arbre. Les myriades de percées qui constellent les murs proposent une expérience totale et englobante à 360 degrés.

PRIGENT Marilina

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Mon travail s’appuie sur la collecte d’archives, lettres, photographies, témoignages oraux que j’intègre à des vidéos et des installations.

Mon travail questionne la construction des récits. Je m’intéresse à la micro-histoire, aux récits de vie et évènements liés à des personnages oubliés, ceux qui échappent à la grande Histoire.

Travailler sur les archives me permet de manipuler un réservoir de significations stratifiées, multiples. Permettant par la déconstruction et la réécriture de dévoiler les narrations implicites. Je crée ainsi des espaces pour glisser la fiction.

Ma réflexion se porte sur les liens entre documents et histoire passée, dans leur dimension poétique afin d’explorer la notion du temps dans ce que l’on qualifie de mémoire collective.

Mes projets vidéo donnent à voir une réalité fragmentaire non-linéaire et polyphonique par laquelle, j’invite le public à une relecture sensible du monde, par une mise en résonance des histoires intimes et historiques.

CLEVENOT Dominique

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Ma pratique photographique relève en grande partie de la cueillette. J’aime saisir ce qui, au détour du hasard, arrête mon regard dans la réalité environnante. Ça peut être un objet abandonné, un détail architectural, une lumière particulière, une ombre ou un simple jeu de formes, des éléments ordinaires que la saisie photographique permet, notamment par les choix plastiques ou les effets du cadrage, d’extraire du banal.
Une question qui traverse la plupart de mes photos est celle de l’absence : peu de personnages, de mouvement ou d’action, mais des d’espaces généralement vides, des objets silencieux et, souvent, une absence de tout contenu explicite.
Dans un second temps, ces images constituent pour moi un matériel dans lequel je puise pour produire des possibilités de lectures diverses : des micro-récits, des ellipses poétiques ou encore des sortes d’énigmes offertes à l’interprétation de chacun.
Je m’intéresse en effet à la façon dont les images peuvent communiquer entre elles : comment deux photographies peuvent dialoguer, du point de vue de la forme comme du contenu, ou comment une photographie peut prendre une signification particulière dans son voisinage avec d’autres.
Ces questions se posent notamment lorsqu’il s’agit de savoir ce que l’on fait des photographies (scénographie d’exposition, installation sérielle, mise en page, édition, etc.). Les images accumulées peuvent ainsi constituer le matériau d’un propos qui n’a pas toujours existé au moment de la prise de vue. Mais cette relecture des photographies engrangées ne peut-elle pas, aussi, révéler des significations qui étaient déjà présentes dans les images, bien que non intentionnelles ?

DE MONTBRON Adrien

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Et si peindre et dessiner c’était donner à voir des sensations intimes, sincères et parfois sublimes ? Et si le dessin ressemblait a un laboratoire mental ?Mon travail rend compte d’une obsession en peinture pour la matière du paysage faite de grouillement végétal, de jeux de lumière, de reflets dans l’eau et de vibrations de couleurs.
Je m inscris dans une approche picturale du réalisme contemporain tentant de redéfinir la représentation d’un monde familier pour en révéler toute l’humanité et donner à voir sa part de beauté.
Fasciné par le monde paysan qui m’a vu grandir, je donne à voir les membres de ma famille dans leurs gestes quotidiens, dans leurs rapports au vivant et à la nature. Au geste du paysan répondent celui de l’artiste, leurs anachronismes comme leurs humanité nourrissent mon travail.
Les sujets que je représente sont situé dans le contexte intime, associant la dure réalité du quotidien paysan à la mythologie d’une famille liée par le sang à la terre. Le laboureur semble un chevalier, un hobereau à casquette chevauchant son tracteur et luttant contre les éléments, mais dans ayant à coeur de préserver l’écrin dans lequel il vit. Il prend alors un aspect ambiguë à la fois ouvrier du paysage, héritier d’histoires séculaires et à la merci du contemporain.
En découle des scènes de semis, de fenaisons, ou encore d’interaction avec des blondes d’aquitaines musculeuses mais aussi des dialogue plus directs avec le paysage comme des coupes d’arbres, des déambulations, des baignades.
Le dessin est quant à lui un laboratoire plus libre me permettant d’explorer et de jouer avec de nombreux motifs. Une pratique régulière et parfois intensive constitue un véritable recueil d’inventions, tantôt esquisses préalable à la peinture, divagations libres, illustrations narratives, portraits plus intimes.

SAFAR Sarah

Jhorus 1

Se réapproprier des objets qui ont longtemps eu pour fonction de protéger chaque maison – dans nos contrées.
S’éloigner un peu de la religion pour approcher autre chose, quelque chose de plus large.
Des crucifix portant des figures hybrides. Humaines, animales, divines ? De genre masculin, féminin ou indéterminé. De toutes sortes, comme la diversité du vivant.
Et plus qu’hybrides, des figures en mutation… tel un humain qui transformerait ses fonctionnements pour n’être plus séparé, mais véritablement relié à tous les éléments de son environnement – notamment les vivants non humains, enfin considérés comme de véritables partenaires sociaux.
Questionnement philosophique autant que politique : apprendre de l’écosophie, de sa quête d’harmonie avec le reste de la Nature, pour changer notre façon de faire monde.
Et réattribuer ce pouvoir singulier à chaque Jhorus : la nature protectrice d’un objet habité.

BALMARY Sophie

ESPOIRS

L'imaginarium, une invitation aux rêves et à l'imaginaire.

Bercée et influencée par la musique, la poésie et la peinture, j’ai créé "L'imaginarium" comme un aquarium à rêves et à poésies.
Un aquarium où mes songes se métamorphosent en images, à moins que ce ne soient, finalement, ces mêmes images qui alimentent sans cesse les vagabondages de mon âme.

Passionnée et sensible depuis toujours aux multiples incursions du passé dans nos vies quotidiennes que ce soit par des objets anciens ou par des éléments architecturaux, j’ai également un rapport très fort avec la nature et son énergie vitale invisible.
Dans sa fragilité apparente réside une grande force et une résilience sans faille, qui lui confèrent une présence et une beauté sans égal, notamment quand elle est confrontée à un héritage humain comme dans une ruine ou un palais abandonné.

Ainsi deux grands thèmes se dégagent aujourd’hui de mon travail:
– « Ces ruines oniriques » où la poésie silencieuse des ruines à l’abandon,
– « Ces murmures invisibles » où la vie secrète de nos objets du quotidien au fil du temps qui passe.

SAMSON Pierre

l'homme qui marche dedans

Si je dois me définir: fantassin de l’humour dessiné ( noir, satirique, absurde , poétique…), et piéton du monde graphique. Parcours de dessinateur autodidacte fait de vagabondage professionnel où les rencontres de hasard m’ont tenu lieu de plan de carrière et aiguilloné par l’exigence de ceux qui se sentent illégitimes . Jansénisme disent certains. Pour ma part je me considère alchimiste amateur: fondre les brutalités du siècle dans l’humour et l’harmonie des formes . Le beau est il soluble dans le rire? je m’y emploie un peu à contre courant, depuis presque cinquante ans. Mes albums témoignent de cette obstination jamais assouvie.

HAREL Fabien

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Ce pourrait être les vestiges exhumés d’un nouveau Lascaux. Empreintes du combat titanesque que se seraient livrés les hommes et les bêtes en des temps immémoriaux.
Sauvage, puissant, tragique, mouvant est le bestiaire fantastique aux allures de tentures rupestres que Fabien Harel fait soudain vivre de la pointe acérée de ses flèches qu’il trempe dans une encre que l’on dirait de goudron et de sang.
Dompteur d’un trait précis et exigeant, sous sa main en viennent à danser des fauves terrifiants, des buffles menaçants ou des taureaux puissants. Même le coq vaniteux se donne des airs de rapace et les zèbres de vouloir s’affranchir de leurs robes de rayures qu’un peintre céleste et maladroit aurait figé à travers des persiennes. Mais là elles dansent comme prises d’une ivresse aussi incontrôlable que soudaine. Eclaboussant la toile dans un désordre jamais totalement fortuit sans être pourtant totalement volontaire. Car là est la volonté de Fabien Harel : laisser au trait et aux pigments un fil dans l’espace et le temps, pour y générer cette sensation de vie. Retrouver, tout à la fois, le geste primitif et faire vibrer les formes.
Ainsi, sur l’étendu de ces papiers rustres et industriels qu’il prend pour support, naissent d’étranges chorégraphies entre l’homme et « ses bêtes ». Entre la main qui griffe la matière et danse sur des pointes et elles qui se convulsent ou tournoient, drôles ou pathétiques, imposantes ou furieuses, intrigantes ou complices.
Elles sont là, irrémédiablement figées, et pourtant si vivantes qu’on jurerait les regarder et les voir bouger.
Ce pourrait n’être que les vestiges exhumés d’une éternel Lascaux mais ce sont, au demeurant, les empreintes, définitivement intemporelles, d’un artiste résolument moderne, attaché à ces gestes premiers qui vont à l’essentiel, ceux de l’animalité de la vie et du mouvement.
Patrick Ehme

VERDIER Annelise

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Autrice de bande-dessinée, prof de dessin et d’infographie, j’explore tous les domaines de la petite édition et de l’impression (fanzines, gravure Tetra Pack, peinture). Mes thèmes de prédilection sont les voyages, les hybridations culturelles, les migrations humaines.

GRIMAUD Cécile

Pollen

Admirative des courants artistiques du XVIII au début du XX° siècle, émerveillée par la nature , amoureuse des couleurs, je cherche d’abord à exprimer ma propre interprétation du monde.
J’explore ainsi les relations étroites et complexes qui se tissent sur la toile entre la couleur et la composition, les jeux de transparence et de clair-obscur qui font naître la lumière et la profondeur dans une œuvre. De cette subtile alchimie vont éclore des contrastes, des vibrations chromatiques accompagnées ou pas de mouvement, créant ainsi mon univers pictural emprunt de nature, parfois de poésie; tantôt figuratif, tantôt abstrait ou à mi-chemin.. Le tableau devient alors une fenêtre d’évasion vers une autre vision du monde.
Plus récemment, je me sens guidée par un élan inconscient qui me pousse à retranscrire cette sensation de profondeur, d’espace et de lumière qui m’anime depuis toujours, le thème de l’horizon s’impose de lui-même et devient alors ma ligne directrice picturale.. Cet horizon hypnotique et fascinant, à la fois universel et singulier comme une ligne insaisissable nous reliant tous autant que nous sommes..
Introduits par la matière, enduits par mes mains, noyés dans mes jus d’encre et marqués par la couleur.. puis définis par mes craies, parfois nimbés de doré ou subtilement tracés de noir; c’est ainsi que naissent mes “HORIZONS”, révélés par la lumière, comme des fenêtres de contemplation, de réflexion ou de repère sur notre propre vie d’humain face à la nature.
Animée par la relation ambivalente et complexe qui se tisse entre humain et nature, je cherche à conjuguer et réconcilier les deux entités dans mon œuvre.

GRANIÉ Virginie

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Je ne recherche pas la photo de détail, la photo parfaite, la photo qui montre le "réel".
Mon travail photographique, qu’il soit en collectif (je fais partie du collectif VERTIGE) ou individuel est un avant tout intuitif, parfois plasticien. Son esthétique, je l'espère, évoque une ambiance particulière que chacun s'approprie selon son ressenti.
J’aime pratiquer diverses techniques, en laboratoire comme en numérique : cyanotype, anthotypes, tirages Lith, … En ce moment je réalise une série de photographies au sténopé numérique (avec un reflex numérique bricolé).
La série que je propose ici a été réalisée lors d’un voyage avec le collectif Vertige qui propose une exposition sur une grande ville d’Europe tous les 2 ans.

COMBES Véronique

Installation

Mon travail, principalement figuratif, en relation avec les questions actuelles, s’élabore à partir d’un lien intime entre support et sujet traité.
Sur des matériaux simples, presque ordinaires (planches, écorces, toiles cirées, couvertures de survie, plexiglass, canevas…) se dessinent des bribes de vies bafouées et se crée une esthétique qui se veut révéler toute la force et la dignité du vivant.
A travers cette perception sensible du vivant, dans un aujourd’hui incertain, un futur à construire, je ne cesse d’interroger nos existences, notre relation à l’autre et notre propre vulnérabilité.

BUAILLON Laurence

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Mes personnages sont souvent issus de la littérature ou de ma propre mythologie. Ils témoignent d'une quête, de l’inaccompli de l'existence. J'essaie d'attraper l'instant, comme pour le figer.
Je cherche à exprimer l'indicible porosité, l'inquiétante étrangeté du féminin.

PATAY Anne

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Mon univers est celui de la mémoire kinesthésique, les ressentis de la petite enfance
reviennent sous forme de petites bulles émotionnelles, on ne peut les définir en mots,
en les percevant on a que l’idée de choses qu’on touche, de bruissements, de gnons à
l’estomac, d’ associations bizarres, des odeurs qui nous tapotent le palais, comme si on
mangeait un air qui nous échappe au moment même où on veut le définir, comme le
font les rêves.
Je travaille principalement sur l’humain.
Mes dernières séries parlent souvent d’attachement, de liens familiaux, ou amoureux.

DEMEREAU Geneviève

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J’ai tenté au fil du temps d’explorer avec mes dessins, la frontière sensible qui sépare le matériel de l’immatériel. Ce travail rigoureusement répété permet d’aller toujours un peu plus loin dans le laisser faire. Laisser les images se construire, à partir de quelque chose. La mémoire bien sûr, des archétypes, des mécanismes, des états émotionnels…

ESSA Serge ALLAIN

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« Je lutte pour un art libre et métissé, à la pensée multiple. J’explore un univers dans l’improvisation et la prise de risque. Mes démarches graphiques, calligraphiques ou numériques résultent du dessin instinctif. Il s’agit de rendre sensible par l’image divers instants attachés à des moments et lieux prioritaires. Comme une respiration, gestes et contemplation se succèdent ou se superposent. »

Artiste peintre et sculpteur, Serge Allain dit ESSA, fait de la peinture engagée et mise sur les rapports humains. Son travail d’observateur le mène de Paris à l’Algérie, des Antilles à la Réunion puis aux Comores et se poursuit à Toulouse. La photo fixe la mémoire et constitue la matière première de ses travaux.

MALIGOY Laurent

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Je fais de la peinture sans peinture avec des couleurs tirées de divers magazines qui constituent ma palette.
Je tente de saisir l’humain au-delà de ses agitations quotidiennes.
Voir aussi sur Artmajeur : https://www.artmajeur.com/fr/magazine/8-portraits-d-artistes/laurent-maligoy-le-grotesque-de-notre-quotidien/329909

JOHANNA-LISA

Fleurs Blanches Huile sur toileBD 100X100

L’art, c’est le sacre de l’instantané. En explorant le terme de l’Echappée belle, j’envisage la peinture comme une escapade, une immersion dans la couleur et les territoires inconnus. L’oeuvre mène ailleurs immédiatement. L’immersion qu’elle suscite permet le déploiement de nouveaux territoires où la nature donne à éprouver son caractère onirique ; l’échappée se veut mystérieuse, car c’est elle qui questionne, rend possible le dialogue avec l’homme. Ainsi cette nature imaginaire, cette nature d’après, inspire-t-elle l’idée de sa propre régénération. Le monde floral décrit n’existe pas encore. C’est celui qui cherche à vivre autour de nous, interroge son statut de nature morte. Ainsi mes œuvres donnent à voir le monde floral et se transforment en lieux de vie. L’objet explose pour que le spectateur éprouve le pouvoir de la couleur et son enchainement narratif. La transparence et la lumière dynamisent l’œuvre. La non-figuration génère une tension avec les espaces figurés. Parce qu’une œuvre n’a de présence que si elle se fait théâtre d’une lutte en sourdine, où il n’y a ni vainqueur ni vaincu.

CHAMPIERRE Elisabeth

Acrylique sur toile 100x100

"La peinture d’Elisabeth Champierre explore la structure de notre existence. Par sa maîtrise de la couleur, son sens de l’équilibre des formes et sa compréhension des limites qu’impose le support, l’artiste révèle la profondeur et l’étendue de l’expérience humaine. Sur un fond construit essentiellement de blocs rectilignes, elle réussit le défi, qui échappe à tant de créateurs, d’introduire le mouvement, de concilier le constant et le variable, de représenter ce moment de grâce à la charnière de la continuité et du changement. Peindre devient ainsi une inépuisable source d’énergie, un moyen privilégié d’expression, un engagement vital."

Extrait d'un texte écrit par Thomas Michael Gunther

Archivé: GAIO Catherine

Brume- monotype  60x60cm

Peintre autodidacte, je suis née à Toulouse où j’ai travaillé en tant qu’infirmière art-thérapeute au CHU de Toulouse jusqu’en 2016.
Je travaille parallèlement dans différents ateliers avec Claudette Ferrié à Croix Baragnon et Gerard Jan au centre culturel Airbus.
Mon travail pictural est essentiellement basé sur la trace, l’empreinte et le signe.
J’exploite soit la technique mixte ainsi que les différentes techniques de gravure.
L’œuvre se crée sans idée préconçue, pour moi il est important que l’œuvre entre en contact avec une sensibilité plus ou moins collective. En partant de l’imprécision la plus absolue, on peut toucher plus de gens qu’avec trop de définition.

Archivé: BOUTHIER Anaëlle

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Anaëlle Bouthier crée des œuvres lumineuses en bois ajouré qui ont la particularité de se mouvoir dans l’œil du spectateur au cours de son déplacement. Les spectres de la lumière se transforment au grès du mouvement. Plus que de voir, il est question de sentir et d’éprouver. Le corps, en habitant l’espace, active l’œuvre et fait corps avec elle.
Dans le processus créatif, elle se laisse surprendre par les lignes qui apparaissent au fur et à mesure de la construction des tableaux, elles ne sont ni préméditées ni esquissées en amont. Il apparait alors des mouvements plus ou moins significatifs, suffisamment libres d’interprétation pour que chacun puisse y apporter sa propre lecture et tisser un lien avec l’infiniment petit et l’infiniment grand. Comme l’énonçait Bergson, « L’œuvre d’art nous fait voir ce que nous ne percevons pas naturellement. L’œuvre d’art nous fait sentir ce que nous ne sentons pas naturellement ».
En 2016, elle a conçu une oeuvre monumentale, un espace de 65 m², au CHU de Toulouse. Ce lieu, l’Espace de ressourcement, tout en bois, invite à un voyage au cœur d’un arbre. Les myriades de percées qui constellent les murs proposent une expérience totale et englobante à 360 degrés.

Archivé: PACAUD Arielle

Arielle Pacaud

Mon travail tente de saisir les métamorphoses de l’eau et de la lumière en tentant de fixer l’éphémère rencontre entre les ondes aquatiques et lumineuses et de suivre leur va-et-vient énergétique sur la roche. De même, “l’arbre et la pierre incarnent des vérités essentielles. En eux, circule encore le souffle originel.” Francois Cheng

Archivé: Sophie Balas

Des passages pietons contemporains Saint-Félix-Lauragais

Depuis de nombreuses années, je partage mon temps entre des recherches artistiques pures et une activité de plasticienne dans l’espace public.
Ma démarche artistique est avant tout basée sur de la gravure contemporaine avec un travail centré autour de la ligne ( voir plus bas). Je fais également de la céramique.
En tant que plasticienne, je travaille en étroite collaboration avec l’agence de paysage et d’aménagements urbains ” d’une ville à l’autre…” . Mes interventions sont très différentes selon les projets ( design de mobilier urbain, empreintes dans le sol, sculptures, graphisme … etc)
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Travail de la ligne et de la répétition, de la superposition- de la vibration et de la couleur.

La ligne comme un élément vital.
La ligne comme un fil tendu, un élément incisif qui viens strier l’espace, précis, incisif, sans concession.

Le trait pur : une trajectoire qui strie l’espace, traverse la plaque, la feuille de papier.

Je travaille avec plusieurs plaque (cuivre ou zinc) elles mêmes composées de multitudes de traits qui évoquent peut être des fils (résurgence de mon passage dans le textile à Duperré ?), des trames.

Recherche de profondeur, chaque plaque, chaque tirage est un plan qui se superpose à un autre ou sur une même estampe.
La superposition à la recherche de l’équilibre, équilibre fragile à la limite de la rupture.

Un trait de trop ou une plaque de trop et l’équilibre est rompu.

Chaque épreuve est unique ( épreuve d’artiste) et la gravure seulement un moyen de travailler la répétition en étant à chaque fois proche mais différent.
Travail en série.

Exigence de ce média, comment dire l’essentiel avec une économie de moyens. Dire avec peu.

Travail méditatif exécuté dans la concentration et la tension (le trait juste, la couleur juste).
L’acte de graver en lui même est une “performance”.

Archivé: PAYROS Emilie

Ma peinture évolue beaucoup en ce moment;
je vous propose cette année de venir découvrir les dessins, peintures sur papier et toile qui jalonnent mes nouvelles recherches.

Archivé: LOMBARD Elisabeth

AEB 023 II-

L'ATELIER DE BELFORT EST OUVERT JUSQU'A 20 HEURE CE DIMANCHE 1er OCTOBRE !!! … Au Plaisir …

Alors que s’impose à tous l’importance d’un nouvel exotisme de proximité, Elisabeth LOMBARD est un peintre sans racine tisseuse d’univers oniriques et protéiformes.
Ainsi réinventé, ce Voyage créatif oscille entre maniérisme et tribalité, mené par un répertoire de figures imprimées sur papier calligraphie ; animal aux yeux d’humains, humains indifférenciés au menton-galoche.
Sur la toile rendue plus narrative à force de traits, pas de croquis préparatoires; le peintre travaille sans filet. L’esquisse sous les effets de motifs récurrents est indissociable des effets qu’elle entraîne : encres bues sur marouflages, fusain mouillé, estompes de craies sèches, indigo cru.

Archivé: Brigitte Giorgiadis

Depuis 20 ans un parcours d’estampes : des monotypes aux eaux fortes, du dessin à la pointe, laisser s’exprimer les émotions sous la presse.

Archivé: BARRUOL Isabelle

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La peinture, objet premier de mes recherches, s’est progressivement enrichie d’autres pratiques artistiques entre atelier et nature, notamment grâce aux créations in situ.
Mon travail hybride se nourrit de différents savoirs et savoir-faire en perpétuelle évolution. J’expérimente la mise en espace dans diverses installations, les touchers dans la série Empreintes, l’écriture végétale avec les Entrelacs.
Mes recherches sur la trace et la mémoire trouvent de nouveaux développements avec les Cyanotypes, empreintes de lumière, et les estampes, monotypes et gravures.

Archivé: Henri PRADE & Vincent GAILLAUD

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Nous sommes au milieu des choses, des objets ordinaires du quotidien. Il ne s’agit pas de montrer ces objets dans leur apparence habituelle. Pas plus que de les exhiber fêlés, abîmés – même si c’est ainsi que tout finit.
Les photographies donnent à voir des reconstructions dues au hasard, au-delà de l’usage normal.
Ces assemblages – ni reliques, ni vanités d’un nouveau type – mènent du même au différent. Tels des corps fragmentés, dispersés, reconstitués pour un possible renouveau, ces objets réanimés de manière inattendue révèlent quelque chose d’eux-mêmes.
Au-delà de leur banalité première, ils acquièrent une nouvelle dimension, et peut être témoignent-ils d’une douleur surmontée.
D’abord résultat d’un travail plastique, ces objets revendiquent de nouveaux regards, que fixe la photographie. Il s’agit d’un travail de réinvention de l’objet, qui exprime un nouveau parti pris des choses. L’objet, ainsi mis en image, mis en scène, nous assujettit, nous interroge.

Archivé: LAULHÉ Isabelle

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Créer ? le silence de l’atelier, le grain d’une toile, le toucher d’une feuille Velin, de Chine… Tout peut commencer ou se poursuivre.
J’essaie d’explorer ce que ce monde me donne à penser et encore à aimer : paysages désertiques, des architectures enfouies au creux des mémoires, l’élégance et le mystère des écritures , l’humble univers des enchanteurs et sentinelles.

L’estampe et la peinture sont mes moyens d’expressions.

Archivé: MIGNE Anne-Sophie

Artiste autodidacte mais expérimentée, j’ai à coeur de rendre vivant, par et avec la terre, ce qui m’émeut et m’interroge. Au fil du temps je parviens à mieux cerner mes obsessions qui prennent la forme d’un regard, d’un habitat, d’une chaise, d’un paysage, etc. Chaque fois, il s’agit pour moi d’être déroutée afin de poursuivre le chemin en souhaitant qu’il en soit de même pour le “regardeur” !

Archivé: HAVARD Fabienne

Mes œuvres s’organisent autour d’une recherche graphique qui s’est développée depuis quelques années sur une recherche en alchimie. La symbolique alliée au travail du trait organise désormais et architecture mes expositions dont un rouleau de plus de trente mètres au total est la colonne vertébrale. Il décline les expressions des règnes, ainsi que les quatre éléments. Basé sur un travail d’introspection, une quête philosophique exigeante, basée sur les lectures de Bachelard, Bergson et les philosophes antiques, mes toiles font partie de cette geste qui se construit au fur et à mesure de l’élaboration des tableaux peints uniquement en noir, blanc et rouge, les trois couleurs des trois œuvres alchimiques. Une recherche persévérante et joyeuse de la quintessence.

Archivé: Mémoire d’une tour

Mémoire d'une tour

Découvrez, dans un appartement du 14ème étage, une exposition de photographies et une vidéo-installation sur la mémoire, l’ancrage dans le quartier et les travaux de rénovation de cet immeuble des années 60, emblématique du quartier Marengo-Bonnefoy à Toulouse et représentatif d’une partie de l’histoire urbaine, sociale et architecturale de la seconde moitié du XXe siècle.
Marie-Stéphane Salgas, photographe et Marilina Prigent, plasticienne, retracent «La mémoire d’une tour», pour montrer comment, à partir d’une expérience de chantier lourd, on peut renforcer le collectif d’habitants en travaillant sur l’histoire sociale des générations de propriétaires.

ATTENTION HORAIRES PROPRES à CET EVENEMENT

Jeudi 28/09 et  samedi 30/09 de 16h à 20h dans le cadre des Arts en Balade à Toulouse et dimanche 17/09 de 16h à 20h dans le cadre des journées du patrimoine.

Œuvres présentés : “Les passeurs” vidéo-installation, dix portraits vidéo, 50 min.
Dans ce projet, le regard se focalise au présent ; comment les résidents vivent-ils les changements qui se produisent autour d’eux, dans l’immeuble ? Comment se projettent-ils dans cette nouvelle ville qui se dessine ? Quel regard portent ces résidents qui habitent un bâtiment datant des années 60 dans une ville qui se modernise ? Des questionnements autour de l’habitant, la communauté, qu’est-ce que vivre ensemble ?…
Avec des photos du chantier, des ouvriers et de la tour dans la ville.

Bonus : projection du premier film de 20 minutes réalisé par Marilina Prigent en 2021-2022, le 28 septembre à 21h à Place Commune, rue des jumeaux (en extérieur).

Archivé: DOUBLET Elsa

J’utilise l’argile et le modelage comme moyen d’expression artistique.
Je transforme la matière brute pour créer une œuvre en relation avec mon for intérieur.
Je présente entre autre une série de musiciens car la musique et les instruments sont également un outil d’expression artistique ancestral et présent dans toutes les cultures.

Archivé: GUIRAUD Catherine

75 x 63 cm acryl sur toile non tendue

Au terme de « démarche artistique »,  je préfère celui « d’expérience », qui laisse plus d’espace à la curiosité et à la découverte qu’à l’intention.

Je présente un ensemble de travaux en majorité sur papier. Ce sont des peintures abstraites, des acryliques fluides et des encres. J’utilise peu de couleurs, du moins peu de couleurs qui se côtoient, et suis soucieuse d’une certaine qualité de texture.

Ces compositions s’organisent en architectures, en clairs obscurs qui, conjugués à des couleurs terre et une préoccupation récurrente de la lumière, peuvent parfois créer une impression de familiarité et nuancer le qualificatif de “peinture abstraite.”

Archivé: MAUCOURT Catherine

Torse 70x20x30

La matière est primordiale, elle est le support de l'œuvre au-delà de tout aspect figuratif. Tour à tour, les sculptures sont légèreté, tension, fragilité et force. Elles s’imprègnent des traces d’une histoire et révèlent leur origine dans un voyage où la sensualité se joue de la matière brute. Elles parlent du temps, de la mémoire des hommes, de nos sociétés de consommation.

Archivé: CLEVENOT Dominique

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Ma pratique photographique relève en grande partie de la cueillette. J’aime saisir ce qui, au détour du hasard, arrête mon regard dans la réalité environnante. Ça peut être un objet abandonné, un détail architectural, une lumière particulière, une ombre ou un simple jeu de formes, des éléments ordinaires que la saisie photographique permet, notamment par les choix plastiques ou les effets du cadrage, d’extraire du banal.
Une question qui traverse la plupart de mes photos est celle de l’absence : peu de personnages, de mouvement ou d’action, mais des d’espaces généralement vides, des objets silencieux et, souvent, une absence de tout contenu explicite.
Dans un second temps, ces images constituent pour moi un matériel dans lequel je puise pour produire des possibilités de lectures diverses : des micro-récits, des ellipses poétiques ou encore des sortes d’énigmes offertes à l’interprétation de chacun.
Je m’intéresse en effet à la façon dont les images peuvent communiquer entre elles : comment deux photographies peuvent dialoguer, du point de vue de la forme comme du contenu, ou comment une photographie peut prendre une signification particulière dans son voisinage avec d’autres.
Ces questions se posent notamment lorsqu’il s’agit de savoir ce que l’on fait des photographies (scénographie d’exposition, installation sérielle, mise en page, édition, etc.). Les images accumulées peuvent ainsi constituer le matériau d’un propos qui n’a pas toujours existé au moment de la prise de vue. Mais cette relecture des photographies engrangées ne peut-elle pas, aussi, révéler des significations qui étaient déjà présentes dans les images, bien que non intentionnelles ?

Archivé: METTRA-VIDEAU Jeanne

Peintre, dessinatrice et sculptrice, je crée en autodidacte depuis ma jeunesse des reliefs, des collages, des dessins et des peintures à l’huile ou à l’acrylique. Pour mes œuvres figuratives ou abstraites, je trouve mon inspiration dans l’exploration du réel et sa transposition dans le monde du conte et des rêves. Je m’attache autant à la finesse du trait qu’au dynamisme des couleurs. Mes derniers thèmes sont : les Deltas en tant que lieux d’union entre l’eau, la terre et le ciel, réalisés à la peinture à l’huile, et les Oiseaux, pour lesquels je joue sur la diversité des techniques et des styles.

Archivé: CANGARDEL Mireille

L'éveil de la fiancée

En principe, je commence ma toile à partir d’un objet, d’un drapé ou d’une silhouette quelconque dont les formes multipliées abolissent le blanc ou le vide pour aboutir au chaos. Terrible moment ! Mais le plaisir de peindre se manifeste rapidement avec des regards, des mains ou divers animaux qui surgissent pour donner forme à l’informe et matérialiser mes obsessions.

Archivé: CHICOTE Céline

mamies

Ma pratique fait autant appel au travail manuel et à un savoir-faire transmis qu’au travail intellectuel propre à la création artistique. Je fabrique des images, ces images s’inscrivent dans le courant actuel qui utilise la peinture à l’huile pour renouveler l’art figuratif.
Peintre de facture classique, j’utilise toutes les possibilités de ce médium pour donner de l’âme à mes représentations. Une représentation du corps et de son mouvement dynamique qui cherche aujourd’hui à le rendre moins «sentimental », à travailler davantage sur les conséquences d’un mouvement, d’un geste, d’une activité, d’un traumatisme sur la chair.
Les temps de réalisations sont visibles dans ma peinture, tout est encore présent, le fond, le crayon, l’ébauche, les différentes matières . C’est aussi ce temps de réalisation sur un espace (la toile) que je donne à voir. Le mouvement de celui ou celle qui regarde une œuvre est toujours intéressant et je tiens compte de ce mouvement.
Mes sujets de représentation sont les corps contraints et plein d’énérgie vitale. Je transforme et redonne à voir des moments arrêtés. Je souhaite retenir ces instants suspendus tout en captant le mouvement. Tentant de recueillir les contradictions :
l’acharnement / l’abandon
l’équilibre / le déséquilibre
la soumission / la confiance
l’apparence / la réalité

Archivé: BOUCHER Élodie

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Curieuse des expressions humaines, j'aime observer les états d'âme de chacun, les moments d'innocence et d'introspection, les différentes manières dont l'autre m'apparaît.
Je privilégie le corps et en particulier le visage pour révéler un aspect de l’être et une atmosphère, mais je me détache du simple visible en couvrant directement la toile de couleurs vives sans me soucier de la ressemblance physique avec mes sujets. Je m’éloigne alors du portrait mais m’affirme dans la représentation de la figure.
Petit à petit, des détails apparaissent sur les visages, sur les fonds. Je vois mes modèles se fondre dans un espace, mes toiles s’ouvrent vers un extérieur. Le corps, auparavant plaqué au premier plan, est en mouvement. Je prends en compte le cadre.

Archivé: EKIN

Suite II

Formée au dessin à l’Académie Royale des Beaux-arts de Bruxelles, je m’initie à la gravure à l’Académie d’Ixelles.
Je rejoins en 2010 l’atelier de gravure La Main Gauche à Toulouse dont j’intègre le Collectif et y enseigne la gravure jusqu’en août 2016.
Je suis aujourd’hui installée à Sainte-Croix Volvestre, en Ariège, où je dispose d’un atelier de gravure. J’y initie des projets collectifs, des rencontres avec d’autres artistes et artisans des métiers de l’art et du livre et y propose des ateliers et des stages pour adultes et enfants.
D’autre part, une petite presse et un matériel transportable me permettent de me déplacer dans différents lieux afin d’y proposer des interventions, démonstrations, atelier et stages dans des lieux institutionnels, associatifs, publics ou privés (milieux scolaire, hospitalier, bibliothèque, librairie, etc.).
J’ai commencé à travailler la gravure pour aller explorer, creuser, découvrir mes intériorités.
Dans le geste de la gravure, la matière est enlevée, extraite, elle me connecte à ce qui est au plus profond de moi.

Parce que la gravure est un corps à corps avec la matrice, une fouille dans ses entrailles, elle révèle couche après couche sa mémoire et sa matière et les fait remonter à la surface par le biais de multiples interventions chimiques et alchimiques.
La taille devient trace et s’inscrit dans la mémoire du temps.

L’application de la couleur par ajout s’est faite à posteriori.
Rehausser mes gravures et faire se rencontrer ces différentes dimensions en créant des interstices, des transparences, des espaces qui donnent à voir entre les lignes et invitent à passer à travers l’épaisseur du temps.
Peu à peu, mon travail est devenu plus léger, comme si les couches inférieures une fois creusées et traitées, s’étaient guéries, cicatrisées.
Le geste moins profond, les formes s’adoucissent, s’arrondissent.
Depuis peu, je commence à coudre le papier, à venir lier, comme pour réparer, suturer la plaie qui a été ouverte.
A présent, je compose mon propre papier en fibres végétales, intégrant ainsi à ma démarche la création du support, du corps qui accueillera la trace.
Des profondeurs de mes entrailles à la surface du papier.
Telle une peau dont la porosité lie le visible à l’invisible.

Archivé: FERRER Valérie

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Je peins de façon intuitive et réfléchie. Un alliage entre une capture d’images, rapide ; et une maîtrise du résultat lente.

Archivé: Marie Ange Pol – ABC Sculpture

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Il y a presque quarante ans je découvrais la sculpture sur bois auprès d’un artiste diplômé de l’Ecole Boule.
Dès mes premiers pas dans cet art, j’ai sculpté le bois et le marbre pour en extraire des rondeurs, des formes voluptueuses qui racontent les gens, la vie, les rêves… Nul besoin de détails, le trait est épuré ; sans détour ni artifice ce sont les attitudes et la matière qui parlent. Aussi mes femmes sont-elles rondes, sensuelles et surtout généreuses de par la douceur et la plénitude qu’elles dégagent. Toujours dans cette même recherche, j’ai ensuite abordé le thème que j’ai dénommé « les récréatives » où je me promène dans le monde ludique de l’enfance avec un regard sûrement plus humoristique, ou parfois plus caustique. Consécutivement à cette exploration humaine, je me suis également intéressée au végétal en m’inspirant de la nature, qui constitue mon environnement quotidien, et de ses différents stades d’évolution. Lorsque je sculpte un fruit, une graine, une gousse, là encore il est question pour moi de souligner la pureté de sa ligne, l’harmonie de ses courbes, tout en respectant la sobriété ou la complexité de sa forme.

Archivé: DEDIONIGI Federico

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Né à Buenos Aires, Argentine. Baccalauréat en Arts Visuels de l’Université du Musée social (UMSA), 2011. Il a ensuite complété le master en Art-Thérapie à l’Université National des Arts (UNA), 2018.
Il a vécu à Paris et dans le sud de la France entre 2016 et 2017, ayant l’opportunité de rencontrer des pays, des villes, des musées et des galeries qui ont influencé son travail et sa formation comme l’Angleterre, l’Espagne, l’Italie, Berlin, Bruxelles, l’Islande entre autres.
Étudiant aussi des enseignants artistiques de la taille de Brickles, Tapia Vera, Marina Rothberg, Andres Besatard Maggio et Bernardo Kehoe.
En tant que professeur assistant d’enseignement en Peinture 1 à l’UMSA, dans différentes écoles publiques et privées de la banlieue de Buenos Aires, il a travaillé dans le programme éducatif du Centre Culturel Borges dans la section visites guidées en 2009.
En tant qu’Art Thérapeute, il a travaillé à l’hôpital interzonal Dr.J. Esteves (Temperley) et il a fait son stage à l’association civile Antilco, maison de soutien familial (Dock Sud, Avellaneda) en 2014. Il a également travaillé dans le domaine du handicap dans divers Centres de la banlieue de Buenos Aires.
Il a réalisé des missions scénographiques pour des groupes musicaux, “Experimentores” sur le centre de loisirs et technologie de Buenos Aires Tecnopolis et a été responsable de l’Atelier de Scénographie à la Compagnie de Théâtre “Verte Volar”, pour le programme d’ateliers de Culture Inclusive d’Almirante Brown. Il a travaillé également en tant que technicien lumière pour “A Thousand Words productions”. Illumination de huit courts métrages pour le ministère du développement social. Fabriqué en novembre 2015 dans différentes régions de la province de Buenos Aires.
Il a fait une premère résidence artistique en Argentine à CIMA Recidency, Open Space Intervention, fabriqué à Portezuelo, province de Catamarca en septembre 2018 par Josemiel Platz et Romina Estecher. Et une autre résidence d’art en Islande à Gilfelag Association, à Akureyri, un travail sur la série “Etats d’être”.
Il a continué à développer son travail à Berlin et maintenant après un stage de formation d’artiste au BBB, centre culturel contemporain, il habite et produit à Toulouse depuis 2020.

Archivé: CELHAY Emmanuel

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La liberté dans une expression singulière. Le mouvement, la turbulence, et tenter de proposer une profondeur sans perspectives. Et ainsi, sans figuration imposée, laisser chacun libre à son tour de tout ressenti.
Au fond, à partir de la solitude et le doute permanent dans le travail pictural, aborder les merveilleux et étonnants domaines qui nous entourent et nous constituent : le cosmos, les entrailles telluriques ou corporelles, le chaos atmosphérique ou la respiration des arbres.

Archivé: LANGLOYS Sébastien

Fusain, terre et bronze, je m’inspire des corps et des visages pour en révéler toutes leurs expressions.
Parmi mes principales créations, la sculpture monumentale Regards d’Enfants, les statues taille réelle de Jean de La Fontaine, Frédéric Mistral à Eyragues, René Goscinny à Paris, Claude Nougaro dans le Jardin du Capitole à Toulouse, Le Pêcheur et la Ramendeuse sur le port de Martigues ainsi que les bustes de Jean Jaurès, Aimé Césaire, Nelson Mandela, Jean Paul II, Jean Cocteau, Pierre Baudis,…
J’ai également réalisé la Médaille d’identité du Sénat.

Archivé: TONCÉ

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Après une vingtaine d’années de Graffiti, le travail de Toncé s’oriente maintenant vers des compositions graphiques sur toiles donnant la part belle à la couleur. Couleurs mélangées, enchaînées, liées…
Douceur des courbes, tranchant des lignes, subtile alternance rythmée par de fines traces noires.

L’impact… maître mot de la recherche graphique de Toncé nous rappelle que l’Art n’est qu’impulsion et réalité …

Archivé: CelineGelisArt

Créative depuis toujours, c'est réellement en 2018 que j'ai commencé à dessiner à temps plein.
J'ai commencé par les portraits hyperréalistes aux crayons graphite et fusains, mais courant 2022, j'ai voulu essayer de changer un peu de registre et de supports.
Mon choix s'est dont tourné vers l'architecture, que je veux toujours un maximum réaliste au premier abord mais dévoilant un tout autre monde lorsqu'on s'en approche un peu.
Je m'amuse avec cette fois ci mes stylos à insérer des éléments magiques, métaphysiques, alchimiques, mythologiques, astrologiques, dans les anciennes architectures de Toulouse.
Pour nous plonger au cœur d'un univers entre réalité et onirisme.

Archivé: GIULIOLI Charles

Giulioli

Après 30 ans de peinture, je crée maintenant des œuvres numériques génératives. L’outil informatique est un prolongement de ma peinture. Ce qui m’intéresse particulièrement est la possibilité de faire surgir des événements de façon imprévue. La vie est pleine de ces événements qui se produisent sans aucune raison et rendent notre quotidien toujours nouveau. Je cherche dans mes œuvres à rendre palpable cette intrication des choses programmées et des événements contingents. La fonction informatique «random» permet de générer des événements aléatoires qui viennent habiter mes compositions. Je recherche la surprise, la coïncidence. Et il se trouve que parmi toutes les images générées par mes programmes, certaines éveillent quelque chose en moi et me « parlent ». Ce sont ces images que j’imprime et présente au public.

Archivé: DUFRAISSE Jenny Aimée

Mélodie ondulante

Ouverture vendredi, samedi et dimanche 🙂
Entrée de l'immeuble à l'angle de la rue Bialar, je viens vous ouvrir appelez-moi 🙂

Je suis peintre, illustratrice, graphiste. Accessoirement, photographe technicienne.
Addicte des couleurs, fascinée par l’émotionnel,  je cherche à raconter, à traduire l’être, le cheminement de l’être, un état affectif, son évolution dans une quête holistique, d’unité avec le Tout, par la mise en situation d’un personnage, de motifs narratifs internes et externes à celui-ci.
L'acrylique est prédominant dans mes derniers travaux, et depuis peu je couds et colle des lainages, des fils de coton et papiers artisanaux sur mes toiles.
Dans un univers graphique composé de toiles et papiers, les jeux de matières, encres, feutres, craies, crayons, stylos, huile, peintures sur photos, peuvent s’inviter en fonction de ce que je souhaite exprimer.
Je suis en perpétuelle recherche d’harmonies, des formes, des couleurs, de l’accord entre chaque technique que j’ai envie d’utiliser en fonction des sujets. Dans une volonté d’amener chacun à sa libre interprétation, l’adapter à sa réalité, développer l’imaginaire.
Les formes imbriquées les unes aux autres, les noirs et blancs, les couleurs vives et contrastes, sont les éléments caractéristiques de l’ensemble de mes travaux.

Je décline tous mes travaux en articles de papeterie faits à la main, reliures d'art, cartes postales, marque-page, magnets, tirages sur papiers d'art 🙂

Archivé: DEVILLOCE

Devilloce (Océane Devillers) peint, dessine, découpe, recompose, évoque, imagine, agence, scénographie, photographie, écrit depuis… toujours. Ses travaux personnels ont fait l’objet de plusieurs expositions. Elle crée aussi des objets joyeux et poétiques : lampes, jouets, boîtes… et anime également des ateliers d’expression artistique où l’on suscite l’effervescence créatrice à partir de petits riens, carton, ficelle, bois flottés, hommages au landart et au recycl’art.

Archivé: VERDIER Sandrine

Etude Buste 27

Dans la série des mutations artistiques de mon travail, la terre est un chemin vers le bronze – deux de mes travaux sont actuellement confiés à une fonderie, en vu d’une prochaine exposition collective à Paris – mais la terre reste la matière première de ma recherche créative sur le corps de la femme. C’est une matière brute, capable d’être travaillée sous toutes les formes pour rendre les tensions et l’énergie corporelle saisie dans l’instant. C’est aussi une matière fragile, soumise aux aléas du séchage et de la cuisson, comme un prolongement de la fragilité des corps. Corps parfois brisés et recomposés ou scarifiés par des failles laissées par les expériences de la vie. Ces brisures racontent des histoires qui deviendront peut-être, au fil du temps, plus intenses que la matérialité des fragments corporels qu’elles traversent de part en part. C’est en tout cas le chemin qui s’est imposé à moi et que j’ai décidé de suivre.

Archivé: LARROQUE SOUSSAN Cathy

Les matériaux composant les sculptures de Cathy LARROQUE SOUSSAN trahissent le dérisoire de l’Existence.
Dérisoire ou moins pesamment dissonance, venant mettre à mal toute prétention au sérieux, toute emphase, contre les valeurs absolues de l’Artiste.
Autant de couacs dans l’ordre des choses, d’ironies essentielles.

Archivé: GAYRAUD Patrick

Patrick Gayraud utilise les matériaux qu’il découvre. Il construit, il agence avec des matériaux détournés : compressions d’appareils photo “jetables” devenant sculptures colorées, feuilles de rodhoïd devenant pellicules irisées aux images fantasmatiques, papier devenant relief de paysages incertains, un univers de couleurs, de contrastes, qui nous conduit quelque part du côté du rêve.

Attenti

Archivé: Hocine A

Ma pratique artistique prend des formes diverses entre sculptures, dans lesquelles j’assemble différents matériaux de récupération, et travail de peinture. Mes dernières créations m’ont amené à réaliser une série de dessins sur la représentation du corps. Ils questionnent les choix de cadrage et l’occupation de l’espace. Les drapés aux tissus imprimés de motifs, par leurs mouvements, s’inscrivent dans ce jeu sur l’espace où parfois fond et forme s’entremêlent.

Archivé: Xavier PINEL / XP

Le réel comme consensus entre nos représentations phénoménales – Rêve

Xavier Pinel est un artiste plasticien qui vit et travaille à Toulouse. Dans sa pratique, il questionne la perception du réel à travers la fiction et inversement. Comme ses pairs, il fait dialoguer les techniques anciennes et nouvelles. Images fixes et images en mouvement apparaissent aussi bien en peinture,
photographie, vidéo et installation. La même image peut subir d’infinies traductions. Ces réversibilités sont au cœur de la réflexion de l’artiste. A force de démultiplier les dimensions et les sens, est-il possible de mieux mesurer notre perception ? Pouvons-vous atteindre une forme de vérité, d’absolu… ?
Cet « enjeu perceptif » questionne aussi « un enjeu artistique ». Quel est le statut de l’objet produit par l’artiste ? Et lorsqu’il délègue son geste créatif à une machine, à une intelligence artificielle, quel est cet objet ? Est-ce une œuvre… ?

Archivé: ALSEMO

Atelier ALSEMO

Je pratique les arts plastiques depuis de nombreuses années. J'ai exploré et développé des techniques, thèmes et styles variés en conservant la plus grande liberté possible.
C'est ainsi que dessin, illustration, photographie, peinture,
sculpture, art numérique, etc., font partie de ma "valise" de
compétences et d'expériences. Bien entendu, se sont succédées
plusieurs "périodes", on ne peut tout faire à la fois.
Mais il est bien de s'intéresser à tout, de ne pas se donner
de limites de genres ou stylistiques, et de rester ainsi
disponible à l'exploration, en la filtrant toutefois avec
sa "propre manière", autrement dit "la moulinette" de son
univers personnel. Au bout du compte, bien souvent,
la cohérence de l'ensemble émerge toute seule.
Et sinon, il en reste au moins la richesse des expériences acquises.

Archivé: Claire Ponselle

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Dans mon travail, en gravure, en création textile ou en céramique, je travaille sur des motifs issus du paysage.

Archivé: COMBES Véronique

Mon travail, principalement figuratif, en relation avec les questions actuelles, s’élabore à partir d’un lien intime entre support et sujet traité.
Sur des matériaux simples, presque ordinaires (planches, écorces, toiles cirées, couvertures de survie, plexiglass…) se dessinent des bribes de vies bafouées et se crée une esthétique qui se veut révéler toute la force et la dignité de l’être humain.
A travers cette perception sensible de la condition humaine, dans un aujourd’hui incertain, un futur à construire, je ne cesse d’interroger nos existences, notre relation à l’autre et notre propre vulnérabilité.

Archivé: SYLVESTRE-TRIAIRE Adeline

Au-delà de ma licence en arts plastiques et de mes formations d'illustratrice et de graphiste, la pratique a toujours été présente, tel un fil rouge, dans ma vie. Cette citation d'André Gide définit parfaitement ce que je ressens : "L'art nait par surcroît, par pression de surabondance. Il commence là où vivre ne suffit plus à expliquer la vie."
Je choisis de ne vous présenter qu'une partie de mon travail : le dessin.
Au fil du temps, le format s'agrandit et les traits s'affinent. Je réalise aussi bien des portraits que des "sans visages", ces tableaux où beaucoup de personnes peuvent s'y projeter car ils invitent à l'intimité, aux émotions et à la solitude.
Pour le reste de ma pratique, je vous invite à venir à ma rencontre via les réseaux sociaux ou directement au Grand Bazar !

Archivé: COLMAN & PIERROT

Lune_Bleue

Marine
Je suis presque née avec un crayon dans les mains. A trois ans j’ai commencé à gribouiller sur le papier et cela jusqu’à aujourd’hui. Après un passage par les Beaux-Arts de Paris pour côtoyer les plus grands, retour à Toulouse avec l’évidence du dessin pour expression. Lorsque je prends une feuille de papier je suis comme le sculpteur face à un bloc de pierre, je cherche à faire émerger la forme. Cette forme et cette idée préexistent dans ma tête et dans mon corps. C’est souvent une impulsion viscérale de vouloir comprendre quelque chose en le déposant sur le papier. Il s’ensuit une série d’actions : faire trace, recouvrir, gommer, faire réapparaître, puis disparaître, strier, poncer, révéler; autant de strates de matières pour laisser le dessin venir affleurer à la surface. Ici je vous propose une série de dessins avec comme fil conducteur la notion d’être au monde. Chaque dessin est une recherche, et je les nomme ainsi, répondant à mon questionnement sur l’existence. Il y est question du commencement, de ce qu’il y avait avant, de ce qui est là, de ce qui est vivant -animé/inanimé, de soi, de l’altérité, et de ce qui nous rassemble : le monde d’hier, d’aujourd’hui et de demain. Mes dessins fonctionnent souvent par deux : deux interprétations, deux facettes d’un même élément, deux dessins qui dialoguent et qui s’interrogent, vous interrogent… peut-être?

Vincent
Autodidacte, j’ai d’abord abordé la photographie avant de redécouvrir le dessin auprès de Marine. Je suis attentif aux couleurs, formes et textures, avec le but de redécouvrir le monde qui m’entoure. Le dessin permet de m’évader de mon travail quotidien plus cartésien en m’apportant un caractère méditatif. Mon travail se base principalement sur des inspirations photographiques et des interprétations de grands classiques.

Nous deux
Nous avons mis en commun nos univers. Complémentaires, nous nous émulons, échangeons des techniques, idées, aspirations, regards. Chacun nourrit le travail de l’autre et ensemble nous parlons du monde d’hier, d’aujourd’hui et de demain.

Archivé: FOURCADE Michel

Walking On Blackfriars Road Bridge

« De fait, c’est moins la sédimentation des formes qui se superposent, le palimpseste paysager ou l’accumulation urbaine qui intéressent Fourcade que le choc visuel qui peut naître de la fusion dans le même espace de quelques éléments spatialement hétérogènes, choisis pour leur capacité d’emboîtement esthétique et la fiction plastique qu’ils révèlent ou inventent. » « Un peu comme si l’on se promenait dans un décor new-yorkais, dit-il, et qu’un pan de mur s’effondre qui laisse entrevoir une autre réalité. Un trou soudain dans l’épaisseur du réel.
Chez Fourcade, toute forme qui apparaît semble toujours prête à se transformer en une autre.
De cette manipulation du regard naît alors un espace singulier, non dépourvu d’humour.
Un ordre esthétique émerge de cette apparence espiègle où chaque « anomalie » qui vient interrompre ces improbables décors devient à son tour une sorte d’attracteur étrange qui charrie d’autres images hybrides.
La ville, pour lui, est une immense sculpture formée de cubes ou parallélépipèdes se superposant, disposés de telle façon qu’ils se recouvrent entre eux, presque indéfiniment.
Dans l’histoire de chaque toile les bâtiments ou parties de nature constituant l’image ne sont jamais à leur vraie place.
C’est un choix esthétique et il aime combiner et associer les éléments constituants une ville, un paysage, tout comme la vie est mélange de genre, d’ethnies, de catégorie, d’espèces, de personnages etc.
Dans ces paysages, certains pans de murs peuvent faire penser à des décors Hollywoodiens, ils sont coupés et laissent voir une scène qui n’a rien à voir avec le premier plan.
Comme dans un film de David Lynch, dont je sais que Michel est un inconditionnel absolu.”
Jean-Paul Chavent

Archivé: VIEL Louis

Petites eaux 1

Le travail plastique que je développe est engagé autour des problématiques socioculturelles contemporaines et plus particulièrement, depuis quelques années, sur le rapport de l’homme à la nature en utilisant différents supports : photographie, images animées, volumes, écrits, matériaux divers. L’art est bien une forme d’aide à la connaissance de nous-mêmes, de notre environnement, de notre monde.
Le champ d’expérience photographique exploré depuis des années s’est élargi de l’image-trace, à l’installation art-nature où le geste se confronte à la matière. Je me nourris de l’art abstrait, minimal, conceptuel, … Artistes de prédilection : Opalka, Beuys, Penone, Soulages, Klein, Fontana, …
Mon écriture se détache du réalisme pour un donné à voir et à penser par la recherche d’organisations de rapports forme-couleur pouvant signifier par métaphores, symboles ou autres vocabulaires. Le sens de mes œuvres se voudrait porter des interrogations.

Archivé: ESSA Serge ALLAIN

« Je lutte pour un art libre et métissé, à la pensée multiple. J’explore un univers dans l’improvisation et la prise de risque. Mes démarches graphiques, calligraphiques ou numériques résultent du dessin instinctif. Il s’agit de rendre sensible par l’image divers instants attachés à des moments et lieux prioritaires. Comme une respiration, gestes et contemplation se succèdent ou se superposent. »

Artiste peintre et sculpteur, Serge Allain dit ESSA, fait de la peinture engagée et mise sur les rapports humains. Son travail d’observateur le mène de Paris à l’Algérie, des Antilles à la Réunion puis aux Comores et se poursuit à Toulouse. La photo fixe la mémoire et constitue la matière première de ses travaux.

Archivé: VIDDAO

DesnosAEB

Autodidacte, d'abord poète, via le dessin, depuis 2020 je sculpte et grave l'acrylique en une maçonnerie de brillances, en travaillant le relief, par l'échange entre pinceau et couteau. J'essaie de donner corps à des vues d'esprit qui me troublent, en osant tous les mélanges de formes et de couleurs. Mes découvertes se font par inadvertance, à chaque fois je trouve quelque chose que je ne cherchais pas, du moins sciemment : l'Art est langage au Corps, langage d'abord inconscient. J'opère à plat sur table, lentement, avec soin, c'est chirurgical, en partant sur des modèles (photos d'oeuvres d'art ou prises en ville, dans la nature ; sinon à vide je feuillette le Grand Larousse illustré). Assemblage autant mûri que subi, un dessin précis tracé à même la toile me base. Tout m'inspire, de sorte que la vie est faite de ruisseaux se jetant dans l'Art.
L'acrylique m'est une pâte qui se modèle là où la peinture me mène (ses voies de demain me sont inconnues)

Archivé: SAFAR Sarah

Cœur hybridé, 2022, technique mixte, 60x38x35 cm

Interroger les relations de l’humain à son environnement pour mieux revenir à son essence. Non pas l’universel (caution de l’uniformisation), mais un commun autorisant toutes les singularités.
Je cherche à (re)mettre en lumière notre part animale, prenant souvent pour objet le corps, dissocié de son caractère fonctionnel. J’utilise l’hybridation pour matérialiser l’étroite imbrication entre humain et animal, entre intériorité et physicalité, entre le tangible et l’invisible.
Revisiter l’existant en redistribuant et mixant les éléments des différentes familles du vivant : masques dont surgissent des attributs animaux ou du végétal ; cœurs anatomiques – à la croisée de l’organique et du symbolique – constitués en partie d’un morceau de ce qui est communément appelé «nature» et considéré comme extérieur aux humains…

Archivé: GODENZI Patrice

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Chaque élément de cet univers possède une fréquence vibratoire. Nous-mêmes vibrons à une certaine fréquence. Nous la percevons, par nos sens et par notre intuition. Or, cette perception reste intime et subjective, elle a des contours mal définis, capter son image ne peut se faire figurativement mais en fixant l’aura ondulatoire des sujets. Dans la lignée du Pictorialisme, au travers de ses diverses expérimentations passant par des mouvements imposés a son reflex numérique et de déplacements vers le sujet photographié, Patrice Godenzi capte dans un instant de vie les émanations énergétiques de ses sujets. Son approche du temps est plus verticale que linéaire ; comme un paradigme, l’instant se décline, se fragmente, se déploie, dévoile ses vibrations, ses sonorités et nous montre « ce qui est là mais que nous ne voyons pas forcément. »

Archivé: SOREN VANA

LE LIEVRE-SOREN VANA

Une recherche permanente de nouveaux sujets (Amazonie, musée, combats sumo) et de nouvelles techniques ( transfert, peinture à l’encaustique)

Archivé: PALLARO Fanny

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En quête des origines pour aujourd’hui : Fanny Pallaro réalise des déclinaisons plastiques à partir de ses sculptures (mises en scène dans la nature, installations, photographies, gravure et estampes numériques…) afin d’approfondir l’univers qui se déploie sous ses doigts étonnés.

Archivé: BARRACHINA Anais

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Anais Barrachina, artiste toulousaine touche-à-tout, concentre dans sa production son savoir acquis à travers diverses formations autour des Arts Appliqués, de l’Illustration et de la Reliure. Elle s’intéresse à toutes techniques d’estampe (sérigraphie, linogravure, monotype,…). Sa production se finalise souvent sous la forme de livres en série limitée faits à la main. Elle est installée dans l’atelier de la Muse en Goguette (Toulouse Nord/Launaguet) et propose des cours, des événements et des expositions.

Archivé: GOSSELIN-FEVRIER Virginie

Light my cells spin 17

"Je ne raconte pas d'histoires, ce sont elles qui me racontent."
Ma démarche artistique est un travail sur le fond et sur la forme, la recherche d'harmonies et d'équilibres sur une base purement intuitive et instinctive. Je me laisse guider par mon inconscient, par les formes et les figures qui se profilent au-delà de toute volonté formelle. Ces figures apparaissent à la fois incarnées et flottantes, centrales et silencieuses, emplissant l'ici et voguant dans l'ailleurs, multiples et scindées. Plus que de représentation, il s'agit de présence, de transcendance, c'est l'idée de la chose plus que la chose elle-même qui m'importe. Je rationalise peu, le moins possible, et laisse mon intuition me guider. J'aspire à me laisser traverser par ce qui flotte autour de moi, à capter des informations dont j'ignore à priori la substance bien qu'elles soient nourries d'une foule de données relatives à mes voyages, mes rêves, diverses nourritures à la fois culturelles, spirituelles et intellectuelles. C'est volontairement que je ne les formalise pas. Je les laisse créer, au delà de tout intellect, de toute théorie, des visions et des scènes, qui plus tard, une fois achevées pourront me surprendre ou, en aval, mériter une réflexion, voire un discours, une conceptualisation. Le récit s'esquisse, s'impose et m'impose de poser tel trait, telle forme, telle couleur, telle phrase pour laisser une empreinte qui en sera la synthèse. Je travaille principalement l'acrylique sur toile de lin. J'y ajoute ici et là collages, huile, craies pastel et feutres. La matière, la richesse et la profondeur du rendu occupent autant de place que le travail des couleurs, des formes et du propos. Mes influences sont multiples. A la base, il y a l'Art aborigène que j'ai découvert lors de longs séjours en Australie. Un art à la fois abstrait, symbolique et ésotérique, intrinsèquement secret car porteur d'un savoir ancestral dont seuls quelques initiés possèdent la clé. Enfin, les symbolistes (Odilon Redon, Gustave Klimt) et les néoexpressionnistes (Jean-Michel Basquiat…) font également partie de mes inspirations puisqu'ils laissent une grande part au monde onirique, dans ce qu'il peut avoir de plus doux mais aussi de plus étrange et libéré du réel. Tel l'Art iconique religieux qui ne représente pas le monde qui nous entoure mais le transfigure en s'affranchissant de notre vision terrestre en trois dimensions. Enfin, j'ai toujours été fascinée par les peintures ou dessins d'enfants qui portent en eux la création artistique telle que j'essaye de la vivre : spontanément et instinctivement.

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Après des études d'Art à la Sorbonne, à Paris, Virginie Gosselin-Février part en Australie pour rencontrer ses rêves de désert et d'espace. C'est ici que le face à face avec l'Art et la Culture aborigène marquera un point décisif qui ne se révélera que plus tard. Après de nouvelles études de journalisme, la route et les années suivantes se partagent entre écriture et voyages, entre les terres rouges et les océans, entre le monde (Amérique du Sud, Océanie, Asie, Afrique…) et Paris. Sa peinture est le reflet de ces songes itinérants aux dimensions plurielles. Entrelacs de cultures et de chemins où les animaux sont ancestraux, les hommes découvreurs et l'intuition reine. Elle vit et travaille aujourd'hui à Toulouse.

Archivé: QUEREJETA ROCA Carla

Heidegger disait que « Créer l’espace c’est faire librement un don d´endroits. Nous devons apprendre à reconnaître que les choses ne font pas seulement partie d’un endroit mais qu’elles sont elles-mêmes des endroits ».

Je crée l’espace. Œuvre qui est un espace en soi même. C´est l´intervention dans la matière, et en même temps la représentation de celle-ci. C´est une dualité qui semble se nier et s´affirmer mutuellement. La matière, située dans l'espace, se transforme en une représentation de celui-ci, sans perdre pourtant sa propre entité.

Mon approche de la matière se nourrit des sources spatialistes : Lucio Fontana affirma que « ce n´est plus la figure comme tableau, mais le tableau comme figure qui se détruit, se perce… », c´est l´objet artistique. Puisque toute œuvre est création-destruction, et elles n´existent qu´ensemble, dans ma recherche je commençai à couper, rompre et déchirer, pour rapiécer et reconstruire à partir des dépouilles. Représentant des espaces, mais créant un espace nouveau pour eux, en leur donnant une nouvelle entité.

J’applique à la peinture des principes déconstructivistes: La rupture, la fragmentation de l’espace, un chaos contrôlé comme méthode de travail et recherche, derrière une nouvelle structuration-déstructuration de la réalité. L’espace créé pour l’espace hébergé. Les architectes déconstructivistes sont partis des structures classiques pour, après un processus de re-formation structurale, de destruction-création, un processus profondément vital, créer des espaces-réalités nouveaux. Je cherche ces principes dans la peinture. Des espaces hébergés dans une nouvelle réalité qui se fond avec eux en leur donnant une nouvelle entité. Un être en soi. Ce chaos contrôlé, un provoquer et laisser se passer, arrêter et détruire, reconstruire. Une dynamique sensitive et sensorielle. De nouveaux espaces offerts au spectateur, qui sera la personne qui les habitera, qui va les parcourir. Des espaces d’humanité absente, comme un symbole de la déshumanisation provoquée par nous-mêmes dans notre propre monde. Espaces dans lesquels se ‘ré-former’ intérieurement. Espaces desquels se ‘ré-approprier’ et dans lesquels ré-exister, se ‘ré-créer’. Ainsi j’explore la construction de l’identité dans l’espace au long du temps.

Archivé: THOMAS Marie

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Ma pratique picturale met en lien symboliquement et graphiquement les canaux qui nous irriguent et les méandres arborescents de la nature.
Il n’y a qu’un pas pour faire le lien entre les flux de vie qui circulent dans la nature et ceux qui coulent dans notre corps.
Léonard de Vinci a dit : " Les hommes sont comme des arbres et tous les canaux qui les irriguent comme des branches".
Ainsi, je peins donc des arbres de vie, avec des racines , des méandres et des canaux, avec des nervures, des branches et des artères, avec des veines, des sillons et des veinules.
Chaque goutte de peinture y circule comme la sève ou le sang.
Et si, en traçant ces méandres, goutte après goutte, l'arbre de vie répandait du vivant ?

Archivé: FONTECAVE Annabel

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Je pratique la peinture depuis 20 ans. Fascinée par l’abstraction depuis mon enfance,  je me suis formée auprès d’artistes peintres reconnus et réalise des œuvres contemporaines d’art abstrait qui amènent dans un ailleurs plein de poésie, une autre réalité.

Peintre essentiellement intuitive,  j’aime exprimer mes émotions, mes sensations et laisse la peinture aller. Au gré du « hasard » se dégagent formes, textures, ambiances, que j’accentue ou préfère oublier. C’est ainsi que petit à petit naît un fil directeur, une intention.
Adepte des techniques mixtes, mes tableaux peuvent être faits de différents médiums et matériaux : peinture, encres mais aussi cire fondue ou encore collages de matières et matériaux texturants ( papiers, fils de fer, tissus, bois flottés, cordes et tissus).

Mes peintures évoquent pour l’essentiel les éléments naturels : mousses, lichens, bois, roches, lagons et rivières… L’eau est très présente ainsi que le travail du temps qui passe : coulées, sédimentations, érosions, oxydations, pierres et roches façonnées par les âges sont tour à tour suggérées dans une composition commune.

Archivé: MAUBERT Evelyne

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Travailler le papier, la terre ou le trait pour donner corps aux personnages.
Mon travail part de la figure, de l’image de l’homme. Il met en forme ses combats intérieurs, sous les traits d’une humanité onirique. L’œuvre est parfois troublante, paraissant surgie de quelques songes.

Archivé: JACQUES Christian

Je raconte des histoires humaines avec les formes, la matière, la lumière.
Je taille la pierre pour susciter l’imaginaire et l’émotion.

C’est ce que je fais qui me dit ce que je cherche.
C’est la chose faite qui dit.
Je sculpte pour résister à la bêtise et à la vulgarité de la société de la marchandise.

Archivé: VIAL Valérie

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Artiste plasticienne, colombienne. Je vis et travaille en France depuis 15 ans.
J’explore la pluridisciplinarité de l’art sans m’attarder sur une technique spécifique. Le dessin, la peinture, les installations, me permettent de donner vie à mes idées en travaillant sur plusieurs sujets en parallèle.

Tout ce qui m’entoure m’inspire. Je suis fascinée par la mémoire, la construction des identités, nos vécus, nos constructions individuelles et collectives. Ce sont des sujets auxquels je réfléchis constament et qui guident mes lectures et ma création.
Je porte un intérêt particulier à la déconstruction de ce qui nous avons appris, ce qui nous a été imposé. À travers l'art, je cherche à désapprendre des techniques, à me les approprier et à créer de manière presque marginale. Dans mes installations, différentes pièces dialoguent entre elles : matières végétales, fils, tissus, structures tissées et moulées, végétaux suspendus, cousus…

Depuis quelque temps, je réincarne des gestes hérités des femmes avec qui j'ai grandi : coudre, tisser, filer, réparer, broder. Je le fais à ma façon, sans technique précise ni apprise. Par fois, dans ces gestes exploratoires j’ai aussi recours à la méthode pour aller encore plus loin.

Mon dernier projet artistique s'intitule « Nous étions des graines », un hommage aux métiers généralement réalisées par les femmes, d'une grande importance pour la société, mais invisibilisés, dévalorisés. Je continue actuellement ce travail de recherche, j’explore la capacité de résilience, d'apprentissage, de transformation et d'adaptation des femmes au monde qui nous entoure, à nos différents environnements, souvent hostiles.

Archivé: CISELET Barbotine

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Pour cette édition 2023, j'aurai le plaisir d'accueillir à l'atelier le peintre audois Serge Griggio.
Ma création est – dès l’origine – profondément humaniste. Elle vise la confrontation entre la réalité contemporaine, ses petits et grands défauts, et un imaginaire issu de l’enfance fortement imprégné de la proximité entre l’humain et l’animal.
Dans la série « vie quotidienne » la femme, l’homme, l’enfant se montrent ainsi sans concession mais surtout pas sans humour et encore moins sans amour : loin des canons de beauté, de l’œuvre parfaite et millimétrée sublimant le beau, les sculptures choisissent le contrepied de la « beauté du réel ».
L’articulation avec la série « Manimal » vient quand se pose la question : mais pourquoi s’arrêter au réel ? L’âme humaine a toujours désiré sortir de ce quotidien, beau mais limité. Dans la genèse de la série, figure cette envie de sortir du « biologiquement borné » pour retrouver cette âme d’enfant qui se permet tout en pensée, sans pouvoir souvent l’exprimer, le concrétiser, le créer. Dans le dépassement des humains de « vie quotidienne » se dressent donc devant nous ces créatures étranges : elles-aussi bienveillantes, elles-aussi habillées d’un substrat de quotidien sur lequel a germé la mutation imaginaire. Le rendu est monochrome, comme si la sculpture elle-même, pourtant posée là devant nos yeux, ne faisait pas vraiment partie du réel …
Finalement, qui est le plus humain ou le plus original ? La créature imaginaire et naïve de notre enfance ou le passant pas si banal du quotidien … ? Le public trouvera certainement SA réponse.

Archivé: CARRET Christophe

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A  l’instar de la peinture qui a vu se développer les pratiques abstraites, la photo, formidable outil de témoignage, est devenue un moyen d’expression artistique à part entière, pouvant parfois se libérer de certaines contraintes.

Entre abstraction et détails singuliers, le travail que je présente est le fruit d’expérimentations et se décline en une série de montages originaux utilisant différentes techniques.

Ma dernière exposition interroge la relation des enfants avec la matière et la nature.

Archivé: ABEILLE Catherine / Abeilleprint

Ils sont partis, Nageurs verticaux (3), 2022

La gravure est parmi d’autres mon medium favori.
Je travaille par séries, toutes plus ou moins “in progress”, plus ou moins infinies et en devenir.

Quelques-unes de ces séries : “Arbres et végétaux”, “Ecocide”, “Architectures”, “Autobiographie”, “Eaux”, “Fenêtres”, “Océans mers”, “Ils sont partis…”.

La richesse et la fragilité du vivant m’intéressent et m’émeuvent tout particulièrement, ce que j’essaie de rendre dans mes gravures, notamment par des monotypes (impressions uniques).

La série “Autobiographie” n’est pas constituée d’images qui racontent ma vie, mais plutôt de petits moments ou de lieux rencontrés au fil du temps, et qui, retranscrits dans mes gravures, peuvent parler à tout un chacun, il me semble.

Mes autres mediums sont le dessin, la peinture et l’écriture.

Archivé: RICHARD-DAUPHINOT Christelle

d'Histoires

Je suis métisse des arts, plasticienne de formation et photographe d’adoption. Agrégée d’arts plastiques, je suis davantage repérée à Toulouse pour ma démarche et mes expositions de photographie. Je suis lauréate du festival MAP photo en 2018 : les tirages photos sont redécoupés, repeints à l’encre, repris graphiquement. Et du texte manuscrit.
Je navigue dans le champ transversal de la pratique contemporaine, jusqu’aux installations et performances.
En sous-terrain, je peins, teins, déchire, froisse, ponce, maroufle les papiers (Arts en balade 2022, galerie la Palette des Possibles).
J’adapte et choisis le médium en fonction du propos et de la « nécessité intérieure » qui m'anime.
In situ.
2023, les visiteurs des Arts en balade pénètrent dans mon appartement et se dirigent vers le White Cube, une pièce carrée et blanche ; j'ai vidé ma chambre ! Y sont installés des petits volumes emboîtés, une curieuse joaillerie emberlificotée.
Je suis la conteuse de leur signification.

Archivé: VOG Veronica

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Veronica Vog est une peintre de l’instant, d’une mise en lumière de l’inconscient. Elle écoute le bruit des fêlures, celui des traces laissées par la mémoire dans notre histoire.
La présence au monde est le fil conducteur de ses recherches. Sa peinture se fait intuitive, nourrie de lectures et de poèmes, de l’attention que l’on porte aux rencontres, à l’autre, à l’Etre.
Amoureuse des petits formats et de la vibration des mots, l’artiste revient aux sources en 2023 avec l’illustration sans toutefois oublier la peinture. Elle développe un nouveau rapport à la couleur, laisse les mots et les symboles s’inviter dans ses oeuvres.

"L'Homme descend du songe .." Antoine Blondin

Archivé: BECCO Annie

Sillages

Le travail sur la composition, la couleur, le rythme sont des territoires sans cesse explorés. La rapidité du séchage de l’acrylique permet un vrai travail sur la matière en créant des superpositions colorées ou des transparences en donnant au support densité ou profondeur. La créativité ne naît pas d’une intention délibérée mais d’une constante remise en cause d’un savoir-faire.  L’abstraction représente pour moi une page de grande liberté. Je m’affranchis de l’image, je m’émancipe de la réalité.

Archivé: CUNNAC Annette

Toulouse-Lumiere d'hiver sur le Pont Neuf 2 pastel sec sur papier pastelmat - 50x35cm

Annette Cunnac puise dans son environnement proche et au cours de ses lointains voyages, la source de ses peintures qui sont le fruit d’une observation directe et sensible du monde qui l’entoure. Elle peint la réalité en mettant en lumière sa poésie et ses couleurs. Elle révèle toute la richesse d’un univers sublimé. Ses thèmes de prédilection sont les paysages et les scènes de vie.

Elle travaille en extérieur, en prise directe avec le motif pour saisir la lumière et les couleurs. « Lorsque je peins en plein air, je suis en état de réceptivité totale afin que rien ne vienne distraire l’œil de ce qui importe ». Guidée par les formes et les couleurs, elle réalise des croquis, des dessins plus poussés ainsi que des clichés qui vont constituer une base qu’elle utilisera pour son travail en atelier. Là commence le temps de la réflexion et du choix des sujets avant de passer à l’acte de peindre. Elle recherche sans cesse le ton juste, la délicatesse des couleurs et un équilibre entre graphisme et formes colorées. Transmettre l’émotion ressentie lors de la première perception et révéler le caractère profond du sujet est le fil conducteur de son travail qui va ouvrir à une émotion esthétique immédiate et à un dialogue avec le spectateur.

« Sublimer la vérité du sujet, exprimer l’essentiel et atteindre une intensité émotionnelle dans l’œuvre. »

Archivé: CARCANAGUE Marie-Hélène

Carcanague 1

Les traces, les signes et les marques du temps interrogent et inspirent Marie-Hélène Carcanague. Celles des rochers, des vieux murs décrépits et maintes fois repeints, où apparaissent parfois mappemondes ou silhouettes, l'écorce des arbres, la surface oxydée des métaux, les graffitis…
« Après des années de photographie professionnelle, la peinture m’a amenée à une écriture moins « parfaite », plus personnelle. J’aime la gestuelle et la tactilité qu’elle suppose. Jouer avec des superpositions de couches, en transparence ou en épaisseur, auxquelles j’ajoute parfois collages, empreintes ou écritures mystérieuses.
Entre abstrait et figuratif, je représente des êtres humains, espèce d’animaux mal élevés, ou bien des bêtes imaginaires qui ont des choses à dire. Je peins les désordres du monde, ou pour me consoler, un univers de rêve et de fantaisie… »

Archivé: TUJAGUE Christel

Les harmonies de couleurs, les motifs, les matières, les mises en scènes travaillées, sont au cœur de ma pratique artistique. Je suis également très sensible à la notion d’esthétisme et la créativité m’a toujours accompagnée.
Mon cheminement artistique m’amène aujourd’hui à réaliser des collages analogiques, qui combinent mon goût pour la mise en scène, les couleurs et les arts visuels.

Mes inspirations viennent de la nature, de la ville, des voyages… mais également du théâtre, de la danse, du cinéma, de la photographie… ainsi que de la représentation de la femme dans les années 50-60. Je détourne avec malice l’image uniformisée et corsetée des femmes de cette époque pour permettre à toutes les femmes, dans mes collages, d’affirmer leur singularité et de goûter à la liberté. Liberté de s’évader, de penser, d’imaginer, d’être soi… Art et liberté…

Chacun de mes collages raconte une histoire. La femme y joue le premier rôle, avec humour et légèreté. Les animaux, la nature, les voyages s’invitent également dans mes œuvres avec, en filigrane, toujours, la liberté.

Archivé: BONNEFIS Nelly

L’expérience créatrice me confronte à une recherche permanente visant à récupérer les traces d’une histoire et à en retrouver le sens. C’est un processus qui m’amène à cheminer vers l’intime, l’indicible.

J’inscris sur les tableaux la fragilité de nos existences, notre présence et notre effacement à terme.
Cette expérience amène forcément un questionnement et m’oblige à aller de plus en plus loin. Chaque tableau fonctionne comme un passage d’une expression à une autre, d’une question à une autre adressée au monde.

Chaque étape de mon travail m’oblige à déconstruire mes représentations, à chercher dans les sphères les plus opaques un sens, un signe afin que quelque chose advienne d’inattendu qui me contraigne à inventer un savoir nouveau. Chaque tableau de la série est à la fois unique et partenaire d’autres pièces qui s’inscrivent dans la même aventure.

Techniquement la plupart de mes tableaux sont réalisés en technique mixte. La base de mon travail est le plus souvent réalisée à la presse sous la forme de monotypes. J’interviens dans un deuxième temps soit à la pointe sèche, en gravure, en collagraphie ou tout simplement en dessinant à la mine de graphite au pastel ou au fusain (voir le site).
Mes grands formats sont réalisés à la peinture à l’huile ou à l’acrylique.

J’ai par ailleurs réalisé plusieurs livres d’artistes avec des amis poètes qui ont été édité aux éditions Réciproques et chez Az’art atelier éditions .

Archivé: EL CHUZPO (Christophe Ducoin)

dotherightthing

Christophe DUCOIN alias “El Chuzpo” est né le 20 Décembre 1965 à Dakar (Sénégal).
Après des études d’anthropologie à la Sorbonne, il part s’installer au Mexique où il vivra dix-sept ans. C’est là qu’il commence son travail de peintre. Il vit actuellement à Toulouse.

Sa peinture toujours très colorée relève un dessin naïf, frais qui n’est pas sans rappeler la nouvelle figuration. Son style est puissant avec une direction narrative où se mêle le quotidien intime de l’artiste et la culture “universelle” des médias, avec toujours cette pointe d’humour qui lui semble essentielle.

Archivé: DE MESSEY Linda

rivières célestes

L’eau me permet de représenter des espaces dynamiques pour évoquer ce qui ne reste pas, ce qui disparait, la fluidité.

Archivé: VIGNAT Félicie

Oeuvre sur papier 70x50

Présentation de ma recherche picturale :

Mes mots sont des signes, mes sons des couleurs, ma danse des rythmes… alors se glissent sur la toile ou la fragilité du papier, des formes aux contours simples et aux lignes subtiles.
C’est la peinture qui me guide ; à chaque œuvre s’invente une nouvelle forme, une histoire différente, un geste en appelle un autre, une couleur se lie à une autre. D’une apparente simplicité, les formes apparaissent dans un jeu de transparences et d’opacités réalisées lors des passages intuitifs de la brosse, et se crée alors un environnement qui s’impose avec vigueur et fermeté.
Usant de toutes les composantes que constitue la peinture (composition couleur geste matière lumière…), l’acte essentiel de peindre se matérialise alors sur la page blanche en un tout cohérent et qui mène à l’évidence.
Et comme une araignée qui tisse sa toile, celle du peintre naît de toutes ces contradictions et complexités qui, une fois ordonnées, permettent d’offrir une œuvre construite, instinctive, et porteuse de sa propre lumière.

Archivé: CHAMPIERRE Elisabeth

1)Acrylique sur toile 100x100cm

“La peinture d’Elisabeth Champierre explore la structure de notre existence. Par sa maîtrise de la couleur, son sens de l’équilibre des formes et sa compréhension des limites qu’impose le support, l’artiste révèle la profondeur et l’étendue de l’expérience humaine. Sur un fond construit essentiellement de blocs rectilignes, elle réussit le défi, qui échappe à tant de créateurs, d’introduire le mouvement, de concilier le constant et le variable, de représenter ce moment de grâce à la charnière de la continuité et du changement. Peindre devient ainsi une inépuisable source d’énergie, un moyen privilégié d’expression, un engagement vital.”

Extrait d’un texte écrit par Thomas Michael Gunther

Archivé: LAFOLLET Bertrand

Mon travail oscille entre lyrisme et art brut.
Il est le prolongement de mes rêves mais puise en grande partie son inspiration dans la nature.
La lumière jaillissant de la toile et la frénésie de mouvements chaotiques sont les thèmes récurrents de mes œuvres, où les reliefs débordent des cadres et les matériaux s’amassent pour former des sculptures.
Les plastiques sont réutilisés pour se substituer aux formes naturelles comme une empreinte indélébile et mes créations servent bien souvent de pochoirs pour de nouveaux tableaux
Les cartes et images vues du ciel ne sont plus que le mirage et le souvenir du monde de mon imaginaire.
Au fil du temps, j’ai commencé à superposer toujours plus de matière pour créer des structures abstraites, puis à les décomposer pour enfin revenir à une expression plus minimaliste.
Ma démarche est axée sur la recherche permanente de l’utilisation totale des éléments ainsi que l’étude de la variation infinie de nouveaux matériaux et volumes.
Mon regard sur la nature et la métamorphose de toute chose conduit à une réflexion profonde sur la place de l’homme dans le monde virtuel, la consommation de masse, le gaspillage et le pillage des ressources.
Dans ce contexte, je cherche à mettre en avant l’importance de la réutilisation de la matière, ainsi que la recherche de la beauté étrange dans l’abstrait, l’imperfection et l’inutile.

Archivé: VALETTE Claudine

La nature est pour moi source de beauté, apaisement, mystère. Elle est aussi puissance et fragilité, vitalité et résilience, indissociable de l' être.
J'ai exprimé ces sensations dans la peinture, le dessin, en résonance la plupart du temps avec des poèmes, dans des petits ouvrages, pour restituer une mémoire, sorte d'hommage, et inviter au voyage onirique.
La technique de l'estampe japonaise, bois gravé, m'a permis le contact direct avec cette matière, et s' accordant avec ses contraintes, la patience et l' humilité. Se relier également à un savoir-faire ancestral par-delà les continents, les siècles, n'en a que plus de valeur dans mon attachement pour cette technique.
Sa particularité (un bloc de bois gravé par couleur) m'a conduite à la simplicité dans le choix des couleurs, lignes, surfaces, l'expressivité, et la recherche d'équilibre et d'harmonie.
Ainsi, lors de l' impression, émergent des paysages étranges, primitifs.
Ils résonnent avec les mots, textes poétiques, dans mes livres-objets, formats intimes, qui se transforment pour se déployer et être partagés, exposés.

Archivé: SENTOU

Exploration du Vivant au sens large : Minéral, Végétal, Animal, Stellaire….par des techniques mixtes : huile, acrylique, encres, aquarelle, pastel

Archivé: RENCK Hugues

Face à faceb

Ma peinture est figurative, elle évolue en même temps que j’évolue moi-même, à travers le temps, à travers les expériences personnelles et les découvertes visuelles, artistiques, iconographiques et littéraires, je la définirais comme une errance.
Je suis issu de l’école des Beaux Arts de Versailles, je vis et travaille à Toulouse.
J’expose régulièrement mon travail dans des lieux institutionnels, des galeries et des espaces privés ou des lieux associatifs.

Mes tableaux récents sont d’une part, des paysages urbains : ce qui m’intéresse ici c’est la musicalité, le rythme crée par les lignes horizontales, verticales et obliques, jouer entre le réalisme et le déni du réalisme, l’équilibre et le déséquilibre et également de représenter dans un espace la présence humaine sans qu’il y ait besoin de l’y inscrire.
D’autre part, des paysages, moments vus et saisis puis retranscrits. Pour moi, le spectacle qu’offre la nature éveille l’étonnement, il amène à la concentration de l’esprit et incite à la méditation, c’est le sentiment que j’essaye de transmettre à travers ces tableaux.
Enfin des scènes à personnages inspirés par des poèmes.
Egalement des nus et des portraits inspirés par des artistes (écrivains, peintres…) qui m’intéressent par leur œuvre ainsi que par leur physique.

Au-delà ce sont des coups de cœur pour des lieux à un moment donné ou des textes auxquels la peinture permet de donner une dimension nouvelle, un cadre, celui certes physique du tableau, mais également et surtout celui de l’esprit qui le réinvente.

Archivé: AMAGAT Corine

Corine Amagat

C’est lors d’un voyage en Afrique, à Conakry, qu’une énergie venant de la terre et des habitants, a réveillé  ma créativité infantile.
J’ai passé une partie de mon enfance dans les bois, la nature et côtoyé une artiste de mon village en Lot-et-Garonne.
Je reprend les beaux arts à 50 ans avec Raphaël Larre à l’ISDAT Toulouse, qui me plonge dans le fusain, la terre et l’aquarelle. Je suis inspirée par le regard et l’émotion de l’autre, chaque sculpture est une construction unique dont la destinée est d’être le miroir de l’âme.
Chaque visage est une mémoire, une aventure.
Mes sculptures sans patine, réalisées à partir des ressources écologiques que sont la terre et l’eau, sont guidées par l’émotion.
Ma démarche est aussi de tisser des liens, transmettre aux autres ; j’ai donc ouvert un atelier en plein cœur de Toulouse dans un lieu calme et serein car je n’avais pas suffisamment de place sur  ma péniche.
J’y travaille mes sculptures et partage de bon moments  à échanger des idées, techniques, céramique, tour, porcelaine avec d’autres personnes passionnées tout au long de l’année.

Je vous invite donc à venir voir nos œuvres et partager un bon moment.

À bientôt.

Archivé: VOISIN Antoine

en toute innocence

Je m’intéresse depuis plusieurs années à la notion d’ «abstraction narrative », une façon subjective d’aborder le réel par la couleur et la forme. Inspiré par l’énergie de l’expressionnisme abstrait, que je tente de pousser vers un récit ouvert à l’expérience de l’observateur… La figuration n’est jamais très loin. Chacun pourra trouver, dans l’harmonie des couleurs et l’énergie des graphismes, matière à histoire…

Par ailleurs, je mène plusieurs séries à la frontière de la figuration (« flores », « paredes »,…), des fresques murales, des peintures éphémères en concert, et j’ai publié deux livres d’artiste avec le poète Claude Barrère.
Mon atelier est situé à Toulouse.

Archivé: PANNIER Emilie

la grande zizanie grd pr

Mon travail s’inscrit dans la filiation des Scènes de genre. Je crée un répertoire d’images contemporaines où les anonymes se conjuguent à leur environnement urbain.
Les couleurs servent mon sujet et le construisent. La lumière le fait vivre.

Archivé: RELYVELD Martine

arbre et racine

Travail à partir de gravures sur métal, la taille douce.
Chaque tirage est unique, les couleurs les supports les formats changent….
A partir de plusieurs matrices, il est possible de les faire se rencontrer, dialoguer ou s’affronter.
Différents thèmes vont surgirent : la métamorphose, la migration, la communication.
Les gravures s’entremêlent.
Les différentes techniques vont aussi s’entremêler :  l’aquatinte, les eaux fortes, l’aquatinte au sucre, les vernis mous, les monotypes…

Pour communiquer, s’exprimer par un média autre que la parole, il y a l’art bien sûr.
Mais il y a aussi les communications que nous sommes en train de découvrir : comment un arbre communique avec un autre arbre, avec d’autres végétaux, comment le monde aérien d’en haut va se mettre en lien avec le monde souterrain d’en bas, comment tout est en lien et en changement sous notre regard aveugle !
Toutes ces « conversations » végétales, ces cris d’alarmes non audibles, ces échanges arborescents seront au cœur de gravures réalisées en 2022-2023.

Archivé: SCHROEDER Virginie

TOULOUSE-REFLETS-ROSES-76X56

Je peins tour à tour à l’aquarelle ou à l’huile avec le plaisir de capturer l’instant présent, les paysages urbains, les tranches de vie.
Les couleurs comme éléments structurels façonnent mes peintures.
Inspirée par les courants graphiques du XXe et XXIe siècle et l’art du dessin abrégé du grand maître Keisai, j'axe mes peintures sur les formes et les valeurs, le contraste et le mouvement, les impressions, l’émotion.
J'affectionne particulièrement le croquis et le « pris sur le vif », une façon de ressentir le présent, et l’émotion qui s’en dégage.

Archivé: BERTHEAS Corinne

Le printemps du moulin 20x20 acrylique et tissu

Le travail de Corinne Berthéas démarre toujours par une histoire à raconter.
Puis vient le choix des matières et des couleurs. Textile, fil, dentelles, passementeries…. Mais aussi teinture végétale, acrylique, pastel, fusain. Son atelier regorge de trésors prêts à être utilisés dans la réalisation d’une œuvre. La récupération et le sur-cyclage sont de rigueur.
Ensuite peut démarrer le travail de l’œuvre, l’histoire prend vie. Pinceaux et aiguilles sont ses outils de prédilection, mais aussi couteaux et machine à coudre. Couture ou peinture ? La frontière est de plus en plus étroite… L’artiste est libre dans son propos et sa démarche.

Archivé: SANCHEZ Anne-Marie

Je dépose ma tête ;
les bras pleins d’émotions, j’entre à tâtons dans l’ample silence de la peinture et l’espace indicible de l’intime.
L’érosion du geste pictural m’aide à libérer, ouvrir des passages, ajuster, donner forme à l’image.
Je la laisse s’élaborer à son rythme, avec ses heurts, ses vibrations propres, ses soupirs.
J’accompagne l’image en train de se faire ;
elle dirige, j’exécute.
Cet impératif sans apparente nécessité est pour moi un formidable espace de liberté.
Quand, enfin, l’image advient et me regarde, j’accueille dans l’étonnement l’évènement pictural et espère le faire partager…

Archivé: MOTTA Philippe

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L’arrivée massive des écrans nous laisse encore papier, crayons, encre… mais a provoqué l’obsolescence quasi-immédiate des machines à écrire mécaniques. De la même façon, l’écriture à la main s’est trouvée reléguée au titre de substitut aux claviers.
C’est pour poser ce double constat que je traite les machines à écrire comme des objets défunts, issus d’une archéologie du virtuel ; et que je les présente comme des antiques. Pour l’écriture manuelle, la genèse du processus renvoie davantage au dessin, à la graphie de la lettre. A sa plastique.

Archivé: SAPIN Véronique

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Veronique Sapin est plasticienne (art-génératif, vidéo, installation, photo, peinture à l'encre, art textile, livre-d'artiste). Depuis 1995, ses oeuvres ont participé à plus de 250 évènements dans une quarantaine de pays (galeries, museums, centres-d'art, biennales, festivals).

Véronique Sapin est également curatrice et co-fondatrice et du collectif international de femmes artistes, FemLink-Art depuis 2005 auquel 143 artistes de 63 pays ont accepté de participer. Elle a initié d'importants partenariats avec des institutions telles que l'Unesco, pour la formation en vidéo d'artistes femmes du continent africain.

La danse a fait partie de la vie de Véronique Sapin pendant une quinzaine d'années de pratique intensive et a orienté ses premiers projets professionnels avant de se muer en questionnement sur le mouvement, sa trace et sa mémoire, à travers toutes ses productions artistiques. Parce-que le mouvement peut engendrer de l'inconnu, il sert de vocabulaire à l'artiste pour parler de nos vie en équilibre – thème central de son travail – entre certitude et doute, force et vulnérabilité.

Véronique Sapin les utilise pour générer les mouvements qui animent ses peintures à l'encre après qu'elles aient été numérisées. "C'est un jeu de mutation ou l'interrelation entre l'encre et l'informatique invente un inter-monde qui perturbe la perception."

En premier lieu, Véronique Sapin utilise l'encre de chine pour créer des formes destinées à être numérisées et animées; ensuite, elle détermine les règles informatiques qui délimiteront le processus créatif de chacune de ses œuvres génératives; et enfin les programmes conduisent le processus vers le résultat souhaité en opérant dans le cadre d'un ensemble de contraintes définis par l'artiste. Les spécificités algorithmiques de chacune des œuvres de Véronique Sapin sont uniques.

L'espace d'incertitude et de déséquilibre qui soustend toutes les productions artistiques de Véronique Sapin, se produit également dans ses oeuvres génératives grâce au changement de perspective qu'offre l'informatique.

"Avec l'art génératif, l'encre retrouve son mouvement originel dans un nouvel espace de liberté. La forme peinte de mes encres montre leurs rythmes intrinsèques tels que je les ai délibérément arrêtés sur la toile. L'art génératif les régénère, telle une résurrection, et leur permet de rejoindre la quête de mouvement et d'équilibre de mon premier medium, la vidéo".

Archivé: COFFINIERES Bénédicte

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Ouvrir une fenêtre sur la Méditerranée, ses couleurs fortes et contrastées, sa lumière particulière.

Toulousaine, historienne de l’Art, médiéviste, artiste autodidacte, elle s’est intéressée et formée à de nombreuses techniques plastiques avant de s’engager il y a une quinzaine d’années dans l’atelier d’une peintre toulousaine , pour y nourrir sa réflexion et sa création et ne plus utiliser que l’acrylique.

Forte de tout cela, elle se dote d’un atelier à Toulouse et à Roquefort-des Corbières.

Ses créations semi-abstraites sont des instantanés d’un paysage devant lequel on passe souvent à grande vitesse, rayures bayadères comme autant de lignes de vies pressées mais devant lequel elle se dit “contemplative”.

Elle décline à l’envie les couleurs du lido des Corbières maritimes ; entre étangs et mer, son œil de peintre est d’abord rivé sur la ligne d’horizon, puis elle enrichit un premier plan de lagune ou de vignes, jusqu’à se tourner il y a peu vers les ruelles du village.

Archivé: TINE-CHASSAGNE Line

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Formation Beaux Arts de Toulouse. J’ai commencé par faire des installations et des sculptures , béton, plomb, bois, tissus, etc.

J’avais gardé le dessin  pour la dernière partie de ma vie ; m’y voici donc !
Je cherche par le dessin à voir ce qui relie les formes, à éprouver les lignes de forces qui viennent de l’intérieur et celles qui viennent de l’extérieur, comment la forme se définit sous leurs poussées respectives. C’est ce que  je recherche avec le dessin.

Parfois cette poussée vient dans ma main directement…

Archivé: PÉDRO

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Ces trois dernières années, ma pratique artistique s'est concentrée sur la production de masques, avec des matériaux de récupération de toutes sortes. J'en ai réalisé un par jour de confinement, puis de façon hebdomadaire, soit plus de 230 à ce jour, dans une série photographique intitulé : "Des masques et Vous ?" Vous pourrez visiter l'atelier et la maison qui regorge de ces petites productions plastiques. Vous pourrez aussi vous masquer et vous prendre en photo.

Archivé: BRILL Véronique

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Au gré de mes hasards, au gré de mes contraintes, mon inspiration vient. Parfois pour du land art, parfois pour la photo, quelquefois juste pour une performance. Pour la beauté, pour dénoncer, pour raconter, pour sublimer et pour calmer les douleurs, pour le sens, pour rien ou pour tout à la fois.
Je crée parce que cela me vient, parce que je n’ai pas les mots, parce que je n’ai pas choisi, parce que je suis comme ça !
Ne me demandez pas de grandes dissertations pour expliquer ma création, sa signification ou pour vous donner tous les mots clés.  Je laisse ce travail aux spécialistes. Moi, je ne suis qu’une artiste.

Archivé: GILLY Jean-Pierre

Ma peinture décline généralement des formes simples et privilégie la couleur et la matière. Le principe qui la sous-tend est celui de la dualité, voire de la contradiction. Il vise à introduire de la dynamique dans mon travail et se traduit plastiquement par des rapports multiformes de proximité/distance entre les éléments de mes compositions.
Cette approche s'est ainsi matérialisée par des compositions géométriques articulant le plus souvent horizontalité et verticalité. En témoignent les séries "Infinis" et "La force du collectif".

Archivé: KONTOU Titos

Confluences, Huile sur toile 60x80cm

Je me suis toujours intéressé à nos origines, notre nature humaine. D’où venons-nous ? Que faisons-nous ici ? Pourquoi la vie et la mort ? Où allons-nous ? Dans ma recherche picturale, je n’essaye ni de donner des réponses, ni de plaire. Je dénonce, je cherche une certaine vérité liée à notre condition humaine et une harmonie possible avec la nature. Ce qui nous distingue des autres espèces animales ce n’est pas tant, pour moi, l’apparence, la culture ni la nature de nos actes. C’est essentiellement notre conscience, la perception du bien et du mal, du juste et de l’injuste… Mais aussi le langage et la sociabilité. Pour moi les trois principaux aspects de la nature humaine sont : le corps, l’âme et l’esprit, intrinsèquement reliés entre eux. Et ce sont ces trois volets qui guident ma peinture depuis de nombreuses années, j’aime, dans une œuvre d’art, faire ressentir le souffle d’un corps, son mouvement dans l’espace temps et sa partie incorporelle/immatérielle pour donner vie à un tableau, lui donner corps “en chair et en os”. C’est comme un besoin vital pour moi de retourner aux sources, de retrouver une spiritualité et de redonner une place à l’espoir. Notre monde a trop tendance à oublier l’esprit, l’âme ; il donne une très grande importance au corps qui, pourtant, se dégrade et un jour s’éteint inévitablement.

Dans ma dernière série “Enfance”, j’ai voulu un temps de respiration, de pause, de douceur. L’important dans l’élaboration de cette série est de montrer la liberté des enfants, leur insouciance, leur joie de vivre, mais aussi une lumière évidente. Moi-même j’ai eu la chance d’avoir une belle enfance. Aujourd’hui père de deux enfants, je replonge dans cet état de pure béatitude. Quand le monde est trop noir et dur à supporter, il suffit parfois de regarder évoluer les enfants, la nature, l’horizon. Avoir les yeux ouverts sur la beauté du monde c’est aussi regarder le monde à travers les yeux d’un enfant, retrouver l’enfant qui est en nous, sa nature propre.

* Entretien accordé à Magdalini Varoucha

Lire plus: GrèceHebdo | Rubrique: Peintres grecs

Archivé: Judith Latino

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Je cherche à animer ma peinture d'un esprit populaire et humoristique où s’affrontent des contrastes de couleurs et d’idées.

Mes tableaux sont teintés de kitch, de caricature, de dérision et d’autodérision, simplement parce que c’est avec ce regard que je vois le monde depuis mes plus lointains souvenirs.

Archivé: GINISTY Sandrine

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Peintre, dessinatrice et «poseuse d’images», je mêle et entremêle ces différents modes d’expressions, créant un univers intimiste. Mon approche créatrice est bercée par des thèmes récurrents, comme la mémoire, le monde de l’enfance, l’intimité de la femme, le discours amoureux. Depuis plusieurs années je développe un travail autour de l’encre, du crayon. Le dessin est pour moi un acte d’abandon, une respiration. Mes dessins sont comme des petites pelotes de laine, que l‘on déroule doucement dévoilant une part intime de nous.
En 30 ans d’expérimentations, de rencontres, j’ai développé et enrichi mon travail en y intégrant de nouveaux médiums, comme le textile, la couture, le travail de la terre et de la porcelaine.

© Sandrine Ginisty

Archivé: Henri PRADE & Vincent GAILLAUD

Coup de lune

Nous sommes au milieu des choses, des objets ordinaires du quotidien. Il ne s’agit pas de montrer ces objets dans leur apparence habituelle. Pas plus que de les exhiber fêlés, abîmés – même si c’est ainsi que tout finit.
Les photographies donnent à voir des reconstructions dues au hasard, au-delà de l’usage normal.
Ces assemblages – ni reliques, ni vanités d’un nouveau type – mènent du même au différent. Tels des corps fragmentés, dispersés, reconstitués pour un possible renouveau, ces objets réanimés de manière inattendue révèlent quelque chose d’eux-mêmes.
Au-delà de leur banalité première, ils acquièrent une nouvelle dimension, et peut être témoignent-ils d’une douleur surmontée.
D’abord résultat d’un travail plastique, ces objets revendiquent de nouveaux regards, que fixe la photographie. Il s’agit d’un travail de réinvention de l’objet, qui exprime un nouveau parti pris des choses. L’objet, ainsi mis en image, mis en scène, nous assujettit, nous interroge.

Archivé: GIULIOLI Charles

Giulioli

Après 30 ans de peinture, je crée maintenant des œuvres numériques génératives. L'outil informatique est un prolongement de ma peinture. Ce qui m'intéresse particulièrement est la possibilité de faire surgir des événements de façon imprévue. La vie est pleine de ces événements qui se produisent sans aucune raison et rendent notre quotidien toujours nouveau. Je cherche dans mes œuvres à rendre palpable cette intrication des choses programmées et des événements contingents. La fonction informatique « random » permet de générer des événements aléatoires qui viennent habiter mes compositions. Je recherche la surprise, la coïncidence. Et il se trouve que parmi toutes les images générées par mes programmes, certaines éveillent quelque chose en moi et me « parlent ». Ce sont ces images que j'imprime et présente au public.

Archivé: LAULHÉ Isabelle

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Créer ? l’aventure commence dans le silence de l’atelier avec le grain d'une toile, le toucher d'une feuille de papier pour estampe.
Sur ces supports, j’ai exploré ce que ce monde me donne à penser et à aimer : des paysages désertiques, des architectures enfouies au plus profond de la mémoire, l'élégance et le mystère des écritures, l’humble univers des bestiaires.

L'estampe et la peinture sont mes moyens d'expressions

Archivé: LOMBARD Elisabeth

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Alors que s’impose à tous l’importance d’un nouvel exotisme de proximité, Elisabeth LOMBARD est un peintre sans racine tisseuse d’univers oniriques et protéiformes.
Ainsi réinventé, ce Voyage créatif oscille entre maniérisme et tribalité, mené par un répertoire de figures imprimées sur papier calligraphie ; animal aux yeux d’humains, humains indifférenciés au menton-galoche.
Sur la toile rendue plus narrative à force de traits, pas de croquis préparatoires ; le peintre travaille sans filet. L’esquisse sous les effets de motifs récurrents est indissociable des effets qu’elle entraîne : encres bues sur marouflages, fusain mouillé, estompes de craies sèches, indigo cru.

Archivé: TONCÉ

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Après une vingtaine d'années de Graffiti, le travail de Toncé s'oriente maintenant vers des compositions graphiques sur toiles donnant la part belle à la couleur. Couleurs mélangées, enchaînées, liées…
Douceur des courbes, tranchant des lignes, subtile alternance rythmée par de fines traces noires.

L'impact… maître mot de la recherche graphique de Toncé nous rappelle que l'Art n'est qu'impulsion et réalité …

Archivé: MARIE THOMAS

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Ma pratique picturale met en lien symboliquement et graphiquement les canaux qui nous irriguent et les méandres arborescents de la nature.
Il n’y a qu’un pas pour faire le lien entre les flux de vie qui circulent dans la nature et ceux qui coulent dans notre corps.
Leonard de Vinci a dit :" Les hommes sont comme des arbres et tous les canaux qui les irriguent comme des branches"
Ainsi, Je peins donc des arbres de vie, avec des racines , des méandres et des canaux, avec des nervures, des branches et des artères, avec des veines, des sillons et des veinules.
Chaque goutte de peinture y circule comme la sève ou le sang.
Et si, en traçant ces méandres, goutte après goutte, l'arbre de vie répendait du vivant?

Archivé: FONTECAVE Annabel

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Je pratique la peinture depuis 20 ans. Fascinée par l’abstraction depuis mon enfance, je me suis formée auprès d’artistes peintres reconnus et réalise des œuvres contemporaines d’art abstrait qui amènent dans un ailleurs plein de poésie, une autre réalité.

Peintre essentiellement intuitive, j'aime exprimer mes émotions, mes sensations et laisse la peinture aller. Au gré du « hasard » se dégagent formes, textures, ambiances, que j'accentue ou préfère oublier. C’est ainsi que petit à petit naît un fil directeur, une intention.
Adepte des techniques mixtes, mes tableaux peuvent être faits de différents médiums et matériaux : peinture, encres mais aussi cire fondue ou encore collages de matières et matériaux texturants ( papiers, fils de fer, tissus, bois flottés, cordes et tissus).

Mes peintures évoquent pour l'essentiel les éléments naturels : mousses, lichens, bois, roches, lagons et rivières… L'eau est très présente ainsi que le travail du temps qui passe : coulées, sédimentations, érosions, oxydations, pierres et roches façonnées par les âges sont tour à tour suggérées dans une composition commune.

Archivé: BARRACHINA Anais

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Anais Barrachina, artiste toulousaine touche-à-tout, concentre dans sa production son savoir acquis à travers diverses formations autour des Arts Appliqués, de l'Illustration et de la Reliure. Elle s'intéresse à toutes techniques d'estampe (sérigraphie, linogravure, monotype,…). Sa production se finalise souvent sous la forme de livres en série limitée faits à la main. Elle est installée dans l'atelier de la Muse en Goguette (Toulouse Nord/Launaguet) et propose des cours, des événements et des expositions.

Archivé: PACAUD Arielle

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Mon travail tente de saisir les métamorphoses de l’eau et de la lumière en tentant de fixer l’éphémère rencontre entre les ondes aquatiques et lumineuses et de suivre leur va et vient énergétique sur la roche. De même,”l’arbre et la pierre incarnent des vérités essentielles. En eux, circule encore le souffle originel.” Francois Cheng

Archivé: CHICOTE Céline

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Ma pratique fait autant appel au travail manuel et à un savoir-faire transmis qu’au travail intellectuel propre à la création artistique. Je fabrique des images, ces images s’inscrivent dans le
courant actuel qui utilise la peinture à l’huile pour renouveler l’art figuratif.
Peintre de facture classique, j’utilise toutes les possibilités de ce médium pour donner de l’âme à mes représentations. Une représentation du corps et de son mouvement dynamique qui cherche aujourd’hui à le rendre moins « sentimental », à travailler davantage sur les conséquences d’un mouvement, d’un geste, d’une activité, d’un traumatisme sur la chair.
Les temps de réalisations sont visibles dans ma peinture, tout est encore présent, le fond, le crayon, l’ébauche, les différentes matières . C’est aussi ce temps de réalisation sur un espace (la toile) que je donne à voir. Le mouvement de celui ou celle qui regarde une œuvre est toujours intéressant et je tiens compte de ce mouvement.
Mes sujets de représentation sont les corps contraints et en représentation. Je transforme et redonne à voir des moments arrêtés. Je souhaite retenir ces instants suspendus tout en captant le mouvement. Tentant de recueillir les contradictions :
l’acharnement / l’abandon
l’équilibre / le déséquilibre
la soumission / la confiance
l’apparence- / la réalité
Je me dirige aujourd’hui de plus en plus vers la superposition d’images, afin de construire une image qui reflète le mouvement dans un temps donné.

Archivé: BLANQUET Ariane

Ariane

Ariane Blanquet invente son alphabet minéral en taillant le marbre, puis joue des contrastes, des lignes et des textures.
Ses œuvres expressives, pièces à poser ou sculptures murales, dégagent une luminosité et des accords intérieurs apaisants et profonds.
Dans un style épuré et sobre, son œuvre est sans prise avec le réel ; l’abstraction y laisse la place à l’imaginaire.

Archivé: PRIGENT Marilina

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Mon travail s’appuie sur la collecte d’archives, lettres, photographies, témoignages oraux que j’intègre à des vidéos et des installations.

Mon travail questionne la construction des récits. Je m’intéresse à la micro-histoire, aux récits de vie et évènements liés à des personnages oubliés, ceux qui échappent à la grande Histoire.

Travailler sur les archives me permet de manipuler un réservoir de significations stratifiées, multiples. Permettant par la déconstruction et la réécriture de dévoiler les narrations implicites. Je crée ainsi des espaces pour glisser la fiction.

Ma réflexion se porte sur les liens entre documents et histoire passée, dans leur dimension poétique afin d’explorer la notion du temps dans ce que l’on qualifie de mémoire collective.

Mes projets vidéo donnent à voir une réalité fragmentaire non-linéaire et polyphonique par la quelle, j’invite le public à une relecture sensible du monde, par une mise en résonance des histoires intimes et historiques.

Archivé: JACQUES Christian

Je raconte des histoires humaines avec les formes, la matière, la lumière.
Je taille la pierre pour susciter l’imaginaire et l’émotion.

C’est ce que je fais qui me dit ce que je cherche.
C’est la chose faite qui dit.
Je sculpte pour résister à la bêtise et à la vulgarité de la société de la marchandise.

Archivé: TUJAGUE Christel

Oh my god !

Les harmonies de couleurs, les motifs, les matières, les mises en scènes travaillées, sont au cœur de ma pratique artistique. Je suis également très sensible à la notion d’esthétisme et la créativité m’a toujours accompagnée.
Mon cheminement artistique m’amène aujourd’hui à réaliser des collages analogiques, qui combinent mon goût pour la mise en scène, les couleurs et les arts visuels.
Mes inspirations viennent de la nature, de la ville, des voyages… mais également du théâtre, de la danse, du cinéma, de la photographie… ainsi que de la représentation de la femme dans les années 50-60. Je détourne avec malice l’image uniformisée et corsetée des femmes de cette époque pour permettre à toutes les femmes, dans mes collages, d’affirmer leur singularité et de goûter à la liberté. Liberté de s’évader, de penser, d’imaginer, d’être soi… Art et liberté…
La pratique artistique pour se connecter à ses émotions, son intuition, ses sens, son ressenti… se rencontrer soi, pour mieux rencontrer les autres…
Chacun de mes collages raconte une histoire. La femme y joue le premier rôle, avec humour et légèreté. Les animaux, la nature, les voyages, s’invitent également dans mes œuvres, avec en filigrane, toujours, la liberté.

Archivé: PERROS Marika

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Faire peindre la matière elle-même

” L’univers se peint lui-même, c’est la goutte qui gicle, pas moi.
C’est pour cela que je laisse peindre la matière, elle est vivante … ”

Peindre, c’est jouer ! Jouer avec la matière, être l’alchimiste d’un monde qui se crée. Depuis plus d’une trentaine d’années, j’explore la figuration suggérée, avec des périodes diverses ayant toujours un lien entre elles. C’est un maillage étroit entre pensée, matière, physique, entre figuration et abstraction. Depuis 10 ans, mon thème de prédilection, NATURE, un seul mot, celui qui manque tant à l’homme !

Et quoi de plus naturel, alors, de faire « peindre la matière elle-même ». Je suis une artificière qui lance le feu d’artifice. Je joue telle une chimiste à reproduire une rivière qui court, une fleur qui respire, un nuage qui se pose.
Cette série est une des nombreuses que je dédie à notre mère nature souffrante et à tous ses habitants de l’amibe à l’humain, eux aussi en danger. Puissions-nous un jour la respecter, nous respecter, inventer un autre monde basé sur la  paix, la tolérance, le partage.

Je veux peindre la beauté de ce monde qui souffre, comme pour conjurer le sort, pour mettre ma goutte au service de la vie, et c’est un choix que j’ai pris très tôt.

Mon sujet, c’est l’équilibre, la paix, la vie, la joie, parfois le silence contemplateur, parfois la force bouillonnante des éléments.

J’estime avoir la fonction en tant qu’artiste puisque j’ai la chance d’occuper ma vie à jouer avec des couleurs, de devoir aider ce monde à aller mieux en  faisant du bien aux spectateurs, leur faire du bien avec mes images, les faire oser rêver d’un monde meilleur.

D’autres dénoncent en montrant les horreurs du monde, c’est très bien, c’est leur fonction, ils sont faits pour cela et leur existence est une bonne chose, mais ce n’est pas la mienne. Je ne veux pas vomir le monde ou le mal-être, je ne veux pas de ces peurs sur mes toiles, ce mal-être qui imprègne ce monde par ses faux objectifs et contribuer à diffuser du malheur et des peurs.

Je veux contrer par mon travail, tel un colibri, la violence qui est faite constamment à tout ce qui est sur terre en diffusant du calme, de la tendresse, de la douceur, de la vigueur, du souffle, que ceux qui regardent s’extirpent du temps qui court pour contempler, sentir la lenteur du regard, la force de l’espoir.

Mon but est d’offrir à travers mes images, de la paix, de la force, de la vigueur, de la tendresse, de l’amour.
S’échapper un instant, des nouvelles encore plus accablantes de jour en jour et oui, ça urge !
Mais pour changer il faut des forces et c’est cette force de vie que je veux donner à voir pour donner du courage.

Je me définis simplement comme une «  passeuse » d’image, je veux humblement déposer mes images doucement ou fortement, je veux laisser le hasard jouer avec moi, je veux laisser transparaître, apparaître tout ce qui doit.

L’univers  se peint lui même, c’est la goutte qui gicle, pas moi.
C’est pour cela que je laisse peindre la matière, elle est vivante …

Marika Perros

Archivé: MESNILDOT Mathilde du

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"Explorer les relations, les emboitements, les agencements. Donner à voir, s’ancrer dans le réel, pour faire sentir, toucher le vivant.
Par la matière.
Polyphonie.
Matière-lumière explorer la capacité des vitraux et du verre à cristalliser la lumière et le temps, en inscrivant une forme fixe dans la matière en même temps que fluide et variant au gré des jours par la lumière. Au-delà du plan en deux dimensions, la déployer dans des structures en volume, privilégiant l’interaction avec l’espace dans lequel s’inscrivent ces formes.
Matières picturales,
Fragilité, évanescence poudreuse des fusains,
Texture, effets des huiles, des médiums, des couches superposées, chercher à re-susciter cette sensation profonde et bouleversante du toucher, de la présence…
A l’intention, née d’une envie, d’une sensation, d’une réflexion, s’associe un choix (médium, fonds, matière, geste).
De cette combinaison, naissent des possibles, je les laisse venir, les écoute, choisis encore… »

Archivé: VIDDAO

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Autodidacte, d'abord poète, en transit par le dessin, depuis 2020 je sculpte et grave l'acrylique en une maçonnerie de brillances, en travaillant le relief, par l'échange entre pinceau et couteau. J'essaie de donner corps à des vues d'esprit qui me troublent, en osant tous les mélanges de formes et de couleurs. Mes découvertes se font par inadvertance, à chaque fois je trouve quelque chose que je ne cherchais pas, du moins sciemment : l'Art est langage au Corps, langage d'abord inconscient. J'opère à plat sur table, lentement, avec soin, c'est chirurgical, en partant sur des modèles (photos d'oeuvres d'art, ou bien prises en ville, dans la nature, sinon à vide je feuillette le Grand Larousse illustré). Assemblage autant mûri que subi, un dessin précis tracé à-même la toile me base. Tout m'inspire, de sorte que la vie est faite de ruisseaux se jetant dans l'Art.
L'acrylique m'est une pâte qui se modèle là où la peinture me mène (ses voies de demain me sont inconnues)

Archivé: ABEILLE Catherine / Abeilleprint

Naples, La Vespa rouge, lino en deux plaques, 2021

La gravure est parmi d’autres mon medium favori.
Je travaille par séries, toutes plus ou moins “in progress”, plus ou moins infinies et en devenir.

Quelques-unes de ces séries : “Arbres et végétaux”, “Ecocide”, “Architectures”, “Autobiographie”, “Eaux”, “Fenêtres”, “Océans mers”, “Ils sont partis…”.

La richesse et la fragilité du vivant m’intéressent et m’émeuvent tout particulièrement, ce que j’essaie de rendre dans mes gravures, notamment par des monotypes, (impressions uniques).

La série “Autobiographie” n’est pas constituée d’images qui racontent ma vie, mais plutôt de petits moments ou de lieux rencontrés au fil du temps, et qui, retranscrits dans mes gravures, peuvent parler à tout un chacun, il me semble.

Mes autres mediums sont le dessin, la peinture et l’écriture.

Son medium favori parmi les techniques qu'elle pratique au quotidien est la gravure sous toutes ses formes, de celles qu'on peut réaliser sans matériel ou presque à celles qui mixent plusieurs techniques entre elles et nécessitent l'emploi d'une presse professionnelle.
La lumière et les clairs-obscurs, les petits détails sur lesquels elle s'attarde, davantage que les vues d'ensemble, sont très présents dans son travail.
Les oeuvres qu'elle produit peuvent parler à tout un chacun de son vécu, des émotions et sentiments ressentis, en tout cas c'est ainsi qu'elle les pense et les réalise.

Archivé: JAMMES Julien

Un bosquet

Évoquer la nature en mouvement, dans ses moindres détails.
Des univers naturels qui semblent d'un autre temps, d'un ailleurs, vastes, intouchés et vibrants.

Archivé: CELHAY Emmanuel

Rêve

La liberté dans une expression singulière. Le mouvement, la turbulence, et tenter de proposer une profondeur sans perspectives. Et ainsi sans figuration imposée, laisser chacun libre à son tour de tout ressenti.
Au fond, à partir de la solitude et le doute permanent dans le travail pictural, aborder les merveilleux et étonnants domaines qui nous entourent et nous constituent : le cosmos, les entrailles telluriques ou corporelles, le chaos atmosphérique ou la respiration des arbres.

Archivé: FOURCADE Michel

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« De fait, c’est moins la sédimentation des formes qui se superposent, le palimpseste paysager ou l’accumulation urbaine qui intéressent Fourcade que le choc visuel qui peut naître de la fusion dans le même espace de quelques éléments spatialement hétérogènes, choisis pour leur capacité d’emboîtement esthétique et la fiction plastique qu’ils révèlent ou inventent. » « Un peu comme si l’on se promenait dans un décor new-yorkais, dit-il, et qu’un pan de mur s’effondre qui laisse entrevoir une autre réalité. Un trou soudain dans l’épaisseur du réel.
Chez Fourcade, toute forme qui apparaît semble toujours prête à se transformer en une autre.
De cette manipulation du regard naît alors un espace singulier, non dépourvu d’humour.
Un ordre esthétique émerge de cette apparence espiègle où chaque « anomalie » qui vient interrompre ces improbables décors devient à son tour une sorte d’attracteur étrange qui charrie d’autres images hybrides.
La ville, pour lui, est une immense sculpture formée de cubes ou parallélépipèdes se superposant, disposés de telle façon qu’ils se recouvrent entre eux, presque indéfiniment.
Dans l’histoire de chaque toile les bâtiments ou parties de nature constituant l’image ne sont jamais à leur vraie place.
C’est un choix esthétique et il aime combiner et associer les éléments constituants une ville, un paysage, tout comme la vie est mélange de genre, d’ethnies, de catégorie, d’espèces, de personnages etc.
Dans ces paysages, certains pans de murs peuvent faire penser à des décors Hollywoodiens, ils sont coupés et laissent voir une scène qui n’a rien à voir avec le premier plan.
Comme dans un film de David Lynch, dont je sais que Michel est un inconditionnel absolu."
Jean-Paul Chavent

Archivé: VOG Veronica

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Veronica Vog est une peintre de l’instant, de l’exploration, d’une mise en lumière de l’inconscient. Elle écoute le bruit des fêlures, celui des traces laissées par la mémoire dans notre histoire.
La présence au monde est le fil conducteur de ses recherches. Sa peinture se fait intuitive, nourrie de lectures et de poèmes, de l’attention que l’on porte aux rencontres, à l’autre, à l’Etre.
« La poésie dans une œuvre, c’est ce qui fait apparaître l’invisible » Nathalie Sarraute.

Archivé: HAVARD Fabienne

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Mes œuvres s’organisent autour d’une recherche graphique qui s’est développée depuis quelques années sur une recherche en alchimie. La symbolique alliée au travail du trait organise désormais et architecture mes expositions dont un rouleau de plus de trente mètres au total est la colonne vertébrale. Il décline les expressions des règnes, ainsi que les quatre éléments. Basé sur un travail d’introspection, une quête philosophique exigeante, basée sur les lectures de Bachelard, Bergson et les philosophes antiques, mes toiles font partie de cette geste qui se construit au fur et à mesure de l’élaboration des tableaux peints uniquement en noir, blanc et rouge, les trois couleurs des trois œuvres alchimiques. Une recherche persévérante et joyeuse de la quintessence.

Archivé: CelineGelisArt

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Créative depuis toujours, c'est réellement en 2018 que j'ai commencé à dessiner mes portraits.
Totalement autodidacte, mes portraits étaient au début hyperréalistes, mais à ce réalisme se sont vite greffés des éléments fantasmagoriques. Le réel ne suffisait plus pour refléter la complexité et la beauté de la condition humaine. Plus que seulement reproduire ce que mes yeux voyaient, il fallait que j'essaie d'y ajouter et de transcrire ce que mon corps ressentait, ce que mes émotions me disaient.
Pour moi le monde ne nous est pas totalement accessible avec seulement nos yeux ; j'apprends à être à l'écoute de mes ressentis. Je veux mêler le visible et l'invisible sur mes dessins, partager cette émotion si présente et importante pour moi avec le spectateur. Cette émotion que je ne peux définir avec des mots, c'est une affaire de sensations.

Archivé: DELBREIL Danièle

Dénouée

Je peins depuis les années 1980. On trouvera dans mes tableaux, figuratifs, des échos de peintures qui m'ont nourrie, depuis les visages du Fayoum jusqu'au surréalisme en passant par les Renaissances italienne et flamande. Je peins à l'huile sur des supports lisses, toile enduite marouflée sur bois et, plus récemment, sur pierre calcaire. Beaucoup de visages, dont je cherche le regard, des corps, des natures mortes, quelques paysages, des scènes oniriques …Avec toujours le désir que ce qui est donné à voir ouvre sur un sens second.

Archivé: ROUGET Jean-Louis

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Ce sont des rencontres qui ont nourri mon travail, déjà au collège avec Bernard Ryon puis avec le peintre entomologiste et orientaliste Jeanne Agache-Pointet. J’ai aimé travailler dans l’atelier de Daniel Schintone et dans celui de gravure de René Izaure à l’école des beaux-arts de Toulouse. Les années passées dans l’ancien atelier du peintre Henri Martin à Labastide-du-Vert dans le Lot ont apporté à mes peintures réalisées sur le motif : sincérité et sérénité. J’aborde par la peinture, l’air de rien, les crises sociales et écologiques qui secouent notre terre, mais toujours avec douceur et bienveillance. J’aime isoler un détail qui donne la liberté au spectateur d’imaginer l’hors-champ. Ma peinture est une proposition à voir peut-être autre chose que ce qu’elle veut bien montrer. J’aime les notations rapides que permettent le crayon, l’encre ou l’aquarelle, où dans ces moments fugaces, tout est possible, rien n’est interdit, c’est juste le bonheur de peindre.

Archivé: METTRA-VIDEAU Jeanne

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Peintre, dessinatrice et sculptrice, je crée en autodidacte depuis ma jeunesse des reliefs, des collages, des dessins et des peintures à l’huile ou à l’acrylique. Pour mes œuvres figuratives ou abstraites, je trouve mon inspiration dans l’exploration du réel et sa transposition dans le monde du conte et des rêves. Je m’attache autant à la finesse du trait qu’au dynamisme des couleurs sans me limiter à une technique. Mon dernier thème, travaillé à la peinture à l’huile, est celui des Deltas en tant que lieux d’union entre l’eau, la terre et le ciel.

Archivé: BUAILLON Laurence

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Mes personnages sont souvent issus de la littérature, un prolongement visuel de mes lectures, une atmosphère.Immobiles, ils témoignent d'une quête, de l’inaccompli de l'existence. Ils évoquent les traces du temps.
Je cherche à exprimer l'indicible porosité, l'inquiétante étrangeté du féminin.

Archivé: BECCO Annie

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Le travail sur la composition, la couleur, le rythme sont des territoires sans cesse explorés. La rapidité du séchage de l'acrylique permet un vrai travail sur la matière en créant des superpositions colorées ou des transparences en donnant au support densité ou profondeur. La créativité ne naît pas d'une intention délibérée mais d'une constante remise en cause d'un savoir-faire.  L'abstraction représente pour moi une page de grande liberté.

Archivé: VIAUD Jean-Marie

Calligraphie #1

Partir du réel, que la photographie capte inexorablement, pour parvenir à quelque chose plus abstrait, qui fait appel à l’imagination de chacun, est au cœur de mon projet artistique. Composer avec les formes, les matières, les textures, rechercher les limites de la lumière, sont les axes que je privilégie.
Je trouve le plus souvent mon inspiration dans la nature, car je crois y être plus sensible, je n’exclus pas pour autant l’urbain. Mes photographies prennent le plus souvent naissance au hasard de mes balades lorsque mon regard est attiré par un « je ne sais quoi », nourri par l’espoir de revenir avec une ou plusieurs images qui feront voyager. Avec le temps, l’accumulation de ces images finit par faire sens et par initier des séries que je m’efforce d’enrichir par la suite.
Les tirages que je propose sont effectués sur des papiers d’art certifiés, mats, en utilisant des encres pigmentaires à gamme dynamique étendue. Ce procédé permet de garantir une stabilité chromatique du tirage de plusieurs décennies. Tous les tirages sont signés, numérotés et proposés en nombre limité, de 1 à 7 exemplaires selon les formats, et dans la limite de 30 exemplaires tous formats et tous supports confondus.

Archivé: CANGARDEL Mireille

En principe je commence ma toile à partir d’un objet,d’un drapé ou d’une silhouette quelconque dont les formes multipliées abolissent le blanc ou le vide pour aboutir au chaos. Terrible moment ! mais le plaisir de peindre se manifeste rapidement avec des regards, des mains ou divers animaux qui surgissent pour donner forme à l’informe et matérialiser mes obsessions.

Archivé: VIEL Louis

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Le travail plastique que je développe est engagé autour des problématiques socioculturelles contemporaines et plus particulièrement, depuis quelques années, sur le rapport de l’homme à la nature en utilisant différents supports : photographie, images animées, volumes, écrits, matériaux divers. L’art est bien une forme d’aide à la connaissance : de nous-mêmes, de notre environnement, de notre monde.
Le champ d’expérience photographique exploré depuis des années s’est élargi de l’image-trace, à l’installation art-nature où le geste se confronte à la matière. Je me nourris de l’art abstrait, minimal, conceptuel, …
Mon écriture se détache du réalisme pour un donné à voir et à penser par la recherche d’organisations de rapports forme-couleur pouvant signifier par métaphores, symboles ou autres vocabulaires. Le sens de mes œuvres se veut porter des interrogations.

Archivé: Hocine A

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Dans ma démarche artistique, concernant mes réalisations en volume, je collecte des objets en bois, en métal ou autres matériaux. Ces objets une fois assemblés, par un processus de détournement et de construction, prennent sens en trouvant une nouvelle identité. Pour mes sculptures, je recherche de préférence des matériaux et des objets qui ont déjà vécu et sur lesquels le temps a laissé son empreinte par un long mécanisme de transformation.

Archivé: RICHARD-DAUPHINOT Christelle

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Je suis métisse des arts, plasticienne de formation et photographe d’adoption. Agrégée d’arts plastiques, je suis davantage repérée à Toulouse pour ma démarche et mes expositions de photographie. Je suis lauréate du festival MAP photo en 2018. : les tirages photos sont redécoupés, repeints à l’encre, repris graphiquement. Et du texte manuscrit.
Je navigue dans le champ transversal de la pratique contemporaine, jusqu’aux installations et performances. En sous-terrain, je peins, teins, déchire, froisse, ponce, maroufle les papiers.

J’adapte et choisis le médium en fonction du propos et de la « nécessité intérieure » qui m’anime.
In situ.

Archivé: TINE-CHASSAGNE Line

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Formation Beaux Arts de Toulouse. J'ai commencé par faire des installations et des sculptures , béton, plomb, bois, tissus, etc.

J'avais gardé le dessin  pour la dernière partie de ma vie ; m'y voici donc !
Je cherche par le dessin à voir ce qui relie les formes, à éprouver les lignes de forces qui viennent de l'intérieur et celles qui viennent de l'extérieur, comment la forme se définit sous leurs poussées respectives. C'est ce que  je recherche avec le dessin.

Parfois cette poussée vient dans ma main directement…

Archivé: GRENON Annie

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Je voudrais peindre ce qui ne se voit pas, comme le souffle de la vie, l’instant éphémère d’un faisceau de lumière qui transcende l’espace, l’insondable, le souffle du vent, le murmure d’un ruisseau, l’en-deçà du visible, le chaos, le silence de l’espace.

Entre vision et contemplation.
La forme devient vie, l’éclosion des couleurs, leur fusion comme atome et molécules .

Mon travail de volume procède de la création de mondes, grâce à de multiples matériaux récupérés, modifiés, telle la pierre dans laquelle je voyage et lui donne la lumière ; elle devient sujet de rêverie, tout en racontant sa propre histoire.
Le Voyage est réalisé à partir de plexiglas chauffé, peint, de colle chaude, bois, épis de blé, pierre sculptée : un univers onirique .
Donner une autre vie aux matériaux afin de leur donner un nouveau sens, un autre langage.

Archivé: RELYVELD Martine

Travail à partir de gravures sur métal, la taille douce.
Chaque tirage est unique, les couleurs les supports les formats changent….
A partir de plusieurs matrices il est possible de les faire se rencontrer, dialoguer ou s’affronter.
Le thème de la métamorphose et de la migration va surgir.
Les gravures s’entremêlent.
La métamorphose s’opère lors que l’on se met en mouvement.
Dans quel sens vont les uns, dans quel sens vont les autres ?
A la fin du voyage serons nous les mêmes ?
La rencontre avec l’autre, avec l’ailleurs se fera avec plus ou moins de bonheur, mais nous serons un peu plus cet autre au bout du compte….
Les animaux migrent, se métamorphosent, pour survivre….
Pour s’adapter, les oiseaux nagent, les poissons volent, mais les hommes ?
Dans cette nouvelle problématique de la survie, les gravures interrogent notre capacité à l’adaptation !
Jusqu’où seront nous capable d’aller ?

Archivé: BRAGANCE Yan

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Originaire de Guyane française, ce sont les couleurs de l’imposante nature amazonienne, les visages des femmes et des enfants de Guyane, l’authenticité des habitants dans leur diversité, l’eau en cascades et la forêt foisonnante qui m’inspirent. Je vis depuis 1998 dans la belle région d’Occitanie, d’abord dans le Gers, puis près de Tarbes dans les Hautes-Pyrénées, en France. Là encore, entre la campagne rustique et la montagne majestueuse, les torrents effervescents ne cessent de m’encourager à peindre. Dans mes compositions, je cherche avant tout à saisir la lumière, à l’approcher… Nostalgie, sensualité, dans un tempo de temps et contre-temps, palette de sentiments et de rythmes guident mon pinceau. L’aura du modèle, les sentiments et pensées de la figure humaine, de la couleur, un peu de courbes, le geste est là pour traduire l’état d’âme en ébullition.
Si mes peintures sont majoritairement réalisées à l’acrylique et huile sur toile, j’explore différentes techniques comme le couteau, les projections, les empâtements et les coulures, laissant toujours place noble à la recherche et le style évoluer.

Archivé: GAIO Catherine

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Peintre autodidacte, je suis née à Toulouse où j’ai travaillé en tant qu’infirmière art-thérapeute au CHU de Toulouse jusqu’en 2016.
Je travaille parallèlement dans différents ateliers avec Claudette Ferrié à Croix Baragnon et Gerard Jan au centre culturel Airbus.
Mon travail pictural est essentiellement basé sur la trace, l’empreinte et le signe.
J’exploite soit la technique mixte ainsi que les différentes techniques de gravure.
L’œuvre se crée sans idée préconçue, pour moi il est important que l’œuvre entre en contact avec une sensibilité plus ou moins collective. En partant de l’imprécision la plus absolue, on peut toucher plus de gens qu’avec trop de définition.

Archivé: MAUBERT Evelyne

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Travailler le papier, la terre ou le trait pour donner corps aux personnages.
Mon travail part de la figure, de l’image de l’homme . Il met en forme ses combats intérieurs, sous les traits d’une humanité onirique. L’œuvre est parfois troublante, paraissant surgie de quelques songes.

Archivé: EKIN

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Ekin Kirimkan est une artiste graveur vivant et travaillant à Sainte-Croix Volvestre, en Ariège, dans le Piémont Pyrénéen.
Après avoir été formée au dessin à l’Académie Royale des Beaux-Arts de Bruxelles, elle s’initie à la gravure à l’Académie d’Ixelles, toujours en Belgique. Elle rejoint l’Atelier et le collectif de la Main Gauche à Toulouse en 2010, où elle pratique et enseigne la gravure jusqu’en 2016. Elle installera son atelier en Ariège en 2017 afin d’y initier des projets collectifs, des rencontres avec d’autres acteurs du métier de l’imprimerie d’art et du papier et y proposera des ateliers et des stages pour adultes et enfants.

Son geste qu’elle qualifie d’intuitif l’entraîne dans un corps à corps avec le support, la matrice. Apparaissent alors des tracés, des empreintes, des accidents graphiques qu’elle sait observer, interroger et transformer. Comme des strates géologiques, minérales ou végétales, la matrice gravée lui révèle la mémoire et l’épaisseur du temps.

A présent, elle compose son propre papier en fibres végétales, intégrant ainsi à sa démarche la création du support, du corps qui accueillera l'âme de son travail.
Telle une peau dont la porosité lie le visible à l’invisible.

« Parce que la gravure est un corps à corps avec la matrice, une fouille dans ses entrailles, elle révèle couche après couche sa mémoire, la fait remonter à la surface par le biais de multiples interventions chimiques et alchimiques.
La taille devient trace et s’inscrit dans la mémoire du temps. »

Archivé: VOISIN Antoine

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Je m'intéresse depuis plusieurs années à la notion d' «abstraction narrative », une façon subjective d'aborder le réel par la couleur et la forme. Inspiré par l'énergie de l'expressionnisme abstrait, que je tente de pousser vers un récit ouvert à l'expérience de l'observateur… La figuration n'est jamais très loin. Chacun pourra trouver, dans l'harmonie des couleurs et l'énergie des graphismes, matière à histoire…

Par ailleurs, je mène plusieurs séries à la frontière de la figuration (« flores », « paredes »,…), des fresques murales, des peintures éphémères en concert, et j'ai publié deux livres d'artiste avec le poète Claude Barrère.
Mon atelier est situé à Toulouse.

Archivé: SAPIN Véronique

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La danse a occupé tous les temps libres de Véronique Sapin entre 5 et 22 ans; c'est elle aussi qui a orienté ses premiers projets professionnels. La pratique de la danse d'abord classique puis jazz, contemporaine et africaine s'est muée par la suite en questionnement sur le mouvement, sa trace et sa mémoire, à travers toutes ses productions artistiques.

La vidéo est apparue tout naturellement comme le medium idéal pour appréhender, saisir, circonscrire et participer au mouvement. Véronique Sapin travaille avec ce medium depuis 1994 et crée ses propres bandes son. La manipulation de l'image en mouvement est devenue pour l'artiste un acte de chorégraphie des formes et de leurs lignes. L'artiste applique la même recherche aux images fixes qu'elle extrait de ses vidéos selon leur qualité "essentielle" comme on le dit d'une huile essentielle. Elle intervient sur la substance de leurs formes et de leurs lignes et les installe naturellement dans une chorégraphie.

C'est aussi la vidéo qui a permis à Véronique Sapin d'apprécier les qualités de diffusion de l'encre lors d'une expérience avec cette matière. Les images de ses déplacements et de ses réactions selon les supports ont convaincu l'artiste de travailler avec elle. Véronique Sapin a atteint son niveau de maîtrise de l'encre à la suite de ses années passées à Singapour auprès de l'artiste Lim Choon Jin.

Pour elle, vidéo, photo et encre partagent la même capacité à saisir le mouvement en train de s’accomplir. Parce-que ce mouvement peut engendrer de l'inconnu donc de l’incertitude, il lui sert de vocabulaire pour parler de la vulnérabilité thème centra de son travail.

Archivé: CLEVENOT Dominique

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Ma pratique photographique relève en grande partie de la cueillette. J’aime saisir ce qui, au détour du hasard, arrête mon regard dans la réalité environnante. Çà peut être un objet abandonné, un détail architectural, une lumière particulière, une ombre ou un simple jeu de formes, des éléments ordinaires que la saisie photographique permet, notamment par les choix plastiques ou les effets du cadrage, d’extraire du banal.
Une question qui traverse la plupart de mes photos est celle de l’absence : peu de personnages, de mouvement ou d’action, mais des d’espaces généralement vides, des objets silencieux et, souvent, une absence de tout contenu explicite.
Dans un second temps, ces images constituent pour moi un matériel dans lequel je puise pour produire des possibilités de lectures diverses : des micro-récits, des ellipses poétiques ou encore des sortes d’énigmes offertes à l’interprétation de chacun.
Je m’intéresse en effet à la façon dont les images peuvent communiquer entre elles : comment deux photographies peuvent dialoguer, du point de vue de la forme comme du contenu, ou comment une photographie peut prendre une signification particulière dans son voisinage avec d’autres.
Ces questions se posent notamment lorsqu’il s’agit de savoir ce que l’on fait des photographies (scénographie d’exposition, installation sérielle, mise en page, édition, etc.). Les images accumulées peuvent ainsi constituer le matériau d’un propos qui n’a pas toujours existé au moment de la prise de vue. Mais cette relecture des photographies engrangées ne peut-elle pas, aussi, révéler des significations qui étaient déjà présentes dans les images, bien que non intentionnelles ?

Archivé: CARNÉVALÉ Marie

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Le temps, le reste, l’héritage, voilà ce qui me met en route.
De fait, l’humain m’intéresse jusqu’aux traces de son absence et je me suis naturellement emparée du crâne.
Impudique et fascinant, il est une représentation de l’humain, autoportrait universel et objet d’art en soi.
« Memento Mori » !
En m’appuyant sur le vocabulaire de la Vanité, j’emploie un procédé formel utilisant un motif comme outil visuel (crâne humain, grains de riz, mouches, racines) et lui applique le langage du hasard, du dépouillement et de l’accumulation jusqu’à la saturation et ainsi exprime une mesure du temps.
Je vais à mon pas pour aborder le rivage d’une phase méditative dans le silence et la lenteur.

Archivé: LUNAT

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plasticienne, peinture, dessin, vidéo.

Un travail où l’émotion et l’imaginaire ont la part belle, Lunat donne des éléments graphiques et/ou narratifs, pour que le spectateur se crée sa propre histoire…

Archivé: Mr 1.C2

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Artiste indépendant depuis 2010.
Mr 1.c2 vous invite à découvrir son univers d’inspiration graphique diverse et variée.
Tour d’abord très inspiré par le mouvement « Graffiti », aujourd’hui son travail a évolué vers une forme plus conceptuelle et minimaliste, mixant graphisme et pop culture. Sa pratique de la peinture revêt un fort caractère ludique et se veut être un témoignage de la révolution numérique actuelle. Depuis 2013, il fait du célèbre personnage de jeu vidéo : « Super Mario », sa figure emblématique.

Archivé: CHAULAIC Nathalie

Paon d'or

En rassemblant des fragments – les tesselles – telles des bribes d’histoires éparses, je recompose une unité dans l’œuvre, révélatrice de sens et d’harmonie.
Trouvant mon inspiration dans la nature, je détourne la matière de sa fonction ou sa place d’origine pour la sublimer et créer des effets de matière. J’ai récemment ouvert une voie nouvelle et fascinante avec la coquille d’œuf pour développer une série de tableaux bas-reliefs aux « effets de peau » magnifiés, en perpétuel mouvement quand confrontés aux caprices de la lumière.
Pour un rendu vivant et organique, je taille la coquille d’œufs en jouant sur son bombé naturel. Je privilégie le noir qui met en exergue les effets de peau animale ou végétale que je recherche.

Archivé: DEVILOCE

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Devilloce (Océane Devillers) peint, dessine, découpe, recompose, évoque, imagine, agence, scénographie, photographie, écrit depuis… toujours. Ses travaux personnels ont fait l’objet de plusieurs expositions. Elle crée aussi des objets joyeux et poétiques : lampes, jouets, boîtes… et anime également des ateliers d’expression artistique où l’on suscite l’effervescence créatrice à partir de petits riens, carton, ficelle, bois flottés, hommages au landart et au recycl’art.

Archivé: COLMAN & PIERROT

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Marine
Je suis presque née avec un crayon dans les mains. A trois ans j'ai commencé à gribouiller sur le papier et cela jusqu'à aujourd'hui. Après un passage par les Beaux Arts de Paris pour côtoyer les plus grands, retour à Toulouse avec l'évidence du dessin pour expression. Lorsque je prends une feuille de papier je suis comme le sculpteur face à un bloc de pierre, je cherche à faire émerger la forme. Cette forme et cette idée préexistent dans ma tête et dans mon corps. C'est souvent une impulsion viscérale de vouloir comprendre quelque chose en le déposant sur le papier. Il s'ensuit une série d'actions: faire trace, recouvrir, gommer, faire réapparaitre, puis disparaitre, strier, poncer, révéler; autant de strates de matières pour laisser le dessin venir affleurer à la surface. Ici je vous propose une série de dessins avec comme fil conducteur la notion d'être au monde. Chaque dessin est une recherche, et je les nomme ainsi, répondant à mon questionnement sur l'existence. Il y est question du commencement, de ce qu'il y avait avant, de ce qui est là, de ce qui est vivant -animé/inanimé, de soi, de l'altérité, et de ce qui nous rassemble: le monde d'hier, d'aujourd'hui et de demain. Mes dessins fonctionnent souvent par deux: deux interprétations, deux facettes d'un même élément, deux dessins qui dialoguent et qui s'interrogent, vous interrogent…peut-être?

Vincent
Autodidacte, j'ai d'abord abordé la photographie avant de redécouvrir le dessin auprès de Marine. Je suis attentif aux couleurs, formes et textures, avec le but de redécouvrir le monde qui m'entoure. Le dessin permet de m'évader de mon travail quotidien plus cartésien en m'apportant un caractère méditatif. Mon travail se base principalement sur des inspirations photographiques et des interprétations de grands classiques.

Nous deux
Nous avons mis en commun nos univers. Complémentaires, nous nous émulons, échangeons des techniques, idées, aspirations, regards. Chacun nourrit le travail de l'autre et ensemble nous parlons du monde d'hier, d'aujourd'hui et de demain.

Archivé: FERRER

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Je peins de façon intuitive et réfléchie. Un alliage entre une capture d'images, rapide ; et une maîtrise du résultat lente.

Archivé: COMBES Véronique

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Interroger nos existences, notre rapport à l’autre et donner à voir les traces d’un temps passé encore enlisé dans un aujourd’hui incertain, un futur à construire : mon travail principalement figuratif ne cesse de parcourir ces questions.

Mes productions, sur des supports variés, le plus souvent grand format mêlent étroitement dessin, peinture et collage d’écrits.

J’utilise le procédé de mise en abyme support/ sujet traité. J’associe la fragilité et la solidité de l’ « horapeth », de l’écorce, de la toile cirée et des couvertures de survie à la nature humaine.

« L’horapeth » ou « oropet », désigne en patois une planche non équarrie dont on a enlevé l’écorce (horà / hors ; peth /peau). Hors la peau, écorchée. De forme irrégulière et imparfaite, elle est écartée et réservée à des utilisations secondaires. Ainsi, ces pièces de bois, dressées sur un socle de ciment ou d’acier, deviennent supports pour des corps meurtris eux aussi écorchés.

L’écorce, enveloppe fragile et protectrice est davantage utilisée pour des travaux de petite dimension…. Bribes d’écorce, bribes de vie.

La toile cirée, tissu enduit et résistant symbolise à la fois un espace intime et protecteur mais aussi un lieu de tous les dangers. Je l’utilise comme support pour des grands portraits de femmes ayant subi des violences conjugales.

La couverture de survie, utilisée pour des situations d’urgence a une forte connotation symbolique. Le choix de l’utilisation du côté doré n’est pas non plus anodin : la couleur or sur laquelle se dressent six migrants (réalisés en fil crocheté à peine plus grands que nature), renforce l’ idée de préciosité de l’être humain, de sa dignité.

J’ajoute à mes compositions l’écrit. L’écrit typographié, tronqué ou compressé qui, pour être lu invite le spectateur à un déplacement vers l’œuvre, une proximité de corps, un élan vers l’autre. L’écrit collé, les mots et « l’entre deux mots », des mots qui suggèrent, des mots qui disent, ces mots qui défont ou renforcent la première appréhension de l’image et qui participent aussi à la transcription graphique de mes émotions.

Car il s’agit bien là d’émotion et au fond de moi si je cherche à révéler la dignité, la force de ces êtres, c’est aussi pour établir une connexion émotionnelle dans une relation triangulaire formée par eux, le public et moi-même et pour susciter chez le spectateur une interrogation sur la relation à l’autre et sur sa propre vulnérabilité…

Archivé: CUNNAC Annette

Toulouse - Coucher de soleil sur la Garonne en hiver  Pastel

Annette Cunnac puise dans son environnement proche et au cours de ses lointains voyages, la source de ses peintures qui sont le fruit d’une observation directe et sensible du monde qui l’entoure. Elle peint la réalité en mettant en lumière sa poésie et ses couleurs. Elle révèle toute la richesse d’un univers sublimé. Ses thèmes de prédilection sont les paysages et les scènes de vie.

Elle travaille en extérieur, en prise directe avec le motif pour saisir la lumière et les couleurs. « Lorsque je peins en plein air, Je suis en état de réceptivité totale afin que rien ne vienne distraire l’œil de ce qui importe ». Guidée par les formes et les couleurs, elle réalise des croquis, des dessins plus poussés ainsi que des clichés qui vont constituer une base qu’elle utilisera pour son travail en atelier. Là commence le temps de la réflexion et du choix des sujets avant de passer à l’acte de peindre. Elle recherche sans cesse le ton juste, la délicatesse des couleurs et un équilibre entre graphisme et formes colorées. Transmettre l’émotion ressentie lors de la première perception et révéler le caractère profond du sujet est le fil conducteur de son travail qui va ouvrir à une émotion esthétique immédiate et à un dialogue avec le spectateur.

« Sublimer la vérité du sujet, exprimer l’essentiel et atteindre une intensité émotionnelle dans l’œuvre. »

Archivé: VALETTE Claudine

La clairière

La nature est pour moi source de beauté, apaisement, mystère. Elle est aussi puissance et fragilité, vitalité et résilience, indissociable de l' être.
J'ai exprimé ces sensations dans la peinture, le dessin, ensuite mis en relation avec des poèmes, dans des livres d'artiste, pour restituer une mémoire, des traces, comme un hommage, et inviter au voyage onirique.
La technique de l' estampe japonaise, bois gravé, m'a permis le contact direct avec la matière, et s' accordant avec ses contraintes, la patience et l' humilité. Se relier également à un savoir-faire ancestral par-delà les continents, les siècles, n'est pas anodin dans mon attachement pour cette technique.
Sa particularité (un bloc de bois gravé par couleur) m'a conduite à la simplicité dans le choix des couleurs, lignes, surfaces, l' expressivité, et la recherche d' équilibre et d'harmonie.
Ainsi, lors de l' impression, émergent des paysages étranges, primitifs.
Ils résonnent avec les mots, textes poétiques, dans mes livres-objets, formats intimes, qui se transforment pour se déployer et être partagés, exposés.

Archivé: SYLVESTRE-TRIAIRE Adeline

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Au delà de ma licence en arts plastiques et de mes cours particuliers, la pratique a toujours été présente tel un fil rouge dans ma vie. Cette citation d'André Gide définit parfaitement ce que je ressens : "L'art nait par surcroit, par pression de surrabondance. Il commence là où vivre ne suffit plus à expliquer la vie."
Au fil du temps, le format s'agrandit et les traits s'affinent. Dans le dessin, je réalise aussi bien des portraits que des "sans visages", ces tableaux où beaucoup de personnes peuvent s'y projeter car ils invitent à l'intimité, aux émotions et à la solitude.

Archivé: BARRUOL Isabelle

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La peinture, objet premier de mes recherches, s’est progressivement enrichie d’autres pratiques artistiques entre atelier et nature, notamment grâce aux créations in situ.
Mon travail hybride se nourrit de différents savoirs et savoir-faire en perpétuelle évolution. J'expérimente la mise en espace dans diverses installations, les touchers dans la série Empreintes, l’écriture végétale avec les Entrelacs.
Mes recherches sur la trace et la mémoire trouvent de nouveaux développements avec les Cyanotypes, empreintes de lumière, et les estampes, monotypes et gravures.

Archivé: SANCHEZ Anne-Marie

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Je dépose ma tête ;
les bras pleins d'émotions, j'entre à tâtons dans l'ample silence de la peinture et l'espace indicible de l'intime.
L'érosion du geste pictural m'aide à libérer, ouvrir des passages, ajuster, donner forme à l'image.
Je la laisse s'élaborer à son rythme, avec ses heurts, ses vibrations propres, ses soupirs.
J'accompagne l'image en train de se faire;
elle dirige, j'exécute.
Cet impératif sans apparente nécessité est pour moi un formidable espace de liberté.
Quand, enfin, l'image advient et me regarde, j'accueille dans l'étonnement l'évènement pictural et espère le faire partager…

Archivé: DEDIONIGI Federico

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Né à Buenos Aires, Argentine. Baccalauréat en Arts Visuels de l'Université du Musée social (UMSA), 2011. Il a ensuite complété le master en Art-Thérapie à l'Université National des Arts (UNA), 2018.
Il a vécu à Paris et dans le sud de la France entre 2016 et 2017, ayant l'opportunité de rencontrer des pays, des villes, des musées et des galeries qui ont influencé son travail et sa formation comme l'Angleterre, l'Espagne, l'Italie, Berlin, Bruxelles, l'Islande entre autres.
Étudiant aussi des enseignants artistiques de la taille de Brickles, Tapia Vera, Marina Rothberg, Andres Besatard Maggio et Bernardo Kehoe.
En tant que professeur assistant d'enseignement en Peinture 1 à l'UMSA, dans différentes écoles publiques et privées de la banlieue de Buenos Aires, il a travaillé dans le programme éducatif du Centre Culturel Borges dans la section visites guidées en 2009.
En tant qu'Art Thérapeute, il a travaillé à l'hôpital interzonal Dr.J. Esteves (Temperley) et il a fait son stage à l'association civile Antilco, maison de soutien familial (Dock Sud, Avellaneda) en 2014. Il a également travaillé dans le domaine du handicap dans divers Centres de la banlieue de Buenos Aires.
Il a réalisé des missions scénographiques pour des groupes musicaux, "Experimentores" sur le centre de loisirs et technologie de Buenos Aires Tecnopolis et a été responsable de l'Atelier de Scénographie à la Compagnie de Théâtre "Verte Volar", pour le programme d'ateliers de Culture Inclusive d'Almirante Brown. Il a travaillé également en tant que technicien Lumière pour "A Thousand Words productions". Illumination de huit courts métrages pour le ministère du développement social. Fabriqué en novembre 2015 dans différentes régions de la province de Buenos Aires.
Il a fait une premère résidence artistique en Argentine à CIMA Recidency, Open Space Intervention, fabriqué à Portezuelo, province de Catamarca en Septembre 2018 par Josemiel Platz et Romina Estecher. Et une autre résidence d'art dans l'Islande à Gilfelag Association, à Akureyri, un travail sur la série "Etats d'être".
Il a continué à développer son travail à Berlin et maintenant après un stage de formation d'artiste au BBB Centre culturel Contemporaine il habite et produit à Toulouse depuis 2020.

Les ArtsenBalade horaires d'ouvertures:

23 Septembre: 17 rue Chevreul (Atelier 17) 14hs-15-30hs et 1845hs – 20hs 

24 septembre: 17 rue Chevreul (Atelier 17) 11-20hs

25 septembre: Atelier à La Pubdriere (Atelier 42) 11-20hs

Archivé: CARCANAGUE Marie-Hélène

Robe

Peindre,
faire des taches, rebelles, forcément,
patauger, s’enliser, déraper dans les virages,
essayer l’inutile,
libérer la main gauche,
échapper à la vigilance des adultes,
chercher l’invisible, sans en avoir l’air,
rêver de couleurs impossibles,
tromper les apparences,
peindre le temps qui passe,
voyager sans billet, en solitaire,
se passer des mots,
perdre conscience,
descendre avant l’arrêt complet,
chercher ce que je cherche.

Archivé: BRILL Véronique

Abstraction Radoub dans le Port de Marseille

Au gré de mes hasards, au gré de mes contraintes, mon inspiration vient. Parfois pour du land art, parfois pour la photo, quelquefois juste pour une performance. Pour la beauté, pour dénoncer, pour raconter, pour sublimer et pour calmer les douleurs, pour le sens, pour rien ou pour tout à la fois.
Je crée parce que cela me vient, parce que je n’ai pas les mots, parce que je n’ai pas choisi, parce que je suis comme ça !
Ne me demandez pas de grandes dissertations pour expliquer ma création, sa signification ou pour vous donner tous les mots clés.  Je laisse ce travail aux spécialistes. Moi, je ne suis qu’une artiste.

Cette année, je montrerai, plus particulièrement, les photos de la série T’enlacer me déchire. Je présenterai aussi le livre issu de la série  – Le Livre, la Terre, le Temps et, bien sûr d’autres créations.

Archivé: ZANESI Elisabeth

Rochers 2 30x30

Trouver l’équilibre, sentir l’équilibre, chercher l’harmonie, vivre l’harmonie, voilà ce qui motive mon travail de peintre. Apercevoir le juste, le vrai… ne serait-ce qu’un instant, le temps de poser la couleur sur la toile.
Je ne veux pas savoir à l’avance ce que va être ma peinture. Je ne veux pas y réfléchir. Une autre partie de moi que je ne connais pas sait ce qu’elle a à dire alors je pose, je superpose les taches, les couleurs et les respirations… la vibration des couleurs s’installe parfois, j’hésite, je doute, je compose …
Un dialogue s’installe entre la toile et moi.

Archivé: SCHROEDER Virginie

COUV

Je peins tour à tour à l’aquarelle ou à l’huile avec le plaisir de capturer l’instant présent, les paysages urbains, les tranches de vie.
Les couleurs comme éléments structurels façonnent mes peintures.
Inspirée par les courants graphiques du XXe et XXIe siècle et l’art du dessin abrégé du grand maître Keisai, j'axe mes peintures sur les formes et les valeurs, le contraste et le mouvement, les impressions, l’émotion.
J'affectionne particulièrement le croquis et le « pris sur le vif », une façon de ressentir le présent et l’émotion qui s’en dégage.

Archivé: CARRET Christophe

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Démarche artistique : A l’instar de la peinture qui a vu se développer les pratiques abstraites, la photo, formidable outil de témoignage, est devenue un moyen d’expression artistique à part entière, pouvant parfois se libérer de certaines contraintes. Entre abstraction et détails singuliers, le travail que je présente est le fruit d’expérimentations et se décline en une série de montages originaux utilisant différentes techniques. Ma dernière exposition interroge la relation des enfants avec la matière et la nature.

Archivé: BERTHEAS

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Le travail de Corinne Berthéas démarre toujours par une histoire à raconter.
Puis vient le choix des matières et des couleurs. Textile, fil, dentelles, passementeries…. Mais aussi teinture végétale, acrylique, pastel, fusain. Son atelier regorge de trésors prêts à être utilisés dans la réalisation d’une œuvre. La récupération et le sur-cyclage sont de rigueur.
Ensuite peut démarrer le travail de l’œuvre, l’histoire prend vie. Pinceaux et aiguilles sont ses outils de prédilection, mais aussi couteaux et machine à coudre. Couture ou peinture ? La frontière est de plus en plus étroite… L’artiste est libre dans son propos et sa démarche.

Archivé: Xavier PINEL / XP

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XP est un artiste plasticien qui vit et travaille à Toulouse. Après une brève carrière de mathématicien, son goût pour la connaissance et la création l’oriente vers une activité
artistique à plein temps. Son travail tend à mettre en scène notre perception de la réalité.
Il s’intéresse en particulier à son caractère tronqué tant par la limitation de nos capacités
sensorielles que par les contraintes exercées par nos opinions et croyances sur son
appréhension. Le sérieux de ces questions ne l’empêche cependant pas de s’amuser lui ­
même de sa démarche ; les titres de ses créations en témoignent.
Ainsi il explore le concept de représentation au travers de ses multiples significations. Sont
donc invoquées dans son travail la représentation mentale, la représentation par
l’image ou encore la représentation d’un spectacle. Ces différents sens se retrouvent
alors mêlés aussi bien dans ses sujets que dans le medium utilisé. Cette approche donne
souvent lieu à des mises en abyme et l’incite à prendre du recul vis à vis de ses créations.
Pourtant qu’il choisisse la photographie, la vidéo ou la performance, ses tableaux sont
toujours présents. La peinture est au centre de sa pratique artistique. Ses toiles sont
construites à partir de photographies qu’il prend au cours de séances de pose ou de ses
déambulations. Elles sont ensuite découpées, déformées, assemblées informatiquement.
Cette méthode le mène souvent à multiplier les points de vue dans sa mise en scène. Une
fois satisfait de son montage, il le peint. Cette dernière étape permet d’homogénéiser la
composition et d’ajouter à ce processus créatif un peu de la subjectivité propre à sa touche.
Son esthétique actuelle repose sur un arrière­ ­plan contrasté en noir et blanc où se déposent
quelques formes colorées. Ces parties en couleur peuvent tout aussi bien être des
tâches d’où surgissent les détails de l’architecture d’un édifice religieux ou encore
des silhouettes laissant apparaître le point de vue de leur modèle. Le fond en noir et blanc
englobe ces surfaces morcelées telle l’ombre de ce qui pourrait ressembler à notre
perception de la réalité.
Il cherche aujourd’hui à faire évoluer ce parti pris intentionnel et visuel vers de nouvelles
dimensions en ayant recours entre autre à l’impression 3D.

Archivé: DE MESSEY Linda

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L’eau me permet de représenter des espaces dynamiques pour évoquer ce qui ne reste pas, ce qui disparait, la fluidité. Semblable à une onde interne parcourant l’univers, la mémoire de l’eau nous transmet l’écho lointain des étoiles.

Archivé: MELLAERTS

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L’emploi du collage allié à l’acrylique apporte une présence et un relief au travers duquel je joue des contrastes et des profondeurs, y ajoutant cette touche de couleurs imprévisibles voire quelque peu déconcertantes, qui captent le regard jusqu’à l’interrogation. La forme a peine apprivoisée s’échappe et s’estompe dans un ailleurs à la frontière du figuratif et de l’abstraction.

Archivé: SPOT

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Graffeur depuis 25 ans, Spot s’est spécialisé dans les grandes fresques et les lettrages 3D Wildstyle.
Sur mur, sur toile et en sculpture, il retranscrit son univers urbain de terrains-vagues et de friches industrielles abandonnées, invitant le spectateur à entrer sur les “chantiers interdits au public” où les graffeurs prennent le temps de peindre à l’abri d’une sempiternelle répression.

Archivé: DEBENS Christophe

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Peintre autodidacte depuis 2015. Production d’huiles sur toiles tous formats. Travail sur la matière et les contrastes

Archivé: CHAMPIERRE Elisabeth

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"La peinture d’Elisabeth Champierre explore la structure de notre existence. Par sa maîtrise de la couleur, son sens de l’équilibre des formes et sa compréhension des limites qu’impose le support, l’artiste révèle la profondeur et l’étendue de l’expérience humaine. Sur un fond construit essentiellement de blocs rectilignes, elle réussit le défi, qui échappe à tant de créateurs, d’introduire le mouvement, de concilier le constant et le variable, de représenter ce moment de grâce à la charnière de la continuité et du changement. Peindre devient ainsi une inépuisable source d’énergie, un moyen privilégié d’expression, un engagement vital."

Extrait d'un texte écrit par Thomas Michael Gunther

Archivé: VIGNAT Félicie

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Présentation de ma recherche picturale :

Mes mots sont des signes, mes sons des couleurs, ma danse des rythmes… alors se glissent sur la toile ou la fragilité du papier, des formes aux contours simples et aux lignes subtiles.
C’est la peinture qui me guide ; à chaque œuvre s’invente une nouvelle forme, une histoire différente, un geste en appelle un autre, une couleur se lie à une autre. D’une apparente simplicité, les formes apparaissent dans un jeu de transparences et d’opacités réalisées lors des passages intuitifs de la brosse, et se crée alors un environnement qui s’impose avec vigueur et fermeté.
Usant de toutes les composantes que constitue la peinture (composition couleur geste matière lumière…), l’acte essentiel de peindre se matérialise alors sur la page blanche en un tout cohérent et qui mène à l’évidence.
Et comme une araignée qui tisse sa toile, celle du peintre naît de toutes ces contradictions et complexités qui, une fois ordonnées, permettent d’offrir une œuvre construite, instinctive, et porteuse de sa propre lumière.

Félicie VIGNAT

Archivé: PANNIER Emilie

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Mon travail s’inscrit dans la filiation des Scènes de genre. Je crée un répertoire d’images contemporaines où les anonymes se conjuguent à leur environnement urbain.
Les couleurs servent mon sujet et le construisent. La lumière le fait vivre.

Archivé: EL CHUZPO (Christophe Ducoin)

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Christophe DUCOIN alias “El Chuzpo” est né le 20 Décembre 1965 à Dakar (Sénégal).
Après des études d’anthropologie à la Sorbonne il part s’installer au Mexique où il vivra dix-sept ans. C’est là qu’il commence son travail de peintre. Il vit actuellement à Toulouse.

Sa peinture toujours très colorée relève un dessin naïf, frais qui n’est pas sans rappeler la nouvelle figuration. Son style est puissant avec une direction narrative où se mêle le quotidien intime de l’artiste et la culture “universelle” des médias, avec toujours cette pointe d’humour qui lui semble essentielle.

Archivé: PALLARO Fanny

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En quête des origines pour aujourd’hui : Fanny Pallaro réalise des déclinaisons plastiques à partir de ses sculptures (mises en scène dans la nature, installations, photographies, gravure et estampes numériques…) afin d’approfondir l’univers qui se déploie sous ses doigts étonnés.

Archivé: DURANTE Christian

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Christian Durante est un artiste plasticien complexe.

Il s'interroge beaucoup, de manière générale, sur la notion de ce qu'est « être vivant » en posant un regard sur le cycle de vie.
Son travail tente de rendre perceptible l'invisible ou le presque visible, l'essentiel, en travaillant sur l'ordinaire.
L'ensemble de ses recherches soulignent l'impalpable, appréhendent le subtil et tentent d'en révéler l'essence.

Son oeuvre, par les multiplicités des médiums, cherche, ainsi, à exprimer la puissance et la fragilité du vivant. Ce qui lui vaut de s'apparenter à l'Art Total, mais aussi à l'Art Conceptuel, l'Arte Povera, et l'Art brut.
Il compose avec des matières vivantes : latex, goudron, encre de chine, brou de noix, cire, bois, végétaux…

Chacun des ses travaux peuvent être identifiés, mais leur sens n'est que partiel s'il est pris sans être rattaché au reste.
L'œuvre s'exprime par des compositions libres et imprévisibles, en fonction de l'architecture présente.
L'installation, la scénographie font aussi partie de la réalisation de son travail artistique.

Christian Durante place le spectateur au centre de son travail dont il fait entièrement partie, afin qu'il éprouve des résonances face à la matière et aux installations, là où les mots peuvent parfois être limitants.

Archivé: PAYROS Emilie

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Formée en dessin et peinture classique dès mon plus jeune âge, diplômée d’histoire de l’Art ; mon travail s’inscrit dans la peinture figurative contemporaine.
Ma peinture s’attache à représenter des êtres à la fois contemporains et éternels. Leurs âmes voyageuses s’évadent au dessus du temps présent, ils sont d’ici et de toujours. La condition de l’être humain et son impact sur la psychologie sont au centre de mes préoccupations.
Tous mes sujets sont inscrits dans un espace réaliste mais épuré. Je vois cet espace comme une « scène » dans lesquels les personnages jouent leur rôle d’humains.

Archivé: SENTOU

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Exploration du Vivant au sens large: Minéral, Végétal, Animal, Stellaire….par des techniques mixtes : huile, acrylique, encres, aquarelle, pastel

Archivé: DOUBLET Elsa

j’utilise l’argile et le modelage comme moyen d’expression artistique.
Je transforme la matière brute pour créer une œuvre en relation avec mon for intérieur.
Je présente entre autre une série de musiciens car la musique et les instruments sont également un outil d’expression artistique ancestral et présent dans toutes les cultures.

Archivé: MASON Emmanuelle

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Le regard de l’artiste se pose avant tout sur le monde du vivant et de l’Autre. Ses recherches – sur l’animal, l’érotisme, le corps, la mort, le désastre – ont pour point commun de montrer une extrême délicatesse, une « belle manière » qui piège le regard, alors que les sujets traités sont parfois irregardables ou même immondes. Elle rejoue la question d’un sublime, beau et effrayant à la fois, transposé au monde contemporain et aux apories éthiques, philosophiques, sociales et écologiques qu’il porte. Même lorsque son travail se fait tendre, on trouve une coupure, une brulure, qui tente de prendre en charge la tonalité́ plus ambiguë du sujet, et en laisser percevoir toute l’étrangeté.

« J’ai cette intuition, même si je peine à poser des mots dessus, que lorsque je me rends à l’atelier pour inciser du métal ou tracer des lignes de dessin, j’accomplis un acte essentiel, un acte de résistance. Cet acte me met en lien avec la fonction somptuaire de l’œuvre d’art, celle dont nous parle Bataille à propos de Lascaux, celle de l’esthétique, c’est-à-dire de la quête de sens. »

Archivé: MOTTA Philippe

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L’arrivée massive des écrans nous laisse encore papier, crayons, encre… mais a provoqué l’obsolescence quasi-immédiate des machines à écrire mécaniques. De la même façon, l’écriture à la main s’est trouvée reléguée au titre de substitut aux claviers.
C’est pour poser ce double constat que je traite les machines à écrire comme des objets défunts, issus d’une archéologie du virtuel ; et que je les présente comme des antiques. Pour l’écriture manuelle, la genèse du processus renvoie davantage au dessin, à la graphie de la lettre. A sa plastique.

Archivé: CHAPELAIN Isabelle

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Peintre toulousaine. Initiée au dessin et à la peinture dans le Tarn, puis à Toulouse, par des professeurs d’horizons,de techniques et de démarches artistiques très divers. Membre du collectif d’artistes plasticiens FACTO.
“Avec la série de peintures H²O, j’aborde la question de la transmission, thème qui m’est très cher. Transmission familiale, transmission des savoirs, transmission écologique : qu’avons-nous reçu, que semons-nous, que laisserons-nous aux générations suivantes ? sont les questions essentielles dans ma démarche artistique. Chacun de nous n’est qu’un maillon de la chaîne. Insignifiant et pourtant essentiel. Le cercle, présent sur chacune de mes toiles, en est le symbole. Il est le lien entre le passé et le futur, il est l’oxygène, il est la vie et son éternel recommencement.”

Archivé: WINKELMANN

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Ancien élève du musée de cire madame Tussauds à Londres, Pierre est aujourd’hui spécialisé dans la création de portraits connus, mais pas que, dans un style plutôt figuratif. Il travaille principalement d’après photos qu’il aura préalablement prisent lui même ou alors trouvées dans les médias. Sa particularité en tant que sculpteur se trouve dans le fait  qu’il produit lui-même ses tirages en bronze, à froid. Une fois la tête modelée en argile, il créera un moule autour de celle-ci en élastomère, pour ensuite le remplir d’un mélange de résine et de bronze. Cette technique lui permet d’agir à toutes les étapes de fabrication, sans faire appel à une fonderie.
L’artiste travail principalement sur commande.

Archivé: LARROQUE SOUSSAN Cathy

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Les matériaux composant les sculptures de Cathy LARROQUE SOUSSAN trahissent le dérisoire de l’Existence.
Dérisoire ou moins pesamment dissonance, venant mettre à mal toute prétention au sérieux, toute emphase, contre les valeurs absolues de l’Artiste.
Autant de couacs dans l’ordre des choses, d’ironies essentielles.

Archivé: DHOMPS Catherine

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Mon travail est une réflexion sur l’Art, sur la tauromachie, donc sur la vie, la mort, sur quel regard porter sur le monde autour.
Les tableaux racontent des histoires développées en thèmes et séries.
On y est spectateur, on s’y promène, on songe, on sourit.

Archivé: FOLLERE Sandrine

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Ma recherche s’articule autour d’un équilibre entre la structure et la construction de la forme. Mon questionnement m’amène à repenser le corps s’inscrivant dans un espace géométrique.
Le fil rouge en est le conducteur, le tiers reliant divers éléments qui amènent le regardant à une lecture différente du corps. Ces méridiens forment une trame qui inscrivent le corps dans une représentation symbolique, dans un espace visuel défini par les limites du Trait qui en rectifie l’organisation, le sens.
Penser les limites selon Didier Anzieu, psychanalyste, par les sensations de ce qui définit le corps par le contact, la peau, cette trame habitée, questionne la notion du Dedans et du Dehors, du contenant et du contenu.

Archivé: CISELET Barbotine

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Ma création est – dès l’origine – profondément humaniste. Elle vise la confrontation entre la réalité contemporaine, ses petits et grands défauts, et un imaginaire issu de l’enfance fortement imprégné de la proximité entre l’humain et l’animal, ce côté brut et instinctif qui est une part indéniable de notre ADN.
Dans la série « vie quotidienne » la femme, l’homme, l’enfant se montrent ainsi sans concession mais surtout pas sans humour et encore moins sans amour : loin des canons de beauté, de l’œuvre parfaite et millimétrée sublimant le beau – parfois jusqu’à la caricature – les sculptures choisissent le contrepied de la « beauté du réel ». Du réel dans son imperfection, ses petits et grands défauts. Que ce soit à la plage (nouvelle vague), dans la quête du graal santé-beauté standardisé (ça balance pas mal), dans les postures sans pose du quotidien (quotidien) ou dans les audaces de couleurs (colorama) nos contemporains et nous-même vivons une comédie humaine qui induit sa pleine et sincère beauté et vaut vraiment d’être captée, sculptée, exposée.
L’articulation avec la série « Manimal » vient quand se pose la question : mais pourquoi s’arrêter au réel ? L’âme humaine a toujours désiré sortir de ce quotidien, beau mais limité. Dans la genèse de la série figure cette envie de sortir du « biologiquement borné » pour retrouver cette âme d’enfant qui se permet tout en pensée, sans pouvoir souvent l’exprimer, le concrétiser, le créer. Dans le dépassement des humains de « vie quotidienne » se dressent donc devant nous ces créatures étranges : elles-aussi bienveillantes, elles-aussi habillées d’un substrat de quotidien sur lequel a germé la mutation imaginaire. Le rendu est monochrome, comme si la sculpture elle-même, pourtant posée là devant nos yeux, ne faisait pas vraiment partie du réel …
Finalement, qui est le plus humain ou le plus original ? la créature imaginaire et naïve de notre enfance ou le passant pas si banal du quotidien … ? Le public trouvera certainement SA réponse.

Archivé: DUFRAISSE Jenny Aimée

Tammi Terrell (1945-1970)

Ouverture vendredi, samedi et dimanche 🙂

Je suis peintre, illustratrice, graphiste. Accessoirement, photographe technicienne.
Addicte des couleurs, fascinée par l’émotionnel, je cherche à raconter, à traduire l’être, le cheminement de l’être, un état affectif, son évolution dans une quête holistique, d’unité avec le Tout, par la mise en situation d’un personnage, de motifs narratifs internes et externes à celui-ci.
L'acrylique est prédominant dans mes derniers travaux, et depuis peu je couds et colle des lainages, des fils de coton et papiers artisanaux sur mes toiles.
Dans un univers graphique composé de toiles et papiers, les outils d’art numérique, des jeux de matières, encres, feutres, craies, crayons, stylos, huile, peintures sur photos, peuvent s’inviter en fonction de ce que je souhaite exprimer.
Je suis en perpétuelle recherche d’harmonies, des formes, des couleurs, de l’accord entre chaque technique que j’ai envie d’utiliser en fonction des sujets. Dans une volonté d’amener chacun à sa libre interprétation, l’adapter à sa réalité, développer l’imaginaire, les formes imbriquées les unes aux autres, les noirs et blancs, les couleurs vives et contrastes, sont les éléments caractéristiques de l’ensemble de mes travaux.

Jé décline tous mes travaux en articles de papeterie faits à la main, reliures d'art, cartes postales, marque-page, magnets, tirages sur papiers d'art 🙂

Archivé: BROSSARD

Acrylique sur toile_100x100

Ma peinture dépend du motif qui va apparaître sur la toile, brut, libre. Avec les empâtements et les jeux chromatiques il s’enrichit de nouvelles dimensions, pas n’importe lesquelles non plus, entre vide et plein, opacités et glacis, la couleur vibre de la lumière ou de l’ombre. D’autres éléments comme les stries, les rayures, les noirs intenses découpent et dessinent ces espaces abstraits qui inspirent le travail en cours.
C’est un équilibre instable dont je m’efforce de garder le contrôle parce que ce qui m’intéresse c’est peindre au-delà des marges du sentiment ou de la mode, de façon plus personnelle, écrire avec le langage intime des couleurs et le sens secret que je leur donne. Peindre n’est pas un hasard.
Des rythmes, des variations solides ou transparentes apparaissent comme un tout, un ensemble où rien ne peut plus être ajouté ou retiré mais juste en suspens, imaginaire.

Bernard BROSSARD

Archivé: GILLY Jean-Pierre

La force du collectif 6ectif

Ma peinture décline généralement des formes simples et privilégie la couleur et la matière. Le principe qui la sous-tend est celui de la dualité, voire de la contradiction. Il vise à introduire de la dynamique dans mon travail et se traduit plastiquement par des rapports multiformes de proximité/distance entre les éléments de mes compositions.
Cette approche s'est ainsi matérialisée par des compositions géométriques articulant le plus souvent horizontalité et verticalité. En témoignent les séries "Infinis" et "La force du collectif".

Archivé: GOSSELIN-FEVRIER Virginie

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"Je ne raconte pas d'histoires, ce sont elles qui me racontent."
Ma démarche artistique est un travail sur le fond et sur la forme, la recherche d'harmonies et d'équilibres sur une base purement intuitive et instinctive. Je me laisse guider par mon inconscient, par les formes et les figures qui se profilent au-delà de toute volonté. Ces figures apparaissent à la fois incarnées et flottantes, centrales et silencieuses, emplissant l'ici et voguant dans l'ailleurs, multiples et scindées. Plus que de représentation, il s'agit de présence, de transcendance, c'est l'idée de la chose plus que la chose elle-même qui m'importe. Je rationalise peu, le moins possible, et laisse mon intériorité émotive me guider. J'aspire à me laisser traverser par ce qui flotte autour de moi, à capter des signes ou des messages qui bien-sûr sont nourris d'une foule de données relatives à mes voyages, mon passé, mes rêves, diverses nourritures à la fois culturelles, spirituelles et intellectuelles. C'est volontairement que je ne les formalise pas. Je les laisse créer, au delà de tout intellect, de toute théorie, des visions et des scènes, qui plus tard, une fois achevées pourront me surprendre ou, en aval, mériter une réflexion, voire un discours, une conceptualisation. Le récit s'esquisse, s'impose et m'impose de poser tel trait, telle couleur, telle phrase pour laisser une empreinte qui en sera la synthèse. Je travaille principalement l'acrylique (avec medium) sur toile de lin. J'y ajoute ici et là collages, huile, craies pastel et feutres. La matière, la richesse et la profondeur du rendu occupent autant de place que le travail des couleurs, des formes et du propos. Mes influences sont multiples. A la base, il y a l'Art aborigène que j'ai découvert lors de longs séjours en Australie. Un art à la fois innocent, abstrait et ésotérique, terriblement esthétique et secret, porteur d'un savoir ancestral. Une expression à la fois symbolique, venue des profondeurs des temps et parfois naïve. Les symbolistes (Odilon Redon, Gustave Klimt) et les néoexpressionnistes (Jean-Michel Basquiat…) font également partie de mes inspirations puisqu'ils laissent une grande part au monde onirique, dans ce qu'il peut avoir de plus doux mais aussi de plus étrange et libéré du réel. Tel l'Art iconique religieux qui ne représente pas le monde qui nous entoure mais le transfigure en s'affranchissant de notre vision terrestre en trois dimensions. Enfin, j'ai toujours été fascinée par les peintures ou dessins d'enfants qui portent en eux la création artistique telle que j'essaye de la vivre : spontanément, sans conceptualisation ni pensées limitantes.

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Après des études d'Art à la Sorbonne, à Paris, Virginie Gosselin-Février part en Australie pour rencontrer ses rêves de désert et d'espace. C'est ici que le face à face avec l'Art et la Culture aborigène marquera un point décisif qui ne se révélera que plus tard. Après de nouvelles études de journalisme, la route et les années suivantes se partagent entre écriture et voyages, entre les terres rouges et les océans, entre le monde (Amérique du Sud, Océanie, Asie, Afrique…) et Paris. Sa peinture est le reflet de ces songes itinérants aux dimensions plurielles. Entrelacs de cultures et de chemins où les animaux sont ancestraux, les hommes découvreurs et l'intuition reine. Elle vit et travaille aujourd'hui à Toulouse.

Archivé: CROCI Jacques

80 X 80

Pourquoi l’abstraction?(après avoir créé et dirigé 35 ans un cabinet conseil), Peut-être !….
1…. Un père, carreleur mosaïste né en Italie, qui me fait découvrir durant mon adolescence, la restauration et la création de décors de mosaïques, que je réalise sous sa houlette, avec des tesselles de faïence ou de grès, que je dispose sur les murs ou au sol en fonction de l’ordonnancement des formes et des affinités chromatiques qu’il me fait leur découvrir.
2…. Une attirance viscérale, pour la gestuelle picturale de peintres tels que: Hans Artung, Fabienne Verdier, Geoges Mathieu, ou Giancarlo Bargoni et bien “évidemment, pour leurs abstractions lyriques.
Abstractions qui s’affranchissent des apparences visuelles du réel, pour laisser place aux formes déstructurées, aux éruptions chromatiques, aux jaillissements spontanés et aux coulures.
Hermétiques, exigeantes, leurs toiles demandent un effort d’interprétation. Elles illustrent très certainement mes états d’âme, mes questionnements et d’une manière générale, tout ce qui, de mon passé, reste inabouti.
3…. Une compagne, diplômée de l’école des beaux arts, professeure de dessin, qui guide mes premières tentatives, m’initie et me conseille.

Archivé: LAFOLLET Bertrand

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Mon travail est basé sur le rêve et l’imagination mais trouve bien souvent son inspiration dans la nature .
– Il y a avant tout la lumière , source jaillissante qui traverse la toile.
– Le mouvement, frénésie incessante et maître du chaos.
– Et le relief, débordant de mes peintures et devenu sculpture et amoncellement de matériaux
en hommage à cette nature tant dégradée.
Les plastiques sont réutilisés pour se substituer aux formes naturelles dont le négatif photo semble marqué comme une empreinte indélébile.
Les cartes et tracés vus du ciels , fictifs ou bien réels, ne sont plus que le mirage et le souvenir d’un monde à la dérive.

Archivé: AMAGAT Corine

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C’est lors d’un voyage en Afrique, à Conakry, qu’une énergie venant de la terre et des habitants , a réveillé  ma créativité infantile .

J’ai passé une partie de mon enfance dans les bois ,la nature et côtoyé une artiste de mon village en lot et Garonne.
Je reprend les beaux arts à 50 ans avec Raphaël Larre à l’ISDAT Toulouse, qui me plonge dans le fusain, la terre et l’aquarelle. Je suis inspirée par le regard et l’émotion de l autre, chaque sculpture est une construction unique dont la destinée est d’être le miroir de l âme.
Chaque visage est une mémoire une aventure.
Mes sculptures sans patine, réalisées à partir des ressources écologiques que sont la terre et l’eau sont guidées par l’émotion.
Ma démarche est aussi de tisser des liens , transmettre aux autres , j’ai donc ouvert un atelier en plein cœur de Toulouse dans un lieu calme et serein car je n’avais pas suffisamment de place sur  ma péniche.
J’y travaille mes sculptures, et partage  de bon moments  à échanger des idées, techniques, céramique, tour, porcelaine avec d’autres personnes passionnées tout au long de l’année.
Je vous invite donc à venir voir nos œuvres et partager un bon moment.
À bientôt
Corine Amagat

Archivé: COFFINIERES Bénédicte

N°4

Avoir une œuvre de Bénédicte Coffinières chez soi c’est ouvrir une fenêtre sur la Méditerranée, ses couleurs fortes et contrastées, sa lumière particulière.

Toulousaine, Historienne de l’Art, médiéviste, artiste autodidacte, elle s’est intéressée et formée à de nombreuses techniques plastiques avant de s’engager il y a une quinzaine d’années dans l’atelier d’une peintre toulousaine , pour y nourrir sa réflexion et sa création et ne plus utiliser que l’acrylique.

Forte de tout cela elle se dote d’un atelier à Toulouse et à Roquefort-des Corbières.

Ses créations semi-abstraites sont des instantanés d’un paysage devant lequel on passe souvent à grande vitesse, rayures bayadères comme autant de lignes de vies pressées mais devant lequel elle se dit ‘contemplative”.

Elle décline à l’envie les couleurs du lido des Corbières Maritimes; entre étangs et mer , son œil de peintre est d’abord rivé sur la ligne d’horizon, puis elle enrichit un premier plan de lagune ou de vignes, jusqu’à se tourner il y a peu vers les ruelles du village.

Archivé: MAUCOURT Catherine

Drapé

La matière est primordiale, elle est le support de l’œuvre au-delà de tout aspect figuratif. Tour à tour, les sculptures sont légèreté, tension, fragilité et force. Elles s’imprègnent des traces d’une histoire et révèlent leur origine dans un voyage où la sensualité se joue de la matière brute. Elles parlent du temps, de la mémoire des hommes, de nos sociétés de consommation.

Archivé: VERDIER Sandrine

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Dans la série des mutations artistiques de mon travail, la terre est un chemin vers le bronze – deux de mes travaux sont actuellement confiés à une fonderie, en vu d’une prochaine exposition collective à Paris – mais la terre reste la matière première de ma recherche créative sur le corps de la femme. C’est une matière brute, capable d’être travaillée sous toutes les formes pour rendre les tensions et l’énergie corporelle saisie dans l’instant. C’est aussi une matière fragile, soumise aux aléas du séchage et de la cuisson, comme un prolongement de la fragilité des corps. Corps parfois brisés et recomposés ou scarifiés par des failles laissées par les expériences de la vie. Ces brisures racontent des histoires qui deviendront peut-être, au fil du temps, plus intenses que la matérialité des fragments corporels qu’elles traversent de part en part. C’est en tout cas le chemin qui s’est imposé à moi et que j’ai décidé de suivre.

Archivé: GARRIGUE Alain

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Alain GARRIGUE se définit lui-même comme un « imagier » : il est peintre, auteur de bande dessinée, écrivain et professeur aux Beaux-Arts de Carcassonne. Sa peinture affirme l’alliance de la figuration et de l’abstraction, du signe et de la couleur, de la lecture et de la vision.

Archivé: GUINET Julien

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Depuis 2016, je mène des recherches pour peindre de manière plus responsable, ce qui m’a permis de découvrir la peinture à l’oeuf, de créer mes propres fusains… Ces investigations m’ont mené à m’intéresser aux pigments naturels et notamment le Bleu de Pastel.

Archivé: NOLYBOS

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Artistiquement, je suis sensible à l’estampe médiévale, source première,
elle est une inspiration majeure dans mes réalisations picturales.

Le Beatus de Saint-Sever est un manuscrit enluminé figurant parmi les grands trésors de l’art Médiéval. Datant du XI ème siècle, après 1000 d’histoire de l’art, j’ai été saisi par la modernité de ces peintures.

Mon projet est double :

En tant que street-artiste, je travaille à jaillir le Beatus « Hors les murs », en installant des affiches grand format peintes à la main, sur papier journal.
Ensuite les peintures sont collées dans les rues, les forêts et les champs.
En fonction de la pertinence du lieu.

En tant que plasticien : je travaille sur une série de peintures actualisées du Béatus, œuvre qui est un véritable maillon entre l’Histoire de l’art occidental et oriental.

Voilà le grand sujet, sur lequel je vais travailler en profondeur pour contribuer à le faire découvrir au public.

Archivé: IWA

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5 ans études supérieure Académie des Beaux-Arts à Varsovie

 

Archivé: RENCK Hugues

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Ma peinture est figurative, elle évolue en même temps que j’évolue moi-même, à travers le temps, à travers les expériences personnelles et les découvertes visuelles, artistiques, iconographiques et littéraires, je la définirais comme une errance.
Je suis issu de l’école des Beaux Arts de Versailles, je vis et travaille à Toulouse.
J’expose régulièrement mon travail dans des lieux institutionnels, des galeries et des espaces privés ou des lieux associatifs.

Mes tableaux récents sont d’une part, des paysages urbains, ce qui m’intéresse ici c’est la musicalité, le rythme crée par les lignes horizontales, verticales et obliques, jouer entre le réalisme et le déni du réalisme, l’équilibre et le déséquilibre et également de représenter dans un espace la présence humaine sans qu’il y ait besoin de l’y inscrire.
D’autre part, des paysages, moments vus et saisis puis retranscris. Pour moi, le spectacle qu’offre la nature éveille l’étonnement, il amène à la concentration de l’esprit et incite à la méditation, c’est le sentiment que j’essaye de transmettre à travers ces tableaux.
Enfin des scènes à personnages inspirés par des poèmes.
Egalement des nus et des portraits inspirés par des artistes (écrivains, peintres…) qui m’intéressent par leur œuvre ainsi que par leur physique.

Au-delà ce sont des coups de cœur pour des lieux à un moment donné ou des textes auxquels la peinture permet de donner une dimension nouvelle, un cadre, celui certes physique du tableau mais également et surtout celui de l’esprit qui le réinvente.

Archivé: LILAJOY

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D’un geste délicat, Anaëlle Bouthier alias Lilajoy donne forme à des dentelles, à travers lesquelles une lumière diffuse se faufile avec pudeur. Elle perfore le bois et joue avec les densités des percées pour créer des oeuvres lumino-cinétiques qui ont pour caractéristiques de se mouvoir dans l’œil du spectateur au cours de son déplacement. Il y a quelque chose d’apaisant dans ses tableaux lumineux, un équilibre où plein et vide ne font qu’un et nous transportent, nous rapprochent de nous-mêmes. Murmures d’un rêve, mouvements suspendus, les œuvres de Lilajoy portent en elles une intimité précieuse et pénétrante. Avec ce principe de bois ajouré, elle a d’ailleurs enchanté l’hôpital de Purpan du CHU de Toulouse avec un lieu inédit ” l’Espace de Ressourcement ” qu’elle a conçu en 2015 dans le cadre de sa thèse en Art.

Archivé: QUEREJETA ROCA Carla

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Heidegger disait que « Créer l’espace c’est faire librement un don d´endroits. Nous devons apprendre à reconnaître que les choses ne font pas seulement partie d’un endroit mais qu’elles sont elles mêmes des endroits ».

Je crée l’espace. Œuvre qui est un espace en soi même. C´est l´intervention dans la matière, et en même temps la représentation de celle-ci. C´est une dualité qui semble se nier et s´affirmer mutuellement. La matière, située dans l´espace, se transforme en une représentation de celui-ci, sans perdre pourtant sa propre entité.

Mon approche de la matière se nourrit des sources spatialistes : Lucio Fontana affirma que « ce n´est plus la figure comme tableau, mais le tableau comme figure qui se détruit, se perce… », c´est l´objet artistique. Puisque toute œuvre est création-destruction, et elles n´existent qu´ensemble, dans ma recherche je commençai à couper, rompre et déchirer, pour rapiécer et reconstruire à partir des dépouilles. Représentant des espaces, mais créant un espace nouveau pour eux, en leur donnant une nouvelle entité.

J’applique à la peinture des principes déconstructivistes: La rupture, la fragmentation de l’espace, un chaos contrôlé comme méthode de travail et recherche, derrière une nouvelle structuration-déstructuration de la réalité. L’espace créé pour l’espace hébergé. Les architectes déconstructivistes sont partis des structures classiques pour, après un processus de re-formation structurale, de destruction-création, un processus profondément vital, créer des espaces-réalités nouveaux. Je cherche ces principes dans la peinture. Des espaces hébergés dans une nouvelle réalité qui se fond avec eux en leur donnant une nouvelle entité. Un être en soi. Ce chaos contrôlé, un provoquer et laisser se passer, arrêter et détruire, reconstruire. Une dynamique sensitive et sensorielle. De nouveaux espaces offerts au spectateur, qui sera la personne qui les habitera, qui va les parcourir. Des espaces d’humanité absente, comme un symbole de la déshumanisation provoquée par nous-mêmes dans notre propre monde. Espaces dans lesquels se ‘ré-former’ intérieurement. Espaces desquels se ‘ré-approprier’ et dans lesquels ré-exister, se ‘ré-créer’. Ainsi j’explore la construction de l’idéntité dans l’espace au long du temps.

Archivé: PETROLEUM (GREGOIRE Bertrand)

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Né en 1960, mes sculptures sont la résurgence de souvenirs d’atelier de mon grand-père garagiste, le témoignage anticipé de l’âge d’or révolu du pétrole et du consumérisme.

La collection PETROLEUM
Dans la lignée des ready-made, l’artiste conjugue récupération et création, mêlant techniques de détournement et fonderie où se côtoient pièces mécaniques et bidons usés.
Ses personnages issus de l’iconographie BD et cinéma, constituent autant de personnalités cocasses et attachantes dont les visages semblent tirer toute leur expression des aléas du métal coulé ; un univers texturé et chromatique, d’où émane de ces matériaux bruts, une sensibilité à fleur de métal.

Archivé: MOUMNI

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Pendant quelques années, je me suis amusé à asperger mes toiles à même le sol avec une peinture liquide puis à l’aide d’accessoires, tisser les taches de peinture à l’horizontale et à la verticale, jusqu’à obtenir l’effet vibratoire des couleurs qui me fascinaient jadis…

Aujourd’hui, bien que la peinture soit toujours présente dans mes toiles, je me tourne vers la matière que je travaille en aplat ou sous forme de monticules, tantôt coulantes tantôt en  poudre… Je m’inspire de mes souvenirs visuels d’enfant, des étalages d’épices, des jeux d’enfant ayant comme seuls matériaux ce que la nature nous offrait de plus brut, le végétal et le minéral.

L’art est un jeu d’adulte qui se laisse guider par l’enfant qui habite en lui.

La démarche de l’artiste est le produit d’un voyage dans le temps qui ne cesse d’interroger sa mémoire visuelle, olfactive et affective, de s’en servir afin de pérenniser le jeu et cristalliser ses repères, les plus forts. Peinture, matière et monticules…des techniques de représentations éphémères ou durables ou les deux à la fois. – moumnimidar@gmail.com

Archivé: CECCHELLA Cassandre

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Cassandre Cecchella a commencé ses études par une formation en école de design sur Toulouse. Suite à une opportunité professionnelle lors d’un travail saisonnier, elle a entrepris un poste de responsable de magasin; c’est celui ci qui l’a fait revenir dans le milieu de l’art. Tout en travaillant dans cette grande enseigne de la distribution alimentaire, elle a commencé à récolter des listes de courses manuscrites abandonnées par les clients. Cassandre ramassait ces listes, achetait les produits inscrits pour composer une nature morte qu’elle peignait.
Engagée dans un travail de peinture, elle questionne la rapport à la couleur et aux différents matériaux qui lui servent de support (toile, bois, papier, plexiglass). Ses sujets de réflexion sont ceux de la promenade, du voyage, du souvenir mais aussi ceux qui évoquent les paysages et ces rencontres du quotidien, reflets d’une époque, d’une consommation.

Archivé: BONNEFIS Nelly

L’expérience créatrice me confronte à une recherche permanente visant à récupérer les traces d’une histoire et à en retrouver le sens. C’est un processus qui m’amène à cheminer vers l’intime, l’indicible.

J’inscris sur les tableaux la fragilité de nos existences, notre présence et notre effacement à terme.
Cette expérience amène forcément un questionnement et m’oblige à aller de plus en plus loin. Chaque tableau fonctionne comme un passage d’une expression à une autre, d’une question à une autre adressée au monde.

Chaque étape de mon travail m’oblige à déconstruire mes représentations, à chercher dans les sphères les plus opaques un sens, un signe afin que quelque chose advienne d’inattendu qui me contraigne à inventer un savoir nouveau. Chaque tableau de la série est à la fois unique et partenaire d’autres pièces qui s’inscrivent dans la même aventure.

Techniquement la plupart de mes tableaux sont réalisés en technique mixte. La base de mon travail est le plus souvent réalisée à la presse sous la forme de monotypes. J’interviens dans un deuxième temps soit à la pointe sèche, en gravure, en collagraphie ou tout simplement en dessinant à la mine de graphite au pastel ou au fusain (voir le site ).
Mes grands formats sont réalisés à la peinture à l’huile ou à l’acrylique.

J’ai par ailleurs réalisé plusieurs livres d’artistes avec des amis poètes qui ont été édité aux éditions Réciproques et chez Az’art atelier éditions .

Archivé: VIAL Valérie

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J’explore la pluridisciplinarité de l’art sans m’attarder sur une technique spécifique. Le dessin, la peinture, les installations, me permettent de donner vie à mes idées en travaillant sur plusieurs sujets en parallèle.

Tout ce qui m’entoure m’inspire. Je suis fascinée par la mémoire, la construction des identités, nos vécus, nos constructions individuelles et collectives. Ce sont des sujets auxquels je réfléchis constament et qui guident mes lectures et ma création.
D’autre part, dû à mes origines, il y a aussi la Colombie, qui reste l’influence de tout ce que j’entreprends, et cela se reflète dans mon travail artistique.

Les lieux, comme part importante dans la construction de la mémoire, m’intéressent depuis un certain moment. Je travaille actuellement sur une série de dessins et de collages que j’intitule « (re)construction of y.our story ». J’explore ainsi, à travers le pastel gras, différentes architectures. La présence / absence des personnes dans ces espaces, les objets et les détails qui les composent.

Simultanément, je dessine à l’aquarelle sur différents supports. Un travail en cours qui a commencé avec mon propre besoin de ralentir, de me poser, de requestionner le « moi ». Au travers de ces corps de femme que je végétalise, j’interroge ma place en tant que femme dans le monde. Où sont mes racines, mes ancrages.

Archivé: LANGLOYS Sébastien

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Fusain, terre et bronze, je m’inspire des corps et des visages pour en révéler toutes leurs expressions.
Parmi mes principales créations, la sculpture monumentale Regards d’Enfants (créée en tant qu’Ambassadeur du Secours Populaire), les statues taille réelle de Frédéric Mistral à Eyragues, René Goscinny à Drap et bientôt Paris, Claude Nougaro dans le Jardin du Capitole à Toulouse, Le Pêcheur et la Ramendeuse sur le port de Martigues ainsi que les bustes de Jean Jaurès, Aimé Césaire, Nelson Mandela, Jean Paul II, Jean Cocteau, Pierre Baudis,…
J’ai également réalisé la Médaille d’identité du Sénat.

Archivé: ESSA Serge ALLAIN

« Je lutte pour un art libre et métissé, à la pensée multiple. J’explore un univers dans l’improvisation et la prise de risque. Mes démarches graphiques, calligraphiques ou numériques résultent du dessin instinctif. Il s’agit de rendre sensible par l’image divers instants attachés à des moments et lieux prioritaires. Comme une respiration, gestes et contemplation se succèdent ou se superposent. »

Artiste peintre et sculpteur, Serge Allain dit ESSA, fait de la peinture engagée et mise sur les rapports humains. Son travail d’observateur le mène de Paris à l’Algérie, des Antilles à la Réunion puis aux Comores et se poursuit à Toulouse. La photo fixe la mémoire et constitue la matière première de ses travaux.

Archivé: De La Roncière

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Née en 1983, originaire de Bretagne, elle ne cesse de s’imprégner au fil des
années des villes, des régions qui ont influencé son parcours artistique: Paris,
Bruxelles, Barcelone, Londres ou encore Rio de Janeiro, São Paulo sont autant
d’étapes importantes dans l’évolution de ses créations.
Artiste plasticienne, Fanny de la Roncière est étonnante car elle surprend
par l’originalité de ses techniques et des médiums utilisés: sachets de thé,
sous-bocks de bière, enjoliveurs, bois…
Minutie et richesse sont omniprésentes dans son travail et renvoient un excès
de profondeur et de générosité. Superposition de matières immortalisées par
le vernis c’est avec délectation qu’on aborde son univers linéaire et structuré.

Archivé: DUFRAISSE Jenny Aimée

Tammi Terrell (1945-1970)

Je suis peintre, illustratrice, graphiste. Accessoirement, photographe technicienne.

Addicte des couleurs, fascinée par l’émotionnel, je cherche à raconter, à traduire l’être, le cheminement de l’être, un état affectif, son évolution dans une quête holistique, d’unité avec le Tout, par la mise en situation d’un personnage, de motifs narratifs internes et externes à celui-ci.
L’acrylique est prédominant dans mes derniers travaux, et depuis peu je couds et colle des lainages, des fils de coton et papiers artisanaux sur mes toiles.
Dans un univers graphique composé de toiles et papiers, les outils d’art numérique, des jeux de matières, encres, feutres, craies, crayons, stylos, huile, peintures sur photos, peuvent s’inviter en fonction de ce que je souhaite exprimer.
Je suis en perpétuelle recherche d’harmonies, des formes, des couleurs, de l’accord entre chaque technique que j’ai envie d’utiliser en fonction des sujets. Dans une volonté d’amener chacun à sa libre interprétation, l’adapter à sa réalité, développer l’imaginaire, les formes imbriquées les unes aux autres, les noirs et blancs, les couleurs vives et contrastes, sont les éléments caractéristiques de l’ensemble de mes travaux.

Archivé: KOU-BOU

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Duo d’artistes peintres russes : Ivan Koulapine et Konstantin Boulavskiy

Tous deux sont diplômés de l’école d’art et membres du Fonds artistique international. Ils ont pris part à différentes expositions en Russie et en Europe.

«Le monde lumineux et la diversité des formes, la surprise des combinaisons de couleurs créent une atmosphère vraiment particulière», écrit un critique d’art russe.

Archivé: AKLIJEANNE Béatrice

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Peut être s'agit t il d'arpenter, de traverser et se laisser traverser, d'errer un peu là où s'accroche, s'associe, se confronte la matière insaisissable de notre environnement, de notre humanité.

Archivé: CAMY Anne

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Attirance depuis longtemps pour le volume et la sculpture, terre, grès et des incursions vers d’autres matériaux comme le fil de fer .
Goût prononcé pour le monde animal et une tendresse particulière pour les vielles chaussures.

Archivé: LORET Thaïs

Coquille - Thaïs Loret

“Mon travail de sculpture est un travail instinctif avec la terre, c’est cette matière qui porte mon geste et qui esquisse la forme initiale de la pièce que je m’apprête à créer.

Les formes organiques poussent, c’est un dialogue entre terre et gestes. Je recherche la rugosité et la vérité de la terre en m’inspirant de la nature.

Par ces formes aux lignes épurées et aux textures sauvages, j’ai envie de créer des œuvres qui dégagent une force et provoquent des émotions.”

Archivé: VIAUD Jean-Marie

Partir du réel, que la photographie capte inexorablement, pour parvenir à quelque chose plus abstrait, qui fait appel à l’imagination de chacun, est au cœur de mon projet artistique. Composer avec les formes, les matières, les textures, rechercher les limites de la lumière, sont les axes que je privilégie.
Je trouve le plus souvent mon inspiration dans la nature, car je crois y être plus sensible, je n’exclus pas pour autant l’urbain. Mes photographies prennent le plus souvent naissance au hasard de mes balades lorsque mon regard est attiré par un « je ne sais quoi », nourri par l’espoir de revenir avec une ou plusieurs images qui feront voyager. Avec le temps, l’accumulation de ces images finit par faire sens et par initier des séries que je m’efforce d’enrichir par la suite.
Les tirages que je propose sont effectués sur des papiers d’art certifiés, mats, en utilisant des encres pigmentaires à gamme dynamique étendue. Ce procédé permet de garantir une stabilité chromatique du tirage de plusieurs décennies. Tous les tirages sont signés, numérotés et proposés en nombre limité, de 1 à 7 exemplaires selon les formats, et dans la limite de 30 exemplaires tous formats et tous supports confondus.

Archivé: Moumni

Pendant quelques années, je me suis amusé à asperger mes toiles à même le sol avec une peinture liquide puis à l’aide d’accessoires, tisser les taches de peinture à l’horizontale et à la verticale, jusqu’à obtenir l’effet vibratoire des couleurs qui me fascinaient jadis…

Aujourd’hui, bien que la peinture soit toujours présente dans mes toiles, je me tourne vers la matière que je travaille en aplat ou sous forme de monticules, tantôt coulantes tantôt en  poudre… Je m’inspire de mes souvenirs visuels d’enfant, des étalages d’épices, des jeux d’enfant ayant comme seuls matériaux ce que la nature nous offrait de plus brut, le végétal et le minéral.

L’art est un jeu d’adulte qui se laisse guider par l’enfant qui habite en lui.

La démarche de l’artiste est le produit d’un voyage dans le temps qui ne cesse d’interroger sa mémoire visuelle, olfactive et affective, de s’en servir afin de pérenniser le jeu et cristalliser ses repères, les plus forts. Peinture, matière et monticules…des techniques de représentations éphémères ou durables ou les deux à la fois. – moumnimidar@gmail.com

Archivé: SAFAR Sarah

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Sonder les parcelles trop souvent occultées de notre humanité, celles qui intriguent ou inquiètent, mais nous constituent aussi.
Interroger la relation que l’être humain entretient avec sa nature propre et avec le reste de la Nature.
Pour cela je travaille sur le corps, jouant avec les dimensions et les associations déroutantes : les membres et organes sont parcellaires et redistribués, le visage additionné d’éléments « surgissant » de lui.
Ou bien j’explore la part commune, l’animalité, avec plusieurs types de figures :
des animaux plus ou moins anthropomorphes, des chimères ; ou encore des visages d’hommes un peu monstrueux, parfois risibles… l’humanité diverse.

Archivé: FOURCADE Michel

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Après des années de volume et abstraction, je fais de la peinture figurative en mélangeant des villes surtout Londres et New-York.
C’est difficile de résumer, il y a eu beaucoup de textes écrits sur mon travail. Je pense que les images suffisent… Ou bien les textes sur mon site.

Archivé: LUNAT

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plasticienne, peinture/monotypes. Un travail où l’émotion et l’imaginaire ont la part belle, sortes de chimères, de personnages comme sorties de rêves , des vides, une coulure, une tension…. Lunat donne des éléments narratifs et graphiques pour que le spectateur se crée sa propre histoire…

Archivé: ESCAFRE Jean-Philippe – atelier L’imagerie

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L’imagerie est un lieu artistique de 560 m2 regroupant : une école d’art, une galerie d’art et un atelier d’artiste. Il est dédié à la création artistique en général mais plus particulièrement au dessin et à la peinture.
La démarche artistique est principalement liée au corps et à ses représentations : nus, portraits, scènes…

Archivé: LAULHÉ Isabelle

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Créer ? l’aventure commence dans le silence de l’atelier avec le grain d'une toile, le toucher d'une feuille de papier pour estampe.
Sur ces supports, j’ai exploré ce que ce monde me donne à penser et à aimer : des paysages désertiques, des architectures enfouies au plus profond de la mémoire, l'élégance et le mystère des écritures, l’humble univers des bestiaires.

L'estampe et la peinture sont mes moyens d'expressions

Archivé: GRATIGNY Christelle

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La javel pour faire de l’homme une apparition, la couture rouge des plantes comme une blessure, une cicatrice.
La gravure pour creuser, explorer ce lien entre l’homme et le règne végétal.

Archivé: BLANQUET Ariane

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Ariane Blanquet invente son alphabet minéral en taillant le marbre, puis joue des contrastes, des lignes et des textures.
Ses œuvres expressives, pièces à poser ou sculptures murales, dégagent une luminosité et des accords intérieurs apaisants et profonds.
Dans un style épuré et sobre, son œuvre est sans prise avec le réel ; l’abstraction y laisse la place à l’imaginaire.

Archivé: FOURRIER Erick

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Erick FOURRIER est né le 31 mars 1977 dans l’Oise.
En 1994, c’est par l’art floral qu’il fait ses premiers pas dans l’univers de la création artistique.
Ne se réalisant pas complètement dans l’art floral, il s’inscrit aux Ateliers Beaux-Arts de la ville de Paris où il suit, de 2009 à 2012, les cours de Françoise COUTANT, Sun XUE, Antonio ROS-BLASCO et Valérie BEON.
En 2013, il s’installe à Toulouse et dédie désormais tout son temps à la création artistique en se consacrant principalement à la sculpture sur palettes.
Le choix de la palette s’est fait naturellement, parce que c’est un objet public et populaire, reconnaissable de et par tous. Ce choix est également dicté par une conviction plus sociétale : transformer la palette sans la rendre complètement opaque mais juste un peu embrumée, comme une poésie urbaine. pour qu’elle nous parle en toute discrétion de son impact sur le monde. Eco-sensible, elle nous dit le déboisement planétaire, la mondialisation des modes de transport de marchandises dont découle une uniformisation culturelle occidentalisée, la décentralisation de la production qui se répercute sur l’emploi d’une part et induit de nouvelles pollutions atmosphériques d’autre part.

Dès ses premières pièces, Erick instaure ce dialogue paradoxal entre leur apparence présente (en tant qu’œuvre d’art) et leur passé. Les premières palettes sculptées par l’artiste sont figuratives (« Brève » – « Dos » – « Seule ») mais il va s’orienter ensuite vers la réalisation de sculptures abstraites, construites comme de petites architectures (« Comble » – « Mis à jour » – « Réseau » – « Arêtes »). Le sculpteur, comme l’architecte, travaille sur l’érection et la stabilité, le retrait et l’apport ; il étudie la destruction comme une construction.

Avant qu’Erick ne les transforme par son travail d’artiste, les palettes ne sont pas encore des sculptures mais elle sont déjà puissamment architecturées : plusieurs planches forment un plateau cloué à plus ou moins six pieds, eux-mêmes cloués à au minimum deux planches. Chaque palette a ainsi une forme initiale, reconnaissable et quasi immuable.
L’artiste tient à respecter cette construction qui apporte la rigueur de l’objet. « Mon paradoxe consiste à garder la structure de la palette de livraison tout en cherchant à la rendre la moins lisible et apparente possible ».

Transformer et simuler la disparition pour une nouvelle naissance ! Un nouveau regard de l’homme sur la matière.

Archivé: BRAIBANT Vanaja

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« Vanaja Braibant a quitté l’Inde à l’âge de 4 ans pour vivre en Belgique puis en France.
Elle fait les Beaux-Arts et des études d’Architecte Paysagiste, découvre la couture, le crochet, le canevas, le tissage… et la magie du fil de fer.
Très rapidement, elle remplace son crayon par le fil de fer qui lui offre cette liberté de « dessiner » en 3 dimensions.
Depuis plus de 20 ans, avec ses doigts de fée et son fil, elle sculpte le vide qui nous entoure et donne vie à des sculptures aériennes de toute beauté. Imprégnée de culture occidentale et indienne, elle mêle poésie, mythologies grecque et indienne ; Les mots dansent autour de ses personnages, relient les Hommes à la Nature.
Laissez-vous porter par cette légèreté et la beauté d’âme de cette artiste. »

Archivé: Julien Jammes

Rivière et neige

Julien Jammes dessine des paysages d'une nature vaste et intouchée, on y voit la vie fourmiller dans ses moindres détails. Ses dessins sont réalisés à la plume, en écriture asémique (gribouillis) et pointillisme.

Archivé: GAUZIN Didier

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Actuellement,  je sculpte essentiellement la pierre et j’aime que l’on retrouve la forme originelle de la pièce. En fait c’est la matière même qui guide mon outil et m’impose la forme à donner à mon idée de départ ; le plus dur c’est d’accepter de se laisser guider et d’établir un dialogue muet avec la pierre.»

Archivé: HAVARD Fabienne

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Mes œuvres s’organisent autour d’une recherche graphique qui s’est développée depuis quelques années sur une recherche en alchimie. La symbolique alliée au travail du trait organise désormais et architecture mes expositions dont un rouleau de plus de trente mètres au total est la colonne vertébrale. Il décline les expressions des règnes, ainsi que les quatre éléments. Basé sur un travail d’introspection, une quête philosophique exigeante, basée sur les lectures de Bachelard, Bergson et les philosophes antiques, mes toiles font partie de cette geste qui se construit au fur et à mesure de l’élaboration des tableaux peints uniquement en noir, blanc et rouge, les trois couleurs des trois œuvres alchimiques. Une recherche persévérante et joyeuse de la quintessence.

Archivé: Lilajoy

D’un geste délicat, Lilajoy donne forme à des dentelles, à travers lesquelles une lumière diffuse se faufile avec pudeur. Elle perfore le bois et joue avec les densités des percées pour créer des oeuvres lumino-cinétiques qui ont pour caractéristiques de se mouvoir dans l ‘œil du spectateur au cours de son déplacement. Il y a quelque chose d’apaisant dans ses tableaux lumineux, un équilibre où plein et vide ne font qu’un et nous transportent, nous rapprochent de nous-mêmes. Murmures d’un rêve, mouvements suspendus, les œuvres de Lilajoy portent en elles une intimité précieuse et pénétrante.

Archivé: CARRIÉ Nathalie

DA CAPO

Nathalie Carrié œuvre dans les domaines de la chorégraphie, la scénographie, et les arts visuels.

Les projets multiformes
font dialoguer les champs artistiques .
Ils s’appuient sur la recherche et l’expérimentation du mouvement,
à partir des fondamentaux de la danse :
l’espace/le temps/ le poids.

En parallèle et complémentarité,
irrigué, traversé, en relations, résonances et porosités,
la pratique de la matière :
textile, papier, céramique.

Contact avec la matière
perceptions, sensations, actions et mouvement sont premiers.
La matière guide.
Elle témoigne de l’instant.

Les matériaux
sont essentiellement pauvres, existants, de rebut.

L’élaboration des pièces dans le temps
alterne entre fulgurance (quelques jours) et long terme (plusieurs années)

L’installation
s’inscrit dans un espace donné.
comment donner à voir, percevoir ?
Quels déplacements les visiteurs sont amenés à faire ?

Archivé: DOUBLET Elsa

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“Je crée des sculptures en argile quand quelque chose vient toucher ma sensibilité : l’écologie, la nature, les droits humains, la liberté… mais aussi l’amour et la musique”.

Archivé: CHAMPIERRE Elisabeth

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La peinture d’Elisabeth Champierre explore la structure de notre existence. Par sa maîtrise de la couleur, son sens de l’équilibre des formes et sa compréhension des limites qu’impose le support, l’artiste révèle la profondeur et l’étendue de l’expérience humaine. Sur un fond construit essentiellement de blocs rectilignes, elle réussit le défi, qui échappe à tant de créateurs, d’introduire le mouvement, de concilier le constant et le variable, de représenter ce moment de grâce à la charnière de la continuité et du changement. Peindre devient ainsi une inépuisable source d’énergie, un moyen privilégié d’expression, un engagement vital.

Extrait d’un texte écrit par
Thomas Michael Gunther

Archivé: VIGNAT Félicie

1)Tempera sur toile 60x60

Présentation de ma recherche picturale :

Mes mots sont des signes, mes sons des couleurs, ma danse des rythmes…alors se glissent sur la toile ou la fragilité du papier, des formes aux contours simples et aux lignes subtiles.
C’est la peinture qui me guide, à chaque œuvre s’inventent une nouvelle forme, une histoire différente, un geste en appelle un autre, une couleur se lie à une autre. D’une apparente simplicité, les formes apparaissent dans un jeu de transparences et d’opacités réalisées lors des passages intuitifs de la brosse, et se crée alors un environnement qui s’impose avec vigueur et fermeté.
Usant de toutes les composantes que constitue la peinture (composition couleur geste matière lumière…), l’acte essentiel de peindre se matérialise alors sur la page blanche en un tout cohérent et qui mène à l’évidence.
Et comme une araignée qui tisse sa toile, celle du peintre naît de toutes ces contradictions et complexités qui, une fois ordonnées, permettent d’offrir une œuvre construite, instinctive, et porteuse de sa propre lumière.

Félicie VIGNAT

Archivé: Judith Latino

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Je cherche à animer ma peinture d’un esprit populaire et humoristique où s’affrontent des contrastes de couleurs et d’idées. Le vert et le rouge, le beau et le laid, la transparence et l’opacité, le propre et le sale, l’excès et le manque …

Mes tableaux sont teintés de kitch, de caricature, de dérision et d’autodérision, simplement parce que c’est avec ce regard que je vois le monde depuis mes plus lointains souvenirs.

L’art et l’humour sont mes meilleurs moyens d’affronter l’existence.

Archivé: DEDIONIGI Federico

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Né à Buenos Aires, Argentine. Baccalauréat en Arts Visuels de l'Université du Musée social (UMSA), 2011. Il a ensuite complété le master en Art-Thérapie à l'Université National des Arts (UNA), 2018.
Il a vécu à Paris et dans le sud de la France entre 2016 et 2017, ayant l'opportunité de rencontrer des pays, des villes, des musées et des galeries qui ont influencé son travail et sa formation comme l'Angleterre, l'Espagne, l'Italie, Berlin, Bruxelles, l'Islande entre autres.
Étudiant aussi des enseignants artistiques de la taille de Brickles, Tapia Vera, Marina Rothberg, Andres Besatard Maggio et Bernardo Kehoe.
En tant que professeur assistant d'enseignement en Peinture 1 à l'UMSA, dans différentes écoles publiques et privées de la banlieue de Buenos Aires, il a travaillé dans le programme éducatif du Centre Culturel Borges dans la section visites guidées en 2009.
En tant qu'Art Thérapeute, il a travaillé à l'hôpital interzonal Dr.J. Esteves (Temperley) et il a fait son stage à l'association civile Antilco, maison de soutien familial (Dock Sud, Avellaneda) en 2014. Il a également travaillé dans le domaine du handicap dans divers Centres de la banlieue de Buenos Aires.
Il a réalisé des missions scénographiques pour des groupes musicaux, "Experimentores" sur le centre de loisirs et technologie de Buenos Aires Tecnopolis et a été responsable de l'Atelier de Scénographie à la Compagnie de Théâtre "Verte Volar", pour le programme d'ateliers de Culture Inclusive d'Almirante Brown. Il a travaillé également en tant que technicien Lumière pour "A Thousand Words productions". Illumination de huit courts métrages pour le ministère du développement social. Fabriqué en novembre 2015 dans différentes régions de la province de Buenos Aires.
Il a fait une premère résidence artistique en Argentine à CIMA Recidency, Open Space Intervention, fabriqué à Portezuelo, province de Catamarca en Septembre 2018 par Josemiel Platz et Romina Estecher. Et une autre résidence d'art dans l'Islande à Gilfelag Association, à Akureyri, un travail sur la série "Etats d'être".
Il a continué à développer son travail à Berlin et maintenant il habite et produit à Toulouse depuis janvier 2020.

Archivé: TONCÉ

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Après une vingtaine d’années de Graffiti, le travail de Toncé s’oriente maintenant vers des compositions graphiques sur toiles donnant la part belle à la couleur. Couleurs mélangées, enchaînées, liées…
Douceur des courbes, tranchant des lignes, subtile alternance rythmée par de fines traces noires.

L’impact… maître mot de la recherche graphique de Toncé nous rappelle que l’Art n’est qu’impulsion et réalité …

Archivé: ESSA Serge ALLAIN

« Je lutte pour un art libre et métissé, à la pensée multiple. J’explore un univers dans l’improvisation et la prise de risque. Mes démarches graphiques, calligraphiques ou numériques résultent du dessin instinctif. Il s’agit de rendre sensible par l’image divers instants attachés à des moments et lieux prioritaires. Comme une respiration, gestes et contemplation se succèdent ou se superposent. »

Artiste peintre et sculpteur, Serge Allain dit ESSA, fait de la peinture engagée et mise sur les rapports humains. Son travail d’observateur le mène de Paris à l’Algérie, des Antilles à la Réunion puis aux Comores et se poursuit à Toulouse. La photo fixe la mémoire et constitue la matière première de ses travaux. serge.allain36@orange.fr

Archivé: Jacqueline Delpy

Cavaliers / Migrations 2 / Végétaux séchés

Jacqueline Delpy, artiste autodidacte aux pratiques protéiformes, travaille depuis toujours et consacre la majeure partie de sa vie à l'art. Après ses débuts de peintre muraliste en espaces publics ou privés, son parcours met en évidence une expérience marionnettique importante de plus de dix ans, avec un goût pour l'articulation des éléments et leur potentielle capacité de mobilité. Depuis les années 2000, son travail a évolué vers le volume et les installations.
Elle met en scène tout un monde de figures en mouvement, des ensembles qui se déplacent poussés par une nécessité collective. Un univers singulier à forte dimension poétique qui nous parle de la condition humaine mais aussi des enjeux environnementaux et géopolitiques contemporains.
L’oeuvre Migrations commencée en 2018, comporte plusieurs séquences / installations organisées chacune dans l’espace sur un mode linéaire: trajectoire, cheminement, défilé.
J.Delpy récolte des matériaux / déchets, industriels et organiques, qu’elle classe dans une matèriauthèque, véritable base de matière première. Par un travail précis et minutieux qui valorise la notion de fabrique, elle transcende le matériau faussement ordinaire des emballages; cette part factice et artificielle de notre ère industrielle, à qui l’artiste donne du sens.
Son atelier est accueilli en résidence à l’année depuis 2015, en partenariat avec la ville de Fenouillet, commune de Toulouse Métropôle. Avec l’association La Grande Roue, elle développe sa recherche artistique, propose des ateliers de pratiques pour tous ainsi que des évènements sur la commune.

Archivé: CROCI Jacques

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Mes origines, ma prédilection pour les matériaux, l’univers architectural et la découverte de Hans Hartung, Fabienne Verdier et surtout Giancarlo Bargoni me poussent à aborder la peinture, pour vite, la fusionner à la chaux, aux plâtres, sables, graviers afin de les « maçonner » et les griffer sur la toile.
De mes projections, jaillissent des compositions picturales qui tendent à créer un univers onirique, propice à frapper l’imaginaire du contemplateur. Cette apparente spontanéité n’intervient qu’après une longue réflexion préalable sur le positionnement et l’équilibre des grandes masses. On peut qualifier mon travail, d’abstraction lyrique européenne.

Archivé: MIGNE Anne-Sophie

Artiste autodidacte mais expérimentée, j'ai à coeur de rendre vivant, par et avec la terre, ce qui m'émeut et m'interroge. Au fil du temps je parviens à mieux cerner mes obsessions qui prennent la forme d'un regard, d'un habitat, d'une chaise, d'un paysage etc. Chaque fois il s'agit pour moi d'être déroutée afin de poursuivre le chemin en souhaitant qu'il en soit de même pour le "regardeur" !

Archivé: GINISTY Sandrine

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Peintre, dessinatrice et «poseuse d’images», je mêle et entremêle ces différents modes d’expressions, créant un univers intimiste. Mon approche créatrice est bercée par des thèmes récurrents, comme la mémoire, le monde de l’enfance, l’intimité de la femme, le discours amoureux. Depuis plusieurs années je développe un travail autour de l’encre, du crayon. Le dessin est pour moi un acte d’abandon, une respiration autour de formes librement inspirées de la dentelle. Mes dessins sont comme des petites pelotes de laine, que l‘on déroule doucement dévoilant une part intime de nous.
En 20 ans d’expérimentations, de rencontres, j’ai développé et enrichi mon travail en y intégrant de nouveaux médiums, comme le textile et le son.

© Sandrine Ginisty

Archivé: BOUCHER Émilie

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Curieuse des expressions humaines, j'aime observer les états d'âme de chacun, les moments d'innocence et d'introspection, les différentes manières dont l'autre m'apparait.
Je privilégie le corps et en particulier le visage pour révéler un aspect de l’être et une atmosphère mais je me détache du simple visible en couvrant directement la toile de couleurs vives sans me soucier de la ressemblance physique avec mes sujets. Je m’éloigne alors du portrait mais m’affirme dans la représentation de la figure.

Archivé: EL CHUZPO (Christophe Ducoin)

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Christophe DUCOIN alias “El Chuzpo” est né le 20 Décembre 1965 à Dakar (Sénégal).
Après des études d’anthropologie à la Sorbonne il part s’installer au Mexique où il vivra dix-sept ans. C’est là qu’il commence son travail de peintre. Il vit actuellement à Toulouse.

Sa peinture toujours très colorée relève un dessin naïf, frais qui n’est pas sans rappeler la nouvelle figuration. Son style est puissant avec une direction narrative ou se mêle le quotidien intime de l’artiste et la culture “universelle” des médias, avec toujours cette pointe d’humour qui lui semble essentielle.

Archivé: PALLARO Fanny

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Quête des origines…
D’où venons-nous ? Où allons-nous ? Qui sommes-nous ? Sommes-nous si différents de la Nature ?
Sculpture, gravure, cyanotypes, estampes…

Archivé: PERROS Marika

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Faire peindre la matière elle-même

” L’univers se peint lui-même, c’est la goutte qui gicle, pas moi.
C’est pour cela que je laisse peindre la matière, elle est vivante … ”

Peindre, c’est jouer! Jouer avec la matière, être l’alchimiste d’un monde qui se crée. Depuis plus d’une trentaine d’années, j’explore la figuration suggérée, avec des périodes diverses ayant toujours un lien entre elles. C’est un maillage étroit entre pensée, matière, physique, entre figuration et abstraction. Depuis 10 ans, mon thème de prédilection, NATURE, un seul mot, celui qui manque tant à l’homme !

Et quoi de plus naturel, alors, de faire « peindre la matière elle-même ». Je suis une artificière qui lance le feu d’artifice. Je joue telle une chimiste à reproduire une rivière qui court, une fleur qui respire, un nuage qui se pose.
Cette série est une des nombreuses que je dédie à notre mère nature souffrante et à tous ses habitants de l’amibe à l’humain, eux aussi en danger. Puissions-nous un jour la respecter, nous respecter, inventer un autre monde basé sur la  paix, la tolérance, le partage.

Je veux peindre la beauté de ce monde qui souffre, comme pour conjurer le sort, pour mettre ma goutte au service de la vie, et c’est un choix que j’ai pris très tôt.

Mon sujet, c’est l’équilibre, la paix, la vie, la joie, parfois le silence contemplateur, parfois la force bouillonnante des éléments.

J’estime avoir la fonction en tant qu’artiste puisque j’ai la chance d’occuper ma vie à jouer avec des couleurs, de devoir aider ce monde à aller mieux en  faisant du bien aux spectateurs, leur faire du bien avec mes images, les faire oser rêver d’un monde meilleur.

D’autres dénoncent en montrant les horreurs du monde, c’est très bien, c’est leur fonction, ils sont faits pour cela et leur existence est une bonne chose, mais ce n’est pas la mienne. Je ne veux pas vomir le monde ou le mal-être, je ne veux pas de ces peurs sur mes toiles, ce mal-être qui imprègne ce monde par ses faux objectifs et contribuer à diffuser du malheur et des peurs.

Je veux contrer par mon travail, tel un colibri, la violence qui est faite constamment à tout ce qui est sur terre en diffusant du calme, de la tendresse, de la douceur, de la vigueur, du souffle, que ceux qui regardent s’extirpent du temps qui court pour contempler, sentir la lenteur du regard, la force de l’espoir.

Mon but est d’offrir à travers mes images, de la paix, de la force, de la vigueur, de la tendresse, de l’amour.
S’échapper un instant, des nouvelles encore plus accablantes de jour en jour et oui, ça urge !
Mais pour changer il faut des forces et c’est cette force de vie que je veux donner à voir pour donner du courage.

Je me définis simplement comme une «  passeuse » d’image, je veux humblement déposer mes images doucement ou fortement, je veux laisser le hasard jouer avec moi, je veux laisser transparaître, apparaître tout ce qui doit.

L’univers  se peint lui même, c’est la goutte qui gicle, pas moi.
C’est pour cela que je laisse peindre la matière, elle est vivante …

Marika Perros

Archivé: COFFINIERES Bénédicte

EN COURANT

La peinture m’amène à la lisière entre ciel et eau,  je peins des “paysages” non figuratifs, les couleurs d’un horizon où la lumière joue en surface avec la transparence et la profondeur des bleus . Une permanence de sujet sans cesse remise en question cependant par le traitement de la matière, la curiosité et la confiance dans le jeu de peindre.
Aujourd’hui,  j’ajoute un élément de réflexion supplémentaire face au paysage que je contemple, vitesse/ rapidité de notre “passage” devant lui et de sa modification voire disparition.
Ce sont ces rayures bayadères sur mes toiles, vives et soudaines comme une fulgurance.

Archivé: MAUBERT Evelyne

Visuel manège humain

Travailler le papier pour donner corps aux personnages.
Progressivement volumes, ils se retrouvent sur la toile.
Ces personnages avec leurs états d’âme racontent des histoires, peut être nos histoires…

Archivé: CARCANAGUE Marie-Hélène

Peindre…
Prétexte à :
faire des taches, rebelles, forcément,
patauger, s’enliser, déraper dans les virages,
essayer l’inutile,
libérer la main gauche,
échapper à la vigilance des adultes,
chercher l’invisible, sans en avoir l’air,
rêver de couleurs impossibles,
tromper les apparences,
peindre le temps qui passe,
voyager sans billet, en solitaire,
se passer des mots,
perdre conscience,
descendre avant l’arrêt complet,
chercher ce que je cherche.

Archivé: CHAPELAIN Isabelle

H²O 2016

Peintre toulousaine. Initiée au dessin et à la peinture dans le Tarn, puis à Toulouse, par des professeurs d’horizons,de techniques et de démarches artistiques très divers. Depuis 20 ans, fréquente différents ateliers d’artistes toulousains.
“Avec la série de peintures H²O j’aborde la question de la transmission, thème qui m’est très cher. Transmission familiale, transmission des savoirs, transmission écologique : qu’avons-nous reçu, que semons-nous, que laisserons-nous aux générations suivantes? Chacun de nous n’est qu’un maillon de la chaîne. Le cercle, omniprésent dans mon travail en est le symbole. Il est le lien entre le passé et le futur, il est l’oxygène, il est la vie et son éternel recommencement.”

Archivé: LEDOUX Stéphanie

Stéphanie Ledoux, artiste peintre née à Toulouse en 1983, a passé ces vingt dernières années à parcourir le monde. Stéphanie Ledoux a aussi bien posé son regard sur l’architecture séculaire yéménite qu’elle a vibré devant une spectaculaire éruption volcanique au Vanuatu. A 35 ans, elle a trouvé l’inspiration dans de nombreux pays et placé naturellement l’humain au cœur de son travail. Ce n’est pas moins de 80 carnets qu’elle a remplis avec passion depuis ses premiers voyages. Véritables livres-objets patinés par les trajets, ces carnets regorgent d’anecdotes, d’aquarelles et de trésors glanés sur la route.

Ses dessins se nourrissent inévitablement de rencontres fortuites. Sa peinture retranscrit l’émotion suscitée par des moments d’échange, en passant de croquis pris sur le vif dans des conditions précaires à des toiles gigantesques crées dans la chaleur de son atelier.

Après 3 livres publiés et une trentaine d’expositions sur ce thème, une nouvelle expérience s’offre à Stéphanie Ledoux lorsqu’elle croise en 2017 la route d’une expédition scientifique qui l’emmène observer la biodiversité de l’archipel indonésien afin de constater la menace écologique qui plane sur notre fragile planète.

Au travers du témoignage sincère et minutieux qu’elle s’applique à réaliser depuis des années, l’ensemble de l’œuvre de l’artiste s’inscrit dans une démarche contemporaine tout en utilisant des codes picturaux millénaires et des méthodes graphiques traditionnelles.

Archivé: LARROQUE SOUSSAN Cathy

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Les Matériaux composant les sculptures de Cathy LARROQUE SOUSSAN trahissent le dérisoire de l’Existence.
Dérisoire ou moins pesamment dissonance , venant mettre à mal toute prétention au sérieux , toute emphase , contre valeurs absolues de l’Artiste.
Autant de couacs dans l’ordre des choses , d’ironies essentielles

Archivé: CARRET Christophe

Révolution

Démarche artistique : A l’instar de la peinture qui a vu se développer les pratiques abstraites, la photo, formidable outil de témoignage, est devenue un moyen d’expression artistique à part entière, pouvant parfois se libérer de certaines contraintes. Entre abstraction et détails singuliers, le travail que je présente aujourd’hui est le fruit d’une dizaine d’années d’expérimentations et se décline en une série de montages originaux utilisant différentes techniques.

Archivé: JACQUES Christian

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Je raconte des histoires humaines avec les formes, la matière, la lumière.
Je taille la pierre pour susciter l’imaginaire et l’émotion.

C’est ce que je fais qui me dit ce que je cherche.
C’est la chose faite qui dit.
Je sculpte pour résister à la bêtise et à la vulgarité de la société de la marchandise.

Archivé: PANNIER Emilie

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Mon travail s’inscrit dans la filiation des “scènes de genre”, à la recherche d’une sublimation de l’anecdotique.
L’Histoire s’écrit sur nos murs,  j’interroge l’espace de l’instant.
Mon sujet, la ville avec ses murs colorés, tagués, signés et ses passants anonymes, en mouvement ou en introspection.
Ses scènes quotidiennes sont devenues mon théâtre pictural.
Je crée un répertoire d’images témoin de notre temps.

Archivé: FRESCH Stefano

Vision n.1

Mon activité artistique a commencé en 2017, elle est le résultat d'un besoin expressif né après plusieurs années de voyage autour du monde. Après avoir voyagé et vécu en Inde, au Brésil, au Pérou, en Argentine puis en Espagne, j’ai commencé à dessiner, peindre et m’initier au graphisme. En France, j'ai commencé à étudier différentes techniques en tant qu'artiste autodidacte. J’ai par ailleurs participé à des cours à l'atelier Biz Art où je me suis formé à l’aquarelle, l’huile, l’acrylique et le dessin. Mon travail explore les thèmes du rêve, de la spiritualité et de l'au-delà à travers un style à la fois psychédélique et géométrique, parfois ponctué d’une touche surréaliste et pop. Sans crainte d'expérimenter et de mélanger différentes techniques, je suis dans une phase artistique en développement, expérimentale et indépendante. Dans mon atelier sous les toits, rue Pargaminières, les visiteurs pourront découvrir mon travail artistique regroupant plusieurs séries d’oeuvres. Ils pourront également trouver mes photos de voyage et entendre les histoires qui ont donné naissance à mes œuvres. Ce serait un réel plaisir pour moi de pouvoir échanger autour de mon travail et accueillir les visiteurs dans mon lieu de création.

Archivé: CUNNAC Annette

Annette Cunnac -Toulouse - Le Pont Neuf - Lumiere d'hiver - pastel - 70 x 50 cm - 2021

Annette Cunnac puise autour d’elle les sujets de ses œuvres et se concentre sur deux thématiques, les paysages et les scènes de vie. En voyage ainsi que dans son environnement proche elle cherche inlassablement à capter des instants de vie ainsi que la magie de la lumière et des couleurs. «Sublimer la vérité du sujet avec une palette de couleurs poussée et avec de forts contrastes pour exprimer l’essentiel et atteindre une intensité émotionnelle dans l’oeuvre, telle est la finalité de ma pratique artistique».

Archivé: GAYRAUD Patrick

Patrick Gayraud utilise les matériaux qu’il découvre. Il construit, il agence avec des matériaux détournés : compressions d’appareils photo “jetables” devenant sculptures colorées, feuilles de rodhoïd devenant pellicules irisées aux images fantasmatiques, papier devenant relief de paysages incertains, un univers de couleurs, de contrastes, qui nous conduit quelque part du côté du rêve.

Archivé: GIULIOLI Charles

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Après 30 ans de peinture, je crée maintenant des œuvres numériques génératives. L’outil informatique est un prolongement de ma peinture. Ce qui m’intéresse particulièrement est la possibilité de faire surgir des événements de façon imprévue. La vie est pleine de ces événements qui se produisent sans aucune raison et rendent notre quotidien toujours nouveau. Je cherche dans mes œuvres à rendre palpable cette intrication des choses programmées et des événements contingents. La fonction informatique « random » permet de générer des événements aléatoires qui viennent habiter mes compositions. Je recherche la surprise, la coïncidence. Et il se trouve que parmi toutes les images générées par mes programmes, certaines éveillent quelque chose en moi et me « parlent ». Ce sont ces images que j’imprime et présente au public.

Archivé: PRADE Henri et GAILLAUD Vincent

S'orienter

Nous sommes au milieu des choses, des objets ordinaires du quotidien. Il ne s’agit pas de montrer ces objets dans leur apparence habituelle. Pas plus que de les exhiber fêlés, abîmés – même si c'est ainsi que tout finit.
Les photographies donnent à voir des reconstructions dues au hasard, au-delà de l’usage normal.
Ces assemblages – ni reliques, ni vanités d’un nouveau type – mènent du même au différent. Tels des corps fragmentés, dispersés, reconstitués pour un possible renouveau, ces objets réanimés de manière inattendue révèlent quelque chose d’eux-mêmes.
Au-delà de leur banalité première, ils acquièrent une nouvelle dimension, et peut être témoignent-ils d’une douleur surmontée.
D’abord résultat d’un travail plastique, ces objets revendiquent de nouveaux regards, que fixe la photographie. Il s’agit d’un travail de réinvention de l’objet, qui exprime un nouveau parti pris des choses. L’objet, ainsi mis en image, mis en scène, nous assujettit, nous interroge.

Archivé: GODENZI Patrice

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Chaque élément de cet univers possède une fréquence vibratoire. Nous-mêmes vibrons à une certaine fréquence. Nous la percevons, par nos sens et par notre intuition. Or, cette perception reste intime et subjective, elle a des contours mal définis, capter son image ne peut se faire figurativement mais en fixant l’aura ondulatoire des sujets. Dans la lignée du Pictorialisme, au travers de ses diverses expérimentations passant par des mouvements imposés a son reflex numérique et de déplacements vers le sujet photographié, Patrice Godenzi capte dans un instant de vie les émanations énergétiques de ses sujets. Son approche du temps est plus verticale que linéaire; comme un paradigme, l’instant se décline, se fragmente, se déploie, dévoile ses vibrations, ses sonorités et nous montre « ce qui est là mais que nous ne voyons pas forcément. »

Archivé: ALSEMO

Atelier ALSEMO_20-02-2020

Je pratique les arts plastiques depuis de nombreuses années, j'ai exploré et développé des techniques, thèmes et styles variés en conservant la plus grande liberté possible.
C'est ainsi que dessin, illustration, photographie, peinture,
sculpture, art numérique, etc., font partie de ma "valise" de
compétences et d'expériences. Bien entendu, se sont succédées
plusieurs "périodes", on ne peut tout faire à la fois.
Mais il est bien de s'intéresser à tout, de ne pas se donner
de limites de genres ou stylistiques, et de rester ainsi
disponible à l'exploration, en la filtrant toutefois avec
sa "propre manière", autrement dit "la moulinette" de son
univers personnel. Au bout du compte, bien souvent,
la cohérence de l'ensemble émerge toute seule.
Et sinon, il en reste au moins la richesse des expériences acquises.
Œuvres récentes ici : https://www.artmajeur.com/alsemo

Archivé: PILOT Daniel

Tableau rond

Ma façon de procéder:
Après le choix d’un format j’improvise couleurs et formes, les travaille en une direction choisie, puis réexamine les nouvelles possibilités, autres choix et ainsi de suite jusqu’à satisfaction pour l’ensemble.
Des ressemblances peuvent apparaître mais elles restent à l’état de possible.

Archivé: BONNEFIS Nelly

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L’expérience créatrice me confronte à une recherche permanente visant à récupérer les traces d’une histoire et à en retrouver le sens. C’est un processus qui m’amène à cheminer vers l’intime, l’indicible.

J’inscris sur les tableaux la fragilité de nos existences, notre présence et notre effacement à terme.
Cette expérience amène forcément un questionnement et m’oblige à aller de plus en plus loin. Chaque tableau fonctionne comme un passage d’une expression à une autre, d’une question à une autre adressée au monde.

Chaque étape de mon travail m’oblige à déconstruire mes représentations, à chercher dans les sphères les plus opaques un sens, un signe afin que quelque chose advienne d’inattendu qui me contraigne à inventer un savoir nouveau. Chaque tableau de la série est à la fois unique et partenaire d’autres pièces qui s’inscrivent dans la même aventure.

Techniquement la plupart de mes tableaux sont réalisés en technique mixte. La base de mon travail est le plus souvent réalisée à la presse sous la forme de monotypes. J’interviens dans un deuxième temps soit à la pointe sèche, en gravure, en collagraphie ou tout simplement en dessinant à la mine de graphite au pastel ou au fusain (voir le site ).
Mes grands formats sont réalisés à la peinture à l’huile ou à l’acrylique.

J’ai par ailleurs réalisé plusieurs livres d’artistes avec des amis poètes qui ont été édité aux éditions Réciproques et chez Az’art éditions .

Archivé: MARYL B.

Peintre depuis plus de 30 ans mes thèmes favoris sont le portrait et le paysage. J’utilise plusieurs techniques selon le sujet et les circonstances (huile, acrylique, pastel, gouache, aquarelle) ce qui me permet d’enrichir constamment ma pratique.

Archivé: LOW Barbara

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Barbara cherche à montrer l’universalité des cultures par une peinture figurative, imaginative et toujours très colorée.

Son point de vue, unique, vient de la multiplicité de ses racines : américaine de naissance, elle a vécu 20 ans à Buenos Aires après avoir déménagé de Los Angeles à l’âge de 10 ans. Sa famille paternelle est originaire de Pologne.

Barbara est née aux États-Unis. Elle commence à étudier les Beaux-Arts à Los Angeles dès l’enfance et apprend à travailler avec plusieurs médiums tels que le pastel, l’aquarelle et les techniques à l’huile.

À l’âge de dix ans, elle déménage à Buenos Aires, en Argentine, où elle commence à pratiquer la peinture et à développer son style artistique avec l’aide et l’influence d’artistes argentins renommés : Inés Oviedo, Miguel Bengochea et un des meilleurs peintres abstraits d’Argentine, Andres Waissman.

Elle expose pour la première fois à l’âge de 18 ans pour la ville de Buenos Aires.

En 2008, elle commence des études en histoire de l’art à l’Université de Buenos Aires.
Elle décide de son futur métier quand elle commence à travailler dans l’atelier d’Ariel Mlynarzewicz : elle sera peintre – la peinture est sa grande passion – et enseignante en arts plastiques, son autre vocation.

Par son enseignement, Ariel Mlynarzewicz contribue à développer l’intérêt de Barbara pour la peinture à l’huile de modèles vivants. Elle devient membre du Groupe de peintres BOEDO, créé par Mlynarzewicz. Le groupe organise plusieurs expositions dans Buenos Aires.
En 2009, elle commence à donner des cours pour tous les âges dans son studio personnel.

Pendant et après ses études, Barbara voyage en Amérique du Sud, notamment en Bolivie, au Chili, au Pérou et en Colombie. Et surtout à Cuba, pays qui la marque plus profondément. Suite à ce voyage, elle produira la série Cuba sur la thématique des musiciens et des personnages très colorés.

Au cours de ses voyages, elle développe une passion et une empathie pour les diverses ethnies des peuples autochtones de ces pays et pour leur histoire complexe.
Cette passion apparaît dans son exposition ”Vivid et vibrant” en 2009 à la galerie Mercedes Giachetti à Buenos Aires et l’année suivante, au Centre culturel “Paco” Urondo de la faculté des arts de son Université. Le professeur Dragoski, chef du département d’art précolombien de l’Université lui propose d’exposer avec le grand maître, Daniel Santoro, reconnu pour son art politique et contestataire argentin.

En 2011, elle présente les peintures de sa série Women à la galerie Essenza de Mar del Plata puis de nouveau à la galerie Mercedes Giachetti.
A Los Angeles à l’âge de 23 ans, elle travaille pour des commandes artistiques et expose les peintures de la série Women.

Quand elle revient à Buenos Aires, Barbara commence à expérimenter de nouveaux supports passionnants tels que les moules en caoutchouc, la résine et la poterie. Elle étudie sous la direction et l’expertise d’Alberto Delponti.

Avec son étudiante et future collègue, Nina Kunan, elle commence à faire du Street Art pour des festivals à Buenos Aires.

En 2014, Barbara expose la série de peintures Jazz qui est très bien reçue.
L’année suivante, elle commence des études de cinéma et se passionne pour le montage et la réalisation audiovisuelle.

Avant le départ d’Argentine de Barbara en 2017, la série Yoga est choisie par l’Alliance Française pour être exposée dans deux de ses centres à Buenos Aires, où on peut toujours la voir.

Barbara est arrivée cette année : en 2018 à Toulouse avec son mari français, Sébastien.
Elle a exposé au mois d’août sa série Maroc, à la galerie de la Palette des Possibles à Toulouse,  puis sa série Fleurs au Salon de thé d’Isabelle à Toulouse. En 2019, les Fleurs se trouvent à Saint Flour.
Elle a peint une de ses passions, le tango, et l’a exposé à La Maison de L’Argentine à Paris en 2019 et au Festival International de Tango Argentin à Tarbes.

Actuellement, elle prépare des peintures de Jazz pour Clarijazz, à Marignac.

Archivé: BECCO Annie

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Le travail sur la composition la couleur le rythme sont des territoires sans cesse explorés.la rapidité du séchage de l’acrylique permet un vrai travail sur la matière en créant des superpositions colorées ou des transparences en donnant au support densité ou profondeur.La créativité ne naît pas d’une intention délibérée mais d’une constante remise en cause d’un savoir-faire. L’abstraction représente pour moi une page de grande liberté.

Archivé: RELYVELD Martine

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Travail à partir de gravures sur métal, la taille douce.
Chaque tirage est unique, les couleurs les supports les formats changent….
A partir de plusieurs matrices il est possible de les faire se rencontrer, dialoguer ou s’affronter.
Le thème de la métamorphose et de la migration va surgir.
Les gravures s’entremêlent.
La métamorphose s’opère lors que l’on se met en mouvement.
Dans quel sens vont les uns, dans quel sens vont les autres ?
A la fin du voyage serons nous les mêmes ?
La rencontre avec l’autre, avec l’ailleurs se fera avec plus ou moins de bonheur, mais nous serons un peu plus cet autre au bout du compte….

Les animaux migrent, se métamorphosent, pour survivre….
C’est notre tour ?

Archivé: CARNÉVALÉ Marie

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L'exploration de la forme accumulative d'un même motif (crâne, grains de riz, mouches) et la tentative de la représentation du temps sont au cœur de mes recherches.

Archivé: VOISIN Antoine

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Je m’intéresse depuis plusieurs années à la notion d’ »abstraction narrative », une façon subjective d’aborder le réel par la couleur et la forme. Inspiré par l’énergie de l’expressionnisme abstrait, que je tente de pousser vers un récit ouvert à l’expérience de l’observateur…La figuration n’est jamais très loin.
Je réalise également des « peintures de concert » avec d’autres artistes, œuvres éphémères de très grand format réalisées en présence d’un orchestre de jazz ou de musiques du monde.

J’ai travaillé sur plusieurs séries à la frontière entre figuration et abstraction: « flores », « paredes », « toros », « KCCBO », « viento »…
Parallèlement, je mène une recherche sur « le travail »: je capte les postures et tente d’exprimer les enjeux du travail dans la société d’aujourd’hui.

Archivé: SANCHEZ Anne-Marie

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Je dépose ma tête;
les bras pleins d’émotions,j’entre à tâtons dans l’ample silence de la peinture et l’espace indicible de l’intime.
L’érosion du geste pictural m’aide à libérer,ouvrir des passages,ajuster,donner forme à l’image.
Je la laisse s’élaborer à son rythme,avec ses heurts,ses vibrations propres,ses soupirs.
J’accompagne l’image en train de se faire;
elle dirige,j’exécute.
Cet impératif sans apparente nécessité est pour moi un formidable espace de liberté.
Quand,enfin,l’image advient et me regarde,j’accueille dans l’étonnement l’évènement pictural et espère le faire partager…

Archivé: LOMBARD Elisabeth

Madonne II, 100 x 80 cm, Toile de coton cru, 2021.

Alors que s’impose à nous l’importance d’un
nouvel exotisme de proximité,
Elisabeth LOMBARD est un peintre sans racine, tisseuse d’univers oniriques.
Ainsi réinventé, ce Voyage créatif oscille entre
maniérisme et tribalité, mené par un jeu de motifs
imprimés sur papier calligraphie.
Sur la toile, rendue plus narrative à force de
traits, pas de croquis préparatoires ; le peintre travaille
sans filet. L’esquisse, sous les motifs récurrents, est
indissociable des effets qu’elle entraîne : encres,
marouflages, estompes de pastels, indigo cru.

Archivé: PÉDRO

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Ces deux dernières années, ma pratique artistique s’est concentrée sur la production de masque, avec des matériaux de récupérations. J’en ai réalisé un par jour de confinement, soit plus de 150 à ce jour, dans une série photographique intitulé : Des masques et Vous ?
Sinon, pour éviter de tourner en rond dans mon atelier, mes sculptures métalliques deviennent de plus en plus cinétiques, mais toujours réalisées à base de récupération en tout genre : ferrailles tordues mais néanmoins sympathiques, objets divers, chignoles… Rouillées ou colorées, c’est selon. Je produis aussi des carnets de voyages et autres petites choses plastiques, à découvrir et à manipuler pour votre plus grand plaisir.

Archivé: PAYROS Emilie

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Les personnages de mes peintures évoluent dans un univers géométrique et onirique. Ils font corps avec le monde qui les entoure et s’en détachent par la pensée. Dans leur monde intime les contraires se rencontrent, le banal s’associe à l’éternité, le présent se transforme en souvenir et les choses retrouvent leur mystère.

Archivé: SOREN VANA

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Une recherche permanente de nouveaux sujets ( Amazonie, musée , combats sumo) et de nouvelles techniques ( transfert, peinture à l'encaustique)

Archivé: GOSSELIN-FEVRIER Virginie

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"Je ne raconte pas d'histoires, ce sont elles qui me racontent."
Ma démarche artistique est un travail sur le fond et sur la forme, la recherche d'harmonies et d'équilibres sur une base purement intuitive et instinctive. Je me laisse guider par mon inconscient, par les formes et les figures qui se profilent au-delà de toute volonté. Ces figures apparaissent à la fois incarnées et flottantes, centrales et silencieuses, emplissant l'ici et voguant dans l'ailleurs, multiples et scindées. Plus que de représentation, il s'agit de présence, de transcendance, c'est l'idée de la chose plus que la chose elle-même qui m'importe. Je rationalise peu, le moins possible, et laisse mon intériorité émotive me guider. J'aspire à me laisser traverser par ce qui flotte autour de moi, à capter des signes ou des messages qui bien-sûr sont nourris d'une foule de données relatives à mes voyages, mon passé, mes rêves, diverses nourritures à la fois culturelles, spirituelles et intellectuelles. C'est volontairement que je ne les formalise pas. Je les laisse créer, au delà de tout intellect, de toute théorie, des visions et des scènes, qui plus tard, une fois achevées pourront me surprendre ou, en aval, mériter une réflexion, voire un discours, une conceptualisation. Le récit s'esquisse, s'impose et m'impose de poser tel trait, telle couleur, telle phrase pour laisser une empreinte qui en sera la synthèse. Je travaille principalement l'acrylique (avec medium) sur toile de lin. J'y ajoute ici et là collages, huile, craies pastel et feutres. La matière, la richesse et la profondeur du rendu occupent autant de place que le travail des couleurs, des formes et du propos. Mes influences sont multiples. A la base, il y a l'Art aborigène que j'ai découvert lors de longs séjours en Australie. Un art à la fois innocent, abstrait et ésotérique, terriblement esthétique et secret, porteur d'un savoir ancestral. Une expression à la fois symbolique, venue des profondeurs des temps et parfois naïve. Les symbolistes (Odilon Redon, Gustave Klimt) et les néoexpressionnistes (Jean-Michel Basquiat…) font également partie de mes inspirations puisqu'ils laissent une grande part au monde onirique, dans ce qu'il peut avoir de plus doux mais aussi de plus étrange et libéré du réel. Tel l'Art iconique religieux qui ne représente pas le monde qui nous entoure mais le transfigure en s'affranchissant de notre vision terrestre en trois dimensions. Enfin, j'ai toujours été fascinée par les peintures ou dessins d'enfants qui portent en eux la création artistique telle que j'essaye de la vivre : spontanément, sans conceptualisation ni pensées limitantes.

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Après des études d'Art à la Sorbonne, à Paris, Virginie Gosselin-Février part en Australie pour rencontrer ses rêves de désert et d'espace. C'est ici que le face à face avec l'Art et la Culture aborigène marquera un point décisif qui ne se révélera que plus tard. Après de nouvelles études de journalisme, la route et les années suivantes se partagent entre écriture et voyages, entre les terres rouges et les océans, entre le monde (Amérique du Sud, Océanie, Asie, Afrique…) et Paris. Sa peinture est le reflet de ces songes itinérants aux dimensions plurielles. Entrelacs de cultures et de chemins où les animaux sont ancestraux, les hommes découvreurs et l'intuition reine. Elle vit et travaille aujourd'hui à Toulouse.

Archivé: CISELET Barbotine

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Ma création est – dès l’origine – profondément humaniste. Elle vise la confrontation entre la réalité contemporaine, ses petits et grands défauts, et un imaginaire issu de l’enfance fortement imprégné de la proximité entre l’humain et l’animal, ce côté brut et instinctif qui est une part indéniable de notre ADN.
Dans la série « vie quotidienne » la femme, l’homme, l’enfant se montrent ainsi sans concession mais surtout pas sans humour et encore moins sans amour : loin des canons de beauté, de l’œuvre parfaite et millimétrée sublimant le beau – parfois jusqu’à la caricature – les sculptures choisissent le contrepied de la « beauté du réel ». Du réel dans son imperfection, ses petits et grands défauts. Que ce soit à la plage (nouvelle vague), dans la quête du graal santé-beauté standardisé (ça balance pas mal), dans les postures sans pose du quotidien (quotidien) ou dans les audaces de couleurs (colorama) nos contemporains et nous-même vivons une comédie humaine qui induit sa pleine et sincère beauté et vaut vraiment d’être captée, sculptée, exposée.
L’articulation avec « Manimal » vient quand se pose la question : Mais pourquoi s’arrêter au réel ? L’âme humaine a toujours désiré sortir de ce quotidien, beau mais limité. Dans la genèse de la série figure cette envie de sortir du « biologiquement borné » pour retrouver cette âme d’enfant qui se permet tout en pensée, sans pouvoir souvent l’exprimer, le concrétiser, le créer. Dans le dépassement des humains de « vie quotidienne » se dressent donc devant nous ces créatures étranges : elles-aussi bienveillantes, elles-aussi habillées d’un substrat de quotidien sur lequel a germé la mutation imaginaire. Le rendu est monochrome, comme si la sculpture elle-même, pourtant posée là devant nos yeux, ne faisait pas vraiment partie du réel …
Finalement, qui est le plus humain ou le plus original ? la créature imaginaire et naïve de notre enfance ou le passant pas si banal du quotidien … ? Le public trouvera certainement SA réponse.

Archivé: LANGLOYS Sébastien

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Fusain, terre et bronze, je m’inspire des corps et des visages pour en révéler toutes leurs expressions.
Parmi mes principales créations, la sculpture monumentale Regards d’Enfants (créée en tant qu’Ambassadeur du Secours Populaire) ; les statues tailles réelles de Frédéric Mistral à Eyragues, René Goscinny à Drap et bientôt Paris, Claude Nougaro dans le Jardin du Capitole à Toulouse, Le Pêcheur et la Ramendeuse sur le port de Martigues ainsi que les bustes de Jean Jaurès, Aimé Césaire, Nelson Mandela, Jean Paul II, Jean Cocteau, Pierre Baudis …
Il a également réalisé la Médaille d’identité du Sénat.

Archivé: BARRACHINA Anais

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Anais Barrachina, artiste toulousaine touche-à-tout, concentre dans sa production son savoir acquis à travers diverses formations autour des Arts Appliqués, de l’Illustration et de la Reliure. Elle s’intéresse à toutes techniques d’estampe (sérigraphie, linogravure, monotype,…). Sa production se finalise souvent sous la forme de livres en série limitée faits à la main. Elle est installée dans l’atelier de la Muse en Goguette (Toulouse Nord/Launaguet) et propose des cours, des événements et des expositions.

Archivé: TINE-CHASSAGNE Line

Formation Beaux Arts de Toulouse. J’ai commencé par faire des installations et des sculptures , béton, plomb, bois, tissus, etc.

J’avais gardé le dessin  pour la dernière partie de ma vie; m’y voici donc !
Je cherche par le dessin à voir ce qui relie les formes, à éprouver les lignes de forces qui viennent de l’intérieur et celles qui viennent de l’extérieur, comment la forme se définie sous leur poussées respectives. C’est ce que  je recherche avec le dessin.

Parfois cette poussée vient dans ma main directement…

Archivé: ZANESI Elisabeth

Lumière du soir 40x120 huile sur toile

Trouver l’équilibre, sentir l’équilibre, chercher l’harmonie, vivre l’harmonie voilà ce qui motive mon travail de peintre. Apercevoir le juste, le vrai…ne serait-ce qu’un instant, le temps de poser la couleur sur la toile.
Je ne veux pas savoir à l’avance ce que va être ma peinture. Je ne veux pas y réfléchir. Une autre partie de moi que je ne connais pas sait ce qu’elle a à dire alors je pose, je superpose les tâches, les couleurs et les respirations… la vibration des couleurs s’installe parfois, j’hésite, je doute, je compose …
Un dialogue s’installe entre la toile et moi.

Archivé: MOTTA Philippe

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L’arrivée massive des écrans nous laisse encore papier, crayons, encre… mais a provoqué l’obsolescence quasi-immédiate des machines à écrire mécaniques. De la même façon, l’écriture à la main s’est trouvée reléguée au titre de substitut aux claviers.
C’est pour poser ce double constat que je traite les machines à écrire comme des objets défunts, issus d’une archéologie du virtuel ; et que je les présente comme des antiques. Pour l’écriture manuelle, la genèse du processus renvoie davantage au dessin, à la graphie de la lettre. A sa plastique.

Archivé: KONTOU Titos

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Je me suis toujours intéressé à nos origines, notre nature humaine. D’où venons-nous ? Que faisons-nous ici ? Pourquoi la vie et la mort ? Où allons-nous ? Dans ma recherche picturale, je n’essaye ni de donner des réponses, ni de plaire. Je dénonce, je cherche une certaine vérité liée à notre condition humaine et une harmonie possible avec la nature. Ce qui nous distingue des autres espèces animales ce n’est pas tant, pour moi, l’apparence, la culture ni la nature de nos actes. C’est essentiellement notre conscience, la perception du bien et du mal, du juste et de l’injuste… Mais aussi le langage et la sociabilité. Pour moi les trois principaux aspects de la nature humaine sont : le corps, l’âme et l’esprit, intrinsèquement reliés entre eux. Et ce sont ces trois volets qui guident ma peinture depuis de nombreuses années, j’aime, dans une œuvre d’art, faire ressentir le souffle d’un corps, son mouvement dans l’espace temps et sa partie incorporelle/immatérielle pour donner vie à un tableau, lui donner corps “en chair et en os”. C’est comme un besoin vital pour moi de retourner aux sources, de retrouver une spiritualité et de redonner une place à l’espoir. Notre monde a trop tendance à oublier l’esprit, l’âme ; il donne une très grande importance au corps qui, pourtant, se dégrade et un jour s’éteint inévitablement.

Dans ma dernière série “Enfance”, j’ai voulu un temps de respiration, de pause, de douceur. L’important dans l’élaboration de cette série est de montrer la liberté des enfants, leur insouciance, leur joie de vivre, mais aussi une lumière évidente. Moi-même j’ai eu la chance d’avoir une belle enfance. Aujourd’hui père de deux enfants, je replonge dans cet état de pure béatitude. Quand le monde est trop noir et dur à supporter, il suffit parfois de regarder évoluer les enfants, la nature, l’horizon. Avoir les yeux ouverts sur la beauté du monde c’est aussi regarder le monde à travers les yeux d’un enfant, retrouver l’enfant qui est en nous, sa nature propre.

* Entretien accordé à Magdalini Varoucha

Lire plus: GrèceHebdo | Rubrique: Peintres grecs

Archivé: DEBENS Christophe

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Peintre autodidacte depuis 2015. Production d’huiles sur toiles tous formats. Travail sur la matière et les contrastes

Archivé: GILLY Jean-Pierre

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Ma peinture décline généralement des formes simples et privilégie la couleur et la matière. Le principe qui la sous-tend est celui de la dualité, voire de la contradiction. Il vise à introduire de la dynamique dans mon travail et se traduit plastiquement par des rapports multiformes de proximité/distance entre les éléments de mes compositions.
Cette approche s'est ainsi matérialisée par des compositions géométriques articulant le plus souvent horizontalité et verticalité.

Archivé: BRILL Véronique

Audela des tourments

Au gré de mes hasards, au gré de mes contraintes, mon inspiration vient. Parfois pour du land art, parfois pour la photo, quelquefois juste pour une performance. Pour la beauté, pour dénoncer, pour raconter, pour sublimer et pour calmer les douleurs, pour le sens, pour rien ou pour tout à la fois.
Je crée parce que cela me vient, parce que je n’ai pas les mots, parce que je n’ai pas choisi, parce que je suis comme ça !
Ne me demandez pas de grandes dissertations pour expliquer ma création, sa signification ou pour vous donner tous les mots clés.  Je laisse ce travail aux spécialistes. Moi, je ne suis qu’une artiste.

Depuis quelques années le bois m’intéresse. Et cette année tout particulièrement j’ai commencé une série que je nomme “Traces d’Ivresses” à partir de douelles d’un très vieux foudre.

Archivé: CURE Bertrand -1UP1

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Diplomé de l’Ecole Duperré et de l’Ecole Supérieure des Arts Moderne à Paris (ESAM DESIGN)
Illustrateur depuis plus de 25 ans, collaborateur dans divers magazines et éditions : Côte ouest, Amostphere, Femme Actuelle , Journal de la maison , Cuisine Actuelle, Cuisine Gourmande, Cuisine et terroirs, Parfums et Senteurs, Famili, Maison Française, Avantage, Pelerin, Prima. Collaborateur aux collections de papiers peints de côté ouest, côté Sud. Collection bretagne pour Guy Degrène, Nelly Rodi. Décorateur agenceur intérieur depuis plus de 15 ans. C’est d’abord ma passion pour l’Art qui m’a conduit à ce métier. J’ai puisé mes inspirations dans mes nombreux voyages et dans mon autre passion, la Mode. C’est ainsi que je deviens spécialiste de la mise en valeur des volumes et des perspectives par l’utilisation de la couleur. “ Jolies créations à personnaliser”
“Chaque oeuvre est unique, fait main et made in France”
1UP1 s’inspire de la nostalgie des époques passées et vous propose des créations originales « sur mesure » résolument modernes, colorées et joyeuses. Je mélange avec élégance le dessin, l’aquarelle, les imprimés et typographies rétros. Une belle affiche personnalisé une chambre, salon, cuisine. Un dessin vitaminé pour donner du peps à votre bureau, encadré, suspendu ou juste posé.
Le concept 1UP1 se décline selon vos goûts, couleurs, messages, thèmes et s’ adapte à vos créations de logos, affiches, papier peints

Archivé: GAUZIN Didier

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Actuellement,  je sculpte essentiellement la pierre et j’aime que l’on retrouve la forme originelle de la pièce. En fait c’est la matière même qui guide mon outil et m’impose la forme à donner à mon idée de départ ; le plus dur c’est d’accepter de se laisser guider et d’établir un dialogue muet avec la pierre.»

Archivé: GAYRAUD Patrick

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Patrick Gayraud utilise les matériaux qu’il découvre. Il construit, il agence avec des matériaux détournés : compressions d’appareils photo “jetables” devenant sculptures colorées, feuilles de rodhoïd devenant pellicules irisées aux images fantasmatiques, papier devenant relief de paysages incertains, un univers de couleurs, de contrastes, qui nous conduit quelque part du côté du rêve.

Archivé: PROUST Julie

Just be a queen

Le dessin, d’un même personnage, m’accompagne depuis ma plus tendre enfance ; je ne l’ai juste jamais lâché et il m’aura accompagnée tout du long de mes études d’histoire puis de sociologie politique, habillant modestement mais avec constance mes prises de note.
Par la suite, je vais malaxer avec délectation la terre. Mon « petit bonhomme » comme je l’appelle, prendra alors forme, relief, profondeur… Succès garanti quand je transmets à des enfants ou « grands enfants » les techniques que j’ai apprises sur le tas, d’argile.
Viendra ensuite une période photo. C’est le début du numérique et toute mon éducation BD se projette alors à loisir dans des portraits composés avec soin. Les impressions sur bâche sont au début de leur propagation et je réalise alors des fresques photos de grande ampleur (16m par 4 et 8m par 6 pour les plus monumentales) affichées sur des immeubles dans des quartiers d’habitats sociaux où le professionnel m’a menée. En effet, parallèlement, à l’artistique je travaille dans l’urbanisme, à moins que ce ne soit l’inverse.

Un personnage dessiné, modelé, des portraits, l’humain et rien que l’humain alors que l’urbanisme me pousse de plus en plus vers les paysages. Mais je butte sur une limite ou un blocage (mon père est artiste peintre), celle de la représentation des espaces. Et puis un jour, c’est le déclic.
Il se produit au détour d’un voyage, au Maroc. J’y ai glané des cartes de visites, des tickets de train, rendus fabuleux par la calligraphie arabe qui les habille. A peine revenue, je me mets à les découper, à les disposer pour recomposer les paysages visités ou plutôt suggérer ce qu’ils m’ont évoqué. Pas besoin d’une représentation exacte, réaliste pour retranscrire, je peux schématiser! C’est la libération ! Enfin libérée de La représentation je me mets à explorer avec ferveur la schématisation et avec elle les lignes, les traits et les retraits, les ombres et leur lumière, aller vers ce que l’œil perçoit et non ce qu’il voit. S’ouvre alors tout un champ de possibles que la rencontre avec les matériaux récupérés ici et là renforce, alimente, nourrit.

Ma technique comme précédemment avec le modelage de la terre, va se constituer et s’affiner avec le temps. Le principe est toujours le même : réaliser une composition avec des éléments trouvés dans la nature, dans la rue, dans les boîtes à livre, partout où la matière s’offre et s’échange. La démarche est lancée et les dons nombreux de tissus, journaux, brindilles, cailloux affluent.
La matière, la densité, la couleur, les reflets tout cela s’impose et impose des paysages, scénettes, qui naissent à l’aurore (je travaille très tôt le matin) et qu’il faut ensuite fixer, de manière discrète ou apparente..

Quelques années après, je me pose régulièrement la question : qu’est-ce que je faisais avant ?

Archivé: BUAILLON CHAMAGNE Laurence

Mes personnages sont souvent issus de la littérature, un prolongement visuel de mes lectures, une atmosphère.Immobiles, ils témoignent d’une quête, de l’inaccompli de l’existence. Ils évoquent les traces du temps.
Je cherche à exprimer l’indicible porosité, l’inquiétante étrangeté du féminin.

Archivé: JACQUES Christian

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Je raconte des histoires humaines avec les formes, la matière, la lumière.
Je taille la pierre pour susciter l’imaginaire et l’émotion.

C’est ce que je fais qui me dit ce que je cherche.
C’est la chose faite qui dit.
Je sculpte pour résister à la bêtise et à la vulgarité de la société de la marchandise.

Archivé: PERROS Marika

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Faire peindre la matière elle-même

” L’univers se peint lui-même, c’est la goutte qui gicle, pas moi.
C’est pour cela que je laisse peindre la matière, elle est vivante … ”

Peindre, c’est jouer! Jouer avec la matière, être l’alchimiste d’un monde qui se crée. Depuis plus d’une trentaine d’années, j’explore la figuration suggérée, avec des périodes diverses ayant toujours un lien entre elles. C’est un maillage étroit entre pensée, matière, physique, entre figuration et abstraction. Depuis 10 ans, mon thème de prédilection, NATURE, un seul mot, celui qui manque tant à l’homme !

Et quoi de plus naturel, alors, de faire « peindre la matière elle-même ». Je suis une artificière qui lance le feu d’artifice. Je joue telle une chimiste à reproduire une rivière qui court, une fleur qui respire, un nuage qui se pose.
Cette série est une des nombreuses que je dédie à notre mère nature souffrante et à tous ses habitants de l’amibe à l’humain, eux aussi en danger. Puissions-nous un jour la respecter, nous respecter, inventer un autre monde basé sur la  paix, la tolérance, le partage.

Je veux peindre la beauté de ce monde qui souffre, comme pour conjurer le sort, pour mettre ma goutte au service de la vie, et c’est un choix que j’ai pris très tôt.

Mon sujet, c’est l’équilibre, la paix, la vie, la joie, parfois le silence contemplateur, parfois la force bouillonnante des éléments.

J’estime avoir la fonction en tant qu’artiste puisque j’ai la chance d’occuper ma vie à jouer avec des couleurs, de devoir aider ce monde à aller mieux en  faisant du bien aux spectateurs, leur faire du bien avec mes images, les faire oser rêver d’un monde meilleur.

D’autres dénoncent en montrant les horreurs du monde, c’est très bien, c’est leur fonction, ils sont faits pour cela et leur existence est une bonne chose, mais ce n’est pas la mienne. Je ne veux pas vomir le monde ou le mal-être, je ne veux pas de ces peurs sur mes toiles, ce mal-être qui imprègne ce monde par ses faux objectifs et contribuer à diffuser du malheur et des peurs.

Je veux contrer par mon travail, tel un colibri, la violence qui est faite constamment à tout ce qui est sur terre en diffusant du calme, de la tendresse, de la douceur, de la vigueur, du souffle, que ceux qui regardent s’extirpent du temps qui court pour contempler, sentir la lenteur du regard, la force de l’espoir.

Mon but est d’offrir à travers mes images, de la paix, de la force, de la vigueur, de la tendresse, de l’amour.
S’échapper un instant, des nouvelles encore plus accablantes de jour en jour et oui, ça urge !
Mais pour changer il faut des forces et c’est cette force de vie que je veux donner à voir pour donner du courage.

Je me définis simplement comme une «  passeuse » d’image, je veux humblement déposer mes images doucement ou fortement, je veux laisser le hasard jouer avec moi, je veux laisser transparaître, apparaître tout ce qui doit.

L’univers  se peint lui même, c’est la goutte qui gicle, pas moi.
C’est pour cela que je laisse peindre la matière, elle est vivante …

Marika Perros

Archivé: FOURRIER Erick

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Erick FOURRIER est né le 31 mars 1977 dans l’Oise.
En 1994, c’est par l’art floral qu’il fait ses premiers pas dans l’univers de la création artistique.
Ne se réalisant pas complètement dans l’art floral, il s’inscrit aux Ateliers Beaux-Arts de la ville de Paris où il suit, de 2009 à 2012, les cours de Françoise COUTANT, Sun XUE, Antonio ROS-BLASCO et Valérie BEON.
En 2013, il s’installe à Toulouse et dédie désormais tout son temps à la création artistique en se consacrant principalement à la sculpture sur palettes.
Le choix de la palette s’est fait naturellement, parce que c’est un objet public et populaire, reconnaissable de et par tous. Ce choix est également dicté par une conviction plus sociétale : transformer la palette sans la rendre complètement opaque mais juste un peu embrumée, comme une poésie urbaine. pour qu’elle nous parle en toute discrétion de son impact sur le monde. Eco-sensible, elle nous dit le déboisement planétaire, la mondialisation des modes de transport de marchandises dont découle une uniformisation culturelle occidentalisée, la décentralisation de la production qui se répercute sur l’emploi d’une part et induit de nouvelles pollutions atmosphériques d’autre part.

Dès ses premières pièces, Erick instaure ce dialogue paradoxal entre leur apparence présente (en tant qu’œuvre d’art) et leur passé. Les premières palettes sculptées par l’artiste sont figuratives (« Brève » – « Dos » – « Seule ») mais il va s’orienter ensuite vers la réalisation de sculptures abstraites, construites comme de petites architectures (« Comble » – « Mis à jour » – « Réseau » – « Arêtes »). Le sculpteur, comme l’architecte, travaille sur l’érection et la stabilité, le retrait et l’apport ; il étudie la destruction comme une construction.

Avant qu’Erick ne les transforme par son travail d’artiste, les palettes ne sont pas encore des sculptures mais elle sont déjà puissamment architecturées : plusieurs planches forment un plateau cloué à plus ou moins six pieds, eux-mêmes cloués à au minimum deux planches. Chaque palette a ainsi une forme initiale, reconnaissable et quasi immuable.
L’artiste tient à respecter cette construction qui apporte la rigueur de l’objet. « Mon paradoxe consiste à garder la structure de la palette de livraison tout en cherchant à la rendre la moins lisible et apparente possible ».

Transformer et simuler la disparition pour une nouvelle naissance ! Un nouveau regard de l’homme sur la matière.

Archivé: VIAUD Jean-Marie

Partir du réel, que la photographie capte inexorablement, pour parvenir à quelque chose plus abstrait, qui fait appel à l’imagination de chacun, est au cœur de mon projet artistique. Composer avec les formes, les matières, les textures, rechercher les limites de la lumière, sont les axes que je privilégie.
Je trouve le plus souvent mon inspiration dans la nature, car je crois y être plus sensible, je n’exclus pas pour autant l’urbain. Mes photographies prennent le plus souvent naissance au hasard de mes balades lorsque mon regard est attiré par un « je ne sais quoi », nourri par l’espoir de revenir avec une ou plusieurs images qui feront voyager. Avec le temps, l’accumulation de ces images finit par faire sens et par initier des séries que je m’efforce d’enrichir par la suite.
Les tirages que je propose sont effectués sur des papiers d’art certifiés, mats, en utilisant des encres pigmentaires à gamme dynamique étendue. Ce procédé permet de garantir une stabilité chromatique du tirage de plusieurs décennies. Tous les tirages sont signés, numérotés et proposés en nombre limité, de 1 à 7 exemplaires selon les formats, et dans la limite de 30 exemplaires tous formats et tous supports confondus.

Archivé: SOREN VANA

Une recherche permanente de nouveaux sujets ( Amazonie, musée , combats sumo) et de nouvelles techniques ( transfert, peinture à l’encaustique)

Archivé: JEAN Didier

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Figuration classique et conceptuelle. L’exposition s’accompagnera d’une lecture musicale mettant en scène certains dessins, le dimanche 27 à 15h.

Archivé: ESCAFRE Jean-Philippe – atelier L’imagerie

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L’imagerie est un lieu artistique de 560 m2 regroupant : une école d’art, une galerie d’art et un atelier d’artiste. Il est dédié à la création artistique en général mais plus particulièrement au dessin et à la peinture.
La démarche artistique est principalement liée au corps et à ses représentations : nus, portraits, scènes…

Archivé: DEDIONIGI Federico

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Né à Buenos Aires, Argentine. Baccalauréat en Arts Visuels de l’Université du Musée social (UMSA), 2011. Il a ensuite complété le master en Art-Thérapie à l’Université National des Arts (UNA), 2018.
Il a vécu à Paris et dans le sud de la France entre 2016 et 2017, ayant l’opportunité de rencontrer des pays, des villes, des musées et des galeries qui ont influencé son travail et sa formation comme l’Angleterre, l’Espagne, l’Italie, Berlin, Bruxelles, l’Islande entre autres.
Étudiant aussi des enseignants artistiques de la taille de Brickles, Tapia Vera, Marina Rothberg, Andres Besatard Maggio et Bernardo Kehoe.
En tant que professeur assistant d’enseignement en Peinture 1 à l’UMSA, dans différentes écoles publiques et privées de la banlieue de Buenos Aires, il a travaillé dans le programme éducatif du Centre Culturel Borges dans la section visites guidées en 2009.
En tant qu’Art Thérapeute, il a travaillé à l’hôpital interzonal Dr.J. Esteves (Temperley) et il a fait son stage à l’association civile Antilco, maison de soutien familial (Dock Sud, Avellaneda) en 2014. Il a également travaillé dans le domaine du handicap dans divers Centres de la banlieue de Buenos Aires.
Il a réalisé des missions scénographiques pour des groupes musicaux, “Experimentores” sur le centre de loisirs et technologie de Buenos Aires Tecnopolis et a été responsable de l’Atelier de Scénographie à la Compagnie de Théâtre “Verte Volar”, pour le programme d’ateliers de Culture Inclusive d’Almirante Brown. Il a travaillé également en tant que technicien Lumière pour “A Thousand Words productions”. Illumination de huit courts métrages pour le ministère du développement social. Fabriqué en novembre 2015 dans différentes régions de la province de Buenos Aires.
Il a fait une premère résidence artistique en Argentine à CIMA Recidency, Open Space Intervention, fabriqué à Portezuelo, province de Catamarca en Septembre 2018 par Josemiel Platz et Romina Estecher. Et une autre résidence d’art dans l’Islande à Gilfelag Association, à Akureyri, un travail sur la série “Etats d’être”.
Il a continué à développer son travail à Berlin et maintenant il habite et produit à Toulouse depuis janvier 2020.

Archivé: CARCANAGUE Marie-Hélène

Peindre est un prétexte à :
faire des taches, rebelles forcément,
improviser sur la peinture humide,
patauger, s’enliser, se perdre,
libérer la main gauche,
déraper dangereusement,
oublier le blanc, chercher l’invisible, sans en avoir l’air,
rêver de couleurs qui n’existent pas,
tromper les apparences,
peindre le temps qui passe,
voyager sans billet, en solitaire,
se passer des mots,
perdre conscience,
descendre avant l’arrêt complet,
essayer l’inutile,
chercher ce que je cherche.

Archivé: GODENZI Patrice

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Chaque élément de cet univers possède une fréquence vibratoire. Nous-mêmes vibrons à une certaine fréquence. Nous la percevons, par nos sens et par notre intuition. Or, cette perception reste intime et subjective, elle a des contours mal définis, capter son image ne peut se faire figurativement mais en fixant l’aura ondulatoire des sujets. Dans la lignée du Pictorialisme, au travers de ses diverses expérimentations passant par des mouvements imposés a son reflex numérique et de déplacements vers le sujet photographié, Patrice Godenzi capte dans un instant de vie les émanations énergétiques de ses sujets. Son approche du temps est plus verticale que linéaire; comme un paradigme, l’instant se décline, se fragmente, se déploie, dévoile ses vibrations, ses sonorités et nous montre « ce qui est là mais que nous ne voyons pas forcément. »

Archivé: FOURCADE Michel

Cadillac-DeVille

Après des années de volume et abstraction, je fais de la peinture figurative en mélangeant des villes surtout Londres et New-York.
C’est difficile de résumer, il y a eu beaucoup de textes écrits sur mon travail. Je pense que les images suffisent… Ou bien les textes sur mon site.

Archivé: HAVARD Fabienne

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Mes œuvres s’organisent autour d’une recherche graphique qui s’est développée depuis quelques années sur une recherche en alchimie. La symbolique alliée au travail du trait organise désormais et architecture mes expositions dont un rouleau de plus de trente mètres au total est la colonne vertébrale. Il décline les expressions des règnes, ainsi que les quatre éléments. Basé sur un travail d’introspection, une quête philosophique exigeante, basée sur les lectures de Bachelard, Bergson et les philosophes antiques, mes toiles font partie de cette geste qui se construit au fur et à mesure de l’élaboration des tableaux peint uniquement en noir, blanc et rouge, les trois couleurs des trois œuvres alchimique. Une recherche persévérante et joyeuse de la quintessence.

Archivé: CARRET Christophe

Démarche artistique : A l’instar de la peinture qui a vu se développer les pratiques abstraites, la photo, formidable outil de témoignage, est devenue un moyen d’expression artistique à part entière, pouvant parfois se libérer de certaines contraintes. Entre abstraction et détails singuliers, le travail que je présente aujourd’hui est le fruit d’une dizaine d’années d’expérimentations et se décline en une série de montages originaux utilisant différentes techniques.

Archivé: LUNAT

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plasticienne, peinture/monotypes. Un travail où l’émotion et l’imaginaire ont la part belle, sortes de chimères, de personnages comme sorties de rêves , des vides, une coulure, une tension….Lunat donne des éléments narratifs et graphiques pour que le spectateur se crée sa propre histoire…

Archivé: KOU-BOU

 

Duo d’artistes peintres russes : Ivan Koulapine et Konstantin Boulavskiy

Tous deux sont diplômés de l’école d’art et membres du Fonds artistique international. Ils ont pris part à différentes expositions en Russie mais aussi à Téhéran, puis Paris et Toulouse.

«Le monde lumineux et la diversité des formes, la surprise des combinaisons de couleurs créent une atmosphère vraiment particulière», écrit un critique d’art russe.

 

Archivé: BONNEFIS Nelly

L’expérience créatrice constitue pour moi une nécessité, une voie de réalisation personnelle. Elle fonctionne comme un projet de recherche qui vise à récupérer les traces d’une histoire et à en retrouver le sens. C’est un processus qui m’amène à cheminer vers l’intime, l’indicible.

J’inscris sur les tableaux la fragilité de nos existences, notre présence et notre effacement à terme. Toutes mes peintures sont pour moi au point de départ sans objet. Je suis dans l’ignorance la plus totale tant que le travail pictural n’a pas fait naître le tableau sur la toile ou le papier.

L’expérience de la peinture amène forcément un questionnement et m’oblige à aller de plus en plus loin. Chaque tableau fonctionne comme un passage d’une expression à une autre, d’une question à une autre adressée au monde.

Chaque étape de mon travail m’oblige à déconstruire mes représentations, à chercher dans les sphères les plus opaques un sens, un signe afin que quelque chose advienne d’inattendu qui me contraigne à inventer un savoir nouveau. Chaque tableau de la série est à la fois unique et partenaire d’autres pièces qui s’inscrivent dans la même aventure.

Techniquement la plupart de mes tableaux sont réalisés en technique mixte. La base de mon travail est le plus souvent réalisée à la presse sous la forme de monotypes. J’interviens dans un deuxième temps soit à la pointe sèche, en gravure ou tout simplement en dessinant à la mine de graphite (voir le site ).
Mes grands formats sont réalisés à la peinture à l’huile ou à l’acrylique.

J’ai par ailleurs réalisé plusieurs livres d’artistes avec des amis poètes qui ont été édité aux éditions Réciproques et chez Az’art éditions .

Archivé: PALLARO Fanny

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Quête des origines…
D’où venons-nous ? Où allons-nous ? Qui sommes-nous ? Sommes-nous si différents de la Nature ?
Sculpture, gravure, cyanotypes, estampes…

Archivé: CAUCHEFER Stéphane

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J’ai le plaisir de vous présenter quelques-unes de mes œuvres récentes, dans l’espace de l’artiste Vanaja.
Je ne peins pas avec des idées mais quelque chose de vécu qui devient mon contenu. Un travail expressionniste entre abstraction et signes figuratifs.
Une esthétique de l’inconscient qui me semble la plus juste. Des peintures les plus souvent à l’acrylique et au fusain. A bientôt…!
Stéphane CAUCHEFER

Archivé: LORET Thaïs

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“Mon travail de sculpture est un travail instinctif avec la terre, c’est cette matière qui porte mon geste et qui esquisse la forme initiale de la pièce que je m’apprête à créer.

Les formes organiques poussent, c’est un dialogue entre terre et gestes. Je recherche la rugosité et la vérité de la terre en m’inspirant de la nature.

Par ces formes aux lignes épurées et aux textures sauvages, j’ai envie de créer des œuvres qui dégagent une force et provoquent des émotions.”

Archivé: DHOMPS Catherine

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Mes tableaux racontent des histoires.
Ces histoires, issues de mon univers, sont développées en thèmes et séries.
On y est spectateur, on s’y promène, on songe, on sourit.

Il y a Toulouse, des lieux familiers, des personnages récurrents, des visages connus et inconnus.
Ma peinture est une réflexion sur l’Art, sur la tauromachie, donc sur la vie, la mort, avec l’ironie ou des mises en abîme qui donnent la distance nécessaire pour mener ce travail.

Pourquoi je peins ?
Je l’ai toujours fait, dessiner, peindre, inventer un monde qui raconte le monde autour. Ma démarche est tout sauf esthétique, je déroule un récit. Sur la toile, je dépose mes tripes, mon coeur, mon âme.

Archivé: SAFAR Sarah

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Sonder les parcelles trop souvent occultées de notre humanité, celles qui intriguent ou inquiètent, mais nous constituent aussi.
Interroger la relation que l’être humain entretient avec sa nature propre et avec le reste de la Nature.
Pour cela je travaille sur le corps, jouant avec les dimensions et les associations déroutantes : les membres et organes sont parcellaires et redistribués, le visage additionné d’éléments « surgissant » de lui.
Ou bien j’explore la part commune, l’animalité, avec plusieurs types de figures :
des animaux plus ou moins anthropomorphes, des chimères ; ou encore des visages d’hommes un peu monstrueux, parfois risibles… l’humanité diverse.

Archivé: VINCENT O-J

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Faire surgir de la toile la dimension poétique ou sensorielle de tout ce qui nous relie au monde et à nous-mêmes.
Privilégier l’expression vive des émotions.
Et donner toute sa place à l’imaginaire.
Donner corps à nos voix intérieures et révéler leur musicalité, attraper les rêves en plein vol en captant leur impalpable réalité, entreprendre la traversée des apparences et interroger,  jusqu’à l’infime…

Archivé: DUFRAISSE Jenny Aimée

Tammi Terrell (1945-1970)

Je suis peintre, illustratrice, graphiste. Accessoirement, photographe technicienne.

Addicte des couleurs, fascinée par l’émotionnel, je cherche à raconter, à traduire l’être, le cheminement de l’être, un état affectif, son évolution dans une quête holistique, d’unité avec le Tout, par la mise en situation d’un personnage, de motifs narratifs internes et externes à celui-ci.
L’acrylique est prédominant dans mes derniers travaux, et depuis peu je couds et colle des lainages, des fils de coton et papiers artisanaux sur mes toiles.
Dans un univers graphique composé de toiles et papiers, les outils d’art numérique, des jeux de matières, encres, feutres, craies, crayons, stylos, huile, peintures sur photos, peuvent s’inviter en fonction de ce que je souhaite exprimer.
Je suis en perpétuelle recherche d’harmonies, des formes, des couleurs, de l’accord entre chaque technique que j’ai envie d’utiliser en fonction des sujets. Dans une volonté d’amener chacun à sa libre interprétation, l’adapter à sa réalité, développer l’imaginaire, les formes imbriquées les unes aux autres, les noirs et blancs, les couleurs vives et contrastes, sont les éléments caractéristiques de l’ensemble de mes travaux.

Archivé: LAULHÉ Isabelle

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Créer ? l’aventure commence dans le silence de l’atelier avec le grain d’une toile, le toucher d’une feuille de papier pour estampe.
Sur ces supports, j’ai exploré ce que ce monde me donne à penser et à aimer : des paysages désertiques, des architectures enfouies au plus profond de la mémoire, l’élégance et le mystère des écritures, l’humble univers des bestiaires.

L’estampe et la peinture sont mes moyens d’expressions

Archivé: CROCI Jacques

Mes origines, ma prédilection pour les matériaux, l’univers architectural et la découverte de Hans Hartung, Fabienne Verdier et surtout Giancarlo Bargoni me poussent à aborder la peinture, pour vite, la fusionner à la chaux, aux plâtres, sables, graviers afin de les « maçonner » et les griffer sur la toile.
De mes projections, jaillissent des compositions picturales qui tendent à créer un univers onirique, propice à frapper l’imaginaire du contemplateur. Cette apparente spontanéité n’intervient qu’après une longue réflexion préalable sur le positionnement et l’équilibre des grandes masses. On peut qualifier mon travail, d’abstraction lyrique européenne.

Archivé: BELENGER Emmanuelle Les Bonobeaux-Arts

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Mon travail se caractérise par un attachement à la peinture dans un de ses genres les plus marqués: le portrait. Le fait de faire de la peinture m’amène à me poser la question de l’image, donc du portrait photographique.

Archivé: DOUBLET Elsa

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“Je crée des sculptures en argile quand quelque chose vient toucher ma sensibilité : l’écologie, la nature, les droits humains, la liberté… mais aussi l’amour et la musique”.

Archivé: BECCO Annie

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Le travail sur la composition la couleur le rythme sont des territoires sans cesse explorés.la rapidité du séchage de l’acrylique permet un vrai travail sur la matière en créant des superpositions colorées ou des transparences en donnant au support densité ou profondeur.La créativité ne naît pas d’une intention délibérée mais d’une constante remise en cause d’un savoir-faire. L’abstraction représente pour moi une page de grande liberté.

Archivé: GINISTY Sandrine

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Peintre, dessinatrice et «poseuse d’images», je mêle et entremêle ces différents modes d’expressions, créant un univers intimiste. Mon approche créatrice est bercée par des thèmes récurrents, comme la mémoire, le monde de l’enfance, l’intimité de la femme, le discours amoureux. Depuis plusieurs années je développe un travail autour de l’encre, du crayon. Le dessin est pour moi un acte d’abandon, une respiration autour de formes librement inspirées de la dentelle. Mes dessins sont comme des petites pelotes de laine, que l‘on déroule doucement dévoilant une part intime de nous.
En 20 ans d’expérimentations, de rencontres, j’ai développé et enrichi mon travail en y intégrant de nouveaux médiums, comme le textile et le son.

© Sandrine Ginisty

Archivé: CHAPELAIN Isabelle

H²O 2016

Peintre toulousaine. Initiée au dessin et à la peinture dans le Tarn, puis à Toulouse, par des professeurs d’horizons,de techniques et de démarches artistiques très divers. Depuis 20 ans, fréquente différents ateliers d’artistes toulousains.
“Avec la série de peintures H²O j’aborde la question de la transmission, thème qui m’est très cher. Transmission familiale, transmission des savoirs, transmission écologique : qu’avons-nous reçu, que semons-nous, que laisserons-nous aux générations suivantes? Chacun de nous n’est qu’un maillon de la chaîne. Le cercle, omniprésent dans mon travail en est le symbole. Il est le lien entre le passé et le futur, il est l’oxygène, il est la vie et son éternel recommencement.”

Archivé: LAMEIRAS ANMARI

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Issue d’une formation artistique universitaire, je poursuis ma quête d’identité à travers une pratique picturale menée en direct et le plus souvent dans le cadre d’improvisations pluridisciplinaires.
Ce dispositif me permet de transcender mes peurs et mes doutes, en exposant au public le processus de création d’une œuvre tout comme la mise à nu de l’élan créateur même.
La performance, de la toile blanche à l’œuvre aboutie, se révèle ainsi être une expérience esthétique à vivre.
Les émotions vibrent à travers ce qu’il y a à voir et à entendre…Autant de coups de pinceaux, de tapotement, de crépissement et de silences que de mouvements dansés et joués au diapason de la musique et de la danse.
Ce dialogue instauré entre les artistes et le public dessine dans l’espace un dispositif qui évolue dans le temps et dont la toile en révèle la trace matérielle. Si le déroulement de l’œuvre est éphémère, le résultat lui, perdure même si parfois, il m’arrive de les retoucher en atelier ou encore de les recadrer pour qu’elles racontent une autre histoire.
Cela fait quelques années que j’associe l’acrylique, sur de grandes toiles libres ou sur papier, à d’autres techniques pour obtenir des effets de matières et aboutir à une certaine abstraction.

Archivé: LOMBARD Elisabeth

Alors que s’impose à nous l’importance d’un
nouvel et respectueux exotisme de proximité,
je est un peintre sans racine, tisseuse d’univers
oniriques.

Ainsi réinventé, ce Voyage créatif oscille entre
maniérisme et tribalité, mené par un jeu de motifs
imprimés sur papier calligraphie ; comme autant
de scènes intemporelles qui piochent dans
un répertoire de personnages fantasques
accompagnés de leur double animal témoin d’un
paradis perdu, véhicule de l’au-delà du miroir.

Sur la toile, rendue plus narrative à force de
traits, pas de croquis préparatoires ; le peintre travaille
sans filet. L’esquisse, sous les motifs récurrents, est
indissociable des effets qu’elle entraîne : encres,
marouflages, estompes de pastels.

Archivé: GIULIOLI Charles

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Après 30 ans de peinture, je crée maintenant des œuvres numériques génératives. L’outil informatique est un prolongement de ma peinture. Ce qui m’intéresse particulièrement est la possibilité de faire surgir des événements de façon imprévue. La vie est pleine de ces événements qui se produisent sans aucune raison et rendent notre quotidien toujours nouveau. Je cherche dans mes œuvres à rendre palpable cette intrication des choses programmées et des événements contingents. La fonction informatique « random » permet de générer des événements aléatoires qui viennent habiter mes compositions. Je recherche la surprise, la coïncidence. Et il se trouve que parmi toutes les images générées par mes programmes, certaines éveillent quelque chose en moi et me « parlent ». Ce sont ces images que j’imprime et présente au public.

Archivé: PILOT Daniel

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Ma façon de procéder:
Après le choix d’un format j’improvise couleurs et formes, les travaille en une direction choisie, puis réexamine les nouvelles possibilités, autres choix et ainsi de suite jusqu’à satisfaction pour l’ensemble.
Des ressemblances peuvent apparaître mais elles restent à l’état de possible.

Archivé: BLANQUET Ariane

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Ariane Blanquet invente son alphabet minéral en taillant le marbre, puis joue des contrastes, des lignes et des textures.
Ses œuvres expressives, pièces à poser ou sculptures murales, dégagent une luminosité et des accords intérieurs apaisants et profonds.
Dans un style épuré et sobre, son œuvre est sans prise avec le réel ; l’abstraction y laisse la place à l’imaginaire.

Archivé: SANCHEZ Anne-Marie

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Je dépose ma tête;
les bras pleins d’émotions,j’entre à tâtons dans l’ample silence de la peinture et l’espace indicible de l’intime.
L’érosion du geste pictural m’aide à libérer,ouvrir des passages,ajuster,donner forme à l’image.
Je la laisse s’élaborer à son rythme,avec ses heurts,ses vibrations propres,ses soupirs.
J’accompagne l’image en train de se faire;
elle dirige,j’exécute.
Cet impératif sans apparente nécessité est pour moi un formidable espace de liberté.
Quand,enfin,l’image advient et me regarde,j’accueille dans l’étonnement l’évènement pictural et espère le faire partager…

Archivé: RELYVELD Martine

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Travail à partir de gravures sur métal, la taille douce.
Chaque tirage est unique, les couleurs les supports les formats changent….
A partir de plusieurs matrices il est possible de les faire se rencontrer, dialoguer ou s’affronter.
Le thème de la métamorphose et de la migration va surgir.
Les gravures s’entremêlent.
La métamorphose s’opère lors que l’on se met en mouvement.
Dans quel sens vont les uns, dans quel sens vont les autres ?
A la fin du voyage serons nous les mêmes ?
La rencontre avec l’autre, avec l’ailleurs se fera avec plus ou moins de bonheur, mais nous serons un peu plus cet autre au bout du compte….

Les animaux migrent, se métamorphosent, pour survivre….
C’est notre tour ?

Archivé: PÉDRO

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Pour éviter de tourner en rond dans mon atelier, mes sculptures métalliques deviennent de plus en plus cinétiques, mais toujours réalisées à base de récupération en tout genre : ferrailles tordues mais néanmoins sympathiques, objets divers, chignoles… Rouillées ou colorées, c’est selon. Je produis aussi des carnets de voyages et autres petites choses plastiques, à découvrir et à manipuler pour votre plus grand plaisir.

Archivé: CUNNAC Annette

Annette Cunnac puise autour d’elle les sujets de ses œuvres et se concentre sur deux thématiques, les paysages et les scènes de vie. En voyage ainsi que dans son environnement proche elle cherche inlassablement à capter des instants de vie ainsi que la magie de la lumière et des couleurs. «Sublimer la vérité du sujet avec une palette de couleurs poussée et avec de forts contrastes pour exprimer l’essentiel et atteindre une intensité émotionnelle dans l’oeuvre, telle est la finalité de ma pratique artistique».

Archivé: ALSEMO

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Je pratique les arts plastiques depuis de nombreuses années, j’ai exploré et développé des techniques, thèmes et styles variés en conservant la plus grande liberté possible.
C’est ainsi que dessin, illustration, photographie, peinture,
sculpture, art numérique, etc., font partie de ma “valise” de
compétences et d’expériences. Bien entendu, se sont succédées
plusieurs “périodes”, on ne peut tout faire à la fois.
Mais il est bien de s’intéresser à tout, de ne pas se donner
de limites de genres ou stylistiques, et de rester ainsi
disponible à l’exploration, en la filtrant toutefois avec
sa “propre manière”, autrement dit “la moulinette” de son
univers personnel. Au bout du compte, bien souvent,
la cohérence de l’ensemble émerge toute seule.
Et sinon, il en reste au moins la richesse des expériences acquises.

Archivé: LARROQUE SOUSSAN Cathy

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Les Matériaux composant les sculptures de Cathy LARROQUE SOUSSAN trahissent le dérisoire de l’Existence.
Dérisoire ou moins pesamment dissonance , venant mettre à mal toute prétention au sérieux , toute emphase , contre valeurs absolues de l’Artiste.
Autant de couacs dans l’ordre des choses , d’ironies essentielles

Archivé: MOTTA

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L’arrivée massive des écrans nous laisse encore papier, crayons, encre… mais a provoqué l’obsolescence quasi-immédiate des machines à écrire mécaniques. De la même façon, l’écriture à la main s’est trouvée reléguée au titre de substitut aux claviers.
C’est pour poser ce double constat que je traite les machines à écrire comme des objets défunts, issus d’une archéologie du virtuel ; et que je les présente comme des antiques. Pour l’écriture manuelle, la genèse du processus renvoie davantage au dessin, à la graphie de la lettre. A sa plastique.

Archivé: CANGARDEL Mireille

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En principe je commence ma toile à partir d’un objet,d’un drapé ou d’une silhouette quelconque dont les formes multipliées abolissent le blanc ou le vide pour aboutir au chaos. Terrible moment ! mais le plaisir de peindre se manifeste rapidement avec des regards, des mains ou divers animaux qui surgissent pour donner forme à l’informe et matérialiser mes obsessions.

Archivé: FOLLERE Sandrine

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Sandrine Follère a une prédilection pour le dessin qui est, selon elle, le chemin de la structure, de la construction, de la forme première, de la prise de risque de raconter dans le vif du sujet, du corps.

La ligne figurative travaillée au stylo ou à l’encre de Chine noire, au pinceau, dans la terre, requestionne l’espace habité, les géographies intimes du corps et de ses limites.

En superposition, des lignes, continues ou discontinues, au stylo feutre ou à l’encre de Chine rouge dessinent des formes connectées par des directions fléchées, des nombres, des signes. Elles définissent ainsi un nouvel espace géométrique.

Le fil rouge en est le conducteur, le tiers reliant divers éléments qui amène à une lecture différente du corps. Ces méridiens forment une trame qui inscrivent le corps dans une représentation symbolique, dans un espace visuel défini par les limites du Trait qui en rectifie l’organisation, le sens.

Penser les limites selon Didier Anzieu, psychanalyste, par les sensations de ce qui définit le corps par le contact, la peau, cette trame habitée, questionne la notion du Dedans et du Dehors, du contenant et du contenu.

Archivé: MIGNE Anne-Sophie

Artiste autodidacte mais expérimentée, j’ai à coeur de rendre vivant, par et avec la terre, ce qui m’émeut et m’interroge. Au fil du temps je parviens à mieux cerner mes obsessions qui prennent la forme d’un regard, d’un habitat, d’une chaise, d’un paysage etc. Chaque fois il s’agit pour moi d’être déroutée afin de poursuivre le chemin en souhaitant qu’il en soit de même pour le “regardeur” !

Archivé: JEANMART Claude

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Après 10 ans consacrés à l’oeuvre de Kafka, je suis maintenant en compagnie de Diderot, depuis 11 ans, dans une problématique de dessin en aveugle : dessiner ce que l’on sent et non pas ce que l’on sait. Je dessine les yeux bandés en touchant des corps nus. Puis je numérise ces dessins, acceptant toutes les déformations. La suite se fait les yeux grand ouverts. Puis échange de procédé, je deviens le modèle de mon modèle, dans un partage égalitaire, fondé sur la confiance et sur l’humain. Les oeuvres sont des feuilles de polyester de 200 x 90, pour les Géantes ( 120 à ce jour ) et pour les Atlantes ( 22 ) tandis que les portraits font 150 x 90. Plusieurs séries d’oeuvres numériques ou d’impressions, complètent cet ensemble ainsi que des vidéos.

Archivé: CAMY Anne

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Attirance depuis longtemps pour le volume et la sculpture, terre, grès et des incursions vers d’autres matériaux comme le fil de fer .
Goût prononcé pour le monde animal et une tendresse particulière pour les vielles chaussures.

Archivé: PANNIER Emilie

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Mon travail s’inscrit dans la filiation des “scènes de genre”, à la recherche d’une sublimation de l’anecdotique.
L’Histoire s’écrit sur nos murs,  j’interroge l’espace de l’instant.
Mon sujet, la ville avec ses murs colorés, tagués, signés et ses passants anonymes, en mouvement ou en introspection.
Ses scènes quotidiennes sont devenues mon théâtre pictural.
Je crée un répertoire d’images témoin de notre temps.

Archivé: EL CHUZPO (Christophe Ducoin)

Christophe DUCOIN alias “El Chuzpo” est né le 20 Décembre 1965 à Dakar (Sénégal).
Après des études d’anthropologie à la Sorbonne il part s’installer au Mexique où il vivra dix-sept ans. C’est là qu’il commence son travail de peintre. Il vit actuellement à Toulouse.

Sa peinture toujours très colorée relève un dessin naïf, frais qui n’est pas sans rappeler la nouvelle figuration. Son style est puissant avec une direction narrative ou se mêle le quotidien intime de l’artiste et la culture “universelle” des médias, avec toujours cette pointe d’humour qui lui semble essentielle.

Archivé: TINE-CHASSAGNE Line

Formation Beaux Arts de Toulouse. J’ai commencé par faire des installations et des sculptures , béton, plomb, bois, tissus, etc.

J’avais gardé le dessin  pour la dernière partie de ma vie; m’y voici donc !
Je cherche par le dessin à voir ce qui relie les formes, à éprouver les lignes de forces qui viennent de l’intérieur et celles qui viennent de l’extérieur, comment la forme se définie sous leur poussées respectives. C’est ce que  je recherche avec le dessin.

Parfois cette poussée vient dans ma main directement…

Archivé: MAUBERT Evelyne

Visuel manège humain

Travailler le papier pour donner corps aux personnages.
Progressivement volumes, ils se retrouvent sur la toile.
Ces personnages avec leurs états d’âme racontent des histoires, peut être nos histoires…

Archivé: MARYL B.

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Peintre depuis plus de 30 ans mes thèmes favoris sont le portrait et le paysage. J’utilise plusieurs techniques selon le sujet et les circonstances (huile, acrylique, pastel, gouache, aquarelle) ce qui me permet d’enrichir constamment ma pratique.

Archivé: KAMBANI Tina

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Tina Kambani, née à Athènes, Grèce, a été élève de Pierre Alechinsky à l’école des Beaux-Arts à Paris (1980-1985). Elle s’est inspirée du mouvement «cobra» par le trait libre et enfantin et les couleurs vives et joyeuses. Elle aime se baigner dans les couleurs et surtout le bleu de la Méditerranée qu’elle superpose couche après couche pour désigner un horizon aussi bien inquiétant que tranquillisant.
Multiples expositions, personnelles et collectives, en Grèce, en France et en Belgique.

Archivé: BRAIBANT Vanaja

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« Vanaja Braibant a quitté l’Inde à l’âge de 4 ans pour vivre en Belgique puis en France.
Elle fait les Beaux-Arts et des études d’Architecte Paysagiste, découvre la couture, le crochet, le canevas, le tissage… et la magie du fil de fer.
Très rapidement, elle remplace son crayon par le fil de fer qui lui offre cette liberté de « dessiner » en 3 dimensions.
Depuis plus de 20 ans, avec ses doigts de fée et son fil, elle sculpte le vide qui nous entoure et donne vie à des sculptures aériennes de toute beauté. Imprégnée de culture occidentale et indienne, elle mêle poésie, mythologies grecque et indienne ; Les mots dansent autour de ses personnages, relient les Hommes à la Nature.
Laissez-vous porter par cette légèreté et la beauté d’âme de cette artiste. »

Archivé: DEBENS Christophe

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Peintre autodidacte depuis 2015. Production d’huiles sur toiles tous formats. Travail sur la matière et les contrastes

Archivé: MASON Emmanuelle

Le regard de l’artiste se pose avant tout sur le monde du vivant et de l’Autre. Ses recherches – sur l’animal, l’érotisme, le corps, la mort, le désastre – ont pour point commun de montrer une extrême délicatesse, une « belle manière » qui piège le regard, alors que les sujets traités sont parfois irregardables ou même immondes. Elle rejoue la question d’un sublime, beau et effrayant à la fois, transposé au monde contemporain et aux apories éthiques, philosophiques, sociales et écologiques qu’il porte. Même lorsque son travail se fait tendre, on trouve une coupure, une brulure, qui tente de prendre en charge la tonalité́ plus ambiguë du sujet, et en laisser percevoir toute l’étrangeté.

« J’ai cette intuition, même si je peine à poser des mots dessus, que lorsque je me rends à l’atelier pour inciser du métal ou tracer des lignes de dessin, j’accomplis un acte essentiel, un acte de résistance. Cet acte me met en lien avec la fonction somptuaire de l’œuvre d’art, celle dont nous parle Bataille à propos de Lascaux, celle de l’esthétique, c’est-à-dire de la quête de sens. »

Archivé: CISELET Barbotine

Ma création est – dès l’origine – profondément humaniste. Elle vise la confrontation entre la réalité contemporaine, ses petits et grands défauts, et un imaginaire issu de l’enfance fortement imprégné de la proximité entre l’humain et l’animal, ce côté brut et instinctif qui est une part indéniable de notre ADN.
Dans la série « vie quotidienne » la femme, l’homme, l’enfant se montrent ainsi sans concession mais surtout pas sans humour et encore moins sans amour : loin des canons de beauté, de l’œuvre parfaite et millimétrée sublimant le beau – parfois jusqu’à la caricature – les sculptures choisissent le contrepied de la « beauté du réel ». Du réel dans son imperfection, ses petits et grands défauts. Que ce soit à la plage (nouvelle vague), dans la quête du graal santé-beauté standardisé (ça balance pas mal), dans les postures sans pose du quotidien (quotidien) ou dans les audaces de couleurs (colorama) nos contemporains et nous-même vivons une comédie humaine qui induit sa pleine et sincère beauté et vaut vraiment d’être captée, sculptée, exposée.
L’articulation avec « Manimal » vient quand se pose la question : Mais pourquoi s’arrêter au réel ? L’âme humaine a toujours désiré sortir de ce quotidien, beau mais limité. Dans la genèse de la série figure cette envie de sortir du « biologiquement borné » pour retrouver cette âme d’enfant qui se permet tout en pensée, sans pouvoir souvent l’exprimer, le concrétiser, le créer. Dans le dépassement des humains de « vie quotidienne » se dressent donc devant nous ces créatures étranges : elles-aussi bienveillantes, elles-aussi habillées d’un substrat de quotidien sur lequel a germé la mutation imaginaire. Le rendu est monochrome, comme si la sculpture elle-même, pourtant posée là devant nos yeux, ne faisait pas vraiment partie du réel …
Finalement, qui est le plus humain ou le plus original ? la créature imaginaire et naïve de notre enfance ou le passant pas si banal du quotidien … ? Le public trouvera certainement SA réponse.

Archivé: ANGIBAUD Françoise

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De son métier, dans la Haute Couture, elle garde l’assurance du geste, le sens des formes et des couleurs. Elle peint comme elle parle, avec joie, chaleur et spontanéité.
A travers ses toiles, on retrouve sa passion, son énergie créative et son talent de coloriste.

“Ma peinture est un peu entre abstraction et figuratif, je remplis l’espace pictural, je cherche à donner à travers des mouvement entre le fond et la forme, je joue avec le blanc de la toile, ainsi le vide de mes toiles respire davantage, et l’oeil y entrevoit plus aisément matière à nourrir sa propre rêverie”.

Archivé: LEDOUX Stéphanie

Stéphanie Ledoux, artiste peintre née à Toulouse en 1983, a passé ces vingt dernières années à parcourir le monde. Stéphanie Ledoux a aussi bien posé son regard sur l’architecture séculaire yéménite qu’elle a vibré devant une spectaculaire éruption volcanique au Vanuatu. A 35 ans, elle a trouvé l’inspiration dans de nombreux pays et placé naturellement l’humain au cœur de son travail. Ce n’est pas moins de 80 carnets qu’elle a remplis avec passion depuis ses premiers voyages. Véritables livres-objets patinés par les trajets, ces carnets regorgent d’anecdotes, d’aquarelles et de trésors glanés sur la route.

Ses dessins se nourrissent inévitablement de rencontres fortuites. Sa peinture retranscrit l’émotion suscitée par des moments d’échange, en passant de croquis pris sur le vif dans des conditions précaires à des toiles gigantesques crées dans la chaleur de son atelier.

Après 3 livres publiés et une trentaine d’expositions sur ce thème, une nouvelle expérience s’offre à Stéphanie Ledoux lorsqu’elle croise en 2017 la route d’une expédition scientifique qui l’emmène observer la biodiversité de l’archipel indonésien afin de constater la menace écologique qui plane sur notre fragile planète.

Au travers du témoignage sincère et minutieux qu’elle s’applique à réaliser depuis des années, l’ensemble de l’œuvre de l’artiste s’inscrit dans une démarche contemporaine tout en utilisant des codes picturaux millénaires et des méthodes graphiques traditionnelles.

Archivé: CARRIÉ Nathalie

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Nathalie Carrié œuvre dans les domaines de la chorégraphie, la scénographie, et les arts visuels.

Les projets multiformes
font dialoguer les champs artistiques .
Ils s’appuient sur la recherche et l’expérimentation du mouvement,
à partir des fondamentaux de la danse :
l’espace/le temps/ le poids.

En parallèle et complémentarité,
irrigué, traversé, en relations, résonances et porosités,
la pratique de la matière :
textile, papier, céramique.

Contact avec la matière
perceptions, sensations, actions et mouvement sont premiers.
La matière guide.
Elle témoigne de l’instant.

Les matériaux
sont essentiellement pauvres, existants, de rebut.

L’élaboration des pièces dans le temps
alterne entre fulgurance (quelques jours) et long terme (plusieurs années)

L’installation
s’inscrit dans un espace donné.
comment donner à voir, percevoir ?
Quels déplacements les visiteurs sont amenés à faire ?

Archivé: BOUCHER Émilie

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Curieuse des expressions humaines, j’aime observer les états d’âme de chacun, les moments d’innocence et d’introspection, les différentes manières dont l’autre m’apparait.
Je privilégie le corps et en particulier le visage pour révéler un aspect de l’être et une atmosphère mais je me détache du simple visible en couvrant directement la toile de couleurs vives sans me soucier de la ressemblance physique avec mes sujets. Je m’éloigne alors du portrait mais m’affirme dans la représentation de la figure.

Archivé: CARNÉVALÉ Marie

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L’exploration de la forme accumulative d’un même motif (crâne, grains de riz, mouches) et la tentative de la représentation du temps sont au cœur de mes recherches.

Archivé: BARRACHINA Anais

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Anais Barrachina, artiste toulousaine touche-à-tout, concentre dans sa production son savoir acquis à travers diverses formations autour des Arts Appliqués, de l’Illustration et de la Reliure. Elle s’intéresse à toutes techniques d’estampe (sérigraphie, linogravure, monotype,…). Sa production se finalise souvent sous la forme de livres en série limitée faits à la main. Elle est installée dans l’atelier de la Muse en Goguette (Toulouse Nord/Launaguet) et propose des cours, des événements et des expositions.

Archivé: GOSSELIN-FEVRIER Virginie

“Je ne raconte pas d’histoires, ce sont elles qui me racontent.”
Ma démarche artistique est un travail sur le fond et sur la forme, la recherche d’harmonies et d’équilibres sur une base purement intuitive et instinctive. Je me laisse guider par mon inconscient, par les formes et les figures qui se profilent au-delà de toute volonté. Ces figures apparaissent à la fois incarnées et flottantes, centrales et silencieuses, emplissant l’ici et voguant dans l’ailleurs, multiples et scindées. Plus que de représentation, il s’agit de présence, de transcendance, c’est l’idée de la chose plus que la chose elle-même qui m’importe. Je rationalise peu, le moins possible, et laisse mon intériorité émotive me guider. J’aspire à me laisser traverser par ce qui flotte autour de moi, à capter des signes ou des messages qui bien-sûr sont nourris d’une foule de données relatives à mes voyages, mon passé, mes rêves, diverses nourritures à la fois culturelles, spirituelles et intellectuelles. C’est volontairement que je ne les formalise pas. Je les laisse créer, au delà de tout intellect, de toute théorie, des visions et des scènes, qui plus tard, une fois achevées pourront me surprendre ou, en aval, mériter une réflexion, voire un discours, une conceptualisation. Le récit s’esquisse, s’impose et m’impose de poser tel trait, telle couleur, telle phrase pour laisser une empreinte qui en sera la synthèse. Je travaille principalement l’acrylique (avec medium) sur toile de lin. J’y ajoute ici et là collages, huile, craies pastel et feutres. La matière, la richesse et la profondeur du rendu occupent autant de place que le travail des couleurs, des formes et du propos. Mes influences sont multiples. A la base, il y a l’Art aborigène que j’ai découvert lors de longs séjours en Australie. Un art à la fois innocent, abstrait et ésotérique, terriblement esthétique et secret, porteur d’un savoir ancestral. Une expression à la fois symbolique, venue des profondeurs des temps et parfois naïve. Les symbolistes (Odilon Redon, Gustave Klimt) et les néoexpressionnistes (Jean-Michel Basquiat…) font également partie de mes inspirations puisqu’ils laissent une grande part au monde onirique, dans ce qu’il peut avoir de plus doux mais aussi de plus étrange et libéré du réel. Tel l’Art iconique religieux qui ne représente pas le monde qui nous entoure mais le transfigure en s’affranchissant de notre vision terrestre en trois dimensions. Enfin, j’ai toujours été fascinée par les peintures ou dessins d’enfants qui portent en eux la création artistique telle que j’essaye de la vivre : spontanément, sans conceptualisation ni pensées limitantes.

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Après des études d’Art à la Sorbonne, à Paris, Virginie Gosselin-Février part en Australie pour rencontrer ses rêves de désert et d’espace. C’est ici que le face à face avec l’Art et la Culture aborigène marquera un point décisif qui ne se révélera que plus tard. Après de nouvelles études de journalisme, la route et les années suivantes se partagent entre écriture et voyages, entre les terres rouges et les océans, entre le monde (Amérique du Sud, Océanie, Asie, Afrique…) et Paris. Sa peinture est le reflet de ces songes itinérants aux dimensions plurielles. Entrelacs de cultures et de chemins où les animaux sont ancestraux, les hommes découvreurs et l’intuition reine. Elle vit et travaille aujourd’hui à Toulouse.

Archivé: LANGLOYS Sébastien

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Fusain, terre et bronze, je m’inspire des corps et des visages pour en révéler toutes leurs expressions.
Parmi mes principales créations, la sculpture monumentale Regards d’Enfants (créée en tant qu’Ambassadeur du Secours Populaire) ; les statues tailles réelles de Frédéric Mistral à Eyragues, René Goscinny à Drap et bientôt Paris, Claude Nougaro dans le Jardin du Capitole à Toulouse, Le Pêcheur et la Ramendeuse sur le port de Martigues ainsi que les bustes de Jean Jaurès, Aimé Césaire, Nelson Mandela, Jean Paul II, Jean Cocteau, Pierre Baudis …
Il a également réalisé la Médaille d’identité du Sénat.

Archivé: KONTOU Titos

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Je me suis toujours intéressé à nos origines, notre nature humaine. D’où venons-nous ? Que faisons-nous ici ? Pourquoi la vie et la mort ? Où allons-nous ? Dans ma recherche picturale, je n’essaye ni de donner des réponses, ni de plaire. Je dénonce, je cherche une certaine vérité liée à notre condition humaine et une harmonie possible avec la nature. Ce qui nous distingue des autres espèces animales ce n’est pas tant, pour moi, l’apparence, la culture ni la nature de nos actes. C’est essentiellement notre conscience, la perception du bien et du mal, du juste et de l’injuste… Mais aussi le langage et la sociabilité. Pour moi les trois principaux aspects de la nature humaine sont : le corps, l’âme et l’esprit, intrinsèquement reliés entre eux. Et ce sont ces trois volets qui guident ma peinture depuis de nombreuses années, j’aime, dans une œuvre d’art, faire ressentir le souffle d’un corps, son mouvement dans l’espace temps et sa partie incorporelle/immatérielle pour donner vie à un tableau, lui donner corps “en chair et en os”. C’est comme un besoin vital pour moi de retourner aux sources, de retrouver une spiritualité et de redonner une place à l’espoir. Notre monde a trop tendance à oublier l’esprit, l’âme ; il donne une très grande importance au corps qui, pourtant, se dégrade et un jour s’éteint inévitablement.

Dans ma dernière série “Enfance”, j’ai voulu un temps de respiration, de pause, de douceur. L’important dans l’élaboration de cette série est de montrer la liberté des enfants, leur insouciance, leur joie de vivre, mais aussi une lumière évidente. Moi-même j’ai eu la chance d’avoir une belle enfance. Aujourd’hui père de deux enfants, je replonge dans cet état de pure béatitude. Quand le monde est trop noir et dur à supporter, il suffit parfois de regarder évoluer les enfants, la nature, l’horizon. Avoir les yeux ouverts sur la beauté du monde c’est aussi regarder le monde à travers les yeux d’un enfant, retrouver l’enfant qui est en nous, sa nature propre.

* Entretien accordé à Magdalini Varoucha

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Archivé: GILLY Jean-Pierre

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Ma peinture décline généralement des formes simples et privilégie la couleur et la matière. Le principe qui la sous-tend est celui de la dualité, de la dichotomie voire de la contradiction. Il vise à introduire de la dynamique dans mon travail et se traduit plastiquement par des rapports multiformes de proximité/distance entre les éléments de mes compositions.
Au fond, ce que ma peinture tend peut-être à éclairer, c’est la tension entre deux “mondes”, l’ancien et le nouveau, qui interagissent ou restent fermés sur eux-mêmes.

Archivé: PAYROS Emilie

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Les personnages de mes peintures évoluent dans un univers géométrique et onirique. Ils font corps avec le monde qui les entoure et s’en détachent par la pensée. Dans leur monde intime les contraires se rencontrent, le banal s’associe à l’éternité, le présent se transforme en souvenir et les choses retrouvent leur mystère.

Archivé: BRILL Véronique

Audela des tourments

Au gré de mes hasards, au gré de mes contraintes, mon inspiration vient. Parfois pour du land art, parfois pour la photo, quelquefois juste pour une performance. Pour la beauté, pour dénoncer, pour raconter, pour sublimer et pour calmer les douleurs, pour le sens, pour rien ou pour tout à la fois.
Je crée parce que cela me vient, parce que je n’ai pas les mots, parce que je n’ai pas choisi, parce que je suis comme ça !
Ne me demandez pas de grandes dissertations pour expliquer ma création, sa signification ou pour vous donner tous les mots clés.

Je laisse ce travail aux spécialistes. Moi, je ne suis qu’une artiste.

Archivé: LE DIZET Marc – Atelier 51

DECHIRE VERT  MONTAGNE

Villes “plein champ” ou perdues dans les horizons. Toiles incendiées, déchirées ou apaisées (acrylique, bombe spray…), de la 3D à l’aplat, de la scénographie photographique ou de théâtre, de la sculpture à l’œuvre textile , tout l’atelier est plongé dans la logique des contrastes.

Archivé: CHAMPIERRE Elisabeth

La peinture d’Elisabeth Champierre explore la structure de notre existence. Par sa maîtrise de la couleur, son sens de l’équilibre des formes et sa compréhension des limites qu’impose le support, l’artiste révèle la profondeur et l’étendue de l’expérience humaine. Sur un fond construit essentiellement de blocs rectilignes, elle réussit le défi, qui échappe à tant de créateurs, d’introduire le mouvement, de concilier le constant et le variable, de représenter ce moment de grâce à la charnière de la continuité et du changement. Peindre devient ainsi une inépuisable source d’énergie, un moyen privilégié d’expression, un engagement vital.

Extrait d’un texte écrit par
Thomas Michael Gunther

Archivé: VIGNAT Félicie

Présentation de ma recherche picturale :

Mes mots sont des signes, mes sons des couleurs, ma danse des rythmes…alors se glissent sur la toile ou la fragilité du papier, des formes aux contours simples et aux lignes subtiles.
C’est la peinture qui me guide, à chaque œuvre s’inventent une nouvelle forme, une histoire différente, un geste en appelle un autre, une couleur se lie à une autre. D’une apparente simplicité, les formes apparaissent dans un jeu de transparences et d’opacités réalisées lors des passages intuitifs de la brosse, et se crée alors un environnement qui s’impose avec vigueur et fermeté.
Usant de toutes les composantes que constitue la peinture (composition couleur geste matière lumière…), l’acte essentiel de peindre se matérialise alors sur la page blanche en un tout cohérent et qui mène à l’évidence.
Et comme une araignée qui tisse sa toile, celle du peintre naît de toutes ces contradictions et complexités qui, une fois ordonnées, permettent d’offrir une œuvre construite, instinctive, et porteuse de sa propre lumière.

Félicie VIGNAT

Archivé: LEUNG-TACK Jeanne

Rives

Après une période professionnelle où la passion de la biologie ne laissait pas de place à la passion de l’art, enfin la disponibilité est arrivée. Cinq ans aux Beaux Arts de Toulouse, quelques séjours auprès de peintres et de sculpteurs en Chine. L’envie de s’exprimer est là sous forme de dessins et de peintures à l’encre ou à l’acrylique, sur supports toiles et papiers. Les images et les couleurs ont ressurgi des étapes de la vie passée à Madagascar et du retour aux origines à Canton. Ces influences diverses s’expriment dans les tableaux . La motivation est surtout de donner l’envie de voir, d’aimer et de pratiquer l’art.

Archivé: ZANESI Elisabeth

Trouver l’équilibre, sentir l’équilibre, chercher l’harmonie, vivre l’harmonie voilà ce qui motive mon travail de peintre. Apercevoir le juste, le vrai…ne serait-ce qu’un instant, le temps de poser la couleur sur la toile.
Je ne veux pas savoir à l’avance ce que va être ma peinture. Je ne veux pas y réfléchir. Une autre partie de moi que je ne connais pas sait ce qu’elle a à dire alors je pose, je superpose les tâches, les couleurs et les respirations… la vibration des couleurs s’installe parfois, j’hésite, je doute, je compose …
Un dialogue s’installe entre la toile et moi.

Archivé: VOISIN Antoine

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Je m’intéresse depuis plusieurs années à la notion d’ »abstraction narrative », une façon subjective d’aborder le réel par la couleur et la forme. Inspiré par l’énergie de l’expressionnisme abstrait, que je tente de pousser vers un récit ouvert à l’expérience de l’observateur…La figuration n’est jamais très loin.
Je réalise également des « peintures de concert » avec d’autres artistes, œuvres éphémères de très grand format réalisées en présence d’un orchestre de jazz ou de musiques du monde.

J’ai travaillé sur plusieurs séries à la frontière entre figuration et abstraction: « flores », « paredes », « toros », « KCCBO », « viento »…
Parallèlement, je mène une recherche sur « le travail »: je capte les postures et tente d’exprimer les enjeux du travail dans la société d’aujourd’hui.

Archivé: FRESCH Stefano

Vision n.1

Mon activité artistique a commencé en 2017, elle est le résultat d’un besoin expressif né après plusieurs années de voyage autour du monde. Après avoir voyagé et vécu en Inde, au Brésil, au Pérou, en Argentine puis en Espagne, j’ai commencé à dessiner, peindre et m’initier au graphisme. En France, j’ai commencé à étudier différentes techniques en tant qu’artiste autodidacte. J’ai par ailleurs participé à des cours à l’atelier Biz Art où je me suis formé à l’aquarelle, l’huile, l’acrylique et le dessin. Mon travail explore les thèmes du rêve, de la spiritualité et de l’au-delà à travers un style à la fois psychédélique et géométrique, parfois ponctué d’une touche surréaliste et pop. Sans crainte d’expérimenter et de mélanger différentes techniques, je suis dans une phase artistique en développement, expérimentale et indépendante. Dans mon atelier sous les toits, rue Pargaminières, les visiteurs pourront découvrir mon travail artistique regroupant plusieurs séries d’oeuvres. Ils pourront également trouver mes photos de voyage et entendre les histoires qui ont donné naissance à mes œuvres. Ce serait un réel plaisir pour moi de pouvoir échanger autour de mon travail et accueillir les visiteurs dans mon lieu de création.

Archivé: COFFINIERES Bénédicte

EN COURANT

La peinture m’amène à la lisière entre ciel et eau,  je peins des “paysages” non figuratifs, les couleurs d’un horizon où la lumière joue en surface avec la transparence et la profondeur des bleus . Une permanence de sujet sans cesse remise en question cependant par le traitement de la matière, la curiosité et la confiance dans le jeu de peindre.
Aujourd’hui,  j’ajoute un élément de réflexion supplémentaire face au paysage que je contemple, vitesse/ rapidité de notre “passage” devant lui et de sa modification voire disparition.
Ce sont ces rayures bayadères sur mes toiles, vives et soudaines comme une fulgurance.

Archivé: PRADE Henri et GAILLAUD Vincent

Nous sommes au milieu des choses, des objets ordinaires du quotidien. Il ne s’agit pas de montrer ces objets dans leur apparence habituelle. Pas plus que de les exhiber fêlés, abîmés – même si c’est ainsi que tout finit.
Les photographies donnent à voir des reconstructions dues au hasard, au-delà de l’usage normal.
Ces assemblages – ni reliques, ni vanités d’un nouveau type – mènent du même au différent. Tels des corps fragmentés, dispersés, reconstitués pour un possible renouveau, ces objets réanimés de manière inattendue révèlent quelque chose d’eux-mêmes.
Au-delà de leur banalité première, ils acquièrent une nouvelle dimension, et peut être témoignent-ils d’une douleur surmontée.
D’abord résultat d’un travail plastique, ces objets revendiquent de nouveaux regards, que fixe la photographie. Il s’agit d’un travail de réinvention de l’objet, qui exprime un nouveau parti pris des choses. L’objet, ainsi mis en image, mis en scène, nous assujettit, nous interroge.

Archivé: LOW Barbara

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Barbara cherche à montrer l’universalité des cultures par une peinture figurative, imaginative et toujours très colorée.

Son point de vue, unique, vient de la multiplicité de ses racines : américaine de naissance, elle a vécu 20 ans à Buenos Aires après avoir déménagé de Los Angeles à l’âge de 10 ans. Sa famille paternelle est originaire de Pologne.

Barbara est née aux États-Unis. Elle commence à étudier les Beaux-Arts à Los Angeles dès l’enfance et apprend à travailler avec plusieurs médiums tels que le pastel, l’aquarelle et les techniques à l’huile.

À l’âge de dix ans, elle déménage à Buenos Aires, en Argentine, où elle commence à pratiquer la peinture et à développer son style artistique avec l’aide et l’influence d’artistes argentins renommés : Inés Oviedo, Miguel Bengochea et un des meilleurs peintres abstraits d’Argentine, Andres Waissman.

Elle expose pour la première fois à l’âge de 18 ans pour la ville de Buenos Aires.

En 2008, elle commence des études en histoire de l’art à l’Université de Buenos Aires.
Elle décide de son futur métier quand elle commence à travailler dans l’atelier d’Ariel Mlynarzewicz : elle sera peintre – la peinture est sa grande passion – et enseignante en arts plastiques, son autre vocation.

Par son enseignement, Ariel Mlynarzewicz contribue à développer l’intérêt de Barbara pour la peinture à l’huile de modèles vivants. Elle devient membre du Groupe de peintres BOEDO, créé par Mlynarzewicz. Le groupe organise plusieurs expositions dans Buenos Aires.
En 2009, elle commence à donner des cours pour tous les âges dans son studio personnel.

Pendant et après ses études, Barbara voyage en Amérique du Sud, notamment en Bolivie, au Chili, au Pérou et en Colombie. Et surtout à Cuba, pays qui la marque plus profondément. Suite à ce voyage, elle produira la série Cuba sur la thématique des musiciens et des personnages très colorés.

Au cours de ses voyages, elle développe une passion et une empathie pour les diverses ethnies des peuples autochtones de ces pays et pour leur histoire complexe.
Cette passion apparaît dans son exposition ”Vivid et vibrant” en 2009 à la galerie Mercedes Giachetti à Buenos Aires et l’année suivante, au Centre culturel “Paco” Urondo de la faculté des arts de son Université. Le professeur Dragoski, chef du département d’art précolombien de l’Université lui propose d’exposer avec le grand maître, Daniel Santoro, reconnu pour son art politique et contestataire argentin.

En 2011, elle présente les peintures de sa série Women à la galerie Essenza de Mar del Plata puis de nouveau à la galerie Mercedes Giachetti.
A Los Angeles à l’âge de 23 ans, elle travaille pour des commandes artistiques et expose les peintures de la série Women.

Quand elle revient à Buenos Aires, Barbara commence à expérimenter de nouveaux supports passionnants tels que les moules en caoutchouc, la résine et la poterie. Elle étudie sous la direction et l’expertise d’Alberto Delponti.

Avec son étudiante et future collègue, Nina Kunan, elle commence à faire du Street Art pour des festivals à Buenos Aires.

En 2014, Barbara expose la série de peintures Jazz qui est très bien reçue.
L’année suivante, elle commence des études de cinéma et se passionne pour le montage et la réalisation audiovisuelle.

Avant le départ d’Argentine de Barbara en 2017, la série Yoga est choisie par l’Alliance Française pour être exposée dans deux de ses centres à Buenos Aires, où on peut toujours la voir.

Barbara est arrivée cette année : en 2018 à Toulouse avec son mari français, Sébastien.
Elle a exposé au mois d’août sa série Maroc, à la galerie de la Palette des Possibles à Toulouse,  puis sa série Fleurs au Salon de thé d’Isabelle à Toulouse. En 2019, les Fleurs se trouvent à Saint Flour.
Elle a peint une de ses passions, le tango, et l’a exposé à La Maison de L’Argentine à Paris en 2019 et au Festival International de Tango Argentin à Tarbes.

Actuellement, elle prépare des peintures de Jazz pour Clarijazz, à Marignac.

Archivé: GRATIGNY Christelle

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La javel pour faire de l’homme une apparition, la couture rouge des plantes comme une blessure, une cicatrice.
La gravure pour creuser, explorer ce lien entre l’homme et le règne végétal.

Archivé: FLEURY Anne

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Mon travail navigue entre le ciel et la terre, et je ne m’attache pas à un outil mais à tous. Mon atelier est un laboratoire où je tente de nouvelles expériences. La toile et le papier me servent d’espace, de ciel et j’y passe comme on passe. Mon geste puise dans la résine translucide une “éternelle” lumière. Le sujet fait parfois une apparition sur le support, le mot « apparition » étant le mot que je choisis sciemment, dans ma volonté d’essayer de voir. Je peins et j’écris, j’écris et je peins. Cela est écrit dans “L’Adescendance” sorti en 2018 chez 5 sens Éditions.