COLLECTIF ARTUEL

Artuel, un collectif d’artistes passionnés, explore le monde de l’art depuis maintenant une décennie.
Autour d’un noyau solide de 7-8 artistes fondateurs du groupe, gravitent selon les années une dizaine de créateurs dont chacun apporte sa vision unique, dans des domaines variés tels que la céramique, la peinture, la sculpture, le récup’art, la création textile, la photographie, la vidéo et bien plus encore.
Ensemble, ils recherchent un équilibre harmonieux entre expression individuelle et création collective, autour d’un thème commun choisi chaque année. Au fil des saisons, Artuel a su allier diversité et créativité, célébrant l’individualité tout en cultivant une synergie solide et enthousiaste.

Plongez dans l’univers éclectique d’Artuel, où l’art devient une expérience collective d’émotions et d’imagination, témoignant de la passion partagée qui définit ce groupe d’artistes.

PINEL Xavier – XP

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Xavier Pinel est un artiste plasticien qui vit et travaille à Toulouse. Dans sa pratique, il questionne la perception du réel à travers la fiction et inversement. Comme ses pairs, il fait dialoguer les techniques anciennes et nouvelles. Images fixes et images en mouvement apparaissent aussi bien en peinture,
photographie, vidéo et installation. La même image peut subir d’infinies traductions. Ces réversibilités sont au cœur de la réflexion de l’artiste. A force de démultiplier les dimensions et les sens, est-il possible de mieux mesurer notre perception ? Pouvons-nous atteindre une forme de vérité, d’absolu… ?
Cet « enjeu perceptif » questionne aussi « un enjeu artistique ». Quel est le statut de l’objet produit par l’artiste ? Et lorsqu’il délègue son geste créatif à une machine, à une intelligence artificielle, quel est cet objet ? Est-ce une œuvre… ?

LOMBARD Elisabeth

"La dame blanche". 80 x 80 cm. Sur toile de lin.

Alors que s’impose à nous l’importance d’un nouvel exotisme de proximité, Elisabeth LOMBARD est un peintre sans racine tisseuse d’univers oniriques et protéiformes.
Ainsi réinventé, ce Voyage créatif oscille entre maniérisme et tribalité, mené par un répertoire de figures imprimées sur papier calligraphie ; animal aux yeux d’humains, humains indifférenciés au menton-galoche.
Sur la toile rendue plus narrative à force de traits, pas de croquis préparatoires; le peintre travaille sans filet. L’esquisse sous les effets de motifs récurrents est indissociable des effets qu’elle entraîne : encres bues sur marouflages, fusain mouillé, estompes de craies sèches, indigo cru.

SEVESTRE Lydie

Parler de mon travail est compliqué sauf à dire que ce n’est pas un travail mais un plaisir sans cesse renouvelé . Le chemin qui mène de cette matière molle , informe et salissante en pièces solides , propres , voire belles me passionne et m’enchante .Depuis bientôt vingt ans que j’essaie d’apprivoiser ce matériau grâce à différents stages, ateliers et expériences personnelles, les merveilleux gâteaux de gadoue de mon enfance prennent forme et parviennent à traduire
mon imaginaire. L’exploration de différentes textures , de mélange de matériau (bois, métal etc…)

Les contraintes des thèmes imposés dans certaines expositions, permettent à l’imagination de s’envoler, à ma curiosité de continuer à expérimenter, et me confortent dans mon refus de m’enfermer dans un style alors que j’ai la chance de travailler une matière qui offre tant de possibilités.

ESSA ALLAIN Serge

« Je lutte pour un art libre et métissé, à la pensée multiple. J’explore un univers dans l’improvisation et la prise de risque. Mes démarches graphiques, calligraphiques ou numériques résultent du dessin instinctif. Il s’agit de rendre sensible par l’image divers instants attachés à des moments et lieux prioritaires. Comme une respiration, gestes et contemplation se succèdent ou se superposent. »

Artiste peintre et sculpteur, Serge Allain dit ESSA, fait de la peinture engagée et mise sur les rapports humains. Son travail d’observateur le mène de Paris à l’Algérie, des Antilles à la Réunion puis aux Comores et se poursuit à Toulouse. La photo fixe la mémoire et constitue la matière première de ses travaux.

CARTIER Laurent

Les amants

Je peins la peau comme on capte une sensation : une surface vivante, vibrante, traversée par la lumière, la couleur, le souvenir.

Mes peintures montrent des corps en contact, couverts de voiles colorés, transparents comme des halos. Chaque couche est déposée comme un souffle, une caresse. Elles transforment le visible, créent des tensions discrètes, des présences à deviner.

Né en Guadeloupe, j’ai grandi dans un monde où la peau porte des histoires, des regards, des projections. Cette mémoire sensible m’accompagne dans ma manière de peindre, en écho à Frantz Fanon et aux imageries thermiques qui rendent la chaleur visible.

Ce que je cherche, c’est une présence. Pas une forme à identifier, mais une densité à ressentir. Peindre, pour moi, c’est inventer un espace où la peau devient paysage, où l’on regarde avec les yeux… et avec le corps.

MAUCOURT Catherine

couple - 120 cm

Le Métal, la part de création née de l’inattendu, promouvoir par le geste artistique les matériaux humbles, conserver l’empreinte d’un monde impermanent.
La Terre, une lente élaboration de la matière, extraire ce qui se donne de soi.

PIMA

PIMA Earth care 2023

Mon travail consiste à déconstruire les masses pour mieux faire parler de l’entre-deux , le vide qui met en tension notre volonté de mouvement. Sculptures en métal, du petit format au monumental. Œuvres abstraites réalisées en tôle dans mon atelier à Layrisse dans les Hautes-Pyrénées (65).

Collectif GESTES

Gestes et ses artistes

L’association Gestes est composée de quatre artistes et artisan.e.s toulousain.e.s travaillant le bois et la céramique. Nos pratiques se retrouvent dans le travail de la matière lié à des gestes ancestraux.

Nous sommes porté.e.s par la recherche plastique autour du glanage (argiles et minéraux récolté.e.s, bois de récupération). Chacun.e développe au sein de l’atelier, une démarche personnelle; qu’elle soit pour mettre en valeur des imperfections, des textures aléatoires ou des mouvements minéraux.

L’association est également un lieu de transmission et d’échange autour de la matière et de la création.

CARNEVALE Marie

Grands, gros, gras, grains de riz, LES ULTRAS RICHES

« Le temps, le reste, l’héritage, voilà ce qui me met en route.
Quand à la forme, je suis dans le plaisir du faire et l’exploration de la sensualité des matériaux.
Les évènements qui jalonnent ma vie, nos vies, entrent en résonnance avec ma pratique artistique.
De fait, l’humain m’intéresse jusqu’aux traces de son absence et je me suis naturellement emparée du crâne.
Impudique et fascinant, il est une représentation de l’humain, autoportrait universel et objet d’art en soi.
« Memento Mori » !
En m’appuyant sur le vocabulaire de la Vanité, j’emploie un procédé formel utilisant un motif comme outil
visuel (crâne humain, grains de riz, mouches, racines) et lui applique le langage du hasard, du
dépouillement et de l’accumulation jusqu’à la saturation et exprime ainsi une mesure du temps. Je me sers
de différents médiums pour explorer la forme accumulative d’un même motif. La peinture, le dessin, la
gravure, la collecte photographique, le moulage, la céramique et la broderie nourrissent ma réflexion sur la
perception de notre temps contemporain.
Je vais à mon pas pour aborder le rivage d’une phase méditative dans le silence et la lenteur. »
Marie Carnévalé, vit et travaille à Toulouse. Elle s’est formée auprès du peintre Alain CORRET en
fréquentant l’atelier de dessin de modèles vivants à l’école des Beaux-Arts de Toulouse ainsi qu’auprès du
peintre Bertrand MEYER HIMHOFF à l’atelier « Couleurs » de l’université de Toulouse Le Mirail

SIDHU Pinky

sans titre 2021

Pinky Sidhu a établi sa vie artistique à Muret depuis 2015 et propose une exploration complexe de formes sculpturales et d’installations en fil de cuivre tricoté.

Après plusieurs années par la création de bijoux tricotés en fil d’argent, elle a découvert le fil de cuivre, un matériau plus épais et plus modelable. Avec ce nouveau matériau, elle travaille sur des formes variées afin de créer des œuvres sculpturales qui jouent avec la transparence, le volume et les ombres créées par la lumière.

Elle est très inspirée par la nature, en particulier par la multiplicité des formes qui semblent être entrelacées ou associées, créant de petites communautés. Elle s’intéresse à présenter des con-trastes de matériaux : le fil de cuivre brillant contre le métal rouillé, par exemple. Ces contrastes démontrent la beauté qui peut se révéler dans des liaisons inattendues qui font référence à la possi-bilité de connections positives et motivantes.

« Je suis fascinée par le fait que le fil de cuivre tricoté unit couleur et texture à des structures impré-visibles et complexes. De la fragilité apparente émane une force invisible. La fluidité du mouve-ment et les connections multiples souligne le contraste entre les matériaux tout en jouant sur la transparence. Le début et la fin du fil sont insaisissables et de nombreuses connections existent dans chaque élément. Cette idée de réaliser des entrelacs est liée à mon désir personnel de faire par-tie d’une communauté sociale où se créent des relations interpersonnelles de solidarité et de par-tage d’idées. »

Elle est co-fondatrice et présidente de l’association Duniya à Muret, une galerie associative qui cherche à soutenir les artistes d’art contemporain en proposant régulièrement des expositions.

MIGNE Anne-Sophie

Anne

Anne-Sophie Migné est sculptrice. Le modelage du grès comme de la porcelaine constitue le cœur de sa pratique. Nourrie de rencontres, de voyages et de nombreuses lectures, poétique voire politique, son œuvre se déploie sur plusieurs territoires imaginaires, allant du buste au paysage abstrait, revendiquant la multiplicité de l’être comme source de son exploration de soi à soi, de soi à l’autre, de soi à son environnement. Qu’il soit animal ou végétal, cet environnement se distord souvent jusqu’à une possible hybridation voire l’effacement de la figure humaine elle-même ou sa réduction à une trace infime. Elle ne s’attelle pas à tenir un monde, mais des mondes entre les mains, tels les poètes qui ont gravé son parcours.

LEROY François

FL Gravure AUBE sur ardoise

Gravure dans la pierre,
Calligraphies Calames & Pinceaux,
Duo calligraphie & violoncelle, collages & ensemblages,
Cuisine les saveurs des mots…


ATELIER OUVERT – AO

Atelier partagé d’Art plastique et artisanat d’art. Parmi les 8 résidents de l’atelier, nous comptons deux plasticiennes et une céramiste. Leur périmètre d’expression englobe différents médiums : mosaïque, peinture, illustrations, collages, travail et recherche sur le volume et céramique contemporaine.
Mise à part la pratique individuelle de chacune d’entre nous, l’atelier ouvre de multiples possibilités aux échanges, aux partages de projets et à la mise en commun de savoir-faire, tout en préservant la sensibilité de chacun.

FAJEAU Dominique

Après une formation à l’Ecole Supérieure des Arts Modernes et à l’Ecole Nationale Supérieure des Beaux-Arts de Paris, Dominique Fajeau commence son activité professionnelle en tant qu’architecte d’intérieur et décorateur pour Bang & Olufsen France et pour Nokia Mobile Phone France.

Sa carrière de peintre débute dans les années 80 par un travail d’abstraction lyrique qui fera l’objet d’une trentaine d’expositions personnelles de 1980 à 2008, et à de multiples expositions collectives en France et à l’étranger.

Il réalise aussi des œuvres monumentales telle une installation sidérale dont le fil conducteur est la clé et sa symbolique dans le Parc aux Bambou à Lapenne.

ARCHIPEL

Archipel ATELIER

Démarche artistique
Nous sommes un collectif d’artistes, une nébuleuse d’intentions esthétiques venue de l’association Archipel. Ce collectif en est un fragment, se détachant de l’association d’origine. Si tout fragment est fragment de quelque chose, son existence ne renvoie pas nécessairement au tout dont il est issu. Il est donc nécessaire de se définir et de présenter ce collectif autonome.
Archipel est un collectif d’artistes qui travaillent plusieurs disciplines comme la peinture, la sculpture, la céramique et toute autre expression artistique. L’objectif essentiel du groupe est d’amener l’art contemporain vers l’inhabituel par des expérimentations, des matériaux, des techniques nouvelles ou inattendues.
Porter une réflexion sur l’image, le sens du langage ou du corps est une préoccupation très présente dans ce collectif.
Pour les Arts en Balade de 2025, Archipel présente quatre plasticien.nes dans les locaux de l’association Archipel à Arnaud-Bernard, lieu qui leur sert d’ateliers depuis 2015.

LA GRANDE ROUE

Les artistes du collectif de LA GRANDE ROUE travaillent dans le champ des Arts Plastiques et Visuels. Leur univers imaginaire, décalé, poétique entre en résonance avec les préoccupations environnementales et existentielles contemporaines. Leur démarche intègre le réemploi de matériaux usagés, rebuts organiques ou industriels.
Ces matériaux régulièrement collectés alimentent une matériauthèque au sein de l’atelier, véritable base de matière première. Accueilli par la ville de Fenouillet, en résidence depuis 2016, le collectif La Grande Roue propose au public tout au long de l’année, des ateliers et manifestations culturelles.

Jacqueline DELPY met en jeu une œuvre protéiforme au carrefour de plusieurs médiums, installation, dessins, photographie. Après ses débuts de peintre muraliste pour des espaces publics ou privés, son parcours met en évidence une expérience marionnettique importante de plus de dix ans, avec un goût pour l’articulation des éléments.
Depuis les années 2000, son travail a évolué vers les installations avec un retour du dessin plus récemment. Un univers singulier à forte dimension poétique qui nous parle de la condition humaine, des enjeux environnementaux, rassemblant un corpus d’oeuvres liées aux migrations. Par un travail précis et minutieux qui valorise la notion de fabrique, elle transcende le matériau faussement ordinaire des emballages; cette part factice et artificielle de notre ère industrielle, à qui elle donne du sens.
L’artiste anime des ateliers dans les musées, en lien avec les collections et intervient également dans le champ socio éducatif au sein de la formation professionnelle pour adultes. De nombreuses actions sont menées dans le secteur de la petite enfance dans le cadre de résidences in situ donnant lieu à la création d’oeuvres mobiles et participatives.

Utilisant différents médiums Béatrice AKLIJEANNNE arpente depuis 30 ans des espaces, où s’accroche, s’associe, se confronte la matière insaisissable de notre environnement, de notre humanité. Dans un équilibre instable, une forme souvent précaire, les œuvres émergent du chaos momentanément reposé.

RICHARD-DAUPHINOT Christelle

2023 Performance urbaine - Galerie 3.1 Toulouse

Ma technique artistique ? Je suis métisse des arts !
C’est quelque peu incommode pour m’inscrire dans une case. Je m’initie, je
réactualise, je croise, je détourne, je déflagre le médium en fonction du projet, du lieu, du propos, dans une dynamique contemporaine.
Mes pratiques vont de la création textuelle investie plastiquement jusqu’à à ma
chaîne YouTube aux accès on ne peut plus dématérialisés sans oublier les
performances collaboratives dans des installations immersives.
Par-delà le défi technique, l’émulation funambule, le qui-vive, quelles raisons à cette diversité, dans le fond ? Je vous invite à venir me poser la question à l’occasion des Arts en balade 2025.
Nomade, je m’envole pour ces deux jours vers cette curieuse et belle adresse du 8 rue
Perchepinte : la galerie Beauty of Kilims.
Découvrez-y des œuvres antérieures (créations graphiques, tirages photos) et des traces de productions éphémères (pièces uniques issus des installations et
performances, portfolios).
Vous êtes là, plus particulièrement spectateur.ices en avant-première de la recherche plastique qui m’anime en cet instant : contre toute attente, c’est un retour à la peinture.
Pour quand et pour où ? Laissez-vous surprendre, étanchez votre soif et ressortez avec les clés de ce pourquoi.

LARROQUE SOUSSAN Cathy

Les matériaux composant les sculptures de Cathy LARROQUE SOUSSAN trahissent le dérisoire de l’Existence.
Dérisoire ou moins pesamment dissonance, venant mettre à mal toute prétention au sérieux, toute emphase, contre les valeurs absolues de l’Artiste.
Autant de couacs dans l’ordre des choses, d’ironies essentielles.

POL Marie Ange – ABC Sculpture

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Il y a presque quarante ans je découvrais la sculpture sur bois auprès d’un artiste diplômé de l’Ecole Boule.
Dès mes premiers pas dans cet art, j’ai sculpté le bois et le marbre pour en extraire des rondeurs, des formes voluptueuses qui racontent les gens, la vie, les rêves… Nul besoin de détails, le trait est épuré ; sans détour ni artifice ce sont les attitudes et la matière qui parlent. Aussi mes femmes sont elles rondes, sensuelles et surtout généreuses de par la douceur et la plénitude qu’elles dégagent. Toujours dans cette même recherche, j’ai ensuite abordé le thème que j’ai dénommé « les récréatives » où je me promène dans le monde ludique de l’enfance avec un regard sûrement plus humoristique, ou parfois plus caustique. Consécutivement à cette exploration humaine, je me suis également intéressée au végétal en m’inspirant de la nature, qui constitue mon environnement quotidien, et de ses différents stades d’évolution. Lorsque je sculpte un fruit, une graine, une gousse, là encore il est question pour moi de souligner la pureté de sa ligne, l’harmonie de ses courbes, tout en respectant la sobriété ou la complexité de sa forme.

MESTRES Jean-Paul – ABC Sculpture

Collection Tribu.3

L’atelier ABC sculpture est un lieu de création en sculpture sur bois pour deux artistes : Jean Paul MESTRES et Marie Ange POL. Leur démarche artistique s’appuie sur un travail, essentiellement en taille directe (gouges et maillets) sur des pièces en ronde-bosse. Leurs sculptures sont des pièces uniques sauf pour celles réalisées en bronze. C’est par un style très figuratif que Jean Paul MESTRES explore une thématique ethnique et animalière, tandis que Marie Ange POL aborde le corps humain, le monde de l’enfance ou celui des graines et végétaux dans un style plus épuré. L’atelier propose également des cours et des stages de sculpture sur bois.

MOTTA Philippe

pe.C

L'arrivée massive des écrans nous laisse encore papier, crayons, encre… mais a provoqué l'obsolescence quasi-immédiate des machines à écrire mécaniques. De la même façon, l'écriture à la main s'est trouvée reléguée au titre de substitut aux claviers.
C'est pour poser ce double constat que je traite les machines à écrire comme des objets défunts, issus d'une archéologie du virtuel ; et que je les présente comme des antiques. Pour l'écriture manuelle, la genèse du processus renvoie davantage au dessin, à la graphie de la lettre. A sa plastique.

MAUBERT Evelyne

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Dans mon travail polymorphe, j’explore les ramifications d’histoires collectives, la fragilité écologique, la place sociale de l’individu, l’altérité, les combats intérieurs, le silence.

QUEREJETA ROCA Carla

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Il y a presque vingt ans, j’ai commencé à déchirer mes toiles et à construire mes supports différemment. La surface plate ne m’était pas suffisante, j’avais besoin de rentrer dans la matière, d’une approche, d’un contact plus fort. Cela ne répondait pas à quelque chose que j’avais vu, mais à un besoin physique que je ne savais pas tellement expliquer.

Heidegger disait que ‘créer l’espace c’est faire librement un don d’endroits. Nous devons apprendre à reconnaitre que les choses ne font pas partie seulement d’un endroit, mais qu’elles sont, elles-mêmes des endroits.’

Ainsi, je crée des espaces pour héberger d’autres espaces.

Dans mon travail j’explore la relation entre l’espace habité et la construction de l’identité, à travers des matériaux et des supports différents. Des tableaux, des sculptures, des installations, mon travail se décline dans des formes différentes. La destruction et la reconstruction font partie de mon processus créatif; un chaos contrôlé, l’opportunité de l’accident, participent de la dynamique sensorielle qui donne naissance à mes œuvres.

CANGARDEL Mireille

Sortie de théâtre

En principe, je commence ma toile à partir d’un objet, d’un drapé ou d’une silhouette quelconque dont les formes multipliées abolissent le blanc ou le vide pour aboutir au chaos. Terrible moment ! Mais le plaisir de peindre se manifeste rapidement avec des regards, des mains ou divers animaux qui surgissent pour donner forme à l’informe et matérialiser mes obsessions.Depuis de nombreuses années je créé aussi des objets en assemblant, peignant, cassant et transformant les bibelots glanés dans les brocantes et autres vides greniers. que j'ai, enfin, décidé de montrer.

PALLARO Fanny

F. Pallaro_Ancetre_Amour

En quête des origines pour aujourd’hui : Fanny Pallaro réalise des déclinaisons plastiques à partir de ses sculptures (mises en scène dans la nature, installations, photographies, gravure et estampes numériques…) afin d’approfondir l’univers qui se déploie sous ses doigts étonnés.

AMAGAT Corine

C’est lors d’un voyage en Afrique, à Conakry, qu’une énergie venant de la terre et des habitants, a réveillé  ma créativité infantile.
J’ai passé une partie de mon enfance dans les bois, la nature et côtoyé une artiste de mon village en Lot-et-Garonne.
Je reprend les beaux arts à 50 ans avec Raphaël Larre à l’ISDAT Toulouse, qui me plonge dans le fusain, la terre et l’aquarelle. Je suis inspirée par le regard et l’émotion de l’autre, chaque sculpture est une construction unique dont la destinée est d’être le miroir de l’âme.
Chaque visage est une mémoire, une aventure.
Mes sculptures sans patine, réalisées à partir des ressources écologiques que sont la terre et l’eau, sont guidées par l’émotion.
Ma démarche est aussi de tisser des liens, transmettre aux autres ; j’ai donc ouvert un atelier en plein cœur de Toulouse dans un lieu calme et serein car je n’avais pas suffisamment de place sur  ma péniche.
J’y travaille mes sculptures et partage de bons moments  à échanger des idées, techniques, céramique, tour, porcelaine avec d’autres personnes passionnées tout au long de l’année.

Je vous invite donc à venir voir nos œuvres et partager un bon moment.

À bientôt.

ALLIENS Delphine

Delphine Alliens, Sois gentille, 2025, performance, Prépar't Toulouse, Les Rencontres internationales Traverse 2025, capture vidéo Philippe Cadu (1)

Être mère mais pas trop. Être salope mais pas trop. Être trop mais pas trop. Être quoi au juste?
Se définir, se caractériser, se caser. Merci mais non merci.
Ma pratique se situe dans une approche libre, pluridisciplinaire, elle est à géométrie variable. Elle se transforme. Elle expérimente la matière. La matière, c’est le temps, les souvenirs et les secrets, c’est la famille et ceux que je ne connais pas et que j’avale de mon corps. La matière c’est marcher pendant des heures, c’est collecter des photos, des vidéos en quantités énormes, et garder, tout garder, de peur de manquer, un jour, peut-être. La matière c’est la solitude et le trop plein. La matière c’est une mémoire. Une empreinte. Mon empreinte que je décline au fil de mes rencontres. Dans une approche sensible et à vif du rapport à l’autre, je repeins les contours de ma maison, j’en explore l’espace intime et social, coincée entre réalité et abstraction, je confronte le langage verbal et non verbal et je mets nos corps à l’épreuve. Je performe. En toile de fond, je dis les non-dits. Jour et nuit. J'écris des fragments de vies. Je souligne les chairs et je m’expose. Je trace les mémoires pour signifier le temps qui passe, marcher encore, frôler la folie mais ne jamais la croiser. Ma robe tachée, ma toile, mon geste, mon amour me suit. Je reste à danser avec les mots que je ne prononce pas. Et je remplis à nouveau, je glane, j'observe de mon corps et j'ardoise le tissus, le papier, le plastique. Je rentre dans un acte chirurgical et acéré, pour m'installer à nouveau dans un territoire. J'accueille les récits, je les transforme dans le soucis de dénoncer, de soumettre au regard, de mettre à plat nos sentiments et nos sensibles.
Et enfin Je recouds nos peaux déformées dans les errances de nos années, je nous demande d'être justes, de nous entendre. Il y a urgence. Couche après couche, je dépose sur cet espace, le contexte, les outils, la matière. Le geste est là pour attester. Il est vital, il est fusion, il est viscéral, il écrase les limites.
Et après ? Il y a le calme, le vide. Jusqu'à la prochaine fois.

VIAL Valérie

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Née en Colombie, après une première expérience dans le design graphique, j’arrive en France pour
continuer mon parcours artistique. J’étudie à l’École Nationale Supérieure d’Art Paris – Cergy (ENSAPC)
pendant cinq ans. J’explore l’art dans sa pluridisciplinarité : je peins, je fais de la photo, de la performance,
des installations, de la vidéo. Je travaille à partir d’archives, de témoignages, de rencontres. Avec l’artiste
Carole Benzaquen, je collabore avec des femmes migrantes, un projet de rencontres sociales et
artistiques, des récits de mémoire. Cette expérience confirme mon désir de donner une voix et de rendre
visible celles et ceux qui ne le sont pas ainsi que leurs histoires.

À travers mes oeuvres, je cherche des échos de la mémoire intime dans une mémoire collective,
plus large. Je suis fascinée par la manière dont nos identités se forgent à travers nos vécus et nos
expériences.
Je m’interroge sur la déconstruction de nos apprentissages souvent imposés et/ou dirigés. Je détourne
des techniques, je les remanie, me les appropie.
J’adopte des gestes hérités des femmes avec qui j’ai grandi : coudre, tisser, filer, réparer, broder.
Dans mes installations, différentes pièces dialoguent entre elles : matières végétales, fils, tissus,
structures tissées et moulées, végétaux suspendus, cousus…

HAREL Fabien

Ours

Ce pourrait être les vestiges exhumés d’un nouveau Lascaux. Empreintes du combat titanesque que se seraient livrés les hommes et les bêtes en des temps immémoriaux.
Sauvage, puissant, tragique, mouvant est le bestiaire fantastique aux allures de tentures rupestres que Fabien Harel fait soudain vivre de la pointe acérée de ses flèches qu’il trempe dans une encre que l’on dirait de goudron et de sang.
Dompteur d’un trait précis et exigeant, sous sa main en viennent à danser des fauves terrifiants, des buffles menaçants ou des taureaux puissants. Même le coq vaniteux se donne des airs de rapace et les zèbres de vouloir s’affranchir de leurs robes de rayures qu’un peintre céleste et maladroit aurait figé à travers des persiennes. Mais là elles dansent comme prises d’une ivresse aussi incontrôlable que soudaine. Eclaboussant la toile dans un désordre jamais totalement fortuit sans être pourtant totalement volontaire. Car là est la volonté de Fabien Harel : laisser au trait et aux pigments un fil dans l’espace et le temps, pour y générer cette sensation de vie. Retrouver, tout à la fois, le geste primitif et faire vibrer les formes.
Ainsi, sur l’étendu de ces papiers rustres et industriels qu’il prend pour support, naissent d’étranges chorégraphies entre l’homme et « ses bêtes ». Entre la main qui griffe la matière et danse sur des pointes et elles qui se convulsent ou tournoient, drôles ou pathétiques, imposantes ou furieuses, intrigantes ou complices.
Elles sont là, irrémédiablement figées, et pourtant si vivantes qu’on jurerait les regarder et les voir bouger.
Ce pourrait n’être que les vestiges exhumés d’une éternel Lascaux mais ce sont, au demeurant, les empreintes, définitivement intemporelles, d’un artiste résolument moderne, attaché à ces gestes premiers qui vont à l’essentiel, ceux de l’animalité de la vie et du mouvement.
Patrick Ehme

BALAS Sophie

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Depuis de nombreuses années, je partage mon temps entre des recherches artistiques pures et une activité de plasticienne dans l'espace public.
Ma démarche artistique est avant tout basée sur de la gravure contemporaine avec un travail centré autour de la ligne ( voir plus bas). Je fais également de la céramique.
En tant que plasticienne, je travaille en étroite collaboration avec l'agence de paysage et d'aménagements urbains " d'une ville à l'autre…" . Mes interventions sont très différentes selon les projets ( design de mobilier urbain, empreintes dans le sol, sculptures, graphisme … etc)
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Travail de la ligne et de la répétition, de la superposition- de la vibration et de la couleur.

La ligne comme un élément vital.
La ligne comme un fil tendu, un élément incisif qui viens strier l'espace, précis, incisif, sans concession.

Le trait pur : une trajectoire qui strie l'espace, traverse la plaque, la feuille de papier.

Je travaille avec plusieurs plaque (cuivre ou zinc) elles mêmes composées de multitudes de traits qui évoquent peut être des fils (résurgence de mon passage dans le textile à Duperré ?), des trames.

Recherche de profondeur, chaque plaque, chaque tirage est un plan qui se superpose à un autre sur une même estampe.
La superposition à la recherche de l'équilibre, équilibre fragile à la limite de la rupture.

Un trait de trop ou une plaque de trop et l'équilibre est rompu.

Chaque épreuve est unique ( épreuve d'artiste) et la gravure seulement un moyen de travailler la répétition en étant à chaque fois proche mais différent.
Travail en série.

Exigence de ce média, comment dire l'essentiel avec une économie de moyens. Dire avec peu.

Travail méditatif exécuté dans la concentration et la tension (le trait juste, la couleur juste).
L'acte de graver en lui même est une "performance".

CARCANAGUE Marie-Hélène

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Enigmes muettes, les traces, les empreintes et les cicatrices du temps m'interrogent et m'inspirent. Chaque surface érodée raconte une histoire.
Entre abstraction et figuration, avec en arrière-plan un monde en désordre, j'explore l'être humain, espèce d’animal mal élevé, aux frontières d’un univers imaginaire et fantaisiste.

ATELIER DENFERT Céramique

Pendant 8 ans, nous avons été inscrites au cours de l’atelier Croix Baragnon et pour finir nous avons décidé de créer notre propre atelier. Au départ nous n’étions que 2, Florence Dary et Anne Kurzberg et cela pendant 3 ans, rue Pharaon, puis Muriel Senaux nous a rejoint. Nous nous sommes agrandis et louons un atelier au 32, rue Denfert Rochereau depuis 2015 et avons créé l’Atelier Denfert Céramique où nous travaillons chacune pour notre compte.

Notre travail est un travail à la plaque, colombins, estampage….. Toutes nos pièces sont uniques ; nous n’avons pas de tour et montons nos pièces à la main, ce qui leur donne un côté irrégulier et unique. Après une première cuisson, nous appliquons nos couleurs et nos émaux et terminons par une dernière cuisson à 1250° ; nous utilisons soit des grès soit de la porcelaine.

SOREN VANA

SOREN VANA -LE CROCODILE

Après des études aux Beaux arts de Toulouse section Communication, j’ai été
plusieurs années conceptrice en communication au sein d’un quotidien
régional toulousain
Maintenant libre de toutes contraintes professionnelles je profite de mon temps
libre pour peindre à l’acrylique sur des supports variés ( bois, tissus cuir, etc),
J’ai dernièrement redécouvert la gouache et les encres.
J’inclus dans mes créations graphiques des plaques de cuivre travaillée, principe eau-forte.
Je modèle aussi la terre, cuire mes créations en utilisant la manière ancestrale du Raku.
J’expose seule mais la plus part du temps accompagnée d’amie(i)s artistes.
Une recherche permanente de nouveaux sujets (Amazonie, musée, combats sumo, animaux oniriques) et de nouvelles techniques ( transfert, peinture à l’encaustique)

COMBES Véronique

Peinture sur écorce 2025

Mon travail, principalement figuratif, en relation avec les questions actuelles, s’élabore à partir d’un lien intime entre support et sujet traité.
Sur des matériaux simples, presque ordinaires (planches, écorces, toiles cirées, couvertures de survie, plexiglass, canevas…) se dessinent des bribes de vies bafouées et se crée une esthétique qui se veut révéler toute la force et la dignité du vivant.
A travers cette perception sensible du vivant, dans un aujourd’hui incertain, un futur à construire, je ne cesse d’interroger nos existences, notre relation à l’autre et notre propre vulnérabilité.

CISELET Barbotine

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Ma création est – dès l’origine – profondément humaniste.
Dans la série « vie quotidienne » la femme, l’homme, l’enfant se montrent ainsi sans concession mais surtout pas sans humour et encore moins sans amour : loin des canons de beauté, de l’œuvre parfaite et millimétrée sublimant le beau, les sculptures choisissent le contrepied de la « beauté du réel ».

J’aurai cette année le plaisir d’accueillir dans mon atelier la peintre Phanette FRANZINI, originaire de Marseille, est une artiste autodidacte dont le travail s’établit entre Art singulier et Art Naïf. Ses réalisations se caractérisent par un trait noir et franc cernant des formes rondes, une peinture haute en couleur ; des œuvres spontanées, expressives, ancrées dans l’émotivité.
https://www.phanettef.com/

POINCLOUX

Pâte à papier

Je suis artiste plasticienne. Je travaille le papier et la pâte à papier exclusivement recyclés.
Après avoir travaillé pour des magasins, décorateurs, théâtre, musées, centres culturels et particuliers en produisant des décors en papier, pâte à papier, je souhaite intégrer ma démarche dans une dynamique de ce que j’appelle ‘l’art durable’.
Progressivement, mes découvertes, expériences et mes convictions m’entrainent vers une pratique différente. Ma technique évolue ce qui me permet d’utiliser de façon inédite le papier pour réaliser des sculptures et des œuvres murales à la recherche des nuances et de textures. Mes matières premières sont issues du recyclage. Je les associe a des pigments, des terres que je collecte souvent moi-même, des liants naturels, du linge ancien, des objets tombés en désuétude, des éléments naturels. J’utilise des techniques et recettes anciennes que je ré invente. Mon travail évoque l’impermanence, le souvenir dans un esprit wabi sabi.

VALETTE Claudine

Leporello "A la source"

La nature est pour moi source de beauté, apaisement, mystère. Elle est aussi puissance et fragilité, vitalité et résilience, indissociable de l' être.
J'ai exprimé ces sensations dans la peinture, le dessin, autres techniques, en résonance la plupart du temps avec des poèmes, dans des petits ouvrages, pour restituer une mémoire, sorte d'hommage, et inviter au voyage onirique.
La technique de l'estampe japonaise, bois gravé, m'a permis le contact direct avec cette matière, et s' accordant avec ses contraintes, la patience et l' humilité. Se relier également à un savoir-faire ancestral par-delà les continents, les siècles, n'en a que plus de valeur dans mon attachement pour cette technique.
Sa particularité (un bloc de bois gravé par couleur) m'a conduite à la simplicité dans le choix des couleurs, lignes, surfaces, l'expressivité, et la recherche d'équilibre et d'harmonie.
Ainsi, lors de l' impression, émergent des paysages étranges, primitifs.
Ils résonnent avec les mots, textes poétiques, dans mes livres-objets, formats intimes, qui se transforment pour se déployer et être partagés, exposés.
La poésie s' exprime également dans une série de panneaux en tissu léger(sortes de "kakemonos") avec estampes cousues sur le thème des arbres et de l'eau.

PÉDRO

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Mes matières premières sont principalement les rebuts de notre société de consommation. Longtemps, j'ai travaillé avec l'acier, rouillé de préférence. Depuis cinq ans, je fabrique des masques, aux moins un par semaine, montrés dans une série photographique intitulée : des masques et Vous ? Il en existera plus de trois cent quatre-vingt, au moment des Portes Ouvertes. Parallèlement, j'assemble des objets trouvés, comme des vases de fleurs et assiettes. Le papier commence à être de plus en plus présent dans ma production, avec une série de collages-épinglés, à base de Que Sais-Je ? et de vielles gravures. Les visiteurs traversent une maison-musée et découvrent l'atelier, au fond du jardin. Cette année, j'invite à nouveau le photographe Patrice DION à poser son camion sténopé devant la maison. Les visiteurs pourront découvrir ses techniques anciennes de développement photographique.

LANGLOYS Sébastien

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Fusain, terre et bronze, je m’inspire des corps et des visages pour en révéler toutes leurs expressions.
Parmi mes principales créations, la sculpture monumentale Regards d’Enfants, les statues taille réelle de Jean de La Fontaine, Frédéric Mistral à Eyragues, René Goscinny à Paris, Claude Nougaro dans le Jardin du Capitole à Toulouse, Le Pêcheur et la Ramendeuse sur le port de Martigues ainsi que les bustes de Jean Jaurès, Aimé Césaire, Nelson Mandela, Jean Paul II, Jean Cocteau, Pierre Baudis,…
J’ai également réalisé la Médaille d’identité du Sénat.

BRILL Véronique

Jardin - atelier

Je vais là où le vent la porte. Au gré du hasard, au gré des contraintes, mon inspiration vient, parfois pour du land art ou pour de la sculpture, parfois pour la photo ou pour une performance. Pour la beauté, pour dénoncer, pour raconter, pour sublimer et pour calmer les douleurs, pour le sens, pour rien ou pour tout à la fois.
Je crée parce que cela me vient, parce que je n’ai pas les mots, parce que je n’ai pas choisi, parce que je suis comme ça !
Ne me demandez pas de grandes dissertations pour expliquer ma création, sa signification ou pour vous donner tous les mots clés.  Je laisse ce travail aux spécialistes. Moi, je ne suis qu’une artiste.