PUJOL Mathieu

_54Z3928

Mathieu est un artiste
Toulousain qui parcourt la France et le monde pour capturer ses images. Sa passion pour la nature remonte à son plus jeune âge. D'abord fasciné par les insectes, il oriente naturellement son parcours vers l'entomologie. Pourtant, à la fin de ses études, c'est en tant que responsable d'une réserve ornithologique qu'il débute sa carrière.

Photographe amateur depuis l'adolescence, il découvre rapidement que cet art le passionne profondément. En 2008, il devient lauréat de la Fondation Jeune du Crédit Agricole Toulousain, ce qui lui permet de réaliser son premier reportage au Kenya. Son objectif : créer une exposition pédagogique pour sensibiliser le public à l'importance de la préservation de la biodiversité. L'exposition sera accueillie pendant plusieurs mois au Muséum d'Histoire Naturelle de Toulouse.

Convaincu d'avoir trouvé sa voie, il fonde sa société de photographie début 2009.

En 2018, il franchit une nouvelle étape en ouvrant sa première galerie photo, où il propose à la vente ses œuvres sous forme de tirages d'art limités, numérotés et signés, ainsi que des reproductions et des livres photo.

Aujourd'hui, après plus d'une centaine de reportages aux quatre coins du monde, de nombreuses collaborations avec des magazines et plus de 150 000 visiteurs cumulés sur ses expositions, Mathieu continue de cultiver et de partager sa passion, que ce soit dans sa galerie ou lors d’événements extérieurs.

MOND Mina

unnamed-19

Née en 1974 à Strasbourg.
Son œuvre qu’elle définit comme du “naïf noir” apparaît comme mystique et mythique, envoûtante et sombre, pieuse et païenne, spirituelle et spontanée ne peut être embrassée sans rencontrer ce personnage charismatique et fascinant et son parcours hors-normes.
Née avec une malformation cardiaque rare, Mina Mond fait à l’adolescence l’expérience de mort imminente (EMI) et se tourne vers la foi. Si la timidité l’empêche de devenir pasteur, elle lui ouvre les portes de la création, comme une catharsis, et sa première grande série d’ex-voto relie cette foi à son travail pictural.
Des histoires qui apparaissent dans son esprit comme des sortes d’illuminations, en marchant dans la nature et en écoutant de la musique, créant ainsi un état altéré de l’esprit. Un procédé issu de sa longue pratique de la voyance et du spiritisme, utilisé aussi pour se soigner. La pratique du tambour chamanique qui vient compléter sa quête de spiritualité.
Peintre, graveuse, dessinatrice Mina Mond est une artiste visionnaire. Elle peint des fresques épiques, minutieusement remplies, ses images archétypales deviennent cheminement en temporalité. Proche de l’Outsider Art avec son œuvre catharsis, elle décrypte le monde par le biais du folklore et des mythes universels.

GARRIGUE Alain

1

Alain GARRIGUE se définit lui-même comme un « imagier » : il est peintre, auteur de bande dessinée, écrivain et professeur aux Beaux-Arts de Carcassonne. Sa peinture affirme l’alliance de la figuration et de l’abstraction, du signe et de la couleur, de la lecture et de la vision.

COLLECTIF ARTUEL

Artuel, un collectif d’artistes passionnés, explore le monde de l’art depuis maintenant une décennie.
Autour d’un noyau solide de 7-8 artistes fondateurs du groupe, gravitent selon les années une dizaine de créateurs dont chacun apporte sa vision unique, dans des domaines variés tels que la céramique, la peinture, la sculpture, le récup’art, la création textile, la photographie, la vidéo et bien plus encore.
Ensemble, ils recherchent un équilibre harmonieux entre expression individuelle et création collective, autour d’un thème commun choisi chaque année. Au fil des saisons, Artuel a su allier diversité et créativité, célébrant l’individualité tout en cultivant une synergie solide et enthousiaste.

Plongez dans l’univers éclectique d’Artuel, où l’art devient une expérience collective d’émotions et d’imagination, témoignant de la passion partagée qui définit ce groupe d’artistes.

LOMBARD Elisabeth

"La dame blanche". 80 x 80 cm. Sur toile de lin.

Alors que s’impose à nous l’importance d’un nouvel exotisme de proximité, Elisabeth LOMBARD est un peintre sans racine tisseuse d’univers oniriques et protéiformes.
Ainsi réinventé, ce Voyage créatif oscille entre maniérisme et tribalité, mené par un répertoire de figures imprimées sur papier calligraphie ; animal aux yeux d’humains, humains indifférenciés au menton-galoche.
Sur la toile rendue plus narrative à force de traits, pas de croquis préparatoires; le peintre travaille sans filet. L’esquisse sous les effets de motifs récurrents est indissociable des effets qu’elle entraîne : encres bues sur marouflages, fusain mouillé, estompes de craies sèches, indigo cru.

TONCÉ

print-50x50-toncé.jpg-ok

Après une vingtaine d’années de Graffiti, le travail de Toncé s’oriente maintenant vers des compositions graphiques sur toiles donnant la part belle à la couleur. Couleurs mélangées, enchaînées, liées…
Douceur des courbes, tranchant des lignes, subtile alternance rythmée par de fines traces noires.

L’impact… maître mot de la recherche graphique de Toncé nous rappelle que l’Art n’est qu’impulsion et réalité …

ESSA ALLAIN Serge

« Je lutte pour un art libre et métissé, à la pensée multiple. J’explore un univers dans l’improvisation et la prise de risque. Mes démarches graphiques, calligraphiques ou numériques résultent du dessin instinctif. Il s’agit de rendre sensible par l’image divers instants attachés à des moments et lieux prioritaires. Comme une respiration, gestes et contemplation se succèdent ou se superposent. »

Artiste peintre et sculpteur, Serge Allain dit ESSA, fait de la peinture engagée et mise sur les rapports humains. Son travail d’observateur le mène de Paris à l’Algérie, des Antilles à la Réunion puis aux Comores et se poursuit à Toulouse. La photo fixe la mémoire et constitue la matière première de ses travaux.

HAVARD Fabienne

Maman Chamane Rouleau Alchimique 1500

Mes œuvres s’organisent autour d’une recherche graphique qui s’est développée depuis quelques années sur une recherche en alchimie. La symbolique alliée au travail du trait organise désormais et architecture mes expositions dont un rouleau de plus de trente mètres au total est la colonne vertébrale. Il décline les expressions des règnes, ainsi que les quatre éléments. Basé sur un travail d’introspection, une quête philosophique exigeante, basée sur les lectures de Bachelard, Bergson et les philosophes antiques, mes toiles font partie de cette geste qui se construit au fur et à mesure de l’élaboration des tableaux peints uniquement en noir, blanc et rouge, les trois couleurs des trois œuvres alchimiques. Une recherche persévérante et joyeuse de la quintessence.

CARTIER Laurent

Les amants

Je peins la peau comme on capte une sensation : une surface vivante, vibrante, traversée par la lumière, la couleur, le souvenir.

Mes peintures montrent des corps en contact, couverts de voiles colorés, transparents comme des halos. Chaque couche est déposée comme un souffle, une caresse. Elles transforment le visible, créent des tensions discrètes, des présences à deviner.

Né en Guadeloupe, j’ai grandi dans un monde où la peau porte des histoires, des regards, des projections. Cette mémoire sensible m’accompagne dans ma manière de peindre, en écho à Frantz Fanon et aux imageries thermiques qui rendent la chaleur visible.

Ce que je cherche, c’est une présence. Pas une forme à identifier, mais une densité à ressentir. Peindre, pour moi, c’est inventer un espace où la peau devient paysage, où l’on regarde avec les yeux… et avec le corps.

SENTOU Philippe

La halte près de la cascade  Huile sur toile - 130 x 97 - 2023

Philippe  Sentou  est né à Toulouse en 1954. Passionné très jeune par l’art, il commence à peindre à l’âge de douze ans.
Un passage aux Beaux Arts de Toulouse, des rencontres et des amitiés avec des artistes, des voyages, notamment au Mexique ont eu une grande influence sur son travail.
Le séjour de cinq ans au Mexique, avec des retours réguliers dans ce pays, a été décisif, de par la culture, la gastronomie, les rencontres, mais aussi l’observation de la faune et de la flore locales, l’Histoire Naturelle étant une passion.
Influencé par le courant du “Réalisme Magique” très présent dans ce pays,  il y fait plusieurs expositions.
Depuis quelque années, son travail passe davantage par l’observation du monde naturel et ses merveilles menacées, qu’il restitue par un langage simple et poétique.

DONAIRE Sylvie

Poemes, d' Edgar Poe le lac

Plasticienne diplômée et graveur installée à Toulouse, membre de la fondation Taylor, Sylvie Donaire s’intéresse à la trace mémorielle sensible, qu’elle exprime à travers différents médiums, comme l’encre, l’huile, mais aussi la gravure, principalement l’eau forte sur cuivre, qu’elle pratique depuis l’adolescence dans des ateliers à Paris et à 0rsay. Elle met au point en 2016 une variante de l’aquatinte, le ©Résiquid. Son travail se concentre sur le phénomène de la perception sensorielle, le rapport entre le temps et l’image, et la mémoire sensible des lieux et des objets.
Tous ces éléments se cristallisent autour du concept de traces. Laissées sur l’homme, le paysage et l’objet, à la fois par les éléments et par l’histoire.
Son travail d’eaux fortes, poétique et d’un dessin délicat restitue de manière figurative ou plus abstraite ses ressentis, dans des camaïeux de tons chauds et de noirs, ou des turquoises acides, où elle évoque des paysages lunaires ou imaginaires, des végétaux.
Elle utilise la peinture dans une gestuelle forte au couteau pour parler de la nuit.
Ses livres d’artiste gravés qu‘elle réalise entièrement elle-même ont été récompensés, elle collabore aussi avec des auteurs et des éditeurs français et étrangers. Formatrice professionnelle pour les artistes sur le livre animé, elle intervient aussi dans des structures culturelles.

DEMEREAU Geneviève

still alive

Le crayon me plaît bien.
La gomme aussi, parce que dessiner en effaçant, c’est drôlement intéressant.
Et maintenant le pinceau. Sacré matière que ces peintures, avec toutes leurs couleurs !
Je fais aussi des combinaisons de volume, des mises en espace, des installations quoi.
Tout ça pour exprimer des choses. Et des choses, c’est pas ce qu’il manque.

SAMSON Pierre

Les arts recyclés

Piéton de l'humour dessiné (noir, satirique, absurde, poétique…), et du monde graphique. Parcours de dessinateur autodidacte fait de vagabondage professionnel. Les rencontres de hasard m'ont tenu lieu de plan de carrière et le sentiment d'illégitimité d'aiguillon. Jansénisme disent certains. Pour ma part, je me considère alchimiste amateur : fondre les brutalités du siècle, l'humour et l'harmonie des formes. Le beau est-il soluble dans le rire ? L'horrible peut-il faire le beau ? Je m'y essaye. Mes albums témoignent de cette exigence jamais assouvie

GALABRUN Evelyne

Through -stylo- 56 x76cm-2025

"Entre-tenir" un espace fluide, toujours mouvant, à la limite du flou "

C’est au crayon de couleur ou au stylo, que je campe ces espaces (topographies informelles, faites de souffle, de flou) portés par l’homophonie d’un trouble qui guide mon regard.

THROUGH… imperceptibles trames du souffle
que constituent ces petites mémoires sauvées du vent

Mon atelier d’écriture expérimente l’intensité, l’énergie avec lesquelles le trait s’imbrique dans son réseau de fils, faisant émerger, selon l’état du moment, le souffle d’une matière. Les trames qui s’élaborent sur le blanc de la feuille, font sourdre du vide, des états qui se succèdent, s’enchevêtrent pour donner enfin, leur lieu à voir.

Dans l’énergie et la retenue du Faire, rendre tangible :
– des états en suspens
– une matière qui échappe au toucher
– un tissé saisi par le recouvrement

Longtemps, j’ai travaillé la matière (ses qualités plastiques, ses résistances…), dans un contexte de commandes privées, en lien avec des architectes d’intérieurs. Cette confrontation aux surfaces murales, faite de gestuelle répétitive, je la retrouve dans ma pratique du dessin; un "encore et encore", qui s’inscrit, le plus souvent, en de grands formats.

JU.

Né en 1980, à Toulouse, je m’intéresse très tôt à la culture hip-hop, au graffiti tout d’abord, puis au break-dance. Adolescent, je suis des cours aux beaux-arts et après le bac, je pars étudier en Arabie saoudite où j’y apprends la calligraphie arabe. Dès mon retour, je poursuis mes études à l’université du Mirail où je participe à des ateliers, animés par les calligraphes Saïd Benjelloun et Abdellatif el Yacoubi. En parallèle, je travaille dans la publicité et suis des formations en graphisme et décoration d’intérieur. De 2012 à 2018,  je travaille à Genève dans une fondation culturelle, où j’organise des expositions et des ateliers de calligraphie. Depuis, je me consacre pleinement à l’art et au design. Je réalise des intérieurs, des graphismes, des sculptures et des tableaux.
MON TRAVAIL : Mon style est la synthèse de mon parcours. On y retrouve les courbes de la calligraphie arabe, l’influence du graffiti (notamment du flop), les supports et techniques de la publicité (Plexiglas, aluminium, pvc) et le minimalisme de l’architecture et du design. Je tire mon inspiration de calligraphes arabes tels que Hassan Massoudy, de ses aplats de couleurs et la géométrie de ses formes, mais aussi du « all-over » des artistes « street-art » comme Keith Haring et Angel Ortiz. Pour réaliser mes tableaux, je détourne les procedés de fabrication industriels tels que la découpe laser, le fraisage, le cutter robotisé. Ainsi, je joue avec les contrastes, les ombres, les reliefs, les transparences et l’assemblage de matières telles que le Plexiglas, le carton, la feutrine, le métal, le pvc et le caoutchouc que je peint ou laisse brut. Chacune de mes réalisations est composée de mots ou phrases en arabe que je modèle et que j’assemble. “ LES COURBES DE LA CALLIGRAPHIE ARABE, L’INFLUENCE DU GRAFFITI  ET LE MINIMALISME DU DESIGN. ”

DE MONTBRON Adrien

aeb

Et si peindre et dessiner c’était donner à voir des sensations intimes, sincères et parfois sublimes ? Et si le dessin ressemblait a un laboratoire mental ?Mon travail rend compte d’une obsession en peinture pour la matière du paysage faite de grouillement végétal, de jeux de lumière, de reflets dans l'eau et de vibrations de couleurs.
Je m inscris dans une approche picturale du réalisme contemporain tentant de redéfinir la représentation d’un monde familier pour en révéler toute l’humanité et donner à voir sa part de beauté.
Fasciné par le monde paysan qui m'a vu grandir, je donne à voir les membres de ma famille dans leurs gestes quotidiens, dans leurs rapports au vivant et à la nature. Au geste du paysan répondent celui de l'artiste, leurs anachronismes comme leurs humanité nourrissent mon travail.
Les sujets que je représente sont situé dans le contexte intime, associant la dure réalité du quotidien paysan à la mythologie d’une famille liée par le sang à la terre. Le laboureur semble un chevalier, un hobereau à casquette chevauchant son tracteur et luttant contre les éléments, mais dans ayant à coeur de préserver l’écrin dans lequel il vit. Il prend alors un aspect ambiguë à la fois ouvrier du paysage, héritier d’histoires séculaires et à la merci du contemporain.
En découle des scènes de semis, de fenaisons, ou encore d’interaction avec des blondes d’aquitaines musculeuses mais aussi des dialogue plus directs avec le paysage comme des coupes d’arbres, des déambulations, des baignades.
Le dessin est quant à lui un laboratoire plus libre me permettant d'explorer et de jouer avec de nombreux motifs. Une pratique régulière et parfois intensive constitue un véritable recueil d’inventions, tantôt esquisses préalable à la peinture, divagations libres, illustrations narratives, portraits plus intimes.

CARNEVALE Marie

Grands, gros, gras, grains de riz, LES ULTRAS RICHES

« Le temps, le reste, l’héritage, voilà ce qui me met en route.
Quand à la forme, je suis dans le plaisir du faire et l’exploration de la sensualité des matériaux.
Les évènements qui jalonnent ma vie, nos vies, entrent en résonnance avec ma pratique artistique.
De fait, l’humain m’intéresse jusqu’aux traces de son absence et je me suis naturellement emparée du crâne.
Impudique et fascinant, il est une représentation de l’humain, autoportrait universel et objet d’art en soi.
« Memento Mori » !
En m’appuyant sur le vocabulaire de la Vanité, j’emploie un procédé formel utilisant un motif comme outil
visuel (crâne humain, grains de riz, mouches, racines) et lui applique le langage du hasard, du
dépouillement et de l’accumulation jusqu’à la saturation et exprime ainsi une mesure du temps. Je me sers
de différents médiums pour explorer la forme accumulative d’un même motif. La peinture, le dessin, la
gravure, la collecte photographique, le moulage, la céramique et la broderie nourrissent ma réflexion sur la
perception de notre temps contemporain.
Je vais à mon pas pour aborder le rivage d’une phase méditative dans le silence et la lenteur. »
Marie Carnévalé, vit et travaille à Toulouse. Elle s’est formée auprès du peintre Alain CORRET en
fréquentant l’atelier de dessin de modèles vivants à l’école des Beaux-Arts de Toulouse ainsi qu’auprès du
peintre Bertrand MEYER HIMHOFF à l’atelier « Couleurs » de l’université de Toulouse Le Mirail

LEROY François

FL Gravure AUBE sur ardoise

Gravure dans la pierre,
Calligraphies Calames & Pinceaux,
Duo calligraphie & violoncelle, collages & ensemblages,
Cuisine les saveurs des mots…


CASAS Christiane

La Paix

Ma démarche est avant tout liée au besoin de construire un univers poétique, harmonieux, sensible et positif, dans lequel les liens perdus entre l’homme et la Nature sont restaurés. A travers un nouveau regard, parfois décalé, sur le monde qui nous entoure, je souhaite questionner notre rapport à la réalité.

J’aime travailler la terre pour son contact et sa douceur, découvrir et sentir la texture du papier sous mes doigts, mais aussi être touchée par les jeux de transparence et de lumière, création et sensorialité mêlées.

A travers les cyanotypes s’exprime mon envie de donner à voir la réalité sous un autre prisme.
Chacun est unique, fruit de l’alchimie entre le papier, les réactifs, la générosité du soleil du moment et la composition.
Leur couleur bleue n’est pas anodine, bleu sérénité, espoir, paix ou rêverie.

Dans mon approche artistique j’essaie de ne mettre aucune barrière technique, tous les mediums étant étroitement liés au service du message.

Ainsi, mes créations en terre ou papier peuvent cohabiter avec des éléments végétaux au sein du même cyanotype final. Dans ce cas, elles entrent dans un nouveau processus de transformation toujours plein de surprise et de magie.

COLIN-FOLCO Louise

1

Je travaille principalement le tissage et la couture en parallèle de l’écriture.
Pour moi, ces pratiques artistiques se répondent. Ce sont des modalités d’expression qui me permettent d’appréhender différemment les notions de linéarité, de mémoire et de point de jonction par où une chose se donne à voir en regard d’une autre dans un ensemble.
Dans mon travail j’interroge la notion de trame. Autrement dit, ce qui permet la jonction ou l’alignement d’objets, d’instants ou de tonalités différents sur une même ligne ou dans une même composition.
Concrètement, ce que j’aime créer, ce sont des œuvres fragmentaires qui amalgament toutes sortes de choses et questionnent la notion de linéarité. Linéarité d’un itinéraire, d’une identité, d’une mémoire, d’un moment…
Ce qui me plaît particulièrement, ce sont les écarts, les soubresauts, les manques et des raccordements hasardeux qui viennent “faire défaut” dans un assemblage.
Dans mon travail, je mélange à la fois des éléments organiques, des brindilles, de la céramique, des plantes, des roches, de la cire, des nids d’oiseaux, des morceaux d’écorces, des os ; mais également des tirages photographiques de différentes époques.
En réunissant tous ces éléments de factures différentes et chargés pour moi de significations différentes, je donne à voir la fragilité ou plutôt la porosité de certains fragments qui, au contact d’autres choses, s’activent, s’agitent différemment.

En somme, je dirais donc que mon travail artistique, tant plastique que littéraire, consiste à trouver, récolter, mélanger ou réunir des fragments, de petites choses ténues que je glane. En les unissant, je tente d’en faire jaillir de nouvelles possibilités et de proposer de nouveaux chemins de mémoires touffus, racinaires.

ATELIER OUVERT – AO

Atelier partagé d’Art plastique et artisanat d’art. Parmi les 8 résidents de l’atelier, nous comptons deux plasticiennes et une céramiste. Leur périmètre d’expression englobe différents médiums : mosaïque, peinture, illustrations, collages, travail et recherche sur le volume et céramique contemporaine.
Mise à part la pratique individuelle de chacune d’entre nous, l’atelier ouvre de multiples possibilités aux échanges, aux partages de projets et à la mise en commun de savoir-faire, tout en préservant la sensibilité de chacun.

LA GRANDE ROUE

Les artistes du collectif de LA GRANDE ROUE travaillent dans le champ des Arts Plastiques et Visuels. Leur univers imaginaire, décalé, poétique entre en résonance avec les préoccupations environnementales et existentielles contemporaines. Leur démarche intègre le réemploi de matériaux usagés, rebuts organiques ou industriels.
Ces matériaux régulièrement collectés alimentent une matériauthèque au sein de l’atelier, véritable base de matière première. Accueilli par la ville de Fenouillet, en résidence depuis 2016, le collectif La Grande Roue propose au public tout au long de l’année, des ateliers et manifestations culturelles.

Jacqueline DELPY met en jeu une œuvre protéiforme au carrefour de plusieurs médiums, installation, dessins, photographie. Après ses débuts de peintre muraliste pour des espaces publics ou privés, son parcours met en évidence une expérience marionnettique importante de plus de dix ans, avec un goût pour l’articulation des éléments.
Depuis les années 2000, son travail a évolué vers les installations avec un retour du dessin plus récemment. Un univers singulier à forte dimension poétique qui nous parle de la condition humaine, des enjeux environnementaux, rassemblant un corpus d’oeuvres liées aux migrations. Par un travail précis et minutieux qui valorise la notion de fabrique, elle transcende le matériau faussement ordinaire des emballages; cette part factice et artificielle de notre ère industrielle, à qui elle donne du sens.
L’artiste anime des ateliers dans les musées, en lien avec les collections et intervient également dans le champ socio éducatif au sein de la formation professionnelle pour adultes. De nombreuses actions sont menées dans le secteur de la petite enfance dans le cadre de résidences in situ donnant lieu à la création d’oeuvres mobiles et participatives.

Utilisant différents médiums Béatrice AKLIJEANNNE arpente depuis 30 ans des espaces, où s’accroche, s’associe, se confronte la matière insaisissable de notre environnement, de notre humanité. Dans un équilibre instable, une forme souvent précaire, les œuvres émergent du chaos momentanément reposé.

GUIRAUD Catherine

77 X 79 cm toile

Au terme de « démarche artistique »,  je préfère celui « d’expérience », qui laisse plus d’espace à la curiosité et à la découverte qu’à l’intention.

Je présente un ensemble de travaux en majorité sur papier. Ce sont des peintures abstraites, des acryliques fluides et des encres. J’utilise peu de couleurs, du moins peu de couleurs qui se côtoient, et suis soucieuse d’une certaine qualité de texture.

Ces compositions s’organisent en architectures, en clairs obscurs qui, conjugués à des couleurs terre et une préoccupation récurrente de la lumière, peuvent parfois créer une impression de familiarité et nuancer le qualificatif de "peinture abstraite.”

BARRUOL Isabelle

nuage gravure

La peinture, mon premier objet d’expérimentation, s’est progressivement enrichie de nouvelles pratiques artistiques entre atelier et nature, telles que les installations, la photographie, la gravure ou la céramique. C’est ainsi que mes recherches sur la Trace et la mémoire ont trouvé de nouveaux développements avec les estampes et les cyanotypes, empreintes d’encre et de lumière.
Aujourd’hui de nouvelles séries déclinées transversalement dans divers médiums viennent prolonger ce travail -les séries Horizons, Nuages, Flous, Pierres ou Spleen. Elles construisent ensemble un univers artistique onirique et contemplatif assombri par la crise écologique en cours qui met en péril la nature et notre avenir.

RICHARD-DAUPHINOT Christelle

2023 Performance urbaine - Galerie 3.1 Toulouse

Ma technique artistique ? Je suis métisse des arts !
C’est quelque peu incommode pour m’inscrire dans une case. Je m’initie, je
réactualise, je croise, je détourne, je déflagre le médium en fonction du projet, du lieu, du propos, dans une dynamique contemporaine.
Mes pratiques vont de la création textuelle investie plastiquement jusqu’à à ma
chaîne YouTube aux accès on ne peut plus dématérialisés sans oublier les
performances collaboratives dans des installations immersives.
Par-delà le défi technique, l’émulation funambule, le qui-vive, quelles raisons à cette diversité, dans le fond ? Je vous invite à venir me poser la question à l’occasion des Arts en balade 2025.
Nomade, je m’envole pour ces deux jours vers cette curieuse et belle adresse du 8 rue
Perchepinte : la galerie Beauty of Kilims.
Découvrez-y des œuvres antérieures (créations graphiques, tirages photos) et des traces de productions éphémères (pièces uniques issus des installations et
performances, portfolios).
Vous êtes là, plus particulièrement spectateur.ices en avant-première de la recherche plastique qui m’anime en cet instant : contre toute attente, c’est un retour à la peinture.
Pour quand et pour où ? Laissez-vous surprendre, étanchez votre soif et ressortez avec les clés de ce pourquoi.

CAMPOS Sandra

Trace_de_nostalgie

Après des études d’Arts Plastiques à l’Université de Las Américas Puebla, Mexique et la réalisation de quelques expositions, elle part vivre à Toulouse où elle se perfectionne dans l’art de la gravure à l’atelier des Beaux Arts de la “ville rose”. Son art au début figuratif est passé plus tard à la limite de l’abstrait, en fouillant sans pudeur, les recoins intimes du corps donnant à son travail une charge érotique étonnante. Depuis quelques années ses créations sont devenues plus simples avec une dominance géométrique, plus diffuse ; comme un paysage d’assemblage de formes et de matières sensuelles.

HOCINE A

Lalla Khedidja

Cette série de dessins s’apparente à un carnet de voyage. Ces visages sont ceux de proches et de membres de ma famille vivant en Kabylie représentant des époques et des générations différentes.
A travers ces dessins, par cette approche graphique personnelle, je tente d’apporter ma propre vision sensible à ces portraits.

MAUBERT Evelyne

Visuel vignette

Dans mon travail polymorphe, j’explore les ramifications d’histoires collectives, la fragilité écologique, la place sociale de l’individu, l’altérité, les combats intérieurs, le silence.

PALLARO Fanny

F. Pallaro_Ancetre_Amour

En quête des origines pour aujourd’hui : Fanny Pallaro réalise des déclinaisons plastiques à partir de ses sculptures (mises en scène dans la nature, installations, photographies, gravure et estampes numériques…) afin d’approfondir l’univers qui se déploie sous ses doigts étonnés.

AMAGAT Corine

C’est lors d’un voyage en Afrique, à Conakry, qu’une énergie venant de la terre et des habitants, a réveillé  ma créativité infantile.
J’ai passé une partie de mon enfance dans les bois, la nature et côtoyé une artiste de mon village en Lot-et-Garonne.
Je reprend les beaux arts à 50 ans avec Raphaël Larre à l’ISDAT Toulouse, qui me plonge dans le fusain, la terre et l’aquarelle. Je suis inspirée par le regard et l’émotion de l’autre, chaque sculpture est une construction unique dont la destinée est d’être le miroir de l’âme.
Chaque visage est une mémoire, une aventure.
Mes sculptures sans patine, réalisées à partir des ressources écologiques que sont la terre et l’eau, sont guidées par l’émotion.
Ma démarche est aussi de tisser des liens, transmettre aux autres ; j’ai donc ouvert un atelier en plein cœur de Toulouse dans un lieu calme et serein car je n’avais pas suffisamment de place sur  ma péniche.
J’y travaille mes sculptures et partage de bons moments  à échanger des idées, techniques, céramique, tour, porcelaine avec d’autres personnes passionnées tout au long de l’année.

Je vous invite donc à venir voir nos œuvres et partager un bon moment.

À bientôt.

ALLIENS Delphine

Delphine Alliens, Sois gentille, 2025, performance, Prépar't Toulouse, Les Rencontres internationales Traverse 2025, capture vidéo Philippe Cadu (1)

Être mère mais pas trop. Être salope mais pas trop. Être trop mais pas trop. Être quoi au juste?
Se définir, se caractériser, se caser. Merci mais non merci.
Ma pratique se situe dans une approche libre, pluridisciplinaire, elle est à géométrie variable. Elle se transforme. Elle expérimente la matière. La matière, c’est le temps, les souvenirs et les secrets, c’est la famille et ceux que je ne connais pas et que j’avale de mon corps. La matière c’est marcher pendant des heures, c’est collecter des photos, des vidéos en quantités énormes, et garder, tout garder, de peur de manquer, un jour, peut-être. La matière c’est la solitude et le trop plein. La matière c’est une mémoire. Une empreinte. Mon empreinte que je décline au fil de mes rencontres. Dans une approche sensible et à vif du rapport à l’autre, je repeins les contours de ma maison, j’en explore l’espace intime et social, coincée entre réalité et abstraction, je confronte le langage verbal et non verbal et je mets nos corps à l’épreuve. Je performe. En toile de fond, je dis les non-dits. Jour et nuit. J'écris des fragments de vies. Je souligne les chairs et je m’expose. Je trace les mémoires pour signifier le temps qui passe, marcher encore, frôler la folie mais ne jamais la croiser. Ma robe tachée, ma toile, mon geste, mon amour me suit. Je reste à danser avec les mots que je ne prononce pas. Et je remplis à nouveau, je glane, j'observe de mon corps et j'ardoise le tissus, le papier, le plastique. Je rentre dans un acte chirurgical et acéré, pour m'installer à nouveau dans un territoire. J'accueille les récits, je les transforme dans le soucis de dénoncer, de soumettre au regard, de mettre à plat nos sentiments et nos sensibles.
Et enfin Je recouds nos peaux déformées dans les errances de nos années, je nous demande d'être justes, de nous entendre. Il y a urgence. Couche après couche, je dépose sur cet espace, le contexte, les outils, la matière. Le geste est là pour attester. Il est vital, il est fusion, il est viscéral, il écrase les limites.
Et après ? Il y a le calme, le vide. Jusqu'à la prochaine fois.

RENCK Hugues

Le dirigeable

Ma peinture est figurative, elle évolue en même temps que j’évolue moi-même, à travers le temps, à travers les expériences personnelles et les découvertes visuelles, artistiques, iconographiques et littéraires ;  je la définirais comme une errance.
Je suis issu de l’école des Beaux Arts de Versailles, je vis et travaille à Toulouse.
J’expose régulièrement mon travail dans des lieux institutionnels, des galeries et des espaces privés ou des lieux associatifs.

Mes tableaux récents sont d’une part, des paysages urbains : ce qui m’intéresse ici c’est la musicalité, le rythme crée par les lignes horizontales, verticales et obliques, jouer entre le réalisme et le déni du réalisme, l’équilibre et le déséquilibre et également de représenter dans un espace la présence humaine sans qu’il y ait besoin de l’y inscrire.
D’autre part, des paysages, moments vus et saisis puis retranscrits. Pour moi, le spectacle qu’offre la nature éveille l’étonnement, il amène à la concentration de l’esprit et incite à la méditation, c’est le sentiment que j’essaye de transmettre à travers ces tableaux.
Enfin des scènes à personnages inspirés par des poèmes.
Egalement des nus et des portraits inspirés par des artistes (écrivains, peintres…) qui m’intéressent par leur œuvre ainsi que par leur physique.

Au-delà ce sont des coups de cœur pour des lieux à un moment donné ou des textes auxquels la peinture permet de donner une dimension nouvelle, un cadre, celui certes physique du tableau, mais également et surtout celui de l’esprit qui le réinvente.

JAMMES Julien

Habit

Je poursuis différents projets en lien avec des questions réflexives. Je les ai intitulés Lignes de crêtes, Miniatures, Passages, Histoires particulières, etc. Voici un extrait des deux derniers :

1. Des Versets
J'ai écrit un poème pour mon père et me suis servi de versets pour construire mes tableaux, écrivant inlassablement les mots, le rythme de la phrase, les superposant jusqu'à ne plus rien lire. Puis j'ai continué à écrire avec des outils effaçant les couches cumulées au fil des mois (…).

2. Vibrants
Je suis parti marcher en Laponie, j'y ai ressenti l'immense bonheur d'être dans une nature vaste et sauvage sans danger. Cette série évoque le vivant dans ses moindres détails, son grouillement incessant et invisible (…).

HAREL Fabien

Ours

Ce pourrait être les vestiges exhumés d’un nouveau Lascaux. Empreintes du combat titanesque que se seraient livrés les hommes et les bêtes en des temps immémoriaux.
Sauvage, puissant, tragique, mouvant est le bestiaire fantastique aux allures de tentures rupestres que Fabien Harel fait soudain vivre de la pointe acérée de ses flèches qu’il trempe dans une encre que l’on dirait de goudron et de sang.
Dompteur d’un trait précis et exigeant, sous sa main en viennent à danser des fauves terrifiants, des buffles menaçants ou des taureaux puissants. Même le coq vaniteux se donne des airs de rapace et les zèbres de vouloir s’affranchir de leurs robes de rayures qu’un peintre céleste et maladroit aurait figé à travers des persiennes. Mais là elles dansent comme prises d’une ivresse aussi incontrôlable que soudaine. Eclaboussant la toile dans un désordre jamais totalement fortuit sans être pourtant totalement volontaire. Car là est la volonté de Fabien Harel : laisser au trait et aux pigments un fil dans l’espace et le temps, pour y générer cette sensation de vie. Retrouver, tout à la fois, le geste primitif et faire vibrer les formes.
Ainsi, sur l’étendu de ces papiers rustres et industriels qu’il prend pour support, naissent d’étranges chorégraphies entre l’homme et « ses bêtes ». Entre la main qui griffe la matière et danse sur des pointes et elles qui se convulsent ou tournoient, drôles ou pathétiques, imposantes ou furieuses, intrigantes ou complices.
Elles sont là, irrémédiablement figées, et pourtant si vivantes qu’on jurerait les regarder et les voir bouger.
Ce pourrait n’être que les vestiges exhumés d’une éternel Lascaux mais ce sont, au demeurant, les empreintes, définitivement intemporelles, d’un artiste résolument moderne, attaché à ces gestes premiers qui vont à l’essentiel, ceux de l’animalité de la vie et du mouvement.
Patrick Ehme

PUEL Bruno

Monde éclos

Je pratique le dessin au graphite et à l’ encre dans un travail au trait proche des techniques traditionnelles de gravure. Cela me permet de décrire soigneusement des textures, des ombres, des modelés et de proposer un univers fantastique et onirique dans lequel tout peut arriver: des rochers peuvent flotter, des planètes se rapprocher, des hybridations apparaître et des passages s’ ouvrir entre différents univers. C’ est une recherche de poésie visuelle et hors du temps, devant laquelle la personne qui regarde peut se raconter ses propres histoires.

BALAS Sophie

20250514_163540 (1)

Depuis de nombreuses années, je partage mon temps entre des recherches artistiques pures et une activité de plasticienne dans l'espace public.
Ma démarche artistique est avant tout basée sur de la gravure contemporaine avec un travail centré autour de la ligne ( voir plus bas). Je fais également de la céramique.
En tant que plasticienne, je travaille en étroite collaboration avec l'agence de paysage et d'aménagements urbains " d'une ville à l'autre…" . Mes interventions sont très différentes selon les projets ( design de mobilier urbain, empreintes dans le sol, sculptures, graphisme … etc)
___

Travail de la ligne et de la répétition, de la superposition- de la vibration et de la couleur.

La ligne comme un élément vital.
La ligne comme un fil tendu, un élément incisif qui viens strier l'espace, précis, incisif, sans concession.

Le trait pur : une trajectoire qui strie l'espace, traverse la plaque, la feuille de papier.

Je travaille avec plusieurs plaque (cuivre ou zinc) elles mêmes composées de multitudes de traits qui évoquent peut être des fils (résurgence de mon passage dans le textile à Duperré ?), des trames.

Recherche de profondeur, chaque plaque, chaque tirage est un plan qui se superpose à un autre sur une même estampe.
La superposition à la recherche de l'équilibre, équilibre fragile à la limite de la rupture.

Un trait de trop ou une plaque de trop et l'équilibre est rompu.

Chaque épreuve est unique ( épreuve d'artiste) et la gravure seulement un moyen de travailler la répétition en étant à chaque fois proche mais différent.
Travail en série.

Exigence de ce média, comment dire l'essentiel avec une économie de moyens. Dire avec peu.

Travail méditatif exécuté dans la concentration et la tension (le trait juste, la couleur juste).
L'acte de graver en lui même est une "performance".

BARRACHINA Anais

1000001709

Anais Barrachina, artiste toulousaine touche-à-tout, concentre dans sa production son savoir acquis à travers diverses formations autour des Arts Appliqués, de l’Illustration et de la Reliure. Elle s’intéresse à toutes techniques d’estampe (sérigraphie, linogravure, monotype,…). Sa production se finalise souvent sous la forme de livres en série limitée faits à la main. Elle est installée dans l’atelier de la Muse en Goguette (Toulouse Nord/Launaguet) et propose des cours, des événements et des expositions.

CARCANAGUE Marie-Hélène

CarcanagueMHC-231108

Enigmes muettes, les traces, les empreintes et les cicatrices du temps m'interrogent et m'inspirent. Chaque surface érodée raconte une histoire.
Entre abstraction et figuration, avec en arrière-plan un monde en désordre, j'explore l'être humain, espèce d’animal mal élevé, aux frontières d’un univers imaginaire et fantaisiste.

ASSOCIATION TOULOUSE GRAVURE

CHD_2346

L’association Toulouse gravure dispose d’un atelier avec plusieurs presses pour taille douce, et permet à ses adhérents de venir profiter du matériel et du lieu. Nous sommes une cinquantaine d’adhérents graveurs, nous fonctionnons en collégialité, pour partager connaissances et créativité.
Nous organisons des expositions ainsi que différents événements. La gravure sur métal est au cœur de notre travail, même si certains artistes vont explorer d’autres techniques comme l’électrogravure, la linogravure ou la collagraphie…

L’atelier sera ouvert, ainsi que le réservoir Garrigou durant deux week-ends : Vendredi 26/09 : 17h-20h, Vernissage à 18h
Samedi 27/09 :  10h-18h
Dimanche 28/09 : 10h-20h

Vendredi 4/10 : 15h-18h
Samedi 5/10 : 11h-18h
Dimanche 6/10 : 11h-18h

Les photos du site sont en majorité  de Laurent Bessol, photographe invité en 2024 au reservoir durant les AEB.

RELYVELD Martine

Arbre-Monde Taille douce aquatinte vernis mou

Martine Relyveld a fait des études d’Arts Plastiques et Esthétique à Paris I La Sorbonne et acquis licence et maîtrise. Quelques années plus tard, à Toulouse elle passe le CAPES et le Master2 en Arts Plastiques puis enseigne les Arts Plastiques.
Actuellement elle pratique la gravure à l’atelier de l’Association Toulouse Gravure.
Elle expose régulièrement à Toulouse et dans ses environs, participe à des expositions individuelles, collectives et des Portes Ouvertes d’Ateliers d’artistes. Elle participe aussi à des expositions dans toute la France et à l’étranger.

Technique pratiquée : La Gravure, le Monotype
Martine Relyveld travaille la gravure utilisant différentes techniques de taille douce et d’impression : l’aquatinte, la pointe sèche, l’eau forte au trait, le carborundum et le vernis mou. Les tirages sont parfois fait directement sur la feuille, mais parfois elle pratique le marouflage ou le chine-collé. Elle utilise des végétaux et des empreintes qui peuplent son univers graphique. Chaque tirage est différent, les couleurs varient à chaque impression.
Ainsi, malgré la multiplicité des tirages, chaque épreuve sera unique.

PERROS Marika

Vagues Huile sur toile 135:160 cm

Faire peindre la matière elle-même

" L’univers se peint lui-même, c’est la goutte qui gicle, pas moi.
C’est pour cela que je laisse peindre la matière, elle est vivante … "

Peindre, c’est jouer ! Jouer avec la matière, être l’alchimiste d’un monde qui se crée. Depuis plus d’une trentaine d’années, j’explore la figuration suggérée, avec des périodes diverses ayant toujours un lien entre elles. C’est un maillage étroit entre pensée, matière, physique, entre figuration et abstraction. Depuis 10 ans, mon thème de prédilection, NATURE, un seul mot, celui qui manque tant à l’homme !

Et quoi de plus naturel, alors, de faire « peindre la matière elle-même ». Je suis une artificière qui lance le feu d’artifice. Je joue telle une chimiste à reproduire une rivière qui court, une fleur qui respire, un nuage qui se pose.
Cette série est une des nombreuses que je dédie à notre mère nature souffrante et à tous ses habitants de l’amibe à l’humain, eux aussi en danger. Puissions-nous un jour la respecter, nous respecter, inventer un autre monde basé sur la  paix, la tolérance, le partage.

Je veux peindre la beauté de ce monde qui souffre, comme pour conjurer le sort, pour mettre ma goutte au service de la vie, et c’est un choix que j’ai pris très tôt.

Mon sujet, c’est l’équilibre, la paix, la vie, la joie, parfois le silence contemplateur, parfois la force bouillonnante des éléments.

J’estime avoir la fonction en tant qu’artiste puisque j’ai la chance d’occuper ma vie à jouer avec des couleurs, de devoir aider ce monde à aller mieux en  faisant du bien aux spectateurs, leur faire du bien avec mes images, les faire oser rêver d’un monde meilleur.

D’autres dénoncent en montrant les horreurs du monde, c’est très bien, c’est leur fonction, ils sont faits pour cela et leur existence est une bonne chose, mais ce n’est pas la mienne. Je ne veux pas vomir le monde ou le mal-être, je ne veux pas de ces peurs sur mes toiles, ce mal-être qui imprègne ce monde par ses faux objectifs et contribuer à diffuser du malheur et des peurs.

Je veux contrer par mon travail, tel un colibri, la violence qui est faite constamment à tout ce qui est sur terre en diffusant du calme, de la tendresse, de la douceur, de la vigueur, du souffle, que ceux qui regardent s’extirpent du temps qui court pour contempler, sentir la lenteur du regard, la force de l’espoir.

Mon but est d’offrir à travers mes images, de la paix, de la force, de la vigueur, de la tendresse, de l’amour.
S’échapper un instant, des nouvelles encore plus accablantes de jour en jour et oui, ça urge !
Mais pour changer il faut des forces et c’est cette force de vie que je veux donner à voir pour donner du courage.

Je me définis simplement comme une «  passeuse » d’image, je veux humblement déposer mes images doucement ou fortement, je veux laisser le hasard jouer avec moi, je veux laisser transparaître, apparaître tout ce qui doit.

L’univers  se peint lui même, c’est la goutte qui gicle, pas moi.
C’est pour cela que je laisse peindre la matière, elle est vivante …

Marika Perros

SOREN VANA

SOREN VANA -LE CROCODILE

Après des études aux Beaux arts de Toulouse section Communication, j’ai été
plusieurs années conceptrice en communication au sein d’un quotidien
régional toulousain
Maintenant libre de toutes contraintes professionnelles je profite de mon temps
libre pour peindre à l’acrylique sur des supports variés ( bois, tissus cuir, etc),
J’ai dernièrement redécouvert la gouache et les encres.
J’inclus dans mes créations graphiques des plaques de cuivre travaillée, principe eau-forte.
Je modèle aussi la terre, cuire mes créations en utilisant la manière ancestrale du Raku.
J’expose seule mais la plus part du temps accompagnée d’amie(i)s artistes.
Une recherche permanente de nouveaux sujets (Amazonie, musée, combats sumo, animaux oniriques) et de nouvelles techniques ( transfert, peinture à l’encaustique)

SYLVESTRE-TRIAIRE Adeline

474625701_624810586600840_8714758949635902986_n

Au-delà de ma licence en arts plastiques et de mes formations d'illustratrice (spécialisée jeunesse) et de graphiste, la pratique a toujours été présente, tel un fil rouge, dans ma vie. Cette citation d'André Gide définit parfaitement ce que je ressens : "L'art nait par surcroît, par pression de surabondance. Il commence là où vivre ne suffit plus à expliquer la vie."
Aujourd'hui, je souhaite également placer la créativité et l'art au centre de ma vie professionnelle également, fraichement certifiée en art-thérapie (RNCP).

Pour cette édition, je choisis de ne vous présenter qu'une partie de mon travail : le dessin.

VOISIN Antoine

vivifiante

Je m’intéresse depuis plusieurs années à la notion d’ «abstraction narrative », une façon subjective d’aborder le réel par la couleur et la forme. Inspiré par l’énergie de l’expressionnisme abstrait, que je tente de pousser vers un récit ouvert à l’expérience de l’observateur… La figuration n’est jamais très loin. Chacun pourra trouver, dans l’harmonie des couleurs et l’énergie des graphismes, matière à histoire…

Par ailleurs, je mène plusieurs séries à la frontière de la figuration (« flores », « paredes »,…), des fresques murales, des peintures éphémères en concert, et j’ai publié deux livres d’artiste avec le poète Claude Barrère.
Mon atelier est situé à Toulouse.

CHARRIE Zabel

1

Je m’intéresse, tant au niveau théorique qu’au niveau plastique, aux notions d’identité et de corporéité, dans toutes leurs dimensions ( intime, psychologique, organique, sociétale, sociale, politique, symbolique, historique…)
J'explore les sphères du corps physique, du corps psychique et leurs imbrications : le rapport corps-psyché.
Les techniques utilisées vont du dessin traditionnel à l'image numérique en passant par l'expérimentation et le développement de procédés personnels comme le dessin par la brûlure ou l'utilisation de matériaux récupérés, naturels ou artificiels et la recherche d'effets de profondeur.
Actuellement, je me penche sur  les notions de mémoire et de transmission, notamment familiales : l'influence consciente ou inconsciente sur nos existences de l'histoire, sue ou tue, des parents, des vivants et des disparus.
Ce qui ne m’empêche aucunement d’aller explorer d’autres sphères, pour peu que je pense avoir quelque chose à y apprendre, à y apporter ou à en dire.

CUNNAC Annette

Cambodge-Scene-de-vie-sur-le-Tonle-Sap-Pastel

Annette Cunnac puise dans son environnement proche et au cours de ses lointains voyages, la source de ses peintures qui sont le fruit d’une observation directe et sensible du monde qui l’entoure. Elle peint la réalité en mettant en lumière sa poésie et ses couleurs. Elle révèle toute la richesse d’un univers sublimé. Ses thèmes de prédilection sont les paysages et les scènes de vie.

Elle travaille en extérieur, en prise directe avec le motif pour saisir la lumière et les couleurs. « Lorsque je peins en plein air, je suis en état de réceptivité totale afin que rien ne vienne distraire l’œil de ce qui importe ». Guidée par les formes et les couleurs, elle réalise des croquis, des dessins plus poussés ainsi que des clichés qui vont constituer une base qu’elle utilisera pour son travail en atelier. Là commence le temps de la réflexion et du choix des sujets avant de passer à l’acte de peindre. Elle recherche sans cesse le ton juste, la délicatesse des couleurs et un équilibre entre graphisme et formes colorées. Transmettre l’émotion ressentie lors de la première perception et révéler le caractère profond du sujet est le fil conducteur de son travail qui va ouvrir à une émotion esthétique immédiate et à un dialogue avec le spectateur.

« Sublimer la vérité du sujet, exprimer l’essentiel et atteindre une intensité émotionnelle dans l’œuvre. »

LYLOU LE SIGNOR

Lylou Le Signor

Peintre-graveuse passionnée de technique mixte dans le courant de l'abstraction lyrique.

POINCLOUX

Pâte à papier

Je suis artiste plasticienne. Je travaille le papier et la pâte à papier exclusivement recyclés.
Après avoir travaillé pour des magasins, décorateurs, théâtre, musées, centres culturels et particuliers en produisant des décors en papier, pâte à papier, je souhaite intégrer ma démarche dans une dynamique de ce que j’appelle ‘l’art durable’.
Progressivement, mes découvertes, expériences et mes convictions m’entrainent vers une pratique différente. Ma technique évolue ce qui me permet d’utiliser de façon inédite le papier pour réaliser des sculptures et des œuvres murales à la recherche des nuances et de textures. Mes matières premières sont issues du recyclage. Je les associe a des pigments, des terres que je collecte souvent moi-même, des liants naturels, du linge ancien, des objets tombés en désuétude, des éléments naturels. J’utilise des techniques et recettes anciennes que je ré invente. Mon travail évoque l’impermanence, le souvenir dans un esprit wabi sabi.

BOUCHER Elodie

boucher-les canards (2)

Je me challenge.
Je cherche à jouer avec les couleurs, entre leurs luminosités et leurs profondeurs. Il faut que les pigments circulent comme une promenade sur mon support.
Je m’amuse à confondre le spectateur dans son observation.

VALETTE Claudine

Leporello "A la source"

La nature est pour moi source de beauté, apaisement, mystère. Elle est aussi puissance et fragilité, vitalité et résilience, indissociable de l' être.
J'ai exprimé ces sensations dans la peinture, le dessin, autres techniques, en résonance la plupart du temps avec des poèmes, dans des petits ouvrages, pour restituer une mémoire, sorte d'hommage, et inviter au voyage onirique.
La technique de l'estampe japonaise, bois gravé, m'a permis le contact direct avec cette matière, et s' accordant avec ses contraintes, la patience et l' humilité. Se relier également à un savoir-faire ancestral par-delà les continents, les siècles, n'en a que plus de valeur dans mon attachement pour cette technique.
Sa particularité (un bloc de bois gravé par couleur) m'a conduite à la simplicité dans le choix des couleurs, lignes, surfaces, l'expressivité, et la recherche d'équilibre et d'harmonie.
Ainsi, lors de l' impression, émergent des paysages étranges, primitifs.
Ils résonnent avec les mots, textes poétiques, dans mes livres-objets, formats intimes, qui se transforment pour se déployer et être partagés, exposés.
La poésie s' exprime également dans une série de panneaux en tissu léger(sortes de "kakemonos") avec estampes cousues sur le thème des arbres et de l'eau.

LAVAUD Nathalie

LES-BALEINES-CARRÉ

Je suis inscrite depuis longtemps à la maison des artistes. Pour des raisons économiques, j’ai longtemps exercé au sein d’agences de communication en tant que DA. Néanmoins je maintenais en parallèle, par nécessité créative, une activité artistique et personnelle. Aujourd’hui, j’ai besoin de faire voir mon travail accumulé… La formule de montrer mon travail dans le lieu où je le développe m’aide à passer le cap de cette “mise en danger “.
Mon travail repose sur l’idée qu’il y a plusieurs lectures possibles d’une œuvre. Je m’efforce donc d’embrouiller les pistes pour mieux les faire découvrir par la curiosité de l’observateur.
C’est en utilisant le dessin traditionnel (à la main, noir et blanc) et inspiré par mes lectures, littératures jeunesse, comics et BD que je pratique l’accumulation, l’enchevêtrement, l’association des lignes dessinées pour créer un nouvel « univers global qui se tient » mêlant faune, flore, objets, pour créer des personnages grotesques et improbables.

GAIO Catherine

Mon travail pictural est essentiellement basé sur la trace, l’empreinte et le signe.
J’exploite soit la technique mixte ainsi que les différentes techniques de gravure.
L’œuvre se crée sans idée préconçue, pour moi il est important que l’œuvre entre en contact avec une sensibilité plus ou moins collective. En partant de l’imprécision la plus absolue, on peut toucher plus de gens qu’avec trop de définition.

LANGLOYS Sébastien

langloys-2

Fusain, terre et bronze, je m’inspire des corps et des visages pour en révéler toutes leurs expressions.
Parmi mes principales créations, la sculpture monumentale Regards d’Enfants, les statues taille réelle de Jean de La Fontaine, Frédéric Mistral à Eyragues, René Goscinny à Paris, Claude Nougaro dans le Jardin du Capitole à Toulouse, Le Pêcheur et la Ramendeuse sur le port de Martigues ainsi que les bustes de Jean Jaurès, Aimé Césaire, Nelson Mandela, Jean Paul II, Jean Cocteau, Pierre Baudis,…
J’ai également réalisé la Médaille d’identité du Sénat.

VIGNAT Félicie

Encres et collages papier 55x41

Présentation de ma recherche picturale :

Mes mots sont des signes, mes sons des couleurs, ma danse des rythmes… alors se glissent sur la toile ou la fragilité du papier, des formes aux contours simples et aux lignes subtiles.
C’est la peinture qui me guide ; à chaque œuvre s’invente une nouvelle forme, une histoire différente, un geste en appelle un autre, une couleur se lie à une autre. D’une apparente simplicité, les formes apparaissent dans un jeu de transparences et d’opacités réalisées lors des passages intuitifs de la brosse, et se crée alors un environnement qui s’impose avec vigueur et fermeté.
Usant de toutes les composantes que constitue la peinture (composition couleur geste matière lumière…), l’acte essentiel de peindre se matérialise alors sur la page blanche en un tout cohérent et qui mène à l’évidence.
Et comme une araignée qui tisse sa toile, celle du peintre naît de toutes ces contradictions et complexités qui, une fois ordonnées, permettent d’offrir une œuvre construite, instinctive, et porteuse de sa propre lumière.

BONNEFIS Nelly

Technique mixte 2024

L’expérience créatrice me confronte à une recherche permanente visant à récupérer les traces d’une histoire et à en retrouver le sens. C’est un processus qui m’amène à cheminer vers l’intime, l’indicible.

J’inscris sur les tableaux la fragilité de nos existences, notre présence et notre effacement à terme.
Cette expérience amène forcément un questionnement et m’oblige à aller de plus en plus loin. Chaque tableau fonctionne comme un passage d’une expression à une autre, d’une question à une autre adressée au monde.

Chaque étape de mon travail m’oblige à déconstruire mes représentations, à chercher dans les sphères les plus opaques un sens, un signe afin que quelque chose advienne d’inattendu qui me contraigne à inventer un savoir nouveau. Chaque tableau de la série est à la fois unique et partenaire d’autres pièces qui s’inscrivent dans la même aventure.

Techniquement la plupart de mes tableaux sont réalisés en technique mixte. La base de mon travail est le plus souvent réalisée à la presse sous la forme de monotypes. J’interviens dans un deuxième temps soit à la pointe sèche, en gravure, en collagraphie ou tout simplement en dessinant à la mine de graphite au pastel ou au fusain (voir le site).
Mes grands formats sont réalisés à la peinture à l’huile ou à l’acrylique.

J’ai par ailleurs réalisé plusieurs livres d’artistes avec des amis poètes qui ont été édités aux éditions Réciproques et chez Az’art atelier éditions .

TUJAGUE Christel

Les harmonies de couleurs, les motifs, les matières, les mises en scènes travaillées, sont au cœur de ma pratique artistique. Je suis également très sensible à la notion d’esthétisme. Je réalise des collages analogiques, qui combinent mon goût pour la mise en scène, les couleurs et les arts visuels.

Mes inspirations viennent de la nature, de la ville, des voyages… mais également du théâtre, de la danse, du cinéma, de la photographie… ainsi que de la représentation de la femme dans les années 50-60. Je détourne avec malice l’image uniformisée et corsetée des femmes de cette époque pour permettre à toutes les femmes, dans mes collages, d’affirmer leur singularité et de goûter à la liberté. Liberté de s’évader, de penser, d’imaginer, d’être soi…

Chacun de mes collages raconte une histoire. La femme y joue le premier rôle, avec humour et légèreté. Les animaux, la nature, les voyages s’invitent également dans mes œuvres avec, en filigrane, toujours, la liberté.

Dans mon atelier, véritable havre de paix au cœur des Minimes, je présente des collages uniques et originaux de formats divers, mais également des séries thématiques (Tour de France, Enfance, Signes du Zodiaque, Expressions populaires…).