Archivé: TIDEY Gail

encre

Profondément curieuse et aimant

expérimenter, Gail Tidey, artiste franco-anglaise, s’est formée à diverses techniques picturales qui l’ont amenée à

créer des œuvres diamétralement opposées.

Après des séries de portraits sur papier, et de paysages très colorés ou monochromes à l’encre de

Chine, elle a éprouvé la nécessité d’explorer la toile grand format pour libérer le

geste et travailler dans l’urgence, à l’opposé d’une démarche très précise qui

jusque-là animait son travail.

Qu’elles soient à base de pastel sec ou gras, d’acrylique, d’encre de chine, de fusain ou de

techniques mélangées, ses œuvres révèlent son intérêt pour le monde qui l’entoure.

Archivé: MAUBERT Evelyne

Attachement 1

Je travaille le papier pour donner corps aux personnages.D’abord volumes, ces personnages rejoignent progressivement la toile, un autre médium venant refléter cet univers ou se mêlent scènes de vie et rêves.
La thématique de l’humain me plait, l’ambiguïté, la fragilité, la différence sont des thèmes qui m’inspirent et que je traite également en gravure.

Archivé: GARCÈS DE MARCILLA Diane

Minuit-73-x-54-cm

Passionnée par les impressionnistes et les peintres de la Renaissance, j’aiguise mon oeil en étudiant les grands maîtres dans les musées.
De nombreux voyages, et en particulier les séjours en Italie, me permettent de nourrir ma sensibilité.

C’est l’observation de la nature, perçue comme une vérité immuable, qui est la source majeure de mon inspiration.
Figurative et comtemplative, mes recherches me mènent sur la voie d’un impressionnisme personnel.

Après avoir abandonné l’huile au profit de l’acrylique, je multiplie les expériences autour des superpositions de glacis et vélatures.
Ancrée dans le réel du dessin, le language des couleurs, des transparences échappe au projet initial pour exprimer la nécessité de l’instant.
Je ne pose pas la lumière, je la laisse prendre place, en nourrissant la toile, longuement, je creuse pour la faire naître.
D’une matière fluide, je joue avec les tensions, provoquant des accidents, retranchant beaucoup pour garder l’essentiel, l’harmonie.

Diane Garcès de Marcilla

Archivé: MATTEUDI Véronique

Manteau-carre

Je suis sculpteur depuis une vingtaine d’années ;
Les volumes que je crée sont graphiques, vides à l’intérieur, l’espace environnant inter –pénètre la forme, offrant ainsi une vision du dehors /dedans.
La sculpture révèle alors cette frontière, ce passage subtil entre le monde extérieur et le monde intérieur.
Je crée en quelque sorte des trames- membranes qui cernent le vide, le révèlent.
Notre regard passe au travers de la forme, il n’est pas arrêté à la surface.
Je m’intéresse à ce va et vient, à la résonance qui émane de ce vide.

J’aime rendre visible plastiquement les correspondances physiques, anatomiques entre l’homme et la nature et ainsi faire ressortir le lien qui nous unit.

« L’homme est nature, morceau de nature dans la nature. » Paul Klee.

La création « in situ » est une dimension importante dans ma démarche ;
elle répond à un désir et une réflexion sur les liens qui se tissent entre soi même et un environnement singulier.
Cette approche de la sculpture permet une immersion dans la réalité physique du paysage, elle est mise en scène à l’intérieur de ce cadre, en interaction avec celui ci.
Chacune de mes recherches me conduit à être dans la nature, à déambuler et observer, à nourrir une méditation.

Au travers de ma création, il m’importe, de nous questionner sur nos origines et notre accomplissement, de témoigner de notre capacité à habiter notre quotidien.

Archivé: RELYVELD Martine

la serre, dedans-dehors, 2014

Martine Relyveld : gravure sur métal et monotype

La technique utilisée est celle de l’impression sur papier à partir d’une matrice en métal gravée. Les tirages sont réalisés sur une presse à taille douce.

Les estampes sont généralement en couleur, avec parfois des marouflages de papiers déchirés, découpés.

Les empreintes de végétaux se mêlent aux dessins d’animaux. Dans le bestiaire, les animaux sont gravés à l’eau forte, et les végétaux à l’aquatinte ou vernis mous.

Le travail de la matière est très présent grâce aux techniques propres à la gravure, il y a aussi des rajouts d’empreintes en couleur réalisés lors d’un second passage sous presse.

Le monde végétal et animal va prendre une dimension onirique, grâce à un jeu sur l’échelle et sur les plans (gros plan sur des détails, ou vue d’ensemble, ou transparence des différents plans…). Les petites bestioles sont alors vues dans leur milieu d’origine (et non dans un catalogue) mais aussi d’une manière très subjective et peu réaliste !

Archivé: CHAMAGNE BUAILLON Laurence

Les personnages que je peins sont partiellement issus de la littérature. Ils n’illustrent ni ne représentent, mais viennent prolonger une atmosphère de lecture. Souvent immobiles, ces portraits témoignent d’une quête, de l’inaccompli de l’existence. Silencieux, ils évoquent les traces du temps.Je cherche à exprimer l’indicible porosité, l’inquiétante étrangeté féminine. Je guette l’instant où la matière dans ma peinture évoquera le trouble de l’émotion.

Archivé: BRAIBANT Vanaja

068

Ce qui retient en premier le regard dans les œuvres de Vanaja Braibant, ce sont l’extrême légèreté, la transparence, une apparente fragilité, une luminosité qui intriguent et qui fascinent en même temps.Le fil de fer qu’elle utilise, est devenu dentelle sous ses doigts de fée.Fil de fer galvanisé de différents calibres selon ses projets, qu’elle tortille en tous sens, qu’elle tisse, qu’elle entrelace, qu’elle contorsionne, qu’elle enroule, qu’elle noue, qu’elle plie avec sa pince à bec rond coudé, qu’elle finit par dompter littéralement pour le transformer en personnages, insectes, œuvres abstraites, lettres…
Vanaja est une artiste sensible et inspirée qui crée au fur et à mesure de son inspiration, sans dessin préalable, seulement une idée directrice voire une intention inconsciente qui guide ses doigts jusqu’à la réalisation finale, l’œuvre aboutie.Cela s’appelle le talent. Et quel talent… !
Article de NIC DU pour« La vi(ll)e en Rose »

Archivé: GODENZI Patrice

08/09/2015_14:32:07_6,5s

Chaque élément de cet univers possède une fréquence vibratoire. Nous-mêmes vibrons à une certaine fréquence. Nous la percevons, par nos sens et par notre intuition. Or, cette perception reste intime et subjective, elle a des contours mal définis, capter son image ne peut se faire figurativement mais en fixant l’aura ondulatoire des sujets. Dans la lignée du Pictorialisme, au travers de ses diverses expérimentations passant par des mouvements imposés a son reflex numérique et des deplacements au coeur du sujet photographié, Patrice Godenzi capte dans un instant de vie les émanations énergétiques de ses sujets. Son approche du temps est plus verticale que linéaire; comme un paradigme, l’instant se décline, se fragmente, se déploie, dévoile ses vibrations, ses sonorités et nous montre « ce qui est là mais que nous ne voyons pas forcément. »

Archivé: PERROS Marika

1 Les plantes frémissent 30:30 cm

Haïkus

Trois actes picturaux, trois gestes et trois matériaux. L’huile riche en pigment: la matière, l’air et l’eau avec les lavis, l’énergie avec les traits du crayon. Mes « Haïkus picturaux » parle du présent. Une méditation intérieure précède l’acte de peindre qui implique d’être au plus prés de soi, d’être complètement dans l’acte, sinon, être l’acte lui même. Une poésie de moments de vie, que je lie ensemble en créant aussi une partition de plusieurs « Haïkus ». Marika Perros

Archivé: SANCHEZ Anne-Marie

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Je dépose ma tête;
les bras pleins d’émotions,j’entre à tâtons dans l’ample silence de la peinture et l’espace indicible de l’intime.
L’érosion du geste pictural m’aide à libérer,ouvrir des passages,ajuster,donner forme à l’image.
Je la laisse s’élaborer à son rythme,avec ses heurts,ses vibrations propres,ses soupirs.
J’accompagne l’image en train de se faire;
elle dirige,j’exécute.
Cet impératif sans apparente nécessité est pour moi un formidable espace de liberté.
Quand,enfin,l’image advient et me regarde,j’accueille dans l’étonnement l’évènement pictural et espère le faire partager…

Archivé: DESCHAMPS Marie

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Des NOMBRES qui dansent, font la course, se percutent, vont de suites en successions, de thèmes imposés en sujets qui s’imposent.
Il s’agit de tourner autour de la SERIE, de la manipuler, de l’explorer, de s’acharner en mode gourmand sur sa « substantifique moelle », et puis hop ! Passer à la suivante en toute logique ou en rupture, en réponse ou en lubie, la victoire étant de réussir à atteindre sans lassitude aucune des limites posées au départ comme un JEU…
Les thèmes comme un prétexte, les nombres comme un cadre, le dessin comme une évidente jubilation…

Archivé: SAILLARD Yvon

DSC06274light

C’est une tentative de dire ce que le corps ressent dans sa peau et dans ses os! dire les sensations qui le traversent: marcher, endurer, crier, vibrer etc
les moyens c’est de traduire cet espace du corps dans un espace plastique ou la déformation, les ruptures,l’ acceptation des hasards, des mutations, de l’improvisation traduisent le combat dont la toile est l’arène.
Et c’est comme cela que je traite le corps humain : j’essaie d’oublier qu’il nous est particulier à nous hommes. L’entreprise de dépaysement consiste à tenter de voir dans les corps que je peins non pas seulement un humain, non pas seulement un animal, mais une substance qui remonte à l’origine.

Archivé: DÉMEREAU Geneviève

uneARTenBALAD

Ces dessins constituent une lente approche de mes mondes intérieurs, une recherche de passage, d’ouverture.
L’équilibre fragile se fabrique au bout du crayon de pierre noire sur le blanc de la feuille.
L’absence de connaissance de ce que fabrique notre cerveau m’attire.
A chacun son regard, sa perception, car à chacun son histoire, ses marques et ses croyances.
Et pour chacun de nous, plusieurs vies dans le temps, plusieurs regards différents sur le monde.

Archivé: KIKI LACARRIÈRE

KIKI LCARRIERE

« L’art picaresque de Kiki Lacarrière, au trait d’encre vive
Sur fond de clair-obscur, excelle à témoigner
Pour les « Gens de peu » d’hier et de toujours…
Ici croquant sur le vif telle posture allurée
Là saisissant telle trogne invétérée près
D’une frimousse enfantine… toutes figures solidaires
Venant à recréer, au fil de l’œuvre, une émouvante
Comédie humaine aussi grave qu’amusée. »

Archivé: GUIRAUD Catherine

C.GUIRAUD 50x55cm

Je travaille à l’acrylique fluide, dans des couleurs terres, les blancs, les noirs, les bruns et les gris chromatiques sur papier ou sur toile. Le jeu purement plastique entre couleur, forme et texture s’opère par retraits, superpositions, recouvrements, transparences jusqu’à un impact simple et direct de l’ensemble. J’utilise peu de couleurs, du moins peu de couleurs qui se côtoient.
Parfois mes peintures sont composées de grands pans architecturés, de grandes surfaces assez contrastées. Ces clairs obscurs, conjugués à des couleurs terres, peuvent parfois créer un « rapport de familiarité » avec des perceptions de la réalité, ce qui nuance un peu le qualificatif de peinture abstraite.
Catherine Guiraud

Archivé: PETERS Amanda

La Tour de Babel

“Le vide, le creux est aussi important que le plein. Du dedans au dehors, je cherche un chemin, une résonance. De l’organique, du végétal, du minéral, une histoire universelle se forme. J’aime la lenteur, l’idée de maturation. C’est sans doute une façon de répondre à l’accélération folle du monde. L’inattendu surgit. Sensibilité et pensées dialoguent, il y a toujours un va et vient entre les deux. L’œuvre est le résultat de ce flux d’énergie.
Je donne vie à la terre et chaque forme en appellera une autre.
L’art et la manière d’être anglaise”.

Amanda Peters est née à Londres. Elle est diplômée des Beaux-Arts en sculpture à Ravensbourne College of Art en 1986. Depuis, elle n’a cessé d’exposer. Elle ne fait jamais de dessin préalable, elle obéit à la loi de la matière.